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JO 2024: "C’est mal foutu", la galère des Parisiens à cause du QR code à présenter

En attendant le début des Jeux olympiques, c'est plutôt la galère pour circuler à Paris. Des grandes barrières sur les trottoirs, mais aussi un QR code à présenter aux policiers pour accéder à certaines zones près de la cérémonie d'ouverture. Des zones rouges, des zones grises, et des habitants et des touristes qui n'y comprennent pas grand-chose.

Les premières épreuves des Jeux olympiques 2024 commencent ce mercredi, avant la cérémonie d'ouverture ce vendredi sur la Seine. A l'approche de l'événement, Paris a dû s'adapter. Alors, depuis jeudi dernier, circuler dans la capitale devient un vrai casse-tête que ce soit en voiture, à pied ou à vélo...

Désormais, il faut présenter un QR code, le Pass Jeux, pour accéder à certaines zones de sécurité de la capitale, concernées par la cérémonie d'ouverture ou des épreuves des JO.

À un carrefour, des barrières métalliques et des policiers filtrent l'accès à la zone grise. Les piétons font la queue pour se faire contrôler. “On vient de me dire qu’il faut un QR code”, indique Sébastien. Mais ce QR code, il ne l'a pas et il est loin d'être le seul.

Sandra voulait aller au pied de la tour Eiffel. Mais aujourd'hui, “c’est la galère". "Là, on rentre chez nous parce qu’on ne peut pas y aller”, confie-t-elle.

Une perte de chiffre d'affaires pour les commerçants

Pourtant, dans la rue d'à côté, l'accès est libre pour tout le monde. Alors pour certains, difficile de comprendre... Un chauffeur de taxi doit donc faire demi-tour, tout comme Mathias, qui a pourtant bien fait sa demande à la mairie.

“Ils me l’ont refusé il y a deux mois en me disant qu’on n'allait pas en avoir besoin sauf qu’aujourd’hui, on ne peut passer nulle part. Donc, en vrai, c’est mal foutu”, estime-t-il.

Et même si certains sont autorisés à entrer, c'est loin d'être suffisant pour Mohammed qui, de l'autre côté du trottoir, voit depuis son snack s'envoler de potentiels clients. “D’habitude, on fait entre 120 et 200 tickets par jour. Là, on est à quatre ou cinq”, pointe-t-il.

Des chiffres qui l'inquiètent et qu'il espère voir remonter dès que les Jeux olympiques auront officiellement commencé.

Ameline Lavechin avec Guillaume Descours