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Date de création : 01.11.2018
Dernière mise à jour :
30.03.2025
363 articles
Pas de baby-boom suite aux confinements
Les différents confinements ordonnés de par le monde étaient susceptibles d'entrainer une hausse des naissance ; c'est plutôt le contraire qui s'est produit. Mais la fin de l'épidémie pourrait bien engendrer, elle, un baby-boom.
Les chiffres sont tombés hier aux États-Unis : la natalité est en chute libre ! Pour 2020 , le nombre de naissances enregistrées a chuté de 4%, la plus forte baisse depuis 1979... et c'est comme ça pratiquement partout dans le monde : les confinements, dont on pensaient qu'ils pourraient favoriser le rapprochement des couples - avec pas grand chose d'autre à faire en dehors de regarder des séries sur Netflix, n'ont visiblement pas du tout contribué à la chose...
Alors bien sûr il y a des exceptions, de véritables "clusters" de naissances.
Et certains ont visiblement mis les bouchées doubles, triple, voire nonuples ! Vous avez évidemment entendu parler d'Halima Cissé, cette jeune malienne de 25 ans qui a donné naissance de 9 enfants, des nonuplés. Mais il ne faudrait pas oublier Pretty Mike, cette vedette des réseaux sociaux Nigérian qui s'est pointé à la noce d'un copain avec ses six petites amies, toutes enceintes de ses œuvres au même moment. Dans le genre cluster de naissances Il y a aussi l'avenue Clouds Hill à Bristol en Angleterre : là, six voisines dans la même rue, habitant toutes du même côté de la rue, sont toutes tombées enceintes quasiment au même moment : pendant le premier confinement l'année dernière et viennent d'accoucher ou sont sur le point de le faire. Visiblement Pretty Mike n'y est pour rien, sur ce coup là.
Mais ces "clusters" de naissance sont des exceptions qui confirment la règle
Les confinements ont bien davantage plombé la natalité qu'ils ne l'ont encouragée. Aux Etats-Unis où cette chute de la natalité en 2020 est 4 fois plus importante que d'ordinaire : le pays a une natalité en baisse régulière, mais celle-ci tourne autour des 0,5% et 1% de naissance en moins chaque année. Avec 4% c'est évidemment bien davantage !
Même chose en Europe : on a les mêmes ordres de grandeurs. Une chute de la natalité de 3,5% en Grande Bretagne, de 3% en France. Une étude récente, sur des couples qui projetaient d'avoir des enfants en janvier 2020 dans les principaux pays européens montre que 70 à 80% d'entre eux - selon les pays - ont soit renoncé soit au moins décidé de remettre à plus tard leurs projets d'enfantement.
Aussi bien il s'agit là finalement d'un comportement ultra classique
Le confinement, certes, rapproche physiquement les personnes vivant sous le même toit, mais la raison de ce confinement, à savoir une crise, sanitaire en l'occurrence, les incite à la prudence : on ne sait pas de quoi demain sera fait et cela ne pousse pas vraiment aux projets d'avenir, particulièrement quand il s'agit de donner la vie. A vrai dire, le baby-boom de l'après-guerre en Europe a bel et bien suivi la guerre, il ne s'est pas produit pendant la guerre.
Résultat de quoi, le baby-boom tant attendu se profile tout de même peut-être à l'horizon
C'est plutôt la fin des confinements, le retour des échanges sociaux - débridés - qui pourraient encourager la natalité.
En Grande -Bretagne où, campagne de vaccination aidant, on dé-confine dans les grandes largeurs, un récent sondage montre qu'un quart des 25-40 ans seraient bien plus désireux d'avoir des enfants maintenant, comparé à la période précédent la pandémie.
Les enquêteurs ont bien entendu extrapolé la donnée statistique et calculé que si un quart des couples britanniques de la tranche d'âge 25-40 ans se mettaient effectivement à avoir des enfants maintenant, ça laisserait espérer quelques 950 000 bébés supplémentaires par an. Soit davantage que les 900 000 par an que le pays avait connu juste après-guerre. Ce qu'on avait appelé un baby-boom.