« Balthazar Hôtel »

Situé dans le "Village" au cœur de Rennes, un ancien hôtel, récemment métamorphosé et rebaptisé « Balthazar Hôtel & Spa », réussit le mariage de l'authenticité et de la modernité en dévoilant un univers contemporain, à la décoration intimiste et chaleureuse.

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Suspensions 'Dala Lantern' du designer Stephen Burks pour la marque 'Dedon', lanternes 'Loft' de la marque 'Mauduit-Briard', distribuées par 'Idée Concept' à Rennes, fontaines tube en plexiglas chez 'Proviviers', installées par 'Jardin Unique', tables 'Net' et chaises 'Bitta' de la marque 'Kettal'
  • Suspensions "Dala Lantern" du designer Stephen Burks pour la marque "Dedon", dans plusieurs tailles et coloris. Contre un mur en pierre apparente que des grimpantes envahissent, des petites lanternes "Loft" de la marque "Mauduit-Briard", distribuées par "Idée Concept" à Rennes. Bibliothèque prise dans le végétal, composée d'éléments "Favoart" de tailles différentes, chez "In-Ty" à Rennes. Sur la gauche, trois fontaines tube en plexiglas chez "Proviviers", installées par "Jardin Unique". Au premier plan, tables "Net" et chaises "Bitta" de la marque "Kettal".
Situé dans le "Village", un quartier en plein centre de Rennes réputé pour ses petits commerces et ses fins restaurants, à quelques pas du Parlement de Bretagne, le « Balthazar Hôtel & Spa » est en lieu et place de l’ancien hôtel d’Angleterre dont les archives remontent à 1900.
Entièrement démoli par l’intérieur et agrandi, quatre ans plus tard, grâce à l’acquisition du bâtiment voisin, l’hôtel a été baptisé Balthazar en référence à un personnage de la littérature contemporaine.

Une rénovation intégrale et exigeante qui réunit deux bâtiments distincts

Les travaux d’envergure et les réagencements permettent à présent au « Balthazar » d’offrir à ses hôtes un concept d’hôtellerie résolument contemporain, alliant charme et modernité. Un raffinement fidèle aux codes d’excellence de la collection d’hôtels "MGallery".

« Les Maisons de Bricourt »

Surplombant la baie du Mont-Saint-Michel, le "Château Richeux" ; plus loin, à Cancale, le cottage "Les Rimains" et ses "Gîtes Marins", la Maison des épices et "Grain de Vanille", autant de lieux de vie offerts par Jane et Olivier Roellinger... pour goûter le bonheur.
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Sur les hauteurs de Cancale, dominant la baie du Mont-Saint-Michel, le jardin du cottage 'Les Rimains' de Jane et Olivier Roellinger
  • Sur les hauteurs de Cancale, dominant la mer et les parcs à huîtres, le jardin du cottage "Les Rimains" avec son petit portillon menant sur le chemin des douaniers appelé aussi le chemin des amoureux.

« Le Bénétin »

Situé entre la pointe de la Varde et la pointe du Grouin en Haute-Bretagne, le restaurant « Le Bénétin » est un lieu magique où Arnaud Beruel, jeune chef talentueux, vous propose une cuisine raffinée et actuelle.

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La terrasse du Bénétin au-dessus des Rochers Sculptés domine la mer.
  • Entre ciel et terre, la terrasse du Bénétin au-dessus des Rochers Sculptés domine la mer.
Institution malouine depuis 1905 avec une réputation de bonne table dans un cadre magnifique, entre Cancale et Saint-Malo, sur le site des Rochers Sculptés, le Bénétin renaît de ses cendres.
Propriété depuis 2006 de Roland et Jocelyne Beaumanoir, géré par Arnaud Beruel également chef cuisinier, l’établissement grâce à ce dernier avait réussi à devenir l’adresse de l’été, le lieu incontournable de Saint-Malo.

Cependant lorsqu’un incendie ravage le bâtiment dont la structure est en bois, celui-ci disparaît pour de bon... le croit-on.
La loi littorale aurait pu ruiner le beau projet de voir renaître ce restaurant avec vue sur la mer émeraude, mais elle n’a eu pour conséquence que de déplacer le bâtiment, la ville ayant préempté trois mètres le long de la côte pour un futur chemin piétonnier.
Après un an de soumission aux contraintes administratives et autant pour les travaux, le restaurant peut à nouveau accueillir ses convives.

« Le Cottage » à Villerville

Sur la Côte fleurie, un petit village de pêcheurs abrite « Le Cottage » de Sophie qu'elle décore dans un style Nantucket marié avec des objets chinés et éclairés de luminaires industriels.

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Le Cottage, maison d'hôtes à Villerville présente ses façades face à la Place du Lavoir
  • « Le Cottage » présente ses façades de style anglo-normand face à la Place du Lavoir de Villerville.
    Photo© Sophie Bensoussan.
Dans le village de Villerville, rebaptisée "Tigreville" entre les mois de juin et octobre 2012 pour fêter les cinquante ans du film "Un Singe en Hiver", « Le Cottage » de Sophie accueille ses hôtes et fait restaurant ainsi que salon de thé.

Le dimanche, elle y propose un vrai brunch très apprécié par les résidents du village et même de Deauville.
Sophie privilégie la qualité du produit avant toute chose, elle nous précise : "C’est mon exigence !
J’ai la chance de connaître de bons maraîchers autour de Villerville et un mareyeur à Trouville-sur-mer, ce qui me permet de travailler des produits frais et locaux
".

« Le Mas de Peint »

À quelques mètres de la mer, sur les terres d'une manade de grande tradition, le confort raffiné et chaleureux d'un hôtel restaurant au cœur de la Camargue sauvage et de ses accords mystérieux entre l'eau, le végétal, l'homme et l'animal.

↓ Passez votre souris sur les images et faites apparaître les légendes↓ L'entrée du Mas de Peint, hôtel 5 étoiles en Camargue
  • L’entrée sert de salon où s’invite une grande table de librairie surmontée d’un lustre en fer.
    Des couvertures à carreaux en laine Mérinos d’Arles Antique® tissées spécialement pour le Mas par la manufacture Brun de Vian-Tiran située à l’Isle sur la Sorgue sont posées sur des fauteuils créés par Philippe Hurel devant une scène de moisson.

« Les Sources de Caudalie »

Dans un jeu de trompe-l'œil, de meubles chinés ou avant-gardistes, le tout dans une combinaison de blanc et de gris, une suite d'exception fête les dix ans d'existence d'un hôtel de luxe en Gironde.

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Les Sources de Caudalie, établissement hôtelier 5 étoiles près de Bordeaux
  • "La Bastide des Grands Crus" est dotée d’une tour centrale avec, au dernier étage, deux loggias et un grand salon, baptisé "La Tour de la Dégustation", d'inspiration mi-british, mi-cubain où l'on peut profiter d'une vue dominante et exceptionnelle sur le domaine et les vignes.

« La Co(o)rniche »

Avec sa vue époustouflante sur l'océan et la plus haute dune d'Europe, un ancien relais de chasse, incontournable des années 1930, se réinvente dans un luxe essentiel et familier mêlant fantaisie et authenticité préservée.

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Façade néo-basque de La Co(o)rniche près de la Dune du Pyla
  • La façade néo-basque de « La Co(o)rniche » caractéristique du style régional imposé par Louis Gaume et plébiscité tout autour du bassin. Au premier plan, un parterre en carreaux de ciment "Carocim".

« La Maison sur la Place »

Au cœur du Sud-Ouest de la France, Geneviève Cazottes nous invite à découvrir son restaurant ainsi que son univers fait de douceur et de sérénité qu'elle diffuse, également, dans des créations destinées à la maison et des accessoires de mode.

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Le village de Penne-d'Agenais avec vue sur la vallée, enseigne à l'entrée du restaurant de Geneviève Cazottes : 'La Maison sur la Place'
  • Le village de Penne-d'Agenais avec vue sur la vallée.
  • Des lettres en zinc composent l'enseigne à l'entrée du restaurant de Geneviève Cazottes : « La Maison sur la Place ».

« Comptoir Loranger »

Dans les Bouches-du-Rhône, un espace marchand d'esprit industriel donne un sens à l'accueil et au service. Un lieu de partage et d'échange où se mêlent astucieusement des objets de décoration et du mobilier ainsi qu'un restaurant-traiteur, une boulangerie et une pâtisserie... Un vrai régal !

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Comptoir entouré de chaises indus au Comptoir Loranger à Aix-en-Provence
  • Au milieu de la grande salle ceinturée par une galerie périphérique, le grand comptoir "Villa Collection" est entouré de tabourets de bar inspirés du tabouret "Nicolle" avec son dossier "queue de baleine". Suspendus à la galerie, des éclairages "Original BTC".
  • Guirlande de boules en fil de couleur "La case de cousin Paul".

« 1728 »

« La Mirande »

En Avignon, au pied du Palais des Papes, un hôtel cinq étoiles membre de "The Leading Hotels of the World" livre toute la richesse de son patrimoine séculaire.
Ce refuge hors du temps offre une expérience empreinte de rêverie, de flânerie et d'authenticité.
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Façade de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • La façade actuelle de « La Mirande », parfaitement classique, est l'œuvre de l'architecte Pierre Mignard, fils et neveu de Nicolas et Pierre Mignard, tous deux peintres du roi Louis XIV. Elle a été commandée par Pierre de Vervins, marquis de Bédouin, dont le père avait acheté la bâtisse en 1653.
Derrière sa façade baroque datant du milieu du XVIIème siècle, « La Mirande » tire son nom de la célèbre salle du Palais des Papes. Ancienne demeure de cardinal au moment de l'installation des papes en Avignon en 1309, puis hôtel particulier de certaines familles aristocratiques ou de grandes lignées avignonnaises marquant de leur empreinte la physionomie de la ville, la demeure inscrit l'histoire dans ses murs.

L'entré de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • L'entrée de l'hôtel avec une de ses deux consoles en pierre du XVIIeme siècle.
  • Lanterne de voyage rééditée par « La Mirande » d'après un modèle ancien, en coton et fer forgé, en vente dans la boutique de l'hôtel.

Transformée en hôtel raffiné sous l'impulsion de la famille Stein, la demeure baptisée « La Mirande » ouvre ses portes depuis 1990 à des hôtes à la recherche d'élégance, d'authenticité et soucieux du détail.
D'origine allemande, les propriétaires ont découvert le bâtiment trois ans plus tôt alors qu'ils désiraient s'installer en Provence par goût du climat, des paysages et du patrimoine architectural local. Leur passion pour les vieilles bâtisses et leur désir d'un grand projet les amènent à recréer dans cette demeure, alors sombre et secrète, l'ambiance d'une demeure aristocratique du XVIIIème où tentures et lustres d'époque côtoient fauteuils capitonnés et tableaux de maîtres.
Une rénovation réalisée avec élégance et authenticité

La famille Stein est composée d'amateurs d'art, de collectionneurs de meubles et de peintures, ainsi l'hôtel se décore avec une extrême minutie.
Elle s'offre le concours de François-Joseph Graf, décorateur parisien et de l'architecte avignonnais Gilles Grégoire. Elle fait appel aux antiquaires mais aussi aux meilleurs artisans et aux fournisseurs les plus prestigieux pour faire du mélange des styles des XVIIIème et XIXème siècles un ensemble harmonieux qui respecte infiniment plus le caractère du bâtiment que les aménagements précédents.

Haut patio sous une verrière de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • Le patio à l'heure du thé avec son buffet de pâtisseries maison.
  • Madeleines maison ainsi qu'un gâteau aux graines de pavot, le must du salon de thé !

Il faut dire que les Stein ont su résoudre en toute liberté le problème qui se pose régulièrement aux architectes des Monuments Historiques : que doit-on conserver, quelle époque doit-on mettre en avant ?
C'est ainsi qu'ils réussissent en assumant les décisions esthétiques pour trouver la vérité, l'âme de ce lieu.

Abrité par une haute verrière, le grand patio fait salon de thé

Tout proche de l'entrée, l'on découvre un grand patio, ancienne cour intérieure que les propriétaires ont fait couvrir d'une verrière.
C'est un lieu caché de l'agitation avignonnaise pendant le Festival et pourtant généreusement ouvert à la curiosité de tous grâce au salon de thé qui se tient là tous les jours de l'année.
Tout un chacun peut effectivement s'approprier le luxe de cet hôtel car le salon de thé n'est pas réservé exclusivement à la clientèle de l'établissement.
Ainsi, en son centre, un vieux et long drapier présente les délices d'un buffet de pâtisseries maison : madeleines, gâteau aux graines de pavot et macarons par exemple... à déguster accompagnés d'un café ou d'un thé d'exception sélectionnés par l'hôtel (Maison de thés allemande "Gschwendner").

Salon Napoléon III de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • Le salon Napoléon III est une petite salle à manger attenante à la salle Cardinalice.
Vaisselier accueillant une collection de porcelaines fines chinée dans le salon Napoléon III, Hôtel La Mirande, Avignon
  • Vaisselier d'origine accueillant une très belle collection de porcelaines fines chinée par Mme Stein, la maîtresse des lieux.
  • Splendide trumeau de cheminée avec ses gypseries et son décor Napoléon III.

Modèle de raffinement et d'harmonie

« La Mirande » est bien un hôtel particulier qui répond à l'idée qu'on peut se faire de ces très anciennes demeures bâties pour l'art de recevoir. Nul ne s'étonnera qu'on y ressente plus qu'ailleurs les bienfaits du voyage et les plaisirs de la rêverie.
Si originale, si profondément marquée par la personnalité de ses propriétaires, l'hôtel est comme une grande maison qui ouvre son domaine privé aux hôtes de passage.
Il recèle de véritables trésors comme cette petite salle à manger Napoléon III avec ses boiseries et son vaisselier d'origine... un lieu privilégié et intime pour célébrer des moments d'exception.

Détails du Salon Napoléon III de l'Hôtel La Mirande
  • Détail du salon Napoléon III et sa boiserie d'origine.
  • Un bouquet de fleurs fraîches de saison, quelques anémones décorent la table et accueillent chaque client.

«La Mirande» offre des plaisirs simples et nobles à toute heure

Le bar de l'hôtel accueille sa clientèle dans l'atmosphère chaleureuse de son salon rouge au plafond peint du XVIIème siècle ainsi que dans le petit salon dont l'alcôve décorée de gypseries abrite le comptoir.
Et comme la vie de « La Mirande » est rythmée par des repas qui sont autant de moments somptuaires que des collations plus simples, le bar offre une petite restauration régie par une philosophie bio.

Nouveauté 2011, des cours de création de cocktails avec le barman certains jeudis soirs au programme de l'atelier "Le Marmiton".

Le bar de l'Hôtel La Mirande
  • Le bar de « La Mirande » pour les petites faims ou les clients pressés.
  • Un club sandwich maison, une salade de saison... quelques exemples de la carte du snack.

À deux pas de la terrasse, dans la salle Cardinalice, ornée d'une tapisserie de Bruxelles du XVIIème et sous un plafond à double caisson époque renaissance, le restaurant de l'hôtel célèbre son art culinaire.
Cependant la cuisine moderne, foyer d'une intense activité, insoupçonnable pour les convives, garde ses secrets.

L'atelier de cuisine "Le Marmiton" offre l'opportunité de s'initier à l'art culinaire de la Provence

Aussi, il est un lieu où l'on peut en trouver l'esprit, où l'on enseigne les recettes du chef et celles de ses confrères. Depuis 1994, en effet, « La Mirande » accueille chaque année, dans le cadre de son atelier de cuisine dénommé "Le Marmiton", les plus grands chefs de la région.
Une semaine par mois, ces derniers se donnent rendez-vous dans la cuisine séculaire de la demeure, sur une vénérable cuisinière à bois, entourés des instruments les plus évocateurs de la grande tradition - casseroles en cuivre, récipients de belle faïence, balance Roberval et immense table en bois.

Dans cet atelier de cuisine, ouvert à tous, les chefs à tour de rôle, dévoilent sans fard tout le chemin qui mène à la réussite des mets qui font leur fierté.
Une occasion d'authentique partage, puisque, dans la complicité des gestes auxquels chacun s'essaye, les paroles se délient et les commentaires instruisent sur l'évolution des goûts contemporains.
L'atelier "Le Marmiton" est une belle opportunité de s'initier à l'art culinaire de la Provence ou parfaire nos connaissances gastronomiques.

Le chef Jean-Claude Altmayer dans l'ancienne cuisine du XIXème siècle de l'Hôtel La Mirande
  • Dans l'ancienne cuisine avec son fourneau à bois d'origine, a lieu une semaine par mois "Le Marmiton", l'atelier de cuisine de « La Mirande ». C'est également dans cette cuisine que le chef Jean-Claude Altmayer anime la table d'hôtes de l'hôtel, deux soirs par semaine.
  • Certains des instruments les plus évocateurs de la grande tradition culinaire, dixit Claude Eveno.

Le cabinet chinois de l'Hôtel La Mirande
  • Le cabinet chinois avec ses panneaux tapissés de lés de papier peint fabriqués en Chine au XVIIIème siècle.
Dans ces mêmes lieux au décor médiéval, une autre table se dresse les mardis et mercredis soirs, celle de la table d'hôtes pouvant accueillir jusqu'à douze convives.
Orchestrée par le chef Jean-Claude Altmayer dont la personnalité et les anecdotes font de la dégustation un réel moment de convivialité et d'échanges, cette table d'hôtes fait découvrir des mets imaginés au gré du marché du jour.

Un monument historique bien vivant

Comme un refuge hors du temps, « La Mirande » s'offre dans un décor au goût raffiné et évocateur des ambiances du XVIIIème siècle.
L'hôtel évoque la douceur de vivre des maisons d'autrefois.
La Rivière enchantée, La Roseraie, Le Grand Corail, Le Bambou, La Corne d'Abondance, Le Perroquet, Le Singe Savant... autant de noms de grands tissus du passé qui sont déjà à eux seuls, une invitation au voyage.

Détail de papier peint datant du XVIIIème siècle dans le cabinet chinois de l'Hôtel La Mirande
  • Détail du cabinet chinois.
  • Détail de lés peints datant du XVIIIème siècle.

Un exotisme constant marque l'héritage des murs devenus monuments historiques.
Héritage qui nous fait remonter le temps jusqu'au XVIIIème siècle, le siècle de tous les enchantements, qui vit l'apparition des jardins anglo-chinois et d'une littérature des plaisirs de l'amour et de la nature.
C'est à cette époque que l'on découvre toute la diversité des paysages, toute la variété des arts et des savoirs.
On se passionne pour les Indiennes, ces tissus autrefois importés de l'Inde, imprimés depuis 1760 par la Manufacture royale de Jouy.
Dans la continuité, et grâce à l'acquisition des plaques de cuivre gravées et des dessins de la Manufacture de Jouy fermée en 1843, la Maison Braquenié, sans doute la plus célèbre fabrique de textiles d’ameublement, tapis et tapisseries du XIXe siècle, continue à imprimer les Indiennes.

Une des chambres de La Mirande, hôtel en Avignon
  • Détail de la chambre 20.
  • Dans la chambre 20, grande chambre double de luxe au premier étage, les murs sont lambrissés et tapissés de toile imprimée, dessin de Pillement réadapté au XIXème siècle.

Un téléviseur miroir dans un cadre ancien doré, Hôtel de La Mirande, Avignon
  • Un téléviseur miroir discrètement intégré dans le décor (partie basse du miroir) est une des dernières réalisations du menuisier de « La Mirande ».
Ce qui permet aujourd'hui de restaurer fidèlement le décor des monuments historiques ou de créer des demeures aux ambiances évocatrices du XVIIIème siècle.
« La Mirande » est de celles-là, offrant un échantillon de chefs d'œuvres tissés selon les cartons d'origine, parfaitement identiques à ce qui émerveillait nos ancêtres. C'est d'ailleurs l'un des rares domaines où le neuf n'est ni une reproduction, ni un pastiche. Les tissus d'aujourd'hui ont toute l'authenticité des anciens, s'inscrivant dans une production issue des mêmes modèles, comme des exemplaires d'une série qui aurait pu être fabriquée autrefois et miraculeusement conservée. Réalisant un décor vrai, malgré leur installation récente, ils nous plongent au cœur d'une autre époque pour en approcher les sentiments et les goûts.

Les vingt chambres, situées à l'étage, sont dotées d'une décoration unique et possèdent chacune leur propre tenture murale XVIIIème rééditée par les maisons Braquenié, Le Manach, Canovas, Comoglio et Rubelli.

Salle de bain de La Mirande, papier peint imprimé à la planche, éléments sanitaires et robinetterie rétro
  • Le papier peint de cette salle de bain est imprimé à la planche.
  • La salle de bain de la chambre 20 : sol en carreaux de ciment, accesoires et robinetteries anglaises.
Une Suite de l'Hôtel La Mirande à Avignon
  • Le salon d'une Suite au premier étage qui donne sur le jardin et le Palais des Papes.
  • Murs lambrissés et tapissés de tissu imprimé. Petit déjeuner servi dans la chambre.

  • La chambre de cette Suite avec ses murs lambrissés. Le grand panneau en tête de lit est tapissé de tissu imprimé imitant une impression sur chaîne. C'est une réplique d'une toile conservée au château "Mont Geoffroy".
Les foisonnantes Indiennes s'accordent parfaitement aux rideaux doublés de soie, aux plis s'amollissant sur le sol.

Des chambres "High tech" dans le plus pur esprit siècle des lumières

Tout le confort moderne est discrètement intégré dans la décoration, à l'instar des téléviseurs "miroirs" dont l'écran une fois éteint se transforme en miroir. Le charme se prolonge dans les salles de bains élevées au statut de pièce noble par l'esprit du décor avec ses papiers peints anciens de Mauny, imprimés à la planche, ses robinetteries rétro et son marbre de Carrare.

« La Mirande » est le fruit d'un pari insensé de créer un lieu d'authenticité, de tradition et d'héritage. Elle vérifie une réussite, celle d'une expérience à contre-courant dans une époque où se perdent, trop souvent, l'élégance et le charme des temps passés. ■

Salle de bain garnie de carreaux de marbre de Carrare Arabesco
  • On aperçoit la salle de bain de cette Suite.
  • Cette salle de bain est garnie de carreaux de marbre de Carrare "Arabesco".
Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos Laëtitia & Philippe Rissetto / Texte composé avec des extraits du livre «La Mirande» de Claude Eveno

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« La Mirande », Hôtel***** membre de "The Leading Small Hotels of the World", Restaurant, Salon de thé, Boutique, Atelier de cuisine, Table d'hôtes
4 Place de La Mirande, 84000 AVIGNON
Téléphone : 00 33 (0)4 90 85 93 93
Site Web : http://www.la-mirande.fr/



Parmi les livres écrits par Claude Eveno :
  • "Carnet de villes"
    Édité par "Les Éditions de l'Imprimeur".
  • "Un amateur d'architecture"
    Édité par "Les Éditions de l'Imprimeur".

Carnet de villes Un amateur d'architecture


Nous remercions Florence Biscarrat et le personnel de « La Mirande »

« La Chassagnette »

Au milieu d'un jardin bio de 3 hectares, Armand Arnal, jeune chef étoilé, invente des assiettes pleines de saveurs et de fraîcheur avec des légumes tout juste cueillis. Escapade gourmande au cœur de la Camargue !

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Restaurant La Chassagnette près d'Arles
  • La façade antérieure de l'ancienne bergerie et sur la droite la grande moustiquaire se cache derrière les branches d'un mûrier.
  • L'entrée du restaurant « La Chassagnette ».

  • Pour les dîners d'été, l'immense moustiquaire aux allures design avec sa structure simple et linéaire en bois exotique, renferme plusieurs mûriers.
Dynamique, créatif et talentueux, Armand Arnal, chef à «La Chassagnette», a reçu récemment le Trophée Gault Millau d’Or.
Que de chemin parcouru pour ce jeune chef qui avait déjà, l'année dernière, été gratifié d'une première étoile au Michelin.

Armand Arnal, un jeune chef talentueux

Originaire de Montpellier, il se souvient de son arrière grand-mère qui vendait des légumes sur le marché et se plaît à penser qu'elle lui a légué ce lien, ce rapport proche, qu'il entretient avec la cuisine.
"C'est en frappant aux portes pour me faire embaucher", nous précise Armand d'un ton amusé, qu'il entre en cuisine à l'âge de 15 ans et demi. En 1992, première rencontre avec Pierre Hermé, à Paris, et la découverte du laboratoire de pâtisserie chez Fauchon. Puis, il part à New York en 2000 et rejoint Alain Ducasse, un an plus tard, à l’Essex House. C'est de cette collaboration qu'il va développer son goût pour les produits bio.

Le jardin potager de La Chassagnette
  • Un pont traverse un petit canal et nous mène au jardin potager de « La Chassagnette ».
  • Au premier plan, perilla pourpre et à l'arrière, alignement de tuteurs en roseaux.

Puis son esprit d'entreprise le pousse dans une nouvelle aventure et c'est pour le bonheur de la Camargue, qu'il vient s'installer en 2006 au Sambuc.

Il ouvre les portes de son restaurant en 2006, au Sambuc en Camargue, à 12 minutes d'Arles
Cela débute en plein hiver, Armand visite un restaurant à vendre à une dizaine de minutes d'Arles dans la direction de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Dans cette terre d'exception qu'est la Camargue née de l'étrange fusion de la terre, du Rhône et de la mer, le Sambuc dissimule, entre marais, rizières et manades, un enclos abrité... l’ancien restaurant de Jean-Luc Rabanel.

Cueillette du perilla pourpre
  • Sophie, jardinière à la Chassagnette, cueille du perilla pourpre, condiment utilisé le plus souvent dans la cuisine japonaise. De droite à gauche : perilla anisé et perilla pourpre ; puis à l'arrière : perilla vert.
  • Devant un parterre de belles-de-jour, une cagette de légumes fraîchement cueillis.

Ce qu'il découvre, une ancienne bergerie transformée en restaurant au cœur d'un jardin potager extraordinaire. Il s'en éprend et décide d'ouvrir son premier restaurant.
Michel Mialhe, directeur de salle et complice d'Armand dans ce projet ressentira également ce lieu magique comme "un endroit décalé, perdu, hors du temps".

Jardin potager de La Chassagnette
  • Tout contre la terrasse, le jardin potager de « La Chassagnette » montre son exubérance. Au premier plan, un parterre d'aromates et un canal, puis les cultures au milieu desquelles se tient une fontaine avec son bassin circulaire.
  • Sophie s'en revient de sa cueillette pour apporter au chef les produits extra frais de son potager.

Armand sait combien la qualité d'une table dépend de son environnement et met le jardin à l'honneur. D'un hectare de cultures raisonnées, ce dernier s'agrandira jusqu'aux trois hectares actuels et occupe cinq jardiniers dès le lever du jour.
Un peu plus de 150 variétés de fruits, de légumes et d’aromates poussent sans pesticides dans cet éden. Ces produits, sources d'inspiration, dictent sa cuisine, son menu du jour, dans le respect de promesses simples : "maturité" et "fraîcheur".

Armand Arnal dans la cuisine de La Chassagnette
  • Armand Arnal, dans sa cuisine, prépare des aventures gourmandes inoubliables.
  • Salade de poulpes et pommes de terre, vinaigre de Banyuls, pétales de fleurs de souci.

Côté viande, Armand travaille des produits locaux élevés dans un rayon de cent kilomètres autour du restaurant, à côté d’Arles, tels que l'agneau et le taureau de Camargue.
Côté poisson, c'est à la criée du Grau-du-Roi, deuxième criée publique de Méditerranée après celle de Sète, qu'il se fournit en produit ultra frais issu d'une pêche soigneuse.

La Grande salle du restaurant La Chassagnette au Sambuc
  • La grande salle du restaurant donne sur la terrasse et plus loin le jardin potager.
Bar lounge du restaurant et son mur de feuilles séchées
  • Le bar du restaurant avec son zinc, ses tabourets aux lignes modernes sur fond de mur en feuilles séchées.
  • Détail du mur décoratif composé de feuilles séchées amassées dans des caissons de grillages.

Armand Arnal et Michel Mialhe
  • Le jeune chef Armand Arnal et à droite, Michel Mialhe, son complice et directeur de salle.
Pour réussir son pari, notre chef s'entoure d'une belle équipe, cinq jardiniers, cinq personnes en salle et cinq autres en cuisine ; une brigade dévorée par une passion commune.
Chacun est à son poste mais tous parcourront les allées du jardin potager, pendant un ou deux jours, pour s'imprégner de la philosophie du lieu, pour goûter le légume encore lié à la terre, le fruit sur l'arbre et s'enivrer du parfum des aromates.
Et surtout, il forme "son triptyque" avec Claude Pernix, responsable du jardin et Michel Mialhe son "binôme"... il y a un côté fusionnel entre les deux hommes.
Ce dernier, également issu de la "famille Ducasse" depuis 1999, est passé par le restaurant gastronomique triplement étoilé "Le Louis XV" à Monaco, puis le "Bar & Bœuf" et "L'Hostellerie de l'Abbaye de la Celle" à La Celle-en-Provence près de Brignoles. Les auberges "Iparla" et "Ostapé" en Pays Basque, en 2002.

La terrasse sous pergola du restaurant La Chassagnette
  • La vaste terrasse gravillonnée, sous une pargola en bois, est protégée par des canisses, vigne vierge et glycine. En été, il est agréable d'y déjeuner sous les brumisateurs.

La décoration du restaurant est l'œuvre d'Anne Igou, propriétaire de l'hôtel Nord Pinus à Arles.

Au milieu d'un jardin potager, charme naturel et design contemporain

À l'intérieur, un charme et une atmosphère propres à chaque pièce. Une grande salle habillée d'une fresque contemporaine, un lounge design, des salons privatifs, une boutique.
Une bibliothèque gourmande, à l’étage, où l'on peut consulter des livres sur la gastronomie et la Camargue ainsi que des ouvrages sur des sujets qu'affectionne Armand : la photographie et l’art contemporain. À l'extérieur, une vaste terrasse gravillonnée, protégée par des canisses, vigne vierge et glycine. Enfin, une immense moustiquaire aux allures design : un cube au squelette de bois exotique.
Selon l’heure, la saison et l’humeur, chacun peut savourer dans un décor différent un moment gourmand inoubliable en terre de Camargue. ■

Sur une table de La Chassagnette, restaurant près d'Arles
  • Le menu de « La Chassagnette » s'abrite entre deux planchettes de peuplier pour rappeler le bois de cagette. En arrière plan, une planche garnie de mises en bouche : fougasse, poichichade et saucisson de taureau.
  • Un des chapeaux de paille que le restaurant met à disposition de ses convives pour se protéger du soleil d'été. L'huile d'olive "made in La Chassagnette" issue de l'agriculture biologique, olives du Domaine de l'Armellière, assemblage Le Moulin du Mas de Vaudoret.

Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos et Texte Laëtitia & Philippe Rissetto


« La Chassagnette », Restaurant
Chef de cuisine : Armand ARNAL
Directeur de salle : Michel MIALHE
Route du Sambuc, 13200 ARLES
tél : 00 33 (0)4 90 97 26 96
Site : http://www.chassagnette.fr/



Le fanzine d'Armand Arnal :
  • "Garum", n° 1, La criée, la mer / recettes, brigade.
    Inspiration et recettes d'Armand Arnal. Trois numéros par an, un thème pour chaque numéro, une histoire et 7 recettes... Comme le dit l’édito, Garum est un bon torchon de cuisine !
    Numéro disponible exclusivement à « La Chassagnette » !

    Garum, le fanzine d'Armand Arnal


Une recette de « La Chassagnette » :
  • "Betteraves et framboises écrasées à l’estragon", recette à télécharger au format PDF (54 Ko) :
    Cliquez sur le lien suivant ->


Bons plans :
  1. "Les rencontres d'Arles - Photographie" à Arles, du 3 juillet au 19 septembre 2010.
    41ème édition, 60 expositions.
    Site : http://www.rencontres-arles.com/
  2. "La Féria du Riz" à Arles, du 10 au 12 septembre 2010.
    Pendant les trois jours de cette Féria du riz, sur la Place de la République, parmi des stands de dégustation et de découverte des produits du terroir se tient une caravane aménagée en cuisine. Plusieurs chefs de la région y préparent des plats de leur création dont un plat à base de riz. Découverte de talent de chefs, découverte de produits de Camargue.


Reportage vidéo sur Armand Arnal :
  • Voici un reportage de la chaîne "France 24" diffusé en septembre 2008, intitulé : "Le jardin dans l'assiette".
    Les journalistes ont accompagné le chef Armand Arnal pour sa cueillette dans le jardin potager biologique puis l'ont suivi en cuisine... avant d'interviewer en salle la clientèle enthousiaste.
  • Ce reportage a été diffusé également en anglais.
    Voir ce reportage en anglais sur la chaîne France 24 !

« Agitato »

Nathalie nous accueille depuis quelques années dans un lieu très animé... « Agitato », évidemment !
Restaurant et épicerie bio, boutique de décoration, une adresse à découvrir sans tarder.

↓ Passez votre souris sur les images et faites apparaître les légendes↓
Salle de restaurant et épicerie bio « agitato » à Barjac
  • La salle du restaurant est chaulée de rose et décorée de mobilier chiné. Dans l'aplomb d'une solive du plancher à voûtains, un portail de temple bouddhiste rapporté d’Inde prend place pour séparer la salle. Dans cette alcôve, Nathalie a accroché un tableau noir d’école pour y écrire le menu du jour.