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dissabte, 25 de setembre del 2010

L’île

Depuis les grandes fenêtres de la maison, je regarde encore une fois cette petite colline sombre qui monte devant la ville de Beyrouth, sur la mer, qui a attiré mon attention le premier jour: c’est la montagne de détritus et des débris de guerre. Formée par la volonté humaine. Notre ami nous dit que les habitants de Beyrouth, avec le système d'égouts détruit pendant et après la guerre de 1975-1990, ont déposé dans la mer tant et tant d’ordures, et des gravats des bâtiments détruits, que l’île est apparue. Et elle est toujours là, 13 pieds de haut et 24 hectares, comme un souvenir de jours difficiles.


Cela me rappelle la formation de l’Isola Tiberina à Rome. En 509 avant JC, las les Romains de ses méthodes autoritaires, ont a dêtroné le dernier roi de Rome, Tarquin le Superbe, et on a créé la république romaine. Personne ne veut rien savoir de la dernière époque de Tarquin, même on ne veut plus les moissons récoltés qui se sont développées durant le règne despotique, alors les campagnards les jettent dans la rivière et l’île est née dans le milieu du Tibre. L’histoire se répète. Ou la légende. Parfois. Sur la photo, si vous regardez attentivement, vous pouvez voir l’île de l’autre côté de la baie.

dissabte, 11 de setembre del 2010

Aanjar

Baalbek est attendue. Avant, nous visitons les ruines de la ville d’Aanjar. S’il y a une ville de vie éphémère, c’est Aanjar. Un calife de la dynastie des Omeyyades l’a construit au début du huitième siècle et elle a été détruite moins de cinquante ans après, l’année 744. La ville occupe un grand carré traversé par le cardo et le decumanus. Reste débout un groupe de quatre colonnes du tetrastyl, qui peut être vu sur les photos. J’ai fait tellement de photos que je ne savais pas quoi choisir.

Nous fondons sous un soleil implacable. Si cette ville serait en Italie ou en Grèce, il y aurait pas la place, elle serait si pleine de touristes! À Aanjar, la solitude et le silence sont interrompus seulement par le battement d’ailes des cigales, au milieu du mois d'août. Nous marchons quand même, presque hors d’haleine à travers les anciens bains, le palais du calife, les restes de nombreux commerces le long de la rue. Le souvenir de Pompéi m’arrive. Mais nous ne sommes pas en Italie. Là, les bâtiments seraient Romains, dans l’image et ressemblance des Grecs. Ici, tout est mélangé. Je l’aime. Beaucoup. Nous sommes séparés une douzaine de kilomètres de la frontière avec la Syrie, la route de Damas. Mais ce n’est pas notre destin.

divendres, 3 de setembre del 2010

Byblos

Dans l’après-midi, à Byblos. Mais avant on s’arrête à Batroun, un village endormi après le déjeuner. Nous visitons l’église de St. George, celle de St. Stephen ... et le mur phénicien qui monte de la mer. Le soleil est si fort, qu’on dirait qu’il casse les pierres. Sur la route du littoral on a commencé à prendre conscience de la présence militaire partout. Nous avons passé plusieurs barrages, on salue les soldats, et rien de plus. Surprenant, d’abord, puis on finit par donner sentiment de confiance. A Byblos, le souffle reste en suspens, et ne sera pas la dernière fois que j’ai arrêté le souffle pendant ces journées d'août au Liban. Byblos, la ville dans le monde qui a toujours été habitée d’une façon continue depuis 7000 ans, la ville qui porte le nom du livre, le lieu de naissance de l’écriture. Au XIIe siècle, les Croisés construisirent leur forteresse, le château, avec des pierres de tous les bâtiments de tous les peuples qui ont laissé leur marque. Ainsi nous pouvons voir colonnes romaines encastrées dans les murs médiévaux pour faire la construction plus solide. 19 civilisations sont allés à Byblos! Les Egyptiens, les Perses, sans parler des Grecs et des Romains. C’est une énorme superposition de cultures.

Sur les photos, de haut en bas, le mur phénicien de Batroun, comme un feston, à côté de la mer, le château de Byblos du XIIe siècle, et des colonnes romaines avec le château et la mer comme scénario, également à Byblos.