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JO 2024: Darmanin annonce la mobilisation de 2.000 policiers et gendarmes pour la cérémonie de clôture

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a pris la parole ce vendredi 9 août depuis la préfecture de police de Paris, aux côtés de Laurent Nuñez et Tony Estanguet.

"Nous restons très concentrés". À 48 heures de la fin des Jeux olympiques de Paris, avant l'interlude qui marquera la pause avant les Jeux paralympiques, Gérald Darmanin donne le ton pour le reste du dispositif sécuritaire.

Depuis la préfecture de police de Paris, le ministre de l'Intérieur démissionnaire a affiné les mesures en place pour la protection de la cérémonie de clôture au Stade de France de dimanche, aux côtés de Laurent Nuñez et Tony Estanguet.

Ce sont 2.000 membres des forces de l'ordre qui auront pour mission de sécuriser "le Stade de France et le retour des spectateurs chez eux par les transports en commun", a précisé le ministre démissionnaire".

Ces effectifs sont dilués dans les 30.000 membres des forces de l'ordre attachés à la protection générale des Jeux en France, dont 10.000 détachés ce week-end à la protection du Marathon, un "défi de sécurité" pour un parcours de 42 kilomètres en Île-de-France.

"On verra que les policiers et les gendarmes seront à la hauteur de cet événement", a ajouté Gérald Darmanin.

"Pas de menace caractérisée"

Si le ministère de l'Intérieur reste vigilant face aux diverses menaces (cybercriminalité, sabotage, délinquance, terrorisme), il assure qu'il n'y a pas à ce stade de "menace caractérisée" ciblant les JO ou la cérémonie de clôture de dimanche soir.

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Gérald Darmanin est d'ailleurs revenu sur l'acte de vandalisme à l'encontre du réseau SNCF ayant précédé les JO. L'enquête "ne permet pas encore aujourd'hui d'identifier complètement les auteurs", a-t-il assuré, renvoyant la communication future vers le procureur de la République en charge du dossier.

Enfin, le locataire de Beauvau a émis un premier bilan plein de louanges pour les forces de l'ordre à quelques heures de la fin de cette première quinzaine à haut risque: "S'il y a des médailles d'or qui sont distribués aux sportifs, il y a une médaille d'or à donner aux policiers et gendarmes français".

Tom Kerkour