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JO 2024: la chorégraphe de la cérémonie d’ouverture dépose plainte à son tour pour "cyberharcèlement"

Des mannequins présentent leurs créations le long de la passerelle Debilly lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, le 26 juillet 2024

Des mannequins présentent leurs créations le long de la passerelle Debilly lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, le 26 juillet 2024 - Mauro PIMENTEL © 2019 AFP

L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH). Au total, six plaintes ont été déposées depuis la cérémonie des Jeux de Paris.

Maud Le Pladec, la chorégraphe de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, a déposé plainte le mercredi 7 août pour "cyberharcèlement", a appris BFMTV auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.

L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH).

Au total, six plaintes ont été déposées depuis la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris. La DJ Barbara Butch, mise à l’honneur dans le tableau "Festivité", avait annoncé avoir déposé plainte pour cyberharcèlement.

Elle avait déclaré sur Instagram être "la cible d’un énième cyberharcèlement- particulièrement violent" depuis sa performance: "menacée de mort, de torture et de viol, elle est également visée par de nombreuses injures à caractère antisémite, homophobe, sexiste et grossophobe", avait affirmé son avocat dans un communiqué relayé par la DJ.

Thomas Jolly, Nicky Doll

Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, avait lui aussi annoncé déposer plainte pour menaces de mort en raison de son origine, menace de mort en raison de son orientation sexuelle, injure publique en raison de son origine, injure publique en raison de son orientation sexuelle et diffamation.

La drag queen Nicky Doll, autre pilier de la cérémonie d’ouverture, a elle aussi porté plainte pour diffamation, notamment contre l’ex-acteur britannique Laurence Fox. Cette plainte, "initialement déposée pour diffamation (...) dénonce des propos pouvant s'analyser en injures publiques à raison de l'identité de genre ou de l'orientation sexuelle", avait indiqué le parquet de Paris.

Le grand soir, Nicky Doll avait performé avec plusieurs drag queens dans le même tableau de la DJ Barbara Butch intitulé “Festivité”.

Pauline Revenaz