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Dernière mise à jour : 04.07.2024
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Ars-sur-Moselle (57) Fort Driant Feste Kronprinz 04

Publié le 12/01/2021 à 13:25 par scramasaxe Tags : metz fort kronprinz driant fortification ars sur moselle
Ars-sur-Moselle (57) Fort Driant Feste Kronprinz 04
 
Localisation (image Wikipedia)
 
Ars-sur-Moselle (57) Fort Driant Feste Kronprinz 04
 
Quatrième article sur le fort Driant illustré de quelques photos prisent pendant l'hivers 1995, 1996 et 1997 ?
 
Des compléments en cours
 
Pour plus de détail voir aussi les autres articles sur le fort.
 
A suivre ? Merci de me signaler dans vos commentaires les erreurs inévitables et des corrections. scramasaxe 
 
 
Adapté de Wikipedia (voir internet) voir les nombreuses sources écrites pour plus de détails et les sites des associations...
 
 
Description
Ceinture fortifiée seconde ceinture fortifiée de Metz
Type d’ouvrage fort de type Biehler (ouvrage à organes dispersés)
Dates de construction 1899-1905
Dates de modernisation 1914-1916
Garnison1 810 hommes
Armement 14 pièces d’artillerie
(6 × 150 mm et 8 × 100 mm)
Usage actuel désaffecté
Protection néant
Coordonnées 49° 04′ 22″ nord, 6° 02′ 49″ est
 
 
La Feste Kronprinz, rebaptisée groupe fortifié Driant en 1919, est un fort de la seconde ceinture fortifiée de Metz, en Moselle. La Feste Kronprinz est l’un des groupes fortifiés les plus vastes parmi les forts messins. Situé à l’arrière des lignes pendant la Première Guerre mondiale, il subit les assauts des troupes alliées à la
 fin de la Seconde Guerre mondiale. Le groupe fortifié Driant fut l’un des derniers forts à se rendre, à la fin de la bataille de Metz.
 
 
 
 
Détail pour les photos
 
Une nouvelle attaque du fort le 3 octobre 1944.
 
L'attaque dans l'angle sud-ouest du fort
 
 
Le 3 octobre
La compagnie B La tentative de pénétrer dans les bunkers I et J (voir le deuxième plan) ne réussit pas. Les constructions sont solides et bien conçues. Les chars s'en approchent à près de 30 m et leurs tirs ne provoquent que de petits éclats dans le béton.
L'enthousiasme des américains commence à baisser et le moral chute encore plus quand ils reçoivent, en plus des tirs des armes propres du Fort, celui des Forts avoisinnants et ceux de l'artillerie allemande basée dans la banlieue de Metz.
Il faudra la découverte sur le toit du bunker I par le Gi's Holmlund, après une escalade non sans danger, de bouches d'aération. Les couvercles sont démontés et les ventilations sont bourrées de Torpilles Bangalores. L'explosion fait trembler tout l'ouvrage et les blessés allemands finissent par se rendre, la majorité de l'effectif a rejoint le bunker J par les souterrains.
 
 
La casemate J est impossible à escalader car le toit est sous les tirs croisés (et précis) d'armes des autres ouvrages.
Un tir direct sur la porte par un char 105 mm la fait sauter. Les 4 survivants de la section pénètrent à l'intérieur et réussissent, pièce après piece, à investir l'ensemble.
 
 
Une autre section de la Compagnie B part s'occuper de la Batterie H. Elle dispose de lance-flammes ( 4 au total mais un seul est en état de marche correct).
Le lieutenant Van Horn réussit à forcer la portes des barraquements principaux aidé par un seul homme le couvrant. Ils tombent tous les deux.
 
 
Le commandant Anderson, commandant la B, s'aperçoit alors que toute la compagnie est dispersée dans le Sud du Fort. Il organise alors la position en défense afin de tenir le terrain conquis. Tout cela sous le feu de l'ennemi qui n'arrête pas et qui s'intensifie même.
Son PC sera le Bunker I, blindés en position tout autour et protégé par l'infanterie installée à l'extérieur dans des trous individuels.
 
 
La compagnie G: Elle est dirigée par le Capitaine Gerrie.
Elle arrive au sommet du Fort vers 17 h. La nuit tombe et les soldats se retrouvent, sans le vouloir, sur le flanc droit de la Compagnie B. Les hommes de la G sont pour la plupart de jeunes recrues sans expérience. Les objectifs à l'origine sont les 2 batteries au nord du fort (C et D). La compagnie G est arrétée dans la zone à l'arrière de l'ouvrage principal (F) et des batteries Sud (G et H) et de la caserne est (M).
 
 
Dans la nuit du 3 au 4, les allemands, toujours maîtres de la route venant d'Ars et menant au Fort ainsi que de la partie basse du ravin de la Mance, profitent de l'obscurité pour renforcer l'effectif du Fort. Ils empruntent les tunnels, et semblant surgir de nulle part, lancent des attaques conséquentes.   
Le 4 octobre vers l'aube la Compagnie G très malmenée , voit les renforts arriver. Il s'agit de la Compagnie K du 2ème Régiment d'Infanterie.
Les américains réussisent à tenir le sud du Fort : 3 Compagnies ont participé à l'attaque et 2 ont subi des pertes importantes (110 hommes).
 
 
Les allemands, eux, sont à l'abri, grâce aux protections du Fort. Les élèves officiers font preuve de courage et de tenacité et pour eux, les casemates perdues la veille, n'ont pas de rôle primordial dans la défense du Fort.
Quoique les canons du fort ne puissent tirer sur les attaquants se trouvant en surface , les deux canons de la Batterie Moselle peuvent être utilisés pour produire des éclats 
dans les arbres sur le secteur d'approche situé dans l'angle sud-ouest
Les compagnies B et G ont été réduites à un total d'une centaine d'hommes.
 
 
Le général Irwin décide alors de rappeler les troupes en place et d'envoyer des remplaçants. Il organise une "Task Force" commandée par le Général Warnock dont la tâche unique sera la chute du Fort.
Dans la nuit du 5 au 6, le Bataillon du 11ème Régiment d'Infanterie est relevé et remplacé par le 1er Bataillon du 10ème Régiment d'Infanterie.
 
 
Le 6 Octobre 1944
Au matin, le 3ème Bataillon du 2ème Régiment d'Infanterie arrive à son tour en renfort.
Les 1er Bat., le 3ème Bat. et la totalité du 7th Combat Engineer Battalion forment la "Task Force" prévue la veille.
 
 
L'attaque doit être relancée le lendemain mais on s'oriente vers une tentative de pénétration des galeries et autres souterrains car la surface du Fort, en pleine journée est impraticable. Dès l'aube, des patrouilles allemandes lancent de brèves contre-attaques, appuyées par deux canon automoteurs.
 
 
L'Artillerie US se concentre pour soutenir l'Infanterie et tenter de détruire les batteries allemandes ainsi que celles des environs. Tout le Corps d'Artillerie, tout calibre confondu, est regroupé mais le Fort lui même ne semble pas vraiment souffrir. A tel point que les tourelles blindées des toits se relèvent en position de tir et répondent aux tirs Us dans un combat d'artillerie sans précédent. Les allemands ont donc trouvé des fusées permettant l'utilisation des obus à leur disposition.
Il faudra attendre la fin du Fort pour s'apercevoir que plusieurs canons avaient quand même subi des dégats conséquents.
 
 
Les Gi's réussisent à neutraliser et à occuper un bunker "clé" ( le N° 4 ? - sur le deuxième plan ) Au Sud de la Batterie H.
L'action des chars US : Le matin du 6, les tanks N° 6, 7 et 8 avancent pour soutenir l'action des hommes d'Infanterie mais à 8 h 45, le char de tête, celui du Lieutenant Town est touché à une chenille. Char allemand ? Panzerfaust ? Mine ? Les avis divergent, mais il semblerait qu'à la vue de l'état des chenilles et du train de roulement, ce serait une mine dans un premier temps puis qu'ensuite il ait subi un tir d'achèvement. Le vétéran Tom Tucker parle d'un char allemand, le lieutenant Town parle d'un tir de "Bazookamann). Bref, il se retrouve immobilisé au milieu du passage et les deux autres blindés qui suivent, bloqués décident de faire demi-tour pour se mettre en position défensive près de la Caserne J.
 
 
Le char du Lt Bauer reçoit l'ordre radio de se dégager des combats dans la partie Sud pour rejoindre le PC US qui se trouve dans la partie Nord. Ne le voyant pas arriver, une patrouille est envoyée à sa rencontre. Elle trouvera l'engin immobilisé avec un impact dans la tourelle. Le Lt Bauer et un membre de l'équipage sont retrouvés morts
dans le char.
Un autre chef de char a été gravement touché par un tireur d'élite allemand alors qu'il sortait de son blindé pour mettre le panneau de reconnaissance aérienne en place.
 
 
L'aviation : Les avions placent ce jour 3 coups directs dans le coin Sud-Est du fort et observent aussitôt après les mouvements des chars US. Ils lachent aussi 16 bombes de 225 kg puis pratiquent le "Strafing" : attaque de cible au sol par l'avion volant à basse altitude, soit avec leurs armes automatiques soit avec des bombes.
 
 
Le 7 Octobre 1944
Le plan de bataille du jour est la combinaison d'attaques en surface et dans les souterrains car les plans révèlent qu'il existe des tunnels entre les bunker I et J vers les Batteries H et G ainsi que vers les casernements centraux F.
 
 
Le bunker pris la veille est occupé et servira de liaison téléphonique avec le Q.G. ( le N° 4 ? - sur le deuxième plan )
Ce téléphone servira souvent la nuit du 6 au 7. Mais retourné avec le bunker lui même dans les mains allemandes, il est utilisé par un officier parlant couremment l'anglais.
Les allemands apprennent ainsi les conditions de l'attaque de la journée et l'effet de surprise ne jouera pas. Bien au contraire.
 
 
A 10 h toute la partie Sud est reprise alors qu'elle avait été abondonnée lors du repli du 11 th Ing. Reg. le 5 octobre.
Dans l'après midi, les allemands attaquent des deux côtés à la fois, défont deux sections et font prisonniers le commandant de la Compagnie B ainsi que deux observateurs d'artillerie.
Les américains du 1er Bat. et du 3ème Bat. parviennent à tenir le terrain en surface mais sans conquérir le moindre mètre supplémentaire.
 
 
Sous terre : Malgré l'opposition du commandant français (l'expert du Fort) la Compagnie C du 10 th Inf. Reg. et le génie entre par le Bunker J dans le tunnel mais se heurtent au bout de 60 m environ à une porte blindée fermée qui s'oppose à la progression.
 
 
Les hommes du Génie, malgré les conditions pénibles réussissent à percer la porte en acier de 50 mm d'épais pour trouver derrière un empilement occupant tout le couloir
(3 m de haut pour un mètre de large) et ce sur plus de 7 m de long. Il s'agit de vieux canons et de débris divers qu'il faudra découper au chalumeau et faire sauter.
Ce travail de déblaiement durera jusqu'au 8 Octobre au matin.
Les conditions sont extrèmes, les fumées des explosions mélées à celles des chalumeaux sont telles que les hommes doivent évacuer le tunnel à chaque explosion de nettoyage malgré les masques à gaz peu efficaces.
 
 
De plus, dans le tunnel, côté allemand, des bruits divers font craindre une contre attaque.
Le Génie place une "BeeHive", une charge explosive de 30 kg surnommée "Ruche d'abeilles". A l'explosion, les fumées envahissent non seulement le boyau mais aussi le bunker de départ où sont les hommes et les blessés. L'accès au tunnel reste impossible pendant plus de 2 heures et certains, dans le bunker, pour avoir un peu d'air frais préfèrent affronter les balles ennemies.
Par le trou occasionné dans la porte, les allemands lancent des grenades et mettent une mitrailleuse en batterie.
Les Gi's érigent une protection faite de sacs de terre et y installent également une mitrailleuse. Les échanges durent toute la nuit mais de façon ponctuelle.
 
 
En surface, le projet contre les Batteries H et G initialement prévus dans la nuit du 8 au 9 est remis en cause à cause du manque de clarté de la situation générale.
 
 
Le 8 Octobre 1944
Les allemands placent des charges explosives aux endroits stratégiques et répliquent aux tirs US. Ceci dure toute la journée et une partie de la nuit.
Le 3ème Bat. du 2ème Régiment d'Infanterie est arrivé en renfort et est installé dans le Bunker J.
Le Général Warnock essaie vainement de positionner les Compagnies et les Sections dans l'espace dont il dispose.
 
 
Le 9 Octobre 1944
Le matin rencontre des généraux Walker, Irwin et Warnock. Patton est absent mais il est représenté par le général Gay. Le bilan est fait des combats du 3 au 8 Octobre : 
21 officiers et 485 hommes tués, blessés ou disparus. Bilan lourd face au peu d'hommes engagés et aux résultats nuls obtenus.
Faut-il poursuivre ou non cette offensive contre le Fort ?
Warnock précise que les attaques de jour coûtent chers en hommes et que la nuit cela vire au combat individuel avec des allemands présents partout sans qu'on sache par où ils arrivent. Il demande l'arrêt des combats de surface en continuant la conquète par les souterrains. Mais ce plan nécessite des renforts trop importants, au minimum 
4 bataillons, pour être validé.
Gray ordonne l'arrêt des combats avec l'accord de Patton. C'est la première défaite reconnue de la 3ème Armée.
 
 
Pendant ce temps, les combats sous terre continuent et les allemands attaquent sans cesse en utilisant encore et toujours la même tactique...
Le Bunker J : Dans la galerie investie le 7/10, le 2ème Régiment d'Infanterie a pris le relève du 10ème et les americains améliorent leurs défenses : chicanes de murs de sacs de sable, mur de 2 m d'épaisseur une équipe de mitrailleuse et une autre de bazooka.
 
 
Les Allemands faisaient d'importants travaux à proximité.
A 16 h 50, une explosion énorme retentit dans la galerie. 12 hommes s'écroulent : 4 morts et 8 blessés. La fumée et les gaz blessent 23 Gi's de plus. La cause de cette explosion restera peu claire un accident ? ou elle avait été voulue par les Allemands. Le plafond ne s'est pas écroulé malgré une charge allemande estimé au triple d'une charge Américaine standart de 60 livres d'explosifs utilisés.
- (D'après des photos, le plafond de la galerie semble s'être effondré mais la roche au dessus à tenue) -
 
 
Le mur de barrage est reconstruit et des hommes y seront replacés.
Cela va durer encore 3 jours. Les stocks d'eau et de munitions commencent à être plus que critiques. L'hygiène n'existe plus. Morts, blessés s'entassent.
En surface : Ce n'est guère mieux. Les soldats sont bloqués dans leurs trous individuels et la moindre tentative de sortie est immédiatement sanctionnée par des tirs précis et efficaces. La vie c'est le trou et tout se passe dans le trou : la nouriture, les besoins, le sommeil, etc...
Dans le blockhaus, on s'en sort un peu mieux : on peut se déplacer pour se degourdir les jambes, on peut s'allonger pour dormir mais les gaz, la poussière et les fumées ne sont pas des cadeaux.
 
 
Le 12 Octobre 1944
Dans la nuit du 12 au 13 Octobre, c'est l'évacuation des troupes US.
Le Fort, isolé, restera allemand.
Les allemands ne tirent que quelques rares coups de feu et les troupes d'Infanterie US descendent la colline pour se mettre à l'abri dans les bois. Un tir de barrage important protège le mouvement de repli. Les Américains abandonnent derrière eux six tank qui seront ultérieurement détruits par l'artillerie américaine.
Ils laissent derrière eux le Génie qui détruit tout ce qui peut encore éventuellement être utilisé par les allemands. Des engins explosifs avec retardateur (jusqu'à 6 heures) sont placés un peu partout : abris, bunker, tunnels, égouts, ...soit au total plus de 3 tonnes de TNT.
La caserne J est détruite.
Le génie évacue à son tour vers 23 h 30. Le Fort est laissé à lui même.
 
 
La 5ème Division compte 64 tués, 547 blessés et 187 disparus. Ce qui représente près de la moitié des forces d'attaques. Sans oublier les épuisés, les gazés, ... bref, beaucoup de monde mis provisoirement hors de combat.
 
 
Du 13 Octobre au 7 Décembre 1944
Le Fort Driant n'est plus attaqué directement. Il sert de cible à l'aviation, reçoit des tirs de harcellement de l'Artillerie.
Patton pourtant réclame sans cesse au "Bomber Command" une intervention afin d'écraser le Fort et de "paver l'enfer de ces sales batards d'Allemands".
Le raid démandé pour des raisons de météo et d'objectifs plus importants ailleurs n'a lieu que lors des opérations d'encerclement et de libération de la ville de Metz.
 
 
Le 7 Novembre, veille des opérations prévues, dans l'après midi vers 16 h 30 ce sont 1300 bombardiers lourds et moyens qui lachent des centaines de tonnes de bombes explosives et au Napalm sur les forts de Metz sans que le Fort Driant lui même n'ait vraiment de graves dégats.
 
 
Après le 22 Novembre
Les conditions dans le Fort deviennent précaires. Ils manquent de nourriture et d'eau. Les moteurs diesel des groupes électrogènes alimentant les batteries cuirassées ne fonctionnent plus que pendant les phases de tirs...
Le 8 décembre, à 15 heures, le colonel Richer, le chef de la garnison du fort rencontre le colonel Roffe, qui commande le 2nd Infantery Regiment, à la base de la colline menant au fort. Après avoir parlementé environ une demi-heure, le Colonel Roffe accepte officiellement la réddition; Dix-neuf officiers et 592 hommes marchent vers la captivité.
 
 
Pour plus de détail voir les liens internet et la bibliographie.
 
 
 
Groupe fortifié Driant
Feste Kronprinz
 
 
Légende sous les images.
 
 
57ArsDriant001ANP3
Carte des défenses du groupe fortifié Driant pendant la Seconde Guerre mondiale.plan wikipedia
Avec En noir les N° des photos
 
 
Plan_Fort_Driant_AT3
Autre plan du fort (Frédéric Lisch  bergers des pierres-moselle sur Wikimedia Commons).
Avec en noir les N° des photos qui correspondent avec le texte  
 
 
 
 
Driant141000
P14 La caserne J qui a explosée lors du retrait des troupes Américaines le 13/10/1944 
 
 
 
Driant151000
P15 La caserne I Intact.
 
 
 
Driant161000
P16 Le blochaus pour mitrailleuses vu de l'extérieur.
 
 
 
Driant171000
P17 Abri de piquet et observatoire cuirassé d'infanterie.
 
 
 
Driant11A1000
P11A La batterie de 3 obusiers de 150 mm Sud (H).
 
 
 
Driant10A1000
P10A La batterie de 3 obusiers de 150 mm Sud (H). Détail d'une tourelle.
 
 
 
Driant12A1000
P12A La batterie de 3 canons de 100 mm Sud (sans ses canons) (G).
 
 
 
Driant13A1000
P13A Les aérations de la batterie de 3 canons de 100 mm Sud (Emplacement incertain ? Merci pour des précisions sur sa position exacte.)
 
 
 
Sources
 
 
Bibiographie:
 
 
- « Le groupe fortifié Driant », Renaissance du vieux Metz [archive], no 37,‎ 1980, p. 47-58
 
- Général Jean Colin, « Contribution à l’histoire de la libération de la ville de Metz ; les combats du fort Driant (septembre-décembre 1944) », Académie nationale de Metz,‎
 1963, p. 105-124 (lire en ligne [archive])
 
- Général Barjaud, « Un exemple allemand d'action retardatrice (défense improvisée du Fort Driant-Metz, 26 septembre - 15 novembre 1944) », Les cahiers d'histoire militaire
, Comité d'étude de l'histoire militaire en VIe région, no 4,‎ 1971
 
- René Caboz, La bataille de Metz : 25 août - 15 septembre 1944, Sarreguemines, Éditions Pierron, coll. « Documents Lorrains », 1984 (lire en ligne [archive]), p. 221–226 et 171-179
 
- Le Républicain lorrain, « Objectifs atteints mais… », dans 1944-1945 : Les années Liberté, Metz, 1994, p. 30
 
- Roland Meyer et Jacques Noël, Amicale du Fort Driant, Le fort Driant : un siècle d'histoire, Éditions du quotidien, octobre 2014, 280 p. (ISBN 978-2-37164-023-8)
 
- (en) Donnell Clayton (ill. Brian Delf), The German Fortress of Metz: 1870-1944, Oxford, Osprey Publishing, coll. « Fortress » (no 78), 2008, 64 p. (ISBN 9781846033025, présentation en ligne [archive])
 
- (en) Hugh M. Cole (en), The Lorraine Campaign, Washington, D.C., Center of Military History, coll. « U.S. Army in World War II », 1993 (1re éd. 1950), 657 p. (lire en
ligne [archive])
 
- Anthony Kemp Metz 1944 Heimdal 2003. 
 
 
 
Internet:
 
 
Wikipedia
Licence wikipedia
 
 
 
Amicale du Fort Driant, Le fort Driant : un siècle d'histoire,
 
 
 
Une autre association très active en "fortifications réçentes":
Licence image Wikimedia Commons
 
 
Fort Driant - Thanks GIS
s