Certaines pièces du musée sont une surprise pour moi, j’attendai des autres avec impatience. Du Ve siècle avant J.-C. et provenant de la ville de Sidon, au sud Liban, nous admirons longtemps l’éclecticisme et la beauté d’un sarcophage en marbre avec une tête sculptée d’un beau jeune homme. Matériel et sculpture sont à la manière grecque, mais le sarcophage est à la manière égyptienne. Le peuple libanais a pris ce qu’ils ont aimé et leur convenait de chacune des cultures qu’ils connaissaient. Ils sont très éclectiques, des jongleurs de l’équilibre. Avant et maintenant. Dans l’autre photo, la tribune en marbre d’un temple près de Sidon, du IVe siècle avant J.-C. décrit l’assemblée des dieux de l’Olympe dans la bande supérieure et un entourage de musiciens et danseuses en bas. Derrière lui, la pièce la plus attendue du Musée: l’enlèvement d’Europe, une mosaïque du IIIe siècle avant J.-C., provenant de Byblos. Europe était la fille du roi de Tyr au sud Liban. Zeus tomba amoureux d’elle et il l’a enlevé, deguisé comme taureau. C’est bien connue l’obsession de Zeus pour le déguisement et la métamorphose avec l’intention de séduire ces femmes qui ignoraient leurs charmes ou leurs méthodes habituelles de séduction. Quoi qu’il en soit, Zeus la prit en Crète et là Europe a eu trois fils, Minos, Rhadamanthe et Sarpédon, qui deviennent plus tard des juges des enfers. Voici comment nous arrivons à l’origine de l’Europe: le Liban. Cadmus, le frère d’Europe, a couru le monde à la recherche de la jeune fille, à tous ceux qui étaient sur son chemin ils leur enseignait l’alphabet, bien sûr phénicien, la base de la langue grecque. Et la nôtre, pas de doutes.
diumenge, 19 de setembre del 2010
dimarts, 7 de setembre del 2010
Langue et réligion
L’électricité va et vient souvent le soir à la maison, et le générateur devient presque en panne. Ainsi, nous sommes conscients de cette difficulté quotidienne au Liban. Plus de 30 ans ils vivent avec ce manque d’électricité, maintenant seulement 12 heures par jour, sauf si vous avez un générateur privé. J’ai demandé à mon amie si l’équipement électronique de la maison n’est pas endommagé, avec le changement automatique du réseau au générateur électrique. Ils se sont habitués, comme nous, elle m’a répondu. Je prends mon journal pour écrire des notes et des impressions de la première et intense journée au Liban. C’est pas la langue qui définit et qui construit l’identité du Liban, ce sont les religions. Comme en Suisse. J’oserai même dire, comme les États-Unis, mais pas tout à fait. Vous pouvez avoir plus d’une langue, mais une seule religion. Nos amis vont de l’arabe au français, et au anglais sans hesitation. Et ils sont Maronites, par tradition familiale, avec conviction. Tout simplement.
Sur la photo, un échantillon du bilinguisme arabe-français: le signe de l’entrée sur le site archéologique de Byblos. La possibilité de double paiement, cependant, est en livres libanaises ou dollars. Les heures d’ouverture ne sont pas en charge les requêtes: depuis 8 h. le matin. La fermeture, cependant, dépend de l’heure du soleil couchant.
diumenge, 5 de setembre del 2010
À la messe
Avant de quitter Byblos, nous déambulons dans les rues si bien aménagées autour de la zone des vestiges archéologiques. Même nous avons visité plusieurs églises. Nous sommes restés dans une église maronite, pour la messe. Le prêtre était sur le point de ne pas vouloir nous donner la communion et il donna un sermon avant la fin de la messe, qui était adressé seulement à nous! Et tout cela parce que nous sommes allés à la communion sans avoir assisté à la messe depuis le début, et aussi parce que nos vêtements étaient un peu trop été. J’étais jamais combattue depuis l'autel et en arabe. Il y a un début à tout. Et le premier coucher de soleil au Liban, à partir du petit port de Byblos, il ne va jamais s’effacer de mes yeux. Je voulais prendre le dernier soleil dans la fenêtre de la tour médiévale qui ferme la bouche du petit port de pêche. De haut en bas, le soleil couchant et l’église de la réprimande.
divendres, 3 de setembre del 2010
Byblos
Dans l’après-midi, à Byblos. Mais avant on s’arrête à Batroun, un village endormi après le déjeuner. Nous visitons l’église de St. George, celle de St. Stephen ... et le mur phénicien qui monte de la mer. Le soleil est si fort, qu’on dirait qu’il casse les pierres. Sur la route du littoral on a commencé à prendre conscience de la présence militaire partout. Nous avons passé plusieurs barrages, on salue les soldats, et rien de plus. Surprenant, d’abord, puis on finit par donner sentiment de confiance. A Byblos, le souffle reste en suspens, et ne sera pas la dernière fois que j’ai arrêté le souffle pendant ces journées d'août au Liban. Byblos, la ville dans le monde qui a toujours été habitée d’une façon continue depuis 7000 ans, la ville qui porte le nom du livre, le lieu de naissance de l’écriture. Au XIIe siècle, les Croisés construisirent leur forteresse, le château, avec des pierres de tous les bâtiments de tous les peuples qui ont laissé leur marque. Ainsi nous pouvons voir colonnes romaines encastrées dans les murs médiévaux pour faire la construction plus solide. 19 civilisations sont allés à Byblos! Les Egyptiens, les Perses, sans parler des Grecs et des Romains. C’est une énorme superposition de cultures.
Sur les photos, de haut en bas, le mur phénicien de Batroun, comme un feston, à côté de la mer, le château de Byblos du XIIe siècle, et des colonnes romaines avec le château et la mer comme scénario, également à Byblos.