JO 2024: ce que l'on sait de l'interpellation d'un Russe soupçonné de préparer "une déstabilisation"

Un ressortissant russe a été écroué ce mardi 23 juillet, soupçonné de vouloir organiser "une déstabilisation" pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, a indiqué le parquet de Paris à BFMTV, confirmant une information du Parisien.

• Des éléments "laissant craindre" une volonté de déstabilisation

L'homme est né en mai 1984 en Russie. C'est une visite domiciliaire, effectuée à la demande du ministère de l'Intérieur, qui a permis la découverte, d'après le parquet, d'éléments "laissant craindre l'intention du suspect de vouloir organiser des événements susceptibles une déstabilisation pendant les Jeux olympiques" de Paris.

Aucun détail n'a été communiqué sur la nature de son projet qui n'était pas terroriste, la procédure n'ayant pas été confiée au parquet national antiterroriste.

• L'homme placé en détention provisoire

Une information judiciaire du chef d’intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter les hostilités en France a été ouverte par le parquet ce mardi.

Le ressortissant russe a été mis en examen et placé en détention provisoire dans la foulée.

• "Aucune menace caractérisée" pour la cérémonie d'ouverture

Dans le cadre des Jeux olympiques, plusieurs personnes ont déjà été arrêtées, soupçonnées d'être une menace pour la sécurité de l'événement. Le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a annoncé que plus d'un million d'enquêtes administratives ont été menées et 4.360 personnes ont été écartées.

"Moins d'une centaine" ont été suspectés d'agir pour le compte d'autres pays, "Russie, Biélorussie", mais pas uniquement, a précisé Gérald Darmanin.

Un projet d'attentat visant les épreuves de football à Saint-Étienne a notamment été déjoué en mai dernier par la DGSI. Le suspect était ici encore un ressortissant russe. Âgé de 18 ans et d'origine tchétchène, il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Néanmoins, dans un entretien accordé au Journal du dimanche ce samedi, le ministre de l'Intérieur démissionnaire a assuré qu'"aucune menace caractérisée" ne pesait sur la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, qui va se dérouler dans deux jours sur la Seine.