Monday, April 29, 2013

La vie : mon héroïne

L'addiction un mot qui fait peur, et qu'on a un peu trop tendance à associer uniquement aux substances qui ont des effets psychotropes. Pourtant des tas de choses sont addictives.
L'addiction pourrait être définie de cette façon, il s'agit d'un chose matérielle ou immatérielle qui si elle n'est plus présente dans la vie de l'individu qui la consomme, aura pour conséquence de faire apparaître un phénomène de "manque".
Autrement dit, l'individu ressentira clairement que son intégrité semble être menacée lorsque cette chose n'est  plus là pendant une durée suffisamment longue. L'addiction a trait au bonheur, au contentement et à la satisfaction de nos désirs personnels. Si tu as ta dose, te voilà un homme heureux, si tu l'as pas bonjour les dégats.
 Ainsi les sportifs sont accrocs aux endorphines, les pédophiles sont accrocs aux petites filles, les don Juan accrocs au sexe, les boulimiques accrocs à la bouffe, les anorexiques accrocs à leur image et pour cela tentent de contrôler leur addiction à la nourriture. Les pipelettes sont accrocs à la parlotte et aux discours inutiles. Nous sommes tous accrocs à l'amour, c'est pour ça que lorqu'il n'est plus là, il y a comme cet espèce de grand vide, un énorme fossé qui se crée que l'on ne sait trop comment combler. D'autres sont accrocs au travail, il leur donne le sentiment d'exister. Mettez les au chômage et v'là la dépression qui pointe le bout de son nez. Nous sommes accrocs à nos petites habitudes, pour certains c'est café, clopes avant d'aller au boulot, d'autres veulent du Nutella sur leur tartine au petit déj'. Enlevez leur ces petites choses, et vous verrez qu'ils deviennent irritables et anxieux, cherchant à tout prix une alternative pour combler le vide qui vient de se créer. Alors voilà pourquoi nos habitudes peuvent parfois changer, tout simplement parce que la vie étant faite d'un concours de circonstances, il peut arriver que notre routine se retrouve modifiée, et qu'inconsciemment nous choisissons juste de remplacer une activité par une autre, sans réellement prendre le temps de se questionner. Nous sommes accrocs au besoin d'avoir toujours quelque chose à faire pour meubler nos vies. Nous avons peur du vide, du néant, de la notion de rien, et associons tout ça à l'idée de mort. C'est pour cela que tout le monde semble courir très vite dans toutes les directions sans réellement savoir après quoi il est en train de courir. Et si nous étions en fin de compte tous en train de courir après la même chose : le bonheur, en croyant le trouver sous le paillasson du voisin? Nous avons en fait peur de vivre,  c'est pourquoi nous courons très vite. Et nous avons peur de nous rendre compte que la vie et le bonheur sont faits de rien.

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