« Le Lapin Blanc »

Créé par le cabinet d’architecture "Quantic Studio", l’hôtel « Le Lapin Blanc », situé au cœur du Quartier latin, avec son décor inspiré de l’imaginaire des contes de Lewis Caroll, transporte ses hôtes dans une atmosphère onirique, intimiste et chaleureuse.

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  • Baignoire et plan vasque monobloc sur mesure Krion® Stone. Lavabo "Epoque" fabriqué en Krion® Stone, marque "Systempool". Appliques "Dioscuri" du designer italien Michele de Lucchi pour la marque "Artemide". Robinetterie "Tara" de la marque "Dornbracht". Tête de lit conçue par "Quantic Studio" réalisée par "Duvivier" avec en finition du tissu "Arpin".

« Balthazar Hôtel »

Situé dans le "Village" au cœur de Rennes, un ancien hôtel, récemment métamorphosé et rebaptisé « Balthazar Hôtel & Spa », réussit le mariage de l'authenticité et de la modernité en dévoilant un univers contemporain, à la décoration intimiste et chaleureuse.

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Suspensions 'Dala Lantern' du designer Stephen Burks pour la marque 'Dedon', lanternes 'Loft' de la marque 'Mauduit-Briard', distribuées par 'Idée Concept' à Rennes, fontaines tube en plexiglas chez 'Proviviers', installées par 'Jardin Unique', tables 'Net' et chaises 'Bitta' de la marque 'Kettal'
  • Suspensions "Dala Lantern" du designer Stephen Burks pour la marque "Dedon", dans plusieurs tailles et coloris. Contre un mur en pierre apparente que des grimpantes envahissent, des petites lanternes "Loft" de la marque "Mauduit-Briard", distribuées par "Idée Concept" à Rennes. Bibliothèque prise dans le végétal, composée d'éléments "Favoart" de tailles différentes, chez "In-Ty" à Rennes. Sur la gauche, trois fontaines tube en plexiglas chez "Proviviers", installées par "Jardin Unique". Au premier plan, tables "Net" et chaises "Bitta" de la marque "Kettal".
Situé dans le "Village", un quartier en plein centre de Rennes réputé pour ses petits commerces et ses fins restaurants, à quelques pas du Parlement de Bretagne, le « Balthazar Hôtel & Spa » est en lieu et place de l’ancien hôtel d’Angleterre dont les archives remontent à 1900.
Entièrement démoli par l’intérieur et agrandi, quatre ans plus tard, grâce à l’acquisition du bâtiment voisin, l’hôtel a été baptisé Balthazar en référence à un personnage de la littérature contemporaine.

Une rénovation intégrale et exigeante qui réunit deux bâtiments distincts

Les travaux d’envergure et les réagencements permettent à présent au « Balthazar » d’offrir à ses hôtes un concept d’hôtellerie résolument contemporain, alliant charme et modernité. Un raffinement fidèle aux codes d’excellence de la collection d’hôtels "MGallery".

« Hôtel des Dromonts »

Le mythique « Hôtel des Dromonts » demeure près de 50 ans après sa création une œuvre architecturale contemporaine, aussi époustouflante que les cimes enneigées qu’il côtoie. Les dénivelés audacieux et les lignes révolutionnaires ont été revisités dans un esprit cosy, sublimant le design version années 60.

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  • Depuis fin 1966, l'« Hôtel des Dromonts » se dresse au cœur de la station d'Avoriaz, avec sa forme de pomme de pin et tout couvert de tavaillons, surplombant un paysage à couper le souffle.

« Balmoral »

Créateur d'ambiance, Dominique Tosiani apporte une dynamique à l'hôtel trois étoiles « Best Western Balmoral » dans le nouveau quartier de la gare, en plein cœur de la cité corsaire, en associant les photographies de Georgi Lazarevski à son univers moderne et contemporain empreint de quelques valeurs du passé.

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Les photos Georgi Lazarevski tapissent le mur du lobby de l'hôtel Best Western Balmoral à Saint-Malo
  • Les photos de Georgi Lazarevski tapissent le mur du lobby de l'hôtel.
L'architecte d'intérieur Dominique Tosiani collabore de façon régulière avec les prescripteurs, on lui doit la décoration des espaces du rez-de-chaussée du tout récent hôtel « Best Western Balmoral » à Saint-Malo.

Construit en 2010 en plein cœur de la cité Corsaire, à proximité du centre historique intra-muros et de la plage, dans le nouveau quartier de la gare, l'hôtel trois étoiles « Best Western Balmoral », invite une décoration moderne et en même temps chaleureuse.
Dominique Tosiani, engagé pour apporter une dynamique contemporaine différente de celle des hôtels classiques, intervient sur les espaces d'accueil et de restauration de cet hôtel.

« Les Maisons de Bricourt »

Surplombant la baie du Mont-Saint-Michel, le "Château Richeux" ; plus loin, à Cancale, le cottage "Les Rimains" et ses "Gîtes Marins", la Maison des épices et "Grain de Vanille", autant de lieux de vie offerts par Jane et Olivier Roellinger... pour goûter le bonheur.
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Sur les hauteurs de Cancale, dominant la baie du Mont-Saint-Michel, le jardin du cottage 'Les Rimains' de Jane et Olivier Roellinger
  • Sur les hauteurs de Cancale, dominant la mer et les parcs à huîtres, le jardin du cottage "Les Rimains" avec son petit portillon menant sur le chemin des douaniers appelé aussi le chemin des amoureux.

« Le Mas de Peint »

À quelques mètres de la mer, sur les terres d'une manade de grande tradition, le confort raffiné et chaleureux d'un hôtel restaurant au cœur de la Camargue sauvage et de ses accords mystérieux entre l'eau, le végétal, l'homme et l'animal.

↓ Passez votre souris sur les images et faites apparaître les légendes↓ L'entrée du Mas de Peint, hôtel 5 étoiles en Camargue
  • L’entrée sert de salon où s’invite une grande table de librairie surmontée d’un lustre en fer.
    Des couvertures à carreaux en laine Mérinos d’Arles Antique® tissées spécialement pour le Mas par la manufacture Brun de Vian-Tiran située à l’Isle sur la Sorgue sont posées sur des fauteuils créés par Philippe Hurel devant une scène de moisson.

« Les Sources de Caudalie »

Dans un jeu de trompe-l'œil, de meubles chinés ou avant-gardistes, le tout dans une combinaison de blanc et de gris, une suite d'exception fête les dix ans d'existence d'un hôtel de luxe en Gironde.

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Les Sources de Caudalie, établissement hôtelier 5 étoiles près de Bordeaux
  • "La Bastide des Grands Crus" est dotée d’une tour centrale avec, au dernier étage, deux loggias et un grand salon, baptisé "La Tour de la Dégustation", d'inspiration mi-british, mi-cubain où l'on peut profiter d'une vue dominante et exceptionnelle sur le domaine et les vignes.

« La Co(o)rniche »

Avec sa vue époustouflante sur l'océan et la plus haute dune d'Europe, un ancien relais de chasse, incontournable des années 1930, se réinvente dans un luxe essentiel et familier mêlant fantaisie et authenticité préservée.

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Façade néo-basque de La Co(o)rniche près de la Dune du Pyla
  • La façade néo-basque de « La Co(o)rniche » caractéristique du style régional imposé par Louis Gaume et plébiscité tout autour du bassin. Au premier plan, un parterre en carreaux de ciment "Carocim".

« La Maison Bord'Eaux »

Au cœur de Bordeaux, un ancien relais de poste hésite entre hôtellerie de charme et maison d'hôtes dans une décoration très contemporaine... un parti pris de modernité, un festival de couleurs, de lignes et de design !

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Façades sur cour de La Maison Bord'Eaux, hôtel à Bordeaux
  • La façade de l'hôtel donnant sur cour dont la terrasse pavée d'origine accueille les petits-déjeuners à la bonne saison.
  • En fond de jardin s'élance le pignon de l'ancienne écurie dont le fronton est décoré d'une tête de cheval.

« La Féline Blanche »

Au pied du massif du Mont-Blanc, Brigitte et Jean-Jacques revisitent la décoration montagnarde et créent dans leur petit hôtel chic et cosy des ambiances subtiles de camaïeux de gris et de blanc évoquant plutôt la Scandinavie.

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Le Massif du Mont-Blanc et le village de Saint-Gervais Mont-Blanc vus de l'hôtel La féline Blanche
  • Vue d'une chambre sur le village de Saint-Gervais et sur le Massif du Mont-Blanc.
Au pied du Massif du Mont-Blanc, le village de Saint-Gervais déploie tous les charmes de la Haute-Savoie. Un bourg dans lequel il fait bon vivre situé au cœur du domaine skiable Évasion Mont-Blanc mais également la seule station thermale d'altitude des Alpes du Nord.

Dans le centre du village, l'hôtel « La Féline Blanche » nous fait découvrir sa façade typique de l'architecture savoyarde du début du XXème siècle.

Un refuge blanc et gris grège dans les cimes de Haute-Savoie

Gravir les quelques marches qui mènent à la terrasse plein Sud et s'arrêter un instant devant le Mont-Blanc en toile de fond qui s'affiche telle une carte postale.

Franchir la porte d'entrée et se laisser envahir par la douceur et la blancheur des lieux où un vent scandinave semble avoir soufflé sur ce petit hôtel de montagne.

« La Mirande »

En Avignon, au pied du Palais des Papes, un hôtel cinq étoiles membre de "The Leading Hotels of the World" livre toute la richesse de son patrimoine séculaire.
Ce refuge hors du temps offre une expérience empreinte de rêverie, de flânerie et d'authenticité.
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Façade de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • La façade actuelle de « La Mirande », parfaitement classique, est l'œuvre de l'architecte Pierre Mignard, fils et neveu de Nicolas et Pierre Mignard, tous deux peintres du roi Louis XIV. Elle a été commandée par Pierre de Vervins, marquis de Bédouin, dont le père avait acheté la bâtisse en 1653.
Derrière sa façade baroque datant du milieu du XVIIème siècle, « La Mirande » tire son nom de la célèbre salle du Palais des Papes. Ancienne demeure de cardinal au moment de l'installation des papes en Avignon en 1309, puis hôtel particulier de certaines familles aristocratiques ou de grandes lignées avignonnaises marquant de leur empreinte la physionomie de la ville, la demeure inscrit l'histoire dans ses murs.

L'entré de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • L'entrée de l'hôtel avec une de ses deux consoles en pierre du XVIIeme siècle.
  • Lanterne de voyage rééditée par « La Mirande » d'après un modèle ancien, en coton et fer forgé, en vente dans la boutique de l'hôtel.

Transformée en hôtel raffiné sous l'impulsion de la famille Stein, la demeure baptisée « La Mirande » ouvre ses portes depuis 1990 à des hôtes à la recherche d'élégance, d'authenticité et soucieux du détail.
D'origine allemande, les propriétaires ont découvert le bâtiment trois ans plus tôt alors qu'ils désiraient s'installer en Provence par goût du climat, des paysages et du patrimoine architectural local. Leur passion pour les vieilles bâtisses et leur désir d'un grand projet les amènent à recréer dans cette demeure, alors sombre et secrète, l'ambiance d'une demeure aristocratique du XVIIIème où tentures et lustres d'époque côtoient fauteuils capitonnés et tableaux de maîtres.
Une rénovation réalisée avec élégance et authenticité

La famille Stein est composée d'amateurs d'art, de collectionneurs de meubles et de peintures, ainsi l'hôtel se décore avec une extrême minutie.
Elle s'offre le concours de François-Joseph Graf, décorateur parisien et de l'architecte avignonnais Gilles Grégoire. Elle fait appel aux antiquaires mais aussi aux meilleurs artisans et aux fournisseurs les plus prestigieux pour faire du mélange des styles des XVIIIème et XIXème siècles un ensemble harmonieux qui respecte infiniment plus le caractère du bâtiment que les aménagements précédents.

Haut patio sous une verrière de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • Le patio à l'heure du thé avec son buffet de pâtisseries maison.
  • Madeleines maison ainsi qu'un gâteau aux graines de pavot, le must du salon de thé !

Il faut dire que les Stein ont su résoudre en toute liberté le problème qui se pose régulièrement aux architectes des Monuments Historiques : que doit-on conserver, quelle époque doit-on mettre en avant ?
C'est ainsi qu'ils réussissent en assumant les décisions esthétiques pour trouver la vérité, l'âme de ce lieu.

Abrité par une haute verrière, le grand patio fait salon de thé

Tout proche de l'entrée, l'on découvre un grand patio, ancienne cour intérieure que les propriétaires ont fait couvrir d'une verrière.
C'est un lieu caché de l'agitation avignonnaise pendant le Festival et pourtant généreusement ouvert à la curiosité de tous grâce au salon de thé qui se tient là tous les jours de l'année.
Tout un chacun peut effectivement s'approprier le luxe de cet hôtel car le salon de thé n'est pas réservé exclusivement à la clientèle de l'établissement.
Ainsi, en son centre, un vieux et long drapier présente les délices d'un buffet de pâtisseries maison : madeleines, gâteau aux graines de pavot et macarons par exemple... à déguster accompagnés d'un café ou d'un thé d'exception sélectionnés par l'hôtel (Maison de thés allemande "Gschwendner").

Salon Napoléon III de l'Hôtel La Mirande en Avignon
  • Le salon Napoléon III est une petite salle à manger attenante à la salle Cardinalice.
Vaisselier accueillant une collection de porcelaines fines chinée dans le salon Napoléon III, Hôtel La Mirande, Avignon
  • Vaisselier d'origine accueillant une très belle collection de porcelaines fines chinée par Mme Stein, la maîtresse des lieux.
  • Splendide trumeau de cheminée avec ses gypseries et son décor Napoléon III.

Modèle de raffinement et d'harmonie

« La Mirande » est bien un hôtel particulier qui répond à l'idée qu'on peut se faire de ces très anciennes demeures bâties pour l'art de recevoir. Nul ne s'étonnera qu'on y ressente plus qu'ailleurs les bienfaits du voyage et les plaisirs de la rêverie.
Si originale, si profondément marquée par la personnalité de ses propriétaires, l'hôtel est comme une grande maison qui ouvre son domaine privé aux hôtes de passage.
Il recèle de véritables trésors comme cette petite salle à manger Napoléon III avec ses boiseries et son vaisselier d'origine... un lieu privilégié et intime pour célébrer des moments d'exception.

Détails du Salon Napoléon III de l'Hôtel La Mirande
  • Détail du salon Napoléon III et sa boiserie d'origine.
  • Un bouquet de fleurs fraîches de saison, quelques anémones décorent la table et accueillent chaque client.

«La Mirande» offre des plaisirs simples et nobles à toute heure

Le bar de l'hôtel accueille sa clientèle dans l'atmosphère chaleureuse de son salon rouge au plafond peint du XVIIème siècle ainsi que dans le petit salon dont l'alcôve décorée de gypseries abrite le comptoir.
Et comme la vie de « La Mirande » est rythmée par des repas qui sont autant de moments somptuaires que des collations plus simples, le bar offre une petite restauration régie par une philosophie bio.

Nouveauté 2011, des cours de création de cocktails avec le barman certains jeudis soirs au programme de l'atelier "Le Marmiton".

Le bar de l'Hôtel La Mirande
  • Le bar de « La Mirande » pour les petites faims ou les clients pressés.
  • Un club sandwich maison, une salade de saison... quelques exemples de la carte du snack.

À deux pas de la terrasse, dans la salle Cardinalice, ornée d'une tapisserie de Bruxelles du XVIIème et sous un plafond à double caisson époque renaissance, le restaurant de l'hôtel célèbre son art culinaire.
Cependant la cuisine moderne, foyer d'une intense activité, insoupçonnable pour les convives, garde ses secrets.

L'atelier de cuisine "Le Marmiton" offre l'opportunité de s'initier à l'art culinaire de la Provence

Aussi, il est un lieu où l'on peut en trouver l'esprit, où l'on enseigne les recettes du chef et celles de ses confrères. Depuis 1994, en effet, « La Mirande » accueille chaque année, dans le cadre de son atelier de cuisine dénommé "Le Marmiton", les plus grands chefs de la région.
Une semaine par mois, ces derniers se donnent rendez-vous dans la cuisine séculaire de la demeure, sur une vénérable cuisinière à bois, entourés des instruments les plus évocateurs de la grande tradition - casseroles en cuivre, récipients de belle faïence, balance Roberval et immense table en bois.

Dans cet atelier de cuisine, ouvert à tous, les chefs à tour de rôle, dévoilent sans fard tout le chemin qui mène à la réussite des mets qui font leur fierté.
Une occasion d'authentique partage, puisque, dans la complicité des gestes auxquels chacun s'essaye, les paroles se délient et les commentaires instruisent sur l'évolution des goûts contemporains.
L'atelier "Le Marmiton" est une belle opportunité de s'initier à l'art culinaire de la Provence ou parfaire nos connaissances gastronomiques.

Le chef Jean-Claude Altmayer dans l'ancienne cuisine du XIXème siècle de l'Hôtel La Mirande
  • Dans l'ancienne cuisine avec son fourneau à bois d'origine, a lieu une semaine par mois "Le Marmiton", l'atelier de cuisine de « La Mirande ». C'est également dans cette cuisine que le chef Jean-Claude Altmayer anime la table d'hôtes de l'hôtel, deux soirs par semaine.
  • Certains des instruments les plus évocateurs de la grande tradition culinaire, dixit Claude Eveno.

Le cabinet chinois de l'Hôtel La Mirande
  • Le cabinet chinois avec ses panneaux tapissés de lés de papier peint fabriqués en Chine au XVIIIème siècle.
Dans ces mêmes lieux au décor médiéval, une autre table se dresse les mardis et mercredis soirs, celle de la table d'hôtes pouvant accueillir jusqu'à douze convives.
Orchestrée par le chef Jean-Claude Altmayer dont la personnalité et les anecdotes font de la dégustation un réel moment de convivialité et d'échanges, cette table d'hôtes fait découvrir des mets imaginés au gré du marché du jour.

Un monument historique bien vivant

Comme un refuge hors du temps, « La Mirande » s'offre dans un décor au goût raffiné et évocateur des ambiances du XVIIIème siècle.
L'hôtel évoque la douceur de vivre des maisons d'autrefois.
La Rivière enchantée, La Roseraie, Le Grand Corail, Le Bambou, La Corne d'Abondance, Le Perroquet, Le Singe Savant... autant de noms de grands tissus du passé qui sont déjà à eux seuls, une invitation au voyage.

Détail de papier peint datant du XVIIIème siècle dans le cabinet chinois de l'Hôtel La Mirande
  • Détail du cabinet chinois.
  • Détail de lés peints datant du XVIIIème siècle.

Un exotisme constant marque l'héritage des murs devenus monuments historiques.
Héritage qui nous fait remonter le temps jusqu'au XVIIIème siècle, le siècle de tous les enchantements, qui vit l'apparition des jardins anglo-chinois et d'une littérature des plaisirs de l'amour et de la nature.
C'est à cette époque que l'on découvre toute la diversité des paysages, toute la variété des arts et des savoirs.
On se passionne pour les Indiennes, ces tissus autrefois importés de l'Inde, imprimés depuis 1760 par la Manufacture royale de Jouy.
Dans la continuité, et grâce à l'acquisition des plaques de cuivre gravées et des dessins de la Manufacture de Jouy fermée en 1843, la Maison Braquenié, sans doute la plus célèbre fabrique de textiles d’ameublement, tapis et tapisseries du XIXe siècle, continue à imprimer les Indiennes.

Une des chambres de La Mirande, hôtel en Avignon
  • Détail de la chambre 20.
  • Dans la chambre 20, grande chambre double de luxe au premier étage, les murs sont lambrissés et tapissés de toile imprimée, dessin de Pillement réadapté au XIXème siècle.

Un téléviseur miroir dans un cadre ancien doré, Hôtel de La Mirande, Avignon
  • Un téléviseur miroir discrètement intégré dans le décor (partie basse du miroir) est une des dernières réalisations du menuisier de « La Mirande ».
Ce qui permet aujourd'hui de restaurer fidèlement le décor des monuments historiques ou de créer des demeures aux ambiances évocatrices du XVIIIème siècle.
« La Mirande » est de celles-là, offrant un échantillon de chefs d'œuvres tissés selon les cartons d'origine, parfaitement identiques à ce qui émerveillait nos ancêtres. C'est d'ailleurs l'un des rares domaines où le neuf n'est ni une reproduction, ni un pastiche. Les tissus d'aujourd'hui ont toute l'authenticité des anciens, s'inscrivant dans une production issue des mêmes modèles, comme des exemplaires d'une série qui aurait pu être fabriquée autrefois et miraculeusement conservée. Réalisant un décor vrai, malgré leur installation récente, ils nous plongent au cœur d'une autre époque pour en approcher les sentiments et les goûts.

Les vingt chambres, situées à l'étage, sont dotées d'une décoration unique et possèdent chacune leur propre tenture murale XVIIIème rééditée par les maisons Braquenié, Le Manach, Canovas, Comoglio et Rubelli.

Salle de bain de La Mirande, papier peint imprimé à la planche, éléments sanitaires et robinetterie rétro
  • Le papier peint de cette salle de bain est imprimé à la planche.
  • La salle de bain de la chambre 20 : sol en carreaux de ciment, accesoires et robinetteries anglaises.
Une Suite de l'Hôtel La Mirande à Avignon
  • Le salon d'une Suite au premier étage qui donne sur le jardin et le Palais des Papes.
  • Murs lambrissés et tapissés de tissu imprimé. Petit déjeuner servi dans la chambre.

  • La chambre de cette Suite avec ses murs lambrissés. Le grand panneau en tête de lit est tapissé de tissu imprimé imitant une impression sur chaîne. C'est une réplique d'une toile conservée au château "Mont Geoffroy".
Les foisonnantes Indiennes s'accordent parfaitement aux rideaux doublés de soie, aux plis s'amollissant sur le sol.

Des chambres "High tech" dans le plus pur esprit siècle des lumières

Tout le confort moderne est discrètement intégré dans la décoration, à l'instar des téléviseurs "miroirs" dont l'écran une fois éteint se transforme en miroir. Le charme se prolonge dans les salles de bains élevées au statut de pièce noble par l'esprit du décor avec ses papiers peints anciens de Mauny, imprimés à la planche, ses robinetteries rétro et son marbre de Carrare.

« La Mirande » est le fruit d'un pari insensé de créer un lieu d'authenticité, de tradition et d'héritage. Elle vérifie une réussite, celle d'une expérience à contre-courant dans une époque où se perdent, trop souvent, l'élégance et le charme des temps passés. ■

Salle de bain garnie de carreaux de marbre de Carrare Arabesco
  • On aperçoit la salle de bain de cette Suite.
  • Cette salle de bain est garnie de carreaux de marbre de Carrare "Arabesco".
Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos Laëtitia & Philippe Rissetto / Texte composé avec des extraits du livre «La Mirande» de Claude Eveno

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« La Mirande », Hôtel***** membre de "The Leading Small Hotels of the World", Restaurant, Salon de thé, Boutique, Atelier de cuisine, Table d'hôtes
4 Place de La Mirande, 84000 AVIGNON
Téléphone : 00 33 (0)4 90 85 93 93
Site Web : http://www.la-mirande.fr/



Parmi les livres écrits par Claude Eveno :
  • "Carnet de villes"
    Édité par "Les Éditions de l'Imprimeur".
  • "Un amateur d'architecture"
    Édité par "Les Éditions de l'Imprimeur".

Carnet de villes Un amateur d'architecture


Nous remercions Florence Biscarrat et le personnel de « La Mirande »

« Hôtel Ville d'Hiver »

En Gironde, sur la base d'un bâtiment communal du XIXème siècle en ruine mais au fort potentiel, Nathalène et Olivier reconstruisent un hôtel de charme chic et tendance.
Une décoration qui ose jouer avec les couleurs et conjugue le passé au présent.

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Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon, hôtel de charme avec Spa, restaurant et bar à vin
  • L'ancienne usine élévatoire de la "Compagnie Générale des Eaux" restaurée par Nathalène et Olivier Arnoux dans son architecture de pierres et de briques et sa toiture à grand débord selon la typologie architecturale des villas de la Ville d'Hiver.

Détail de l'Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • Détail des modénatures de la façade de l'usine dont les chaînages d'angles et les encadrements harpés alternent briques rouges et pierres calcaires blanches.
Nathalène et Olivier Arnoux n'en sont pas à leur coup d'essai lorsqu'ils ouvrent l'Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon. En effet, dans les années 90, Olivier gère deux restaurants branchés à Cap Ferret : "Chez Francis" et "Wharfzazate" dont il se sépare en 1998.
Périgordine d'origine, Nathalène est avocate à Bordeaux quand elle décide de quitter le Barreau pour ouvrir un hôtel de charme avec son époux dans la cité médiévale de Sarlat-la-Canéda et ainsi retrouver sa région natale.

Mais après trois ans d'exploitation, Nathalène et Olivier se languissent du climat du Bassin d'Arcachon, lieu de villégiature par excellence. Ils vendent alors leur petit hôtel sarladais.

Notre jeune couple, de retour au Cap Ferret, est très désireux de relancer un projet hôtelier dans le même style que le précédent, une petite structure de douze chambres et de charme.

Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • Les bâtiments récents de l'Hôtel Ville d'Hiver intègrent des éléments architecturaux typiques comme les grands débords de toiture selon la tradition du chalet, les chaînages d'angles harpés, les belvédères et les balcons, selon le cahier des prescriptions architecturales de la commune.

En 2004, au moment où ils présentent leur projet de construction à la municipalité arcachonnaise, le Maire leur propose un terrain en plein cœur de la Ville d’Hiver. Celui-ci est idéalement situé sur les hauteurs d'Arcachon mais occupé par un bâtiment quasiment en ruine.
Pour certains, cela eut été une folie, une gageure.

Pour Nathalène et Olivier qui perçoivent tout de suite le potentiel du vieux bâtiment, le charme et la personnalité de la belle façade XIXème, c’est un défi inespéré.

La réception de l'Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • La réception de l'hôtel dans les tons de bleu et vert anis et son salon de musique en fond de salle. Murs peints "Churlish green" de "Farrow & Ball", sol en damier de carreaux de ciment bleu marine et turquoise "Mosaic del Sur".
  • Les murs de la réception sont percés près de l'entrée par des passages étroits qui communiquent avec le bureau des propriétaires et le petit salon. Fauteuils de style Empire et ancien classeur en bois.

C’est une ancienne usine élévatrice communale avec réservoirs datant de 1884, incendiée en 1990. Exploitée dans son temps par la Compagnie Générale des Eaux, elle alimentait en eau la ville d’Arcachon et a aidé la commune dans son développement, son épanouissement dont le XXème siècle a été témoin.
Le défi de transformer une ancienne usine et de créer un hôtel dans la Ville d'Hiver à Arcachon

Nathalène précise que "l’idée de transformer une usine nous plaisait bien !"

Détails de la réception de l'Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • Détail du meuble de bagages imaginé par Olivier. Son plateau est composé d'un miroir qui restitue la complétude de la roue en métal de l'ancienne usine dont l'autre partie est placée dans le jardin.
  • Banquette de style Empire retapissée d'un tweed irlandais, création "Sequana" par Mary Shaw.
  • Cartes de visite de l'hôtel.

Mais l’affaire n’est pas si simple, il leur faut attendre la révision du Plan Local d’Urbanisme ainsi que l’autorisation de créer un commerce sur ce terrain situé en zone résidentielle.
Et c’est en 2007 que Nathalène et Olivier sont récompensés de leur trois années de patience en devenant propriétaires de l’usine abandonnée.

Le salon de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • La réception communique avec le petit salon.
  • Dans le petit salon, Nathalène et Olivier associent deux couleurs secondaires passives, le vert et le violet, pour agrandir la perspective et donner une impression de fraîcheur, de discrétion et de sérénité. Référence "Pelt" chez "Farrow & Ball".

Dix huit mois de travaux vont suivre avec plusieurs difficultés : la restauration et la mise en valeur du vieux bâtiment, l’exploitation habile des citernes, mais aussi et surtout l’insertion du projet de construction dans un périmètre inscrit au répertoire national.
La Ville d'Hiver est dotée d’un cahier des charges assez strict qui impose effectivement de construire dans le style XIXème en sympathie avec les villas existantes : une architecture éclectique et pittoresque incluant de nombreux balcons de bois ouvragés.

Détails du petit salon de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • Savourer un thé "Mariage Frères" dans le petit salon.
  • Pour meubler celui-ci, Nathalène a fait réaliser sur mesure des canapés Chesterfield par la maison parisienne "RED Edition" ainsi que des petits fauteuils crapauds recouverts d'un tissu "Sequana". Une cheminée "Focus". Des miroirs étagères sur les longs côtés de la pièce se font face pour donner de la profondeur à celle-ci. Ils exhibent une importante collection de livres érotiques appartenant au grand-père de Nathalène.

Un architecte bordelais, Emmanuel Graffeuil travaille sur le projet et suit les désirs d’Olivier qui participe activement à l'élaboration des plans de distribution.
L’ouverture de l’hôtel a lieu en mai 2009 et notre couple est rejoint cinq mois plus tard par Martin Crespi, auditeur en hôtellerie, qui arrive de Marseille.

Le bar lounge de l'Hôtel Ville d'hiver à Arcachon
  • Le bar lounge sous la charpente de l'ancienne usine peinte avec la référence "Brinjan" chez "Farrow & Ball".
  • Longue banquette en cuir confectionnée sur mesure "RED Edition" sous une grande affiche de 1900 "Creber Plymouth" représentant une scène d'un cirque anglais. Luminaires de la marque danoise "Bestlite", rééditions du mouvement "Bauhaus" des années 1930.

L’Hôtel Ville d'Hiver compte douze chambres réparties dans trois bâtiments. Chacune d'elles bénéficie d’un balcon donnant sur le jardin. L'établissement a également un restaurant et un bar à vin ainsi qu’un salon. Les anciennes cuves sont transformées en une piscine chauffée très originale et l’hôtel est équipé d'un spa avec un petit salon de beauté.
Nathalène et Olivier réalisent une décoration intérieure originale et harmonieuse.

Olivier dessine certains meubles de l’hôtel notamment le meuble de bagages dans la réception avec son miroir qui restitue la complétude de la roue métallique de l’ancienne usine.

Salle du restaurant Hôtel Ville d'Hiver
  • Dans la salle du restaurant, le détail d'un dossier de chaise qui s'associe à des fauteuils d'un autre style.
  • Ces anciens fauteuils provenant à l'origine de la Chambre des Notaires équipent aujourd'hui la salle du restaurant.

Terrasse d'une des chambres de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • Toutes les terrasses de l'hôtel sont équipées de rocking-chairs vert olive de style XIXème et d'une petite table marocaine.
Il esquisse également les secrétaires et les têtes de lit munies de tablettes pivotantes qui équipent les chambres de l'hôtel.

Ces meubles et bien d’autres sont conçus par l’ébéniste bordelais Charles-Henri Poirier et réalisés par des compagnons ébénistes.

La décoration réalisée par les propriétaires est originale, harmonieuse et colorée

Nathalène feuillette et détaille les revues de décoration tout au long de ce chantier et notamment un magazine de la presse étrangère "The world of interiors".
Elle s’est inspirée des couleurs proposées dans leurs pages pour composer la décoration de l’hôtel et l’on retrouve d’ailleurs dans chacune des chambres des exemplaires de ce magazine.
Elle a apporté beaucoup de soin pour le choix du mobilier, des objets de décoration et des tissus d’ameublement.

Chambre sous rampants Hôtel Ville d'Hiver à Arcachon
  • Une chambre de l'Hôtel sous les toits avec sa charpente chevillée de couleur "Buff" et ses murs peints en "Stone Blue" chez "Farrow & Ball". Sur le principe des pays du Nord, le grand couchage est composé de deux lits et de parures bien distincts. Cache-sommier en gabardine de laine, double-rideau en tissu anglais "Fox Linton", moquette danoise en accord parfait avec la couleur du plafond.
  • Les parures de lit sont griffées aux initiales de l'hôtel.
    L'eau minérale naturelle Sainte-Anne des Abatilles fait partie du patrimoine arcachonnais puisque sa source est située au cœur de la ville dans le quartier éponyme. Elle fut d'ailleurs utilisée traditionnellement en cures thermales de 1925 à 1970.
    Plateau et verres "Habitat".

La maîtresse des lieux a sollicité de grandes maisons telles que "Fox Linton" pour les tissus anglais, "RED Edition" pour les canapés sur mesure. Mais également, la maison "Sequana" de la célèbre décoratrice irlandaise Mary Shaw, pour ses tissus d'ameublement.
Puis Nathalène a sélectionné les couleurs de chacune des pièces de l’hôtel dans la large palette des peintures "Farrow & Ball".

Elle a su créer un jeu subtil de couleurs et de matières en parfaite harmonie.

Salle de bains et secrétaire d'une des chambres de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • Cette salle de bains en bois tropical "merbau" est dotée de plusieurs miroirs pour agrandir l'espace autant que pour accroître l'illumination. Lavabo sur colonne de la marque italienne "Sbordoni".
  • Un secrétaire dessiné par Olivier et réalisé par l'ébéniste bordelais Charles-Henri Poirier. Chaises suédoises rééditées de style années 60 et lampe de bureau "Bestlite".

Dans les anciennes citernes, Nathalène et Olivier ont eu l'idée originale de créer la piscine de l'Hôtel Ville d'Hiver
  • Dans les anciennes citernes, Nathalène et Olivier ont eu l'idée originale de créer la piscine de l'hôtel. Dans la construction circulaire, des travées de voûtains ont été démolies pour ouvrir la piscine à la lumière et à la vue sur l'hôtel.
À l'instar des chambres où elle réussi parfaitement à reproduire à l'identique la couleur des charpentes dans celle des moquettes, des caches-sommiers et des rideaux. Elle introduit dans ces chambres une note nordique en décorant chacune d’entre elles de luminaires "Bestlite", de moquettes écologiques fabriquée au Danemark et de chaises suédoises. Sur le principe des pays du Nord, les couchages sont composés de deux lits accolés et de parures bien distinctes. Des peintures anglaises entre gris bleu et vert d'eau sur les murs, des lambswool anglais camel ou bronze autour des fenêtres pour une décoration chic et chaleureuse, les salles de bain sont lumineuses et confortables.
Le restaurant de l'hôtel dans son décor bistrot est un lieu convivial aussi bien pour les hôtes que pour les arcachonnais. Et pour le plaisir de la détente, après la visite des Villes d'Hiver et d'Été, les balades dans les forêts de pins ou sur les plages d'Arcachon, l'hôtel offre encore le pivilège de son hamman et pourquoi pas des soins et massages dans son salon de beauté. ■

La piscine de l'Hôtel Ville d'Hiver construite dans les anciennes citernes de l'usine
  • Nathalène est assise dans un "Strandkord" fabriqué à Hambourg.
  • Au premier plan, mobilier de jardin "Fermob", modèle "Luxembourg".
Stylisme Laëtitia Rissetto / Photos et Texte Laëtitia & Philippe Rissetto

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« Hôtel Ville d'Hiver », Hôtel de charme et Spa, Restaurant et Bar à vin
Nathalène et Olivier Arnoux
20 Avenue Victor Hugo, 33120 ARCACHON
Téléphone : 00 33 (0)5 56 66 10 36
Site Web : http://www.hotelvilledhiver.com/



La Villa Terasa dans la Ville d'Hiver à Arcachon
  • La "Villa Teresa" de style "hispano-mauresque" en pierre calcaire et brique de terre cuite constitue un des joyaux parmi les constructions luxueuses et confortablse de la "Ville d'Hiver". Construite vers 1882, elle a failli être démolie après avoir été ruinée et pillée de ses ornements. Son inscription à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1980 a permis de la sauver et grâce à la passion de ses propriétaires actuels, elle a pu être restaurée fidèlement.
Les origines de la Ville d’Hiver :

La Ville d’Hiver a été créée à partir de 1863 pour rentabiliser la ligne de chemin de fer du Midi qui assurait le trajet de Bordeaux à Arcachon. Les frères Pereire, propriétaires de la Compagnie des Chemins de Fer, eurent l’idée de construire près de la station balnéaire d'Arcachon une ville "sanatorium" en suivant les courants hygiénistes contre la tuberculose qui se multipliaient au tournant du siècle.
Ils édifièrent dans les hauteurs d’Arcachon, sur ce qui était à l’époque une grosse dune de sable boisée à moins de deux kilomètres de la plage, des maisons dans le style "chalet en bois" pour rappeler l'esprit de la montagne.
L’idée était d’accueillir des tuberculeux pour leur faire goûter aux bienfaits de l'air marin associés aux essences balsamiques de la forêt de pins. C'est pour cela que les chalets sont équipés de balcons à tous les étages et que leur exposition au soleil est habilement étudiée.
Des concerts sont organisés, un superbe casino est édifié également pour divertir les convalescents et leurs proches car les malades viennent accompagnés de toute leur famille et restent souvent plusieurs mois.
Des villas bourgeoises de tailles plus importantes et construites en pierre et en briques équipées toujours de balcons de bois ouvragés remplacent peu à peu les chalets et la ville sanatorium devient un lieu mondain où le gotha se mélange aux artistes.
Mais la splendeur de la Ville d'Hiver durera jusqu'aux années 1920 quand la mise au point du vaccin du bacille sera établie par Calmette et Guérin (BCG) et que le caractère contagieux de ce que l'on considère alors comme "la maladie du siècle" laissera planer sur la ville une réputation de moribonds et de pestiférés.

Depuis bientôt 30 ans, elle est redevenue un lieu de villégiature ou de résidence à l'année, très prisé pour son architecture liée au mouvement "pittoresque" et au style balnéaire du XIXème siècle ainsi que pour sa situation qui permet d'être "à la campagne tout en étant en ville".

Propos recueillis auprès de Myriam Madec, guide interprète pour l'Office de Tourisme d'Arcachon.



Les bonnes tables et adresses à Arcachon (Ville d'Été) :
  1. "Le Pavillon d'Arguin", Restaurant
    63 Boulevard Général Leclerc
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 83 46 96
  2. "L'encoche", Restaurant
    37 cours Lamarque de Plaisance
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 83 16 10
    Site : http://www.restaurant-lencoche.com/
  3. "Baillardran", Le canelé, spécialité pâtissière bordelaise
    24 avenue Gambetta
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 22 96 66
    Site : http://www.baillardran.com/
  4. "Byzance", Boutique de décoration
    Quartier l'Aiguillon, 7 bis Boulevard de la Plage
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 83 71 48
  5. "Déco - Marine", Boutique de décoration marine
    19 avenue Gambetta
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 55 56 54
  6. "Couleurs d'Ailleurs", Bijoux créateurs, accessoires mode
    20 avenue Gambetta
    Téléphone : 00 33 (0)5 56 54 85 06


Marques citées dans l'article :
  1. "Sequana"
    64 avenue de la Motte Picquet, 75015 PARIS
    Téléphone : 00 33 (0)1 45 66 48 40
    Site : http://www.sequana.net/
    courriel : sequana@wanadoo.fr
  2. "RED Edition"
    3 Square Vermenouze, 75005 PARIS
    Téléphone : 00 33 (0)1 43 37 02 87
    Site : http://www.rededition.com/


Livre apprécié par Nathalène :
  • "À l'école de Mary Shaw", d'Inès Heugel, Marie-France Michalon et Marie-Pierre Morel, édité par "Edition du Chêne"
A l'école de Mary Shaw


Nous remercions Karin Labardin du Comité Départemental du Tourisme de la Gironde
21 cours de l'Intendance, 33000 BORDEAUX
Téléphone : 00 33 (0)5 56 52 61 40
Site Web : http://www.tourisme-gironde.fr/

Ainsi que Myriam Madec, guide interprète et l'Office de Tourisme d'Arcachon
Esplanade Georges Pompidou, 33311 Arcachon Cedex
Téléphone : 00 33 (0)5 57 52 97 97
Site Web : http://www.arcachon.com/



Le sujet de ce reportage n'a été l'objet d'aucune presse "déco" au jour de la publication de notre article. C'est donc une découverte e-magDECO.