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US Open: le comportement épouvantable de la Kazakhe Putintseva face à une ramasseuse de balle

Opposée à Jasmine Paolini au troisième tour samedi 31 août, la Kazakhe a décidé d'ignorer la jeune fille qui lui donnait des balles pour servir. Ce qui lui a valu les sifflets du public du Louis-Armstrong Stadium.

Le troisième tour de l'US Open a tourné au vinaigre pour Yulia Putintseva. Balayée 6-3, 6-4, la Kazakhe de 29 ans n'a rien pu faire contre Jasmine Paolini, samedi 31 août.

Elle quitte le grand chelem new-yorkais accolée d'une image bien négative. Visiblement agacée par le déroulement du match, la 32e mondiale s'est montrée particulièment indifférente face à une ramasseuse de balle du Louis-Armstrong Stadium.

Dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, la jeune femme se place face à Yulia Putintseva et lui lance une première balle. La Kazakhe n'esquisse pas le moindre geste et laisse la balle rouler au sol. Rebolote avec la deuxième balle: la joueuse ne daigne pas bouger. Les huées commencent à descendre des travées lorsque la troisième balle est lancée. Toujours pas de réaction.

L'air désabusé, la ramasseuse de balle écarte les bras comme pour signifier qu'elle ne comprend pas la scène qui se déroule devant ses yeux. Sous les sifflets, Yulia Putintseva finit par se saisir d'une balle et s'en va servir.

"Cela n'avait rien à voir avec elle"

Quelques heures plus tard, la native de Moscou a publié un message sur compte Instagram pour expliquer son attitude.

"Je voudrais m'excuser auprès de la ramasseuse de balle pour mon comportement lorsqu'elle me donnait les balles", écrit-elle. "Honnêtement, cela n'avait rien à voir avec elle." Et d'ajouter: "J'étais énervée contre moi-même parce que je n'avais pas gagné le jeu alors que j'avais eu une balle de break".

Yulia Putintseva précise qu'elle "vidait ses émotions" et était "plongée dans ses pensées" au moment où les balles lui étaient lancées, c'est pourquoi elle n'était "pas concentrée".

Dans une volonté de déminer la situation, l'intéressée précise que "tous les ramasseurs de balles font très bien les choses, comme d'habitude à l'US Open". Une phrase ponctuée d'un emoji dessinant un cœur avec des mains.

Florian Bouhot