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dimanche 2 mars 2025

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Ah! si l’Europe existait…


Ah ! si l’Europe existait…

Si les Européens avaient vraiment compris les enjeux de la construction européenne, si l’Union européenne était une fédération sur le modèle des Etats-Unis où les Etats gardent bien des prérogatives mais se sont unis en matière économique et surtout de sécurité – où sur celui de la confédération Suisse –, alors, aujourd’hui l’Europe serait la première puissance mondiale.

Si l’Europe existait, elle ne se laisserait pas dicter sa conduite par une extrémiste populiste installé à la Maison blanche.

Si l’Europe existait, elle ne laisserait pas un potentat criminel installé au Kremlin la menacer.

Si l’Europe existait, elle ne laisserait pas un dictateur violent installé à Zhongnanhai, la nouvelle Cité interdite, lui imposer ses règles commerciales.

Oui, si l’Europe existait, les Etats-Unis seraient les alliés de l’Europe et non pas le contraire.

Oui, si l’Europe existait, Poutine ne serait sans doute pas au pouvoir mais règnerait une démocratie en Russie.

Oui, si l’Europe existait, Xi devrait accepter les règles honnêtes du commerce et des relations internationales.

Oui, si l’Europe existait le monde serait tout autre en cette première moitié du 21e siècle et le troisième millénaire qui commence pourrait être vu comme celui où vont triompher les valeurs de l’humanisme.

Car, même à l’intérieur de l’Europe, cette réussite exceptionnelle aurait sans aucun doute réduit les extrémismes et les populismes à peu de chose.

Et, dans cette Europe, la liberté, l’égalité, la fraternité et le respect de la dignité humaine seraient en constante progression tout comme le bien-être de la population.

Mais l’Europe n’existe pas.

En tout cas pas telle qu’elle puisse être cette puissance humaniste et de paix qui imposerait un monde où l’on pourrait vraiment parler de gouvernance mondiale pour repousser le plus possible la guerre et ses dévastations tout en permettant à tous les peuples de la planète d’espérer des jours meilleurs.

Et cette Europe n’existe pas parce que les peuples européens n’en ont pas voulu et que leurs dirigeants se sont évertués depuis sa création à s’attribuer ses succès et à rejeter leurs erreurs sur celle-ci!

Aujourd’hui face à une menace léthale et, à tout le moins, un effacement de la carte de ce monde où l’on peut encore décider de son présent et de son avenir, les dirigeants européens sonnent, un peu tard (trop tard?) le tocsin alors que les peuples européens se chamaillent encore et donnent nombre de leurs voix aux ennemis intérieurs de l’Europe, creusant aux-même dans la haine et la rage, leurs propres tombes.

Oui, l’Europe était un espoir après la Deuxième guerre mondiale, un espoir que les Européens ont gâché en grande partie.

Aujourd’hui, l’Europe est une nécessité vitale.

Mais pas sûr que les Européens l’aient enfin compris.

 

 

vendredi 14 février 2025

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Démocrates européens, vous avez enfin compris?!


Non seulement les Américains sous Trump ne veulent plus nous défendre mais ils soutiennent tous les partis d'extrême droite européens dans une ingérence complétement inacceptable.

C’est de que vient de réaffirmer de manière on ne peut plus claire, le vice-président des États-Unis, JD Vance, un extrémiste de droite assumé, au cours d’une intervention lors de Conférence sur la sécurité qui se déroule en ce moment à Munich devant tous les représentants des pays européens et de l’Union européenne.

Et vous n’avez sans doute pas oublié que Poutine veut reconquérir le pays d’Europe de l’Est, veut détruire l’Union européenne et l’OTAN (ici, il pourra compter sur Trump) ainsi que la démocratie avec son ami chinois Xi.

Démocrates européens, velléitaires et irresponsable depuis des décennies, refusant de prendre les décisions nécessaires et indispensables, vous avez enfin compris que c'est à vous, tout de suite, immédiatement, de prendre vos destinée et votre sécurité en main?!

Fini de se cacher sous le parapluie américain, fini de se prétendre pacifiste face à des menaces pour notre liberté et notre existence même, fini de dire que ça copute trop cher, fini de finasser!

Cela fait si longtemps que l'on vous prévient que si vous ne vous réveillez pas, vous ne serez plus maîtres de votre destin.

Vous n'aviez déjà pas d'excuse pour ne rien faire.

A partir de maintenant votre inaction sera une faute lourde dont vous aurez à rendre compte devant l'Histoire.

Sans oublier de vous mobiliser face à le menace intérieure représentée par tous les partis extrémistes, surtout de droite.

Car, vous saviez déjà qu’ils avaient tous les soutien de Poutine.

Maintenant vous savez qu’ils ont celui de Trump.

L’internationale totalitaire veut votre anéantissement et l’internationale réactionnaire veut votre liberté.

Aujourd’hui, il est peut-être déjà trop tard.

Demain, il sera plus que trop tard.

 

 


lundi 10 février 2025

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Maîtriser l’intelligence artificielle


L’intelligence artificielle est là et donc elle ne disparaîtra plus sauf catastrophe qui nous empêcherait de l’utiliser ou qu’elle soit dépassée par une nouvelle technologie.

C’en est ainsi de toutes les créations humaines.

L’IA peut apporter de nombreux bienfaits mais aussi possède de nombreux défauts.

Pour que ses bienfaits l’emportent sur ses défauts, l’important est de la maîtriser.

C’est la seule chose que le politique peut faire pour en faire une technologie qui sera une aide pour l’humain et non son ennemi.

Mais ce ne sera évidemment pas simple.

Cela passe par une formation dispensée dès l’école pour apprendre et s’approprier l’IA et par une information destinée à tous pour encadrer son développement ainsi qu’une législation adaptée – protégeant sans brider son développement – et un contrôle efficace de tous les instants.

Un peu tout ce qu’il aurait fallu et qu’il faudrait faire pour le web…

Car oui l’exemple d’internet n’est pas très encourageant.

Ses défauts surpassent souvent ses bienfaits et son contrôle pour protéger les personnes est tout sauf efficace.

Si les fake news et le complotisme ont toujours existé, le web les a fait littéralement progresser de manière exponentielle.

Dès lors, on peut se poser la question de savoir si c’est possible alors que, déjà, les dérives sont là et menacent une fois de plus les valeurs humanistes ainsi que le projet démocratique.

Rappelons-nous dans ce débat ô combien cardinal que l’IA, comme toutes les technologies, est ce que nous en faisons.

L’IA en soi n’est ni bien, ni mal, elle est.

Ce n’est donc jamais une fatalité que le négatif l’emporte sur le positif, seulement une volonté de tous ou de certains.

Et lorsqu’il s’agit de certains, c’est contre ceux-là que nous devons agir, ceux qui veulent s’approprier l’IA pour leur propre compte à des fins subversives ou financières et qui mettent en danger l’Etat de droit démocratique.

L’idée n’est pas de brider l’IA et son développement mais de la protéger pour qu’elle soit ce que devrait être toute technologie, au service de tous sans exception et utilisable en toute confiance et sécurité.

Quant aux bouleversements qu’elle est susceptible de provoquer dans notre quotidien, dans notre travail et dans notre mode de vie, ils nécessitent un accompagnement qui permettent des transitions les plus douces possibles.

Qu’un certain nombre d’emplois soient supprimés ou soient chamboulés par l’IA, cela semble une évidence comme toute révolution technologique qui concerne le monde du travail.

Ce fut le cas pour les machines à vapeur, pour les robots et pour internet, cela le sera pour l’IA.

Sauf que la casse sociale n’est pas une fatalité si l’on sait encadrer son développement et créer les emplois dans le même temps qui vont apparaître grâce à elle tout en formant les travailleurs à son utilisation là où elle va provoquer des adaptations dans leurs tâches.

Maîtriser est vraiment le fondement même pour que l’IA soit considérée comme une véritable plus-value dans nos existences.

Et, encore une fois, cela ne dépend que de nous, les humains.