sábado, 30 de janeiro de 2016

Lagoa



Por Germano Xavier



não sei que maior mar é
se o mar das gentes de sorrisos sofridos
descendo e subindo pelo Ponto de Cem Réis
ou se o pequeno mar da Lagoa
tomado de conta pelas garças em graça
protetoras das palmeiras imperiais

não sei que maior mar é
mas sei que pelas tardes solares
de dentro do mar da Lagoa
um mistério de almas borbulha profundamente


* Imagem: Arquivo próprio.

terça-feira, 26 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte LII)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"


Quinta-feira, 2 de Janeiro de 2014
Morador

L’habitant

dans toutes les maisons
demeure une demeure égarée
une maison oubliée, une maison
inhabitée, vidée, expropriée d’elle-même
délaissée
dans toutes les maisons subsiste un habitant.

chez elle un cri s’endort
c’est une vielle enfant de l’âge anthologique
des anges, elle s’ennuie et trouble
la paix des fantômes,
le hurlement des brèches,
la quintessence de la brousse.

La maison n’oublie pas le silence,
n’efface pas les orgies du temps.
elle avoue, consentante et muette,
comme un cœur florissant, le sang qui glisse
des lits, le désir balayé sous
le paillasson.
La maison n’oublie pas, non plus
l’heure magique de l’amour.

toutes les maisons abritent un abîme,
elles sont toutes des âmes pensantes,
des blessures
auto régénérables
toutes les maisons sont le chaos
murées de mystères
habitées par la douleur.


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Mondrian-esqueness-274809439

sábado, 23 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte LI)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"


Domingo, 12 de Janeiro de 2014
Recado a Gullar

Message pour Gullar

le poète se meurt, Gullar,
à 23 ans. il est conscient
de son départ
et il sait jusqu’où il tombera,
lourd, un jour férié,
la veille de quelque chose.

il mourra aujourd’hui,
car c’est loin encore, demain
il est têtu mais la fatigue l’a emporté.
donc, il se donne.

aujourd’hui nous serons témoins
de la mort d’un enfant.

quelques semaines après, les balais de poils naturels
les rideaux improvisés,
le ventilateur blanc rangé à gauche du lit
les serrures, les verres, les serviettes
et les livres empilés sur la bibliothèque, la machine
le caoutchouc et les lampes sangloteront,
vidés de leurs sens,
devant la frayeur et la certitude,
du néant.


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Daily-Sketch-21-586008060

sexta-feira, 22 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte L)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"


Terça-feira, 14 de Janeiro de 2014
O Rei derrubado

Le Roi déchu

au contraire et à l’envers, au temps tordu
à l’heure morte, sur un feu triste,
dans la gloire isolée, dans le rêve noirci
habite, apeuré, l’homme vague et absorbé…

dans l’allure et son contraire, dans l’ignorance
dans la pensée – et son absence -,
habite le siècle obscur, le tonnerre pâle,
sans visage, informe

ni les foudres, ni des armées perfides,
ni les peaux citrines du coton
arrivent à cacher le mal humain
sous les lumières tamisées ou les infectes satellites

ni les foudres nous laissent en héritage
la nourriture dessalée
de l’autre coté,
complaisant, le cheval ment
on devine chez lui le mal de mer
au trot de ses pattes de devant…


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Um-vento-que-me-segue-37196588

quinta-feira, 21 de janeiro de 2016

Dedirrósea aurora (rhododáktylos)

*

Por Germano Xavier

são seus dedos róseos
como prolongamentos do céu
que me despontam odisseias


Imagem: http://www.deviantart.com/art/aurore-boreale-341772600

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XLIX)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"


Quinta-feira, 23 de maio de 2013
Robert Frost e a Estrada

Robert Frost et La Route

La route ne mène pas à la certitude,
ce n’est qu’un coin effacé, des heures mortes.
Elle mène plutôt à un reptile châtié
écailleux, fait de prières :
le venin de se meurtrir
le retour vers soi-même.

La route est sinueuse et allongée
c’est un tapis noir, un chemin de passage
du néant et des rondeurs du monde.
Celui qui le traverse est un battant, un guerrier osé
il y inscrit des marches de possibilités.
La face devient humide. Est-ce l’humus ?
La sueur est-elle si chaste ?
L’humain est-il si pur ?

Après la courbe on le voit
[il est vert ou gris ce bois]
Le bosquet nous émerveille : c’est le savoir même !
[Et le fait d’y penser].

Le chemin et la route se bifurquent
ce sont des destins à eux seuls.
Je suis courageux car je me lève
un matin ombreux
[c’est la démarche de ma mort…]


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/road-441589355

quarta-feira, 20 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XLVIII)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"


Terça-feira, 24 de setembro de 2013
Apoéticos

Apoétiques

je pleure la douleur
d’un poème
indemne
car les poèmes blessent
avec leurs armes invisibles
car les poèmes
quand ils ne sont ni bus
ni avalés
entièrement
ne sont que des abcès répugnants
et intraitables.
je pleure la douleur
d’un poème,
celui qui naît
et celui qui n’aboutit nulle part
à l’intérieur d’un homme
et qui ignore le chemin
de ses limites intangibles
je pleure la douleur
d’un poème,
et surtout
je pleure
la douleur d’un homme
sans poésie.


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/time-drop-57813963

sábado, 16 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XLVII)

*

Por Germano Xavier


Terça-feira, 8 de Fevereiro de 2011
Deus aberto

Dieu ouvert

quelque part
j’entends l’absolu
comme la pratique d’une vie
tel un contact
ou une religion ouverte
au delà du symbole
en quelque sorte
mon envie de passer de l’autre coté
définit l’homme possible
et nous ne pouvons pas être uniquement
selon toute évidence
des humains
nous sommes plutôt des mesures
les incompatibilités d’un dieu


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Grapevine-Ga-runt-knuten-383617275

sexta-feira, 15 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XLVI)

*

Por Germano Xavier


Sexta-feira, 28 de Janeiro de 2011
A autoria da reflexão


L’auteur de la reflexion

l’autre
ne prends pas le temps
de l’expliquer

ou de le décrire

le tout
dans sa vigueur
hypothétique

hypothétique-théorique

la mesure
assumée
comme étant

peut-être


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Untitled-578709578

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XLV)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"



Domingo, 20 de junho de 2010
Bad trip

Bad trip

de nos jours une nouvelle drogue
(pourrions-nous utiliser un palindrome
et racheter le contraire de tout ?)
le monde entier s’accoude dans le passé
mais celui-ci s’en moque.

Qui osera danser dans ce voyage sans fin
qui est la vie ? ouvrir sa gueule et vomir
les prisons sans grilles
[que des bouches grand-ouvertes].

le fils tuera et mangera.
la mère tuera et mangera.
le père tuera et mangera.
c’est donc la famille carnivore qui se nourrit.
dans ma théorie sociale il n’existe rien d’autre
au delà de cette samba de tueries et de jeux de miroirs.

absence de cerveau, pas de douleurs, point d’hallucinations.
le voyage n’est que cardiaque et le cœur s’amplifie.
dieu a crée le verbe pour actionner la bombe sur scène.
et un secret pour une fuite prévisible :

prendre la blague en photo: notre essence éphémère
pour les enfant prédestinés des années à venir.


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Auschwitz-Rails-442018557

quinta-feira, 14 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XLIV)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"


Sexta-feira, 24 de Agosto de 2012
A pedra do núcleo

La pierre nucléaire

envahir la cellule de la pierre et vivre
la vie inexistante de l’essence morte
d’une pierre ; naître de la partie vivante
de la pierre et survivre, car la pierre n’est pas
une vie. être la vie et la mort d’une pierre,
pour qu’on devienne immortels.

percer la pierre obèse et rencontrer
l’immortel coté de la pierre, ta nature si dure :
si molle, toucher la mort dans la pierre
en touchant la vie épurée de la mort
de la partie mobile de la pierre,
sentir le froid de la pierre dans la chaleur de la peau ;

ton absence lors de l’explosion et de la ruine,
non pas par crainte de la mort ou de l’aveuglement,
mais car la pierre étant dure et immortelle
envahit la cellule d’une autre pierre vivante.


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/uncertainty-of-fear-101527374

quinta-feira, 7 de janeiro de 2016

Entre Mares e Marés: Conversas Epistolares (Parte X)

*


Olha só, Viana, a gente fala-se tanto e de tantos pequenos nadas que perco a noção do meu atraso na correspondência formal. Eu também gosto de formalidades, de etiquetas, até na amizade é bom poder contar com uma palavra amável no tempo certo.

Por isso te peço desculpa, sei que não gostas mas vai assim mesmo. Depois zanga-te se quiseres, mas eu estarei já sem essa pressão de ter falhado contigo sem sequer ter esquissado uma apressada justificação.

Então vamos falar de formalidades: dizer bom dia, uma palavra gentil ou encorajadora de vez em quando, perguntar se a tosse melhorou, falar da nuvem que passa agora na janela, convidar para tomar aquele copo onde não falaremos de nada mas viveremos tudo.

Não obriga a horários, exceto aqueles que de comum acordo definirmos, mas tem uma cadência, quase impercetível, um ritmo que nos sustem. Por isso quando eu falho um passo me sinto culpada, mesmo que tu não queiras.

Nestes quase dois meses de ausência de diálogo por esta via, privilegiámos outras formas de comunicação. Uma delas foi o respeito pelo silêncio do outro. Quando alguém começa a falar, a expressar-se, seja em que tom e de que maneira for, ninguém sabe quando vai acabar. Também ninguém sabe quando o silêncio acaba. Ele tem o seu próprio tempo e escolhe terminar quando o ar começa a faltar e as palavras voam soltas pela boca. Escorrem, saltam, explodem, às vezes.

Vou falar um pouco de tudo o que gira à minha volta: alguns vazios que vou preenchendo como posso. Uma filha que cresce depressa demais. E bem, direitinha e formosa. Uma ausência de objetivos concretos que me deixa insegura, uma obsessão pelo rigor que me deixa sozinha.

Eu adoro cumprir horários e urdir compromissos. Gosto de certezas, mesmo que sejam pequenas, a curto prazo, só no aqui e no agora. Eu lido mal com mudanças repentinas, trapalhadas, mensagens confusas, intermitentes, ambíguas, suspeitas.

Eu preciso do tal bom dia caloroso e carinhoso, mesmo que seja o começo de um hábito; o hábito é uma pele quentinha que vestimos e nos acalma a pulsação.

A minha produção tem sido escassa e irregular. Com fases em que fluem ideias e palavras, nem sempre ao mesmo tempo. E com períodos de vivências intensas, doces, amargas, surpreendentes, assustadoras, lúdicas, secretas, arriscadas, exuberantes. Viver intensamente nem sempre é viver bem. Queria morar naquela sinusoide que nos diz que está tudo bem, pelo menos a curto prazo. Mas ela não está lá e as arritmias são genes da criação mas não de bem-estar.

No meio de tudo isso tenho “as minhas pessoas”, fabulosas, que me amparam as quedas ou me retiram os espinhos do chão. Por pudor não queria dizer que tu, Viana, és um dos pilares dessa tribo, aquele que tudo faz pelos seus. Mas afinal acabo por não conseguir esconder-to.

As tuas palavras são as tais terapias que acalmam uma angina e uma forte tensão no trapézio. São um bálsamo. Nada mais temos do que a palavra, por isso tendemos a sobrevalorizá-la, pois ficam de fora os abraços e as conversas de fim de tarde, a troca de discos, os passeios ao ar livre, a ida ao cinema.

Falando em passeios tenho feito caminhadas brutais na minha cidade, uma experiência nova, não as caminhadas, mas a sua intensidade, extensão e grau de complexidade, pelo relevo do terreno e pelas vias atravessadas. Percursos de 7 a 8 quilómetros em terreno acidentado. Uma experiência vivificante. Não é milagrosa, ainda, mas lá chegaremos, é esse o objetivo. Regula o sono, permite colocar as ideias em dia e olhar a magnífica paisagem que nos rodeia há décadas e na qual não tínhamos ainda reparado com o devido respeito. Olhar com olhos de ver. É essa a finalidade, um exercício de contemplação, para dentro e para fora.

Parece simples, mas não é. Mudar pequenos hábitos, e substituir rotinas por outras mais saudáveis e prazeirosas. Ler tenho lido pouco, por incapacidade de absorver todas as palavras e todos os seus sentidos. Estou mais predisposta agora a vivê-las, às palavras, para que elas depois adquiram significados novos e sejam contadas. Por mim ou por outros.

Às vezes zango-me comigo, outras com os outros, as minhas expectativas são muito elevadas, o meu grau de exigência é imenso, incluindo comigo. Vou-me tornando intolerante em relação à maldade travestida de inocência, de incoerência, de simpatia.

A minha legendária cordialidade tem ficado submersa diante da expressão de outros sentimentos. Não quero parecer boazinha, pois na verdade nunca o fui. Talvez isso me traga alguns dissabores, talvez me ajude também a ver mais claro.

As festas de fim de ano vieram trazer muita azáfama à maior parte dos lares e cidades como a nossa, por questões logísticas, mais do que por qualquer outra coisa. Não gosto particularmente deste estado de coisas; a solidão pesa mais nestas alturas, não forçosamente para quem está só, mas sobretudo para quem se sente só.

Já passou; ouso dizer, ainda bem. Uma árvore de Natal e um presépio fazem-me perceber que esta época deveria ser algo mais íntimo, vivido com muito maior profundidade.

E tu, como tens vivido esta época tão cheia de contradições?

Da última vez falavas-me de solidão, diz-me, ela tem sido boa companheira? A minha, quando aparece, é uma persona incómoda, desagradável e espaçosa. Eu tento abreviar a sua visita mas ela é insistente e abusadora. Tenta ocupar um espaço que não lhe é destinado, interfere na conversa com os amigos, rouba tempo ao repouso e prazer aos momentos de lazer. É má conselheira e meio doida. Às vezes quer-me levar para dançar, outras faz-me ser excessiva e incorreta. Deselegante. Eu suporto-a porque ela é família; bem ou mal, é a única que fica quando os outros partem (mas entre nós, queria mandá-la para bem longe, junto com as suas manias). Se quiseres eu mando-ta para aí, para veres que não estou a exagerar.

Viana, eu quero saber tudo de ti. O que tens feito, como te sentes em relação a tudo, de que cor são os teus dias, como é o vento que bate na cara quando andas de moto. Do convívio com os pais às aulas que dás, quero saber tudo sobre ti, não em tom de interrogatório mas por interesse genuíno. Amizade.
Diz-me o que achares que eu devo saber, sem invadir o teu espaço.

Um beijo grande já esperançado numa resposta tua em breve, cheia de peripécias com cheiro e música.

Eu tenho saudades. Muitas, já.

Até breve,
Clara.

Lisboa, 3 de Janeiro de 2016.


*


Boa noite, Clara. Tão bom rever você em forma de carta, missiva esta que atravessa os infindáveis oceanos atlânticos de nós todos e termina por chegar aqui, nesta Iraquara chuvosa dos últimos dias de 2015 e dos primeiros de 2016, numa parcela da Bahia que há poucos dias estava a arder em chamas miseráveis e infernais, num incêndio que dizimou muito da natureza secular do Parque Nacional da Chapada Diamantina.

E por falar em formalidades, Clara, como vai você? Gosto-te tanto! A saudade de te escrever já estava imensa e quase sufocante. Mas que bom que. Como bem lhe falei nas linhas acima, estou a passar alguns dias em férias na casa dos meus pais, em minha pacata cidade natal, lugar de reminiscências múltiplas e de guardados imperiosos de nostalgia. E por falar em caixas e caixotes, veja que escrito lindo encontrei por cá numa dessas minhas tardes iraquarenses em vasculhamentos de biblioteca própria...

Não é de se embonitar toda a alma um excerto de texto perdido no meio do nada-tudo feito este, que nos acomete quando a gente se aproxima do passado, presente ou do futuro de nós mesmos? Eu, particularmente, ganho o dia quando descubro estas pequenas pérolas de humanidade entre as páginas dos meus dias. E você, Clara, gosta tanto de surpresas quanto eu? Conte-me, pois.

Eu também me abri a novas experiências saudáveis, Clara, desde meados de 2015. Passei a frequentar uma academia que fica ao lado do prédio onde moro. Lá, corro, ando de bicicleta ergométrica, pratico musculação e, ainda, karatê com a turma do sensei Assis – parte esta minha preferida. As artes marciais sempre me fascinaram, desde muito pequeno. Quando no início da adolescência, pratiquei Kung fu, arte marcial de incrível beleza. Foi um tempo maravilhoso e inesquecível. As aulas aconteciam no antigo Clube Social de Iraquara, com um trio de professores de origem nipônica. Você já praticou alguma arte marcial, Clara? Quando você escreveu sobre seus passeios quilométricos, lembrei-me logo do escritor Mario Vargas Llosa, que também tem tal costume, que desempenha logo no período das manhãs - li isso numa entrevista em algum jornal.

Você tem razão, Clara. A solidão, essa secura por dentro, aquela sensação de arrasto que nos dá por longas horas e mais a fundo, parece mesmo ser mais próxima a estas datas de fim de ano. Nem as curto como a maioria das pessoas. Natal sempre significou para mim uma já batida ceia noturna com meus pais ou parentes próximos. Virada de ano, a mesma coisa. Nada de pompas em festas mirabolantes e de significados turvos. Apenas respeito. No mais, vivo estou. Com algumas tarefas a cumprir e outros sonhos a realizar. Escrevo-te da garagem de casa, com meus pais na sala a conversar e uma chuvinha fina “molhadeira” a banhar o solo de meu coração. E, faça-me o favor, não me mande a tal da solidão. Que fique longe de todos nós, apesar dela em quandos necessária.

A matar saudades verbais, um fiel Viana amigo.

Iraquara-BA, 07 de janeiro de 2016.


********

Clara e Viana são dois amigos de longa data que se redescobrem e desenham o mundo à sua volta pelas palavras que encontram, que constroem e que usam para pintá-lo. (De longa data em face da finitude da vida, recentes diante da imensidão da eternidade). Mas, que importa isso? Eles propõem-se descobrir dois universos complementares, sem artifícios nem maquilhagem, para além das máscaras habituais, as que protegem o ser humano da solidão e das agressões.

Clara e Viana são dois heterónimos, duas personagens que ganham vida através do tempo, do ritmo da palavra e do sabor dos respectivos sotaques.

Luísa Fresta e Germano Xavier dão vida a este projecto.
* Imagens de Cristina Seixas.

Quebranto de quintal



Por Germano Xavier



O rosário pendurado na cama,
a santa torta no oratório de madeira pobre,
alfazemas, fitas, búzios, terços plásticos,
águas bentas, óleos milagrosos, mãe Terezinha no acodimento,
pequenos quadros expondo o vermelho coração de Jesus,
quinquilharias e badulaques oprimindo um ar de manhã
e um demônio preso no homem mudo...

Como se nenhum labirinto fosse tecido de um espelho
a alma se entorta, o corpo se entorna
girando em círculos, o Aleph de D. Maria, sua verdade
que encontra o ponto e enfrenta
o universo do desconhecido
que há numa Ave-Maria.

Vai-se ao quintal buscar o ramo,
os cinco galhos da pequena planta,
verdes, tal rudes naturezas próprias, volta,
“Faz o Pelo Sinal, meu filho”,
que é pra quebranto,
faz o que se sabe agora que tudo é de bem.

D. Maria arrebentando tudo, jogando pro rio o malogro,
o azar e o norte ruim, olho-gordo, moleza e desespero...

pras ondas do mar e onde corre este mar de ruindades?,
pras nuvens do céu e onde existem estes céus tão sujos?,
pra ir embora e murchar o ramo e por que desbota o ramo?,
de uma vez por todas, do interior...

“Valha-me Deus, Senhor!”,
tem um coisa ruim!, ela sabe, bota pra longe!,
bota pra ir embora, D. Maria, reza mais forte,
e ficais tonta, ficais!, tu e todos vocês,
que temo por demais carregar dois deu.


Imagem: Arquivo próprio.

segunda-feira, 4 de janeiro de 2016

Espelho das chagas

*

Por Germano Xavier

para Zé do Bode, in memoriam


morre-se, docemente,
diante das negras águas
do Rio Mucugezinho


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Blossom-at-the-River-s-Edge-407950064

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XLII)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"


Carbono


Carbone

nous n’y arriverons pas tous seuls
car nous aurons peur sur la route

nous tisserons des louanges aux chants de fiction
aux contes
la réalité nous nourrira
et les divers moyens de communication
nous donneront le ton, les lettres
acculturées, décousues

(nous semblions au départ un pari difficile :
le jour s’adoucissait dans la langue d’une femme
et dans l’abîme des allotropies de la chair)

nous étions ceux que nous sommes devenus
graduellement
suite à des pas successifs de génie
à chaque pleur
des mouvements de rames

nous avions bu la sève, le fiel et l’eau
nous avons été forts dans l’ombre
et subi les épreuves de cette dure école :

la violence des courbes de la route
[que nous avons choisies]
est toute une théorie téméraire

/un nuage sous forme de flèche
celui qui témoigne un ciel voilé
la nature elle-même qui se cache
la fleur qui naît sous le ciment/

nous n’y arriverons pas tous seuls
car la solitude n’aura jamais le dernier mot.


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Un-Real-36191927

domingo, 3 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XLI)

*

Por Germano Xavier


Domingo, 22 de Novembro de 2015
Um turno comigo


Monologue

je découvre le matin, le soleil déjà si haut
- je m’enfouis surtout en moi-même.
à midi je jour s’habille d’ivoire.
je me meurs lorsque je pense
que des jambes se plient
(le danger étant immense !).

Je me vois affaibli
et je me sens moins homme.

l’équinoce
(certaines choses sont sans pareil)
- et dans moi, si un conflit éclate
je suis un étranger vis-à-vis de moi-même.

si je pouvais partir, quel châtiment !
si je pouvais m’éclipser de ma route
me casserait-je en hémisphères
ceux que je porte en moi
cette partie autre et étrange,
comme un ennemi?


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/Vortex-582079433

sábado, 2 de janeiro de 2016

Poemas de Germano Xavier em Francês (Parte XL)

*

Por Germano Xavier

"tradução livre"


Sexta-feira, 13 de Novembro de 2015
Danação

La furie

l’écrivain, lui, ne peut que très peu
[mais celui qui peut, un tant soi peu, pourra tout faire]
les mots sont en eux-mêmes une école d’univers
le texte est comme les battements de l’os
et dans l’os et ses dérivations nous écrivons de la musique
en noir & blanc

un récit est aussi puissant que l’océan
en lui nous essayons de nous placer
et d’exister (être le meilleur poème étant si peu…)
la portée du poème peut faire mal
il n’aura peut-être pas de temps
ni de place
ce qui est bon ne sera jamais que l’idéal

nous sommes un don
nous sommes celui qui travaille

ce qui est possible a une aura dorée
ce qui a été fait pourra être défait
comme dans un visage où l’on dessine plusieurs nons

le verbe, lui, il peut beaucoup
celui qui peut beaucoup peut presque tout
(rappelons-nous du monde, si vaste, si grandiose)
et moi, j’en suis sûr, je choisirais d’être le Roi.
E alors je m’incline et je note, tout simplement :
Oh, quelle furie !


* Imagem: http://www.deviantart.com/art/image-581845310