Delinquent Boss : Ocho the She Wolf (Furyô Banchô : Inoshika Ochô) est le second volet de la série des Furyô Banchô (Delinquent Boss aka Wolves in the City). Cette dernière se compose de 17 films tournés entre 1968 et 1974 et appartient à un genre à lui tout seul : le bôsôzoku eiga.
Mais qu'est-ce donc ? Et bien, bôsôzoku, littéralement : "tribu de ceux qui courent violemment" (mais aussi "tribu de fugueurs"), est le terme utilisé pour désigner les gangs de jeunes motards apparus dès les années 50 qui parcourent les routes des grandes villes au guidon de leurs engins modifiés, sans casque, grillant les feux rouges, slalomant dans le trafic et appréciant la vitesse.
Les membres n'ont généralement pas plus de 20 ans (âge de la majorité au Japon) et arborent un look assez agressif voire sulfureux : masque de chirurgien, uniforme de kamikaze, swastika, blouson de cuir, coupe de cheveux connotée Yakuza...
A voir sur le sujet l'excellent documentaire de Mitsuo Yanagimachi datant de 1976 : God Speed You ! Black Emperor, qui suit les tribulations du gang des... Black Emperors (altercations avec la police, intronisation, virées nocturnes, etc).
Avec l'essor du mouvement et l'engouement du public nippon pour le The Wild Angels de papy Corman à la fin des 60s, les studios n'ont évidemment pas pu laisser passer l'occasion d'exploiter le filon.
Et nous voici avec sur les bras la série des Furyô Banchô produit par la Toei et notamment ce deuxième opus de 1969.
Hiroshi (Tatsuo Umemiya, vu dans pas mal de yakuza eiga, dont Le Cimetière de la Morale et la série des Combat sans Code d'Honneur) et sa bande, composée entre autre de Sonny Chiba et Bunta Sugawara, sortent de maison de correction. Ils se perdent de vue et Hiroshi s'adonne à ses hobbies (collage de mains aux fesses à la volée, vols, viols, la routine quoi...) avec les motards restés avec lui.
Comme il faut bien manger, il met sur pieds une opération de trafic de femmes. Au revoir le film de motards et bonjour le yakuza eiga. Dans l'arrière cours d'un garage, transformé pour l'occasion en école de danse afin de former les jeunes filles qu'il va exporter, Umemiya, en chemise de soie parme et pull en cachemire sur les épaules, exécute quelques pas chaloupés en guise de démonstration pour ses "étudiantes" promises à un trafiquant chinois.
Les affaires fonctionnent plutôt bien jusqu'à ce qu'un groupe de yakuza y mette fin. Sur ce arrive Ocho d'Inoshika, jouée par Junko Miyazono (c'est la première apparition à l'écran de ce personnage, plus tard repris par Reiko Ike dans le diptyque Sex & Fury / Female Yakuza Tale) qui ne tarde pas à s'associer avec Hiroshi pour faire chanter les yakuza. Bien entendu, entre temps, il y a eu retrouvailles entre Umemiya, Chiba et Sugawara...
Bon, que ce soit clair, nous sommes très, mais alors très loin des sommets de l'exploitation nippone.
Les acteurs principaux sont trop vieux pour être crédibles, Umemiya et Sugawara cabotinent à qui mieux mieux alors que Chiba est étrangement tout en retenue. Junko Miyazono, de son côté, n'a ni le charme ni la présence de Reiko Ike. Le scénario part dans toutes les directions et on se retrouve avec un maelström des genres en vogue : comédie : le prégénérique se déroulant dans la cours de la maison de correction contient son lot de gags scato,... mélo : les retrouvailles poignantes d'un fils membre du gang et de son père faisant parti des yakuza montées en parallèle avec un chiot courant après sa mère, pinku : dès que l'occasion se présente, hop, une paire de seins ou une petite culotte pointent le bout de leur nez...
Mais qu'est-ce donc ? Et bien, bôsôzoku, littéralement : "tribu de ceux qui courent violemment" (mais aussi "tribu de fugueurs"), est le terme utilisé pour désigner les gangs de jeunes motards apparus dès les années 50 qui parcourent les routes des grandes villes au guidon de leurs engins modifiés, sans casque, grillant les feux rouges, slalomant dans le trafic et appréciant la vitesse.
Les membres n'ont généralement pas plus de 20 ans (âge de la majorité au Japon) et arborent un look assez agressif voire sulfureux : masque de chirurgien, uniforme de kamikaze, swastika, blouson de cuir, coupe de cheveux connotée Yakuza...
A voir sur le sujet l'excellent documentaire de Mitsuo Yanagimachi datant de 1976 : God Speed You ! Black Emperor, qui suit les tribulations du gang des... Black Emperors (altercations avec la police, intronisation, virées nocturnes, etc).
Avec l'essor du mouvement et l'engouement du public nippon pour le The Wild Angels de papy Corman à la fin des 60s, les studios n'ont évidemment pas pu laisser passer l'occasion d'exploiter le filon.
Et nous voici avec sur les bras la série des Furyô Banchô produit par la Toei et notamment ce deuxième opus de 1969.
Hiroshi (Tatsuo Umemiya, vu dans pas mal de yakuza eiga, dont Le Cimetière de la Morale et la série des Combat sans Code d'Honneur) et sa bande, composée entre autre de Sonny Chiba et Bunta Sugawara, sortent de maison de correction. Ils se perdent de vue et Hiroshi s'adonne à ses hobbies (collage de mains aux fesses à la volée, vols, viols, la routine quoi...) avec les motards restés avec lui.
Comme il faut bien manger, il met sur pieds une opération de trafic de femmes. Au revoir le film de motards et bonjour le yakuza eiga. Dans l'arrière cours d'un garage, transformé pour l'occasion en école de danse afin de former les jeunes filles qu'il va exporter, Umemiya, en chemise de soie parme et pull en cachemire sur les épaules, exécute quelques pas chaloupés en guise de démonstration pour ses "étudiantes" promises à un trafiquant chinois.
Les affaires fonctionnent plutôt bien jusqu'à ce qu'un groupe de yakuza y mette fin. Sur ce arrive Ocho d'Inoshika, jouée par Junko Miyazono (c'est la première apparition à l'écran de ce personnage, plus tard repris par Reiko Ike dans le diptyque Sex & Fury / Female Yakuza Tale) qui ne tarde pas à s'associer avec Hiroshi pour faire chanter les yakuza. Bien entendu, entre temps, il y a eu retrouvailles entre Umemiya, Chiba et Sugawara...
Bon, que ce soit clair, nous sommes très, mais alors très loin des sommets de l'exploitation nippone.
Les acteurs principaux sont trop vieux pour être crédibles, Umemiya et Sugawara cabotinent à qui mieux mieux alors que Chiba est étrangement tout en retenue. Junko Miyazono, de son côté, n'a ni le charme ni la présence de Reiko Ike. Le scénario part dans toutes les directions et on se retrouve avec un maelström des genres en vogue : comédie : le prégénérique se déroulant dans la cours de la maison de correction contient son lot de gags scato,... mélo : les retrouvailles poignantes d'un fils membre du gang et de son père faisant parti des yakuza montées en parallèle avec un chiot courant après sa mère, pinku : dès que l'occasion se présente, hop, une paire de seins ou une petite culotte pointent le bout de leur nez...
A un quart d'heure de la fin, le réalisateur (Yukio Noda, à qui l'on doit le pas mauvais Les Menottes Rouges) se souvient qu'il tourne un bôsôzoku et remet tout le monde en selle pour aller botter l'arrière-train des yakuza, après la destruction du repère de la bande et la mort de trois personnes. Et là le film décolle enfin (un peu). C'est bien simple, tout le casting y passe d'une manière ou d'une autre, à l'exception de Tatsuo Umemiya et Junko Miyazono (alors que certains des morts apparaissent dans les suites).
Bref, ce n'est pas super inventif à part quelques sursauts : Ocho se battant avec des ceintures qu'elle vient d'enlever à deux yakuza, cette fameuse mitrailleuse sur le side-car.... et c'est à peu près tout. Rien de transcendant donc mais assez sympathique pour supporter un visionnage.
Bref, ce n'est pas super inventif à part quelques sursauts : Ocho se battant avec des ceintures qu'elle vient d'enlever à deux yakuza, cette fameuse mitrailleuse sur le side-car.... et c'est à peu près tout. Rien de transcendant donc mais assez sympathique pour supporter un visionnage.
A noter que le 17ème et dernier des Furyô Banchô est un cross-over avec la série des Gokudo, yakuza eiga mettant en vedette Tomisaburo Wakayama.