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Date de création : 21.07.2014
Dernière mise à jour :
21.08.2022
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Le moi se promenant,
Et l'eau tourbillonnant,
On pourrait croire en la patience,
Qu'une âme en permettrait la délivrance.
15 h 23, "La Brasserie", Bergerac, jeudi 13 avril 2017.
Le bras droit tendu du vainqueur,
Les yeux en feu ingurgités d'alcool,
Refoulant la moindre de ses peurs,
Pour profiter d'avoir un peu de bol.
C'est le premier à inverser les rôles,
Le dernier à se remettre en question,
Pour lui, toutes les faiblesses sont folles,
Il n'en a plus conscience et plus l'occasion.
Il peut rêver encore de grandeur,
De structures l'élevant bien haut,
Sans jamais renvoyer l'ascenseur,
Trop occupé à sauver sa peau.
15 h 20, "La Brasserie", Bergerac, mercredi 21 décembre 2016.
Si tu es sur une chaise haute,
Ton inspiration est tentée,
De parler avec plus de faute,
Que si plus bas tu étais.
C'est l'allégorie de Charlie Chaplin,
Du dictateur trop petit,
Qui, pour la jouer fine,
Déclare que la hauteur est pour lui.
14 h 54, "La Brasserie", Bergerac, mercredi 21 décembre 2016.
Je crois en le nom de celui qui est,
Qui n'est ni une étoile ni un homme,
Au-delà de l'après avoir voyagé,
La totalité des infinis, en somme.
Poème dédié à Anne-Marie (au fantôme de Belphégor) et à "la ficelle" (Réjane Leblanc),
17 h 28, "La Brasserie", Bergerac, mardi 20 décembre 2016.
Il faut acclimater ses yeux
Chercher à voir tout le temps
Chaque occasion se veut
D'être accompagnée, en grand.
Mais c'est l'esprit qui doit déterminer,
Si le verbe est bon, correctement illustré,
Et c'est ainsi que la poutre on voit,
Dans l'œil de qui est près de soi.
17 h 20, "La Brasserie", Bergerac, mardi 20 décembre 2016.
Ne pas avoir conscience de l'invisible,
Offre une certaine liberté,
C'est une chance pourtant réversible,
À l'égard de sa gratuité.
C'est un état d'esprit
Que de vivre avec,
Religieux par dépit,
Découvert étant sec.
Cette lumière a de nombreux états
Elle est parlante et/ou éclairante,
Et il ne suffit pas de dire je vois
Pour être dépositaire de la rente.
Enfin et presque comme début,
Il y a les couleurs qui sont symboles,
Où les mensonges qui sont perçus,
Sont relatifs compte tenu de leurs rôles.
16 h 55, "La Brasserie", Bergerac, mardi 20 décembre 2016.
Le pire qui puisse m'arriver,
C'est l'envie de me recroqueviller,
Tandis que la parole attire les bénédictions,
Mon prochain en est détenteur sous condition.
Le pire qui puisse m'arriver,
Après un mariage en bonne et due forme,
C'est de ne plus rien partager,
L’esprit piquant un petit somme.
Je voudrais être plus parlant qu’un dauphin,
Plus éloquent et longanime,
Jovial lendemain après lendemain,
Je ne crois pas pourtant être pusillanime.
9 h 35, Lundi 30 Mars 2015, "Le Brazza", Bergerac.Finalisé à 10 h 27 au 29 rue Nelson Mandela.