Trad. de Isabel Lucas Pascoal.
Sintra: Feitoria dos Livros, 2015.
Deste pequeno livro, que no original se intitula Quinze jours en Hollande, e que é o relato, entremeado de poemas, desses dias que Verlaine passeou pelos Países Baixos, transcrevo o poema «Roterdão», no original:
ROTTERDAM
Après qu'il a franchi d'abord les terres vertes,
Pleines d'eau régulière et qu'un moulin à vent
Gouverne à chaque bout des champs, puis l'en-avant
Et l'en-arrière des écluses grand'ouvertes
Formant des lacs d'une mélancolie intense.
Presque sinistres dans l'or sanglant de cieux noirs
Où quelque voile noire, on dirait, par les soirs,
Où quelque môle noir, on dirait, rôde et danse,
Le train comme infernal et méchant sous la lune
Tout à coup rôde et danse, on dirait, à son tour,
Et tonne et sonne et tout à coup, comme en un four
De lumière très douce et très gaie, un peu brune.
Un peu rose, telle une femme de luxure
Apaisée, entre, en des barreaux entre-croisés,
Au-dessus d'une ville aux toits comme apaisés,
Aux fenêtres d'où la vie appert, calme et sûre.
Bonhomme, et forte et pure au fond et rassurante
Combien ? après tant de terreurs de cieux et d'eaux
Regardant défiler à travers des rideaux,
Galoper notre caravane délirante.
Não conhecia este livro e gostei de o ler. Agradeço a quem mo ofereceu e mo deu a conhecer. E também ao 'correio'.