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Date de création : 29.12.2014
Dernière mise à jour :
21.01.2025
254 articles
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La lenteur des âges
Cette femme que j'ai vue par ma fenêtre
Dans cette rue bien passante il faut le dire
Qui avançait à petits pas, mètre par mètre
Aussi vieille que ma ville, sans vouloir médire
Cette femme qui cheminait ainsi clopin-clopant
Une béquille telle une arme à la main droite
A la main gauche sa ferveur et sa jeunesse d'antan
Dont le souvenir lui permettait d'avancer, maladroite
Cette femme qui souriait sous son chapeau blanc
Se laissant dépasser par les marcheurs et les trottinettes
Attirait à elle seule le soleil jaloux de ses cheveux blancs
Lui faisant comme une auréole au-dessus de la tête
Cette femme que j'ai vue, existait-elle vraiment
N'était-ce pas une vision, un signe, l'espace d'un instant
De la lenteur des âges, la lenteur des temps
D'un pas de celle que, jadis, j'appelais Maman
Delphine Borelly
Texte protégé
Maman.Tendresse.Bravo !
Je connais, aussi, une Femme comme ça ; je la croise Tous les matins... elle s'appelle "Soleil".
Merci pour vos commentaires. Oui, on a tous dans le coeur celle qui nous a donné la vie, qui ne nous quitte pas, même sur l'autre rive, même au ciel comme on dit, c'est ce soleil qui nous réchauffe chaque jour comme tu le dis si bien Christophehttp://amours-et-douleurs-vagabondes.centerblog.net
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