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Date de création : 14.09.2010
Dernière mise à jour : 18.03.2011
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L'anglais et les études à l'étranger

Publié le 22/11/2010 à 01:40 par une-annee-a-tokyo Tags : soi belle coeur france travail you voyage publicités article bonne bonne soirée

 

Hey ;)

ça fait un moment que je n'ai rien posté par ici et j'entends bien réparer ça... même si ce n'est pas totalement de ma faute: pour ma défense, je plaide la "légitime occupation". Ben quoi, c'est pas tous les jours qu'on est de l'autre côté du monde, non ?

 

Avant de vous écrire d'autres articles sur une école, quelques quartiers de Tokyo/villes alentours, ou encore sur un tournoi de Karaté qui valait le détour, juste un petit post' sur l'anglais en guise de réponse à Manon.

Il est clair que l'anglais est essentiel pour partir à l'étranger. Surtout quand on décide de partir pour un pays comme le Japon dont on ne maîtrise pas très bien la langue... Cependant, le niveau de départ n'a pas besoin d'être particulièrement très élevé et je me base sur ma propre expérience.


Indispensable au départ

 

Je n'ai jamais beaucoup aimé l'anglais et je n'ai jamais beaucoup forcé pour l'étudier. Je trouvais que c'était une langue utile, mais pas forcément très belle et je préférais largement l'espagnol ou le japonais. Le problème: impossible de partir au Japon sans maîtriser l'anglais un minimum. En effet, les universités japonaises demandent un score d'au moins 79-80 (sur 120) au TOEFL iBT. C'est assez peu élevé (comparé aux 90 australiens et aux quelques 100 et des bananes USAiens et canadiens), mais il n'empêche qu'avec mon niveau pourri en anglais, ce n'était pas suffisant. Sans compter que partir dans un pays comme le Japon dont on ne parle pas la langue alors qu'on ne maîtrise pas non plus l'anglais, c'est du suicide...


Alors, opération bachotage pendant quelques mois l'année dernière pour obtenir le précieux sésame: c'est quand même très bête de manquer une expérience comme un voyage au Japon pour un peu de flemmardise mal placée. En plus, mon principal outil de révision s'est appelé Bones, NCIS ou encore Ugly Betty... J'ai suivi les déclarations d'une amie qui m'a dit qu'elle avait vraiment progressé en regardant des séries en anglais avec sous-titres français, puis anglais, puis sans sous-titre du tout.


Et ça a marché puisque j'ai finalement obtenu 79 au TOEFL ! Je ne devrais pas en être fière, parce que c'est quand même plutôt faible, mais après tout, j'ai eu ce que je voulais, alors que je partais avec un niveau plutôt bas (du moins à l'oral et en écoute: l'écrit et la lecture, ça allait pas trop mal...).


Et sur place ?


Le TOEFL, c'est juste dans l'optique d'un départ. Après, il est clair que sur place, l'anglais est essentiel et que c'est un peu dur au départ de mettre son cerveau en anglais dès 7h du matin en face de sa colloc' américaine.

 

Mais ça se développe plutôt vite, d'abord l'écoute (c'est bon, les séries en VO n'ont maintenant presque plus de secret pour moi ;)) et puis la capacité à s'exprimer. Il est clair que je m'exprime aujourd'hui beaucoup plus vite que les premiers jours. Reste à modifier mon accent, qui reste très français, mais j'hésiterais presque à le faire tant les réactions sont amusantes: "Oh, you're french" après seulement deux phrases (même pas besoin d'expliquer d'où je viens une quinze-millième fois :p), "Oh, that's too cute !!!" ou encore "So fancy !"... Les seules remarques déplaisantes, finalement, elles viennent de français qui n'ont pas forcément un accent meilleur, donc... On passe ^^

 

L'essentiel, finalement, c'est de se comprendre. Il ne faut pas avoir peur d'avoir l'air ridicule parce que la plupart des étrangers n'ayant pas l'anglais pour langue maternelle galèrent un peu au départ. En général, ils font des efforts pour comprendre notre baragouinage comme on fait des efforts pour comprendre le leur... notamment les accents qui sont parfois très prononcés et très variés, du moins à Waseda: japonais, chinois, pakistanais, espagnol, finlandais, français ^^, allemand, ou encore russe... Cependant, il est à noter que nombre d'entre eux ont vraiment des niveaux assez hauts et que le pourcentage d'étudiants dotés d'une double nationalité est très fort: la double nationalité doit développer l'internationalité et l'envie de découvrir d'autres pays.


Finalement, et peut-être bizarrement, le plus difficile reste la communication avec ceux ayant l'anglais pour première langue. Si certains d'entre eux parlent naturellement lentement et avec des accents plutôt compréhensibles (l'accent américain, est par exemple assez simple à saisir), d'autres oublient parfois, quand ils vous adressent la parole, que l'anglais n'est pas votre langue première... Entre les américains et leurs expressions familières, les anglais et leur accent à couper au couteau et les australiens qui cumulent ces deux tares, il est parfois difficile de se comprendre... Mais pas de panique: deux solutions s'offrent à vous:

- sourire et hocher la tête avec un air qui sous-entend "Oui, oui, c'est très drôle ce que tu viens de dire." Vous n'en savez rien parce que vous n'avez rien compris, mais comme il est en train de rire aux éclats, vous n'avez pas le coeur de l'arrêter pour le faire répéter... Et puis, ce serait rien que la vingtième fois en trois phrases que vous le feriez répéter: il finirait par vous prendre pour une idiote...

--> Solution utile pour les fainéants ou pour ceux qui, après une journée entière en mode "anglais" décide de mettre leur cerveau en veille.

- Tout simplement leur faire remarquer (gentiment) que vous n'êtes pas bilingue: votre première langue n'est pas l'anglais. La plupart du temps, ça suffit pendant un temps à les faire ralentir... Et puis, si ça ne marche pas, commencez à parler votre propre langue maternelle: ils n'y comprendront rien et verront quel effet ça fait d'avoir le cerveau divisé en plusieurs langages différents ;) Logiquement, ça fait son petit effet.

--> Solution que je préfère ^^


Voilà. Et puis, rappellez-vous que l'avantage par rapport à ces "native-english speakers" c'est que si eux n'apprennent que le japonais durant leur séjour à l'étranger, vous, vous reviendrez avec le japonais (un peu...), mais aussi avec  l'anglais (beaucoup ;))*. Ce qui nous fait trois langages, ce qui est quand même un gros plus ;)

 

Pour conclure sur l'anglais à l'étranger, pas besoin de le maîtriser tant que ça pour partir à l'étranger. Un niveau scolaire, plutôt bien lu, mais sans beaucoup d'expérience à l'oral, suffit pour se faire comprendre. Et puis, le langage des mains ou des onomatopées peut vous venir en aide au cas où ;) Et puis, si vraiment la tête vous tourne à fois de vous battre avec l'anglais, il y a toujours deux ou trois francophones (français ou non, vous serez étonnés du nombre d'étrangers qui ont des notions de français, notamment les japonais) qui traînent dans les parages ^^

 

L'anglais au Japon: "l'anglais-katakana"

 

Juste une petite note pour ceux qui voudraient partir au Japon. Pensez juste que l'anglais n'est pas forcément une langue très parlée ici. Les gens se débrouillent vaguement (en dehors de ceux qui travaillent avec l'étranger et des étudiants en langue) et la prononciation laisse souvent à désirer.


Il existe en effet une façon très japonaise de prononcer l'anglais en relation avec les caractères, les katakanas, qui servent à retranscrire les mots d'origine étrangère. Il existe trois syllabaires en japonais: les hiraganas (le basique), les kanjis (les signes avec des quantités de traits d'origine chinoise et qui font peur ;)) et les katakanas. Ces derniers servent à retranscrire les mots d'origine étrangère et à les faire ressortir dans les textes de la vie quotidienne (journaux, publicités...). Ainsi, "erevaataa" prononcé très vite et avec un "l" à la place du "r" signifie "elevator" en anglais (ascenseur). De même pour Osutoraria: Australia; ou, plus amusant, kuruasan (croissant ;)).

 

Le problème est que parfois, les japonais appliquent cette prononciation à l'anglais en général rendant la copréhension très compliquée... Il ne faudra donc pas s'étonner d'entendre une phrase du type: "I amu a litulu suulipy". Comprendre ici "I'm a little sleepy". --'


Je suis consciente que mon accent français est très prononcé aussi (avec un son "h" inexistant et un "r" trop prononcé...), mais cette prononciation en style katakana de tous les mots me fait rêver chaque jour... Le must du must étant le cri "Oraito Oraito Oraito" prononcé par les gens qui aident les autres à se garer et qui est un dérivé de "All right" au départ... ;)

 


Sur cette dernière anecdote, j'espère que cet article vous a plu et je vous souhaite une bonne soirée du côté de la France... moi, je m'en vais dormi, il est bientôt 2h du mat' ici...


* À noter que le SILS (School of International Liberal Studies) de Waseda est particulièrement intéressant pour développer à la fois l'anglais et le japonais. En effet, il propose un programme de cours de japonais intensif à raison d'environ une dizaine d'heures par semaine, doublé de cours généraux en anglais. Non seulement, cela vous permet de pouvoir continuer des études commencées en France au Japon, mais en plus vous pouvez développer votre jap' et votre anglais... Que demander de plus ?

Commentaires (1)

Manon le 22/11/2010
C'est vrai que ca doit être marrant les japonais parlant anglais à un français parlant lui aussi anglais : c'est un coup à rendre fou les passant anglophone XD

En tout cas tu me rassure un peu ^^ qui sait je t'enterais peu être moi aussi l'expérience ! Enfin si j'ai le courage de laisser mon copain seul un an : quel dilemme d'un côté mon rêve d'études à l'étranger et de l'autre celui de rester avec mon chéri...

Enfin bref, j'espère que ca se passe toujours bien (mais à pars le mal de crâne que tu dois parfois avoir je n'en doute pas) et j'ai hâte de lire la suite !


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