JO 2024: plus de restriction pour accéder aux périmètres rouges pour les taxis et les VTC

"Sans restriction". Une semaine après le début des Jeux olympiques à Paris, les conditions pour accéder aux périmètres rouges -ces zones autour des sites des compétitions et des fans zones où la circulation des véhicules motorisées est interdite sauf dérogation- vont être assouplies pour les taxis et VTC en Île-de-France.

Dans un post sur X ce jeudi 1er août, le ministre des Transports démissionnaire Patrice Vergriete précise ainsi que "les véhicules taxis et VTC peuvent désormais accéder aux périmètres rouges des JOP sans restriction". Le but est de "faciliter la pose et la dépose des spectateurs".

La Préfecture de Police nous précise que si les maraudes restent interdites dans les zones rouges pour les taxis et VTC, il n'y aura plus de contrôle systématique des justificatifs pour entrer dans les zones rouges, afin de fluidifier leur passage. Cette décision a été prise après une semaine de fonctionnement de ces zones.

Des chauffeurs de taxi déçus des Jeux

Cette annonce intervient alors que les syndicats de taxi ont protesté ce jeudi dans une lettre sur les conditions difficiles d’exercice de leurs métiers, et ce, alors que les JO devaient représenter avec l’afflux de touristes, un surcroît d’activité dans une période traditionnellement creuse. Ces derniers constatent une baisse de l’activité ces dernières semaines et demandent des compensations.

Auprès de l’AFP, le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete a indiqué qu'il prenait en compte "toutes les problématiques soulevées par les fédérations de taxis dans le cadre de ces Jeux olympiques et paralympiques" et qu'il s'engage "à étudier les demandes émises par le secteur". L’accès sans restriction aux zones rouges a été annoncé ce jeudi après-midi.

"On se fait bloquer sans cesse par la police"

Les chauffeurs de taxi comme de VTC devaient pouvoir accéder à ces zones, sous réserve de transporter un client attestant sa résidence dans la zone ou d’un QR code pour aller voir une épreuve. Mais les chauffeurs ont fait remonter certaines difficultés d’accès.

"Normalement on peut déposer ou récupérer un client en zone rouge, mais on se fait sans cesse bloquer par la police. Quand on prend une course, on ne sait pas si on va pouvoir aller au bout", explique ce chauffeur de 45 ans qui travaille chez Bolt au Monde.

https://twitter.com/PaulineDucamp Pauline Ducamp Rédactrice en chef adjointe web