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"Ça marche très fort": Valérie Pécresse veut "tirer les enseignements" des JO 2024 pour les transports en commun

JULIEN DE ROSA / AFP

Les transports en commun franciliens sont fluides depuis le début des JO 2024. Un fait dont se réjouit Valérie Pécresse, qui souhaite "tirer des enseignements" des expérimentations mises en place.

La situation aurait pu être catastrophique, comme le craignaient de nombreux Parisiens, mais depuis le début des JO, les transports en commun franciliens sont très fluides. Un fait célébré par les plus sceptiques mais aussi par la présidente d’Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse.

Cette dernière souhaite tirer "des enseignements de tout ce qu’on a fait parce qu’on a fait plein d'expérimentations dans les transports et ça marche très bien", a-t-elle déclaré samedi 3 août après du Figaro.

"Par exemple, on met sur les lignes où sont les wagons bondés et vides, ça change toute l’expérience. On a fait beaucoup de travail sur cette gestion des flux, on a travaillé notamment avec le Japon, et ça marche très fort”.

500.000 voyageurs supplémentaires

La présidente d'Île-de-France Mobilités n'est pas la seule à se réjouir d'un bon démarrage des JO dans les transports en commun. Jean Castex, le président-directeur général de la RATP, a indiqué aux journalistes lundi 29 juillet qu'à part un incident survenu samedi dernier, le début de ces Jeux olympiques est réussi pour les équipes de la RATP.

"On est prêt. Jusqu'à présent, on a fort bien réussi le début des Jeux olympiques", s'est-il félicité.

Sur cette première semaine de Jeux olympiques (correspondant à la période du samedi 27 juillet au jeudi 1er août), Île-de-France Mobilités a comptabilisé 1,2 million de trajets supplémentaires, soit 500.000 voyageurs supplémentaires pour les Jeux.

Beaucoup de ces voyageurs doivent d'ailleurs se soumettre à la tarification spéciale mise en place pendant les JO. Une tarificiation qui retrouvera bien ses prix d'avant JO après les Jeux, comme l'a assuré au Figaro, Valérie Pécresse. "Bien évidemment, aux prix d'avant les JO, c'était un engagement qu'on avait pris, il n'y a pas d'angoisse à avoir", a-t-elle déclaré.

Marine Langlois