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Ci joint une copie du message que je viens de lui envoyer...
Monsieur,
la lecture de votre article m'a indigné au plus haut point, et je ne
peux m'empêcher de vous répondre.
J'avoue avoir du mal à comprendre comment vous pouvez soutenir la
brevetabilité des logiciels, alors que votre discours semble refléter
une certaine intelligence.
Comment pouvez-vous soutenir que ces brevets ne peuvent qu'aider les PME
à protéger leurs investissements, alors même que les études juridiques
préalables à la commercialisation d'un logiciel (histoire de s'assurer
que la PME en question ne viole aucun brevet), consommeraient à elles
seules le budget de développement !
Sans parler du fait que cette PME risque fort de ne pas avoir les moyens
de payer les depots de brevets nécessaires à la protection de ses
innovations...
Ah, mais j'oubliais, vous êtes conseil en propriété industrielle, vous
devez donc protéger votre gagne pain, à défaut de faire preuve
d'impartialité...
Quant à vos allégations sur l'attitude des fonctionnaires, elles me
semblent imprégnées de préjugés qui ne vous font pas honneur, comme tout
le reste de l'article d'ailleurs... Ne pensez-vous pas, en votre ame et
conscience, que le savoir doit être partagé, sans discriminations
d'ordre social ? A moins que votre propre position sociale ne vous fasse
égoïstement croire le contraire...
En conclusion, et comme vous avez dû vous en appercevoir, votre attitude
m'écoeure, en particulier le fait que votre position vous plaçant
implicitement en position d'expert, vous avez de fortes chances de faire
des émules parmi les gens qui vous lisent...
J'éspère que vous arrivez à vous regarder en face quand vous vous rasez
le matin... A votre place, moi je ne pourrais pas.
Je ne vous salue pas.
Frédéric CONTI
P.S. : Cet avis n'engage que moi et ne peut en aucun cas être considéré
comme émanant de mon employeur ou de l'un de ses représentants
officiels.
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A +,
Mister Fred
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