Un pas sous les branches mpb

Sous la petite clairière, un rayon de lumière arbore sa chaleur

d’une lumineuse avenante, qui transperce l’atmosphère d’une singulière majesté.

Que se passe-t- il, ici　? se demande Monsieur lapin, gambadant agile sous la clarté de ce matin.

Assistant à la scène de ce mécène scintillant, pointant vers le bas ce gage, d’un carnet réservé à l’instant.

A la clémence du jour, d’un jour qui commençait de son plus beau velours　; quand soudain, malgré ce calme flegmatique, paisible, serein d’un pratique sous l’embrun d’une brume soyeuse, un vacarme d’un bruit sourd se perdait sur le lointain.

Puis, un silence s’empare des alentours, de drôles de grognements s’invitent d’un là-bas　; les oreilles dressées le lièvre debout sur ces pattes arrière renifle son pallier, inquiet de ce remue-ménage particulier.

Quand perplexes, des masses brunes de toutes tailles, de toutes fortunes firent leur apparition, de gros sangliers fuyaient d’une fuite en avant, enfonçant les branches, la terre, comme épouvantés d’un mystère, tremblait sous la horde en colère.

Le lapin et les siens dans leur coin s’interrogeait encore, quand, des bruits de tonnerre, d’aboiements de chiens, de galop de chevaux s'entendirent dans un écho de libre radio, sous la nature prise en otage de ces multiples pages.

Des tirs s’acharnaient de nouveau, fendant l’air de son mauvais tempo.

Le fusillement se rapprochait, cet alors que monsieur lapin rentrant les siens dans son terrier creusé à même le talus, d’une motte sous ronces, pour les mettre à l’abri, comprenait qu’il n’était, pour ce calice d’heures, pas l’élu des chasseurs.

Devant, ils passèrent sans se soucier de leur envie, de leur savoir faire, triste de contempler la dure réalité d’une saison au cœur meurtrier.

L’hiver mordait déjà, de ses griffes acérées les temps, il fallait encore subirent, la loi des gens.

Sous le bois, la journée s’annonçait complaisante, sans angoisse, sans une permissive sous l’esprit d’un pas, sous les branches, mais d’autres en décidaient autrement pour ce dimanche.

Et ainsi va la vie, au pays des forêts, au rat des champs qui sait, à l’oiseau qui de sa hauteur s’efface pour se blottir au silence des dieux, pour garder de sa belle nature rebelle, la part des anges sous le soleil　;

se disant bien, que ce n’était qu’une mauvaise passe, avant que d’un bercement de printemps, la vague d’une grâce reprenait place sous l’horizon ébloui, d’un nuage clair, d’une fenêtre de joie éclaboussant, encore de sa folie de robe, la petite clairière, et tous ses habitants cachés derrière.

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