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Programmation Ligue 2: beIN Sports répond fermement à la colère des supporteurs et ne changera pas sa programmation

Les banderoles et dégradations ce matériel des supporteurs de Ligue 2 ne feront pas changé d’avis beIN Sports sur la diffusion des matchs le vendredi et lundi, assure le directeur de la chaîne Florent Houzot.

Les 31 journées restantes de Ligue 2 conserveront la même programmation les vendredi, samedi et lundi, malgré la fronde des supporteurs sur le sujet. Dans des propos rapportés par Challenges, Florent Houzot, directeur de la chaîne, a réaffirmé son intention de tenir ce format après avoir obtenu les droits de diffusion du championnat contre 40 millions d’euros par saison pour la période 2024-2029.

"Le multiplex avec sept matchs le samedi soir, ce ne sera pas possible"

Dans son appel d’offres, le groupe avait prévu un multiplex le samedi à 20h avant de l’avancer au vendredi à 19h. La dernière rencontre a été décalée à lundi (20h45), provoquant un important mouvement de contestation dans plusieurs stades de Ligue 2. Des camions et du matériel de diffusion ont également été détériorés avant des matchs.

Mais cela ne fera pas changer d’avis Florent Houzot qui déplore ces agissements. "Il faut que les clubs assument (pour la programmation), beIN était le seul diffuseur", explique-t-il dans des propos relayés par Challenges. "L’image et l’investissement de beIN sont salis. Les supporters agressent avec des lasers nos cadreurs et nos commentateurs. La position est claire et nette, le multiplex avec sept matchs le samedi soir, ce ne sera pas possible. On est clair et honnête, notre catalogue est riche, nous n’avons pas assez de chaines. Avec 40 millions, on veut la programmation qu’on souhaite."

S’il reste ferme, il entrouvre toute de même la porte à la discussion pour le match du lundi. "On peut débattre éventuellement du lundi, mais le vendredi soir, on ne peut pas dire que ce ne soit pas le week-end", lance-t-il. "Je regrette que les clubs ne soutiennent pas plus beIN, de façon plus claire, alors que parfois droits TV plus de 50% de leur budget."

Le directeur de beIN Sports tacle aussi les députés, dont "certains n’ont pas grand-chose à faire dans leur circonscription", qui ont appelé le gouvernement à peser pour revenir à la programmation promise. Il s’inquiète enfin des dérives des violences sur ses équipes. "On est sur du pénal, c’est grave, ce n’est pas seulement des banderoles dans les stades. On souhaite retrouver le plus vite possible un climat de sérénité. On ne fera prendre aucun risque à nos commentateurs et nos cadreurs. Quand vous êtes visés, vous ne savez pas qui peut vous attendre. Notamment vu la violence sur les réseaux sociaux. On est chez les fous."

NC