Fumigènes, banderoles, laser et tracts: les supporteurs de Ligue 2 protestent contre la programmation des matchs

Des supporters, par le biais de banderoles, mais aussi certains joueurs, revêtant des tee-shirts, ont exprimé leur mécontentement quant à la programmation d'une majorité des rencontres de Ligue 2 en semaine, vendredi avant le coup d'envoi de matches de la 1re journée.

>>> le live-texte du multiplex de la première journée

"Le foot c'est le week-end. Bein sports tue la Ligue 2", était-il écrit sur une banderole déployée au Stade des Alpes, à Grenoble avant la réception de Laval. "Non à la Ligue 2 le vendredi ! BeIN Sports tue la Ligue 2", peut-on lire sur un tract invitant à signer une "pétition nationale" au moyen d'un flashcode, distribué au stade de la Licorne d'Amiens, avant la réception du Red Star.

La décision de la Ligue de football professionnel (LFP), en accord avec le diffuseur beIN Sports, de faire jouer une majorité de rencontres les vendredi et lundi, au lieu du samedi comme c'était le cas ces dernières saisons, ne passe pas auprès des supporters.

"Pour une Ligue 2 le week-end"

Le club de Clermont Foot a pour sa part posté sur son compte X une photo de joueurs de l'équipe arborant un t-shirt floqué du message "Pour une Ligue 2 le week-end", lors de l'échauffement précédant la rencontre contre Pau. Dans les tribunes du stade Gabriel-Montpied, les fans clermontois et palois ont aussi déployé des banderoles "Le foot c'est le week-end" et "beIN sports tue la Ligue 2".

A Guingamp, un laser a été utilisé par des spectateurs pour tenter de gêner les commentateurs du match. A Amiens, le match a été interrompu quelques instants après le jet d'un fumigène sur la pelouse, dans la surface de réparation du Red Star.

Les associations de supporters avaient annoncé une "grève" de toutes leurs animations en tribunes, ainsi que des actions visant à perturber la retransmission des rencontres, jusqu'à ce que des négociations aboutissent avec la Ligue et la chaîne de télévision. Aucune perturbation n'a été constatée lors des retransmissions des matchs sur beIN Sports à partir de 20h00, les présentateurs et commentateurs de la chaîne ne faisant aucune allusion à ces diverses manifestations.