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13.03.2025
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et dieu… créa la femme / 1956
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l'oppression des femmes coulait de sens : elles excellent en tout. les hommes faibles donc cherchèrent à les
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L'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.
La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air. Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.
Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous - la lumière solaire & l'eau des précipitations.
Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.
Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser. C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.
La permaculture est un perfectionnement de l'agrinature en ce qu'elle se fixe des limites & objectifs. L'agrinature offre des aspects de sens artistique & exploratoires. Les notions de pédogenèse développées en Agrinature en sont l'essence : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols.
Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.
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l'animal, l'humain, la bête / Who is the real me? 21/11/2013
Un paysan existe par ses clients. - Farmers are Vaishas.
A qui profite le crime est la question que nous nous pouvons poser en face d'un problème posé. Quel fut l'intérêt d'avoir industrialisé l'agriculture ? Était-ce pour produire plus ? La réponse en ce qui concerne le nombre de calories produit semble à l'évidence, oui. Répondre en revanche, en ce qui concerne la qualité des aliments nous parait moins d'évidence. Vaut-il mieux produire deux tonnes de blé destiné à la nourriture des animaux, d'une teneur en protéines de dix pour cent, ou une tonne & demi de sarrasin ou de blé ancien contenant quinze pour cent de protéines & destinés à l'alimentation humaine ? Était-ce pour obtenir des aliments de meilleure qualité ? Il est vrai que les contrôles désormais opérés à tous les stades de la chaîne de transformation semblent assurer la garantie d'une qualité standard. En revanche, le grand nombre d'acteur qu'inclut en son jeu le commerce industrialisé des denrées alimentaires rompit la connexion de voie directe qui existait entre le paysan & son client. A la relation de confiance qui se basait sur une connaissance mutuelle doivent se substituer des processus de contrôle nombreux & constants par de nombreux agents de l'industrie, les associations & les administrations. Vaut-il mieux produire un seigle contenant des résidus de pesticides & qu'il faudra par nécessité bluter totalement ou une avoine en mode biologique ou naturel qui pourra être transformée en flocons en utilisant pour ce faire le grain intégral ? Était-ce pour assurer l'autonomie & la bonne alimentation de chacun ? Nous savons par exemple que la France ne produit pas toutes les protéines que sa population consomme. Nous savons aussi que la malnutrition perdure en de nombreux pays. Était-ce pour diminuer les gaspillages ? Certes le circuit industriel achemine sans écart la production achetée vers les transformateurs & distributeurs. En revanche, les maraîchers par exemple savent que s'ils vendent dans les circuits de la grande distribution, une part conséquente de leur production ne sera pas achetée pour des raisons de forme & sans tenir compte aucun de leur qualité réelle en matière de nutrition. Les délais de transport vers des clients lointains ont pour conséquence que nous mangeons souvent les aliments longtemps après leur récolte. Leur bas prix par ailleurs incite peu les commerçants & les utilisateurs à en éviter la perte au magasin ou à la maison & il est de notoriété que les poubelles en reçoivent parfois ou souvent l'offrande. Était-ce pour réduire les coûts de production ? Certes, la production en tonnes de nourriture par agriculteur s'accrut de manière importante, mais en revanche il est besoin de la présence autour de ce même agriculteur de nombreuses personnes qui devront accomplir toutes les fonctions sociales & les tâches que la paysannerie ne peut plus prendre en compte par ce fait même que sa population se décime. Les postes de la fonction publique & de nombreux autres organismes engagés pour la prise en charge de la politique agricole sont nombreux & doivent également être comptés dans le calcul des coût réels de l'activité d'agriculture. Était-ce pour abolir la pénibilité du métier d'agriculteur ? Certes les travaux des champs sont désormais accomplis à l'aide de machines. Notons pourtant que la charge financière que leur achat & leur entretien induisent est un poste important au sein des dépenses de l'entreprise agricole. De plus, le travail de bureau & de relation à l'administration occupe une part appréciable parmi les diverses tâches que doivent accomplir les paysans aujourd'hui. Était-ce pour en améliorer le rendement économique par le biais merveilleux des économies d'échelle ? En ce cas, quel besoin y aurait-il à subventionner un agriculture si rentable? Elle est de fait subventionnée & c'est à ce prix seul que la mécanisation intégrale des fermes put exister & perdure. Il est à noter que si la production globale augmenta au cours des décennies passées, ce fut en même temps que la surface agricole utilisée diminuait. L'imperméabilisation des terres alluviales par le goudron & le béton en conséquence de leur urbanisation nouvelle est un phénomène préoccupant car alors, il faudra produire plus encore sur moins de surface encore. La sanctuarisation des sols autour des villes devra être décrétée partout. A ce jour, la productivité par hectare atteint un plafond & n'augmente plus. Au regard des aspects de pollution & de la baisse de l'activité biologique des sols, un rapport récent de la Food & Agriculture Organisation - FAO - préconise comme une solution à ces deux questions la généralisation de l'agriculture biologique. Or il est possible de pratiquer l'agriculture biologique sur un mode industriel & nous voyons en cela que si cette tendance vers le bio est une option, elle ne suffira pas à apporter réponse à la question du choix entre une agriculture industrielle & une agriculture paysanne. En industrialisant l'agriculture, nous perdons les terroirs & les paysages. Nous perdons les savoir-faire & le contact d'avec la sagesse de la terre, une vie que réglaient les saisons & les cycles de soleil & lune. Nous progressons vers une nourriture imprégnée de substances étrangères au vivant & par voie de conséquence nous devrons confier notre santé de plus en plus à la garde d'autres molécules chimiques, médicaments du corps & du cerveau. Ainsi, le beau, le bien, le bon, la joie, la paix s'éloignent de nous. Si le mouvement qui nous embarque inexorablement à devenir des rouages de la machine industrie nous parait porter préjudice à la qualité de nos modes de vie, posons-nous la question, "à qui profite le crime?" Il semble en première approche que ce qui profite tout d'abord de ce processus, ce serait la machine elle-même. En ce cas, qui profite alors de la monstrualisation de la machine ? La réponse est contenue dans la question quand nous savons que les produits des bourses de Paris, London New York, Santiago & Hong Kong vont grossir les poches de ceux qui ont déjà trop. Les paysans n'existent que par leurs clients. Ils sont en Inde de la caste des commerçants, les Vaishas dont la fonction est l'échange & les mouvements au sein de la société.
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En l'an 2006, la moisson fut de faible quantité sur tous les continents & le prix des céréales flamba - pour retrouver le cours qu’elles avaient trente ans auparavant ! Dans le même mouvement, le coût de l'énergie s'envola, révélant le lien à double sens de ces deux denrées : l'agriculture use d'énergie pour sa production & la nourriture contient en elle l'énergie dont nos corps ont un besoin constant. Depuis lors les cours se maintiennent, c'est-à-dire qu'ils ont toujours la valeur d'il y a trente ans. Nous savons que près de la moitié de la production se perd, n'est pas mangée. Nous savons de plus que plus de la moitié de l'autre moitié sert d'aliment aux animaux que nous mangerons & le gaspillage de ressources que cet abus représente. Trente années durant, les cours avaient baissé à la mesure de la hausse de la productivité qui avait elle-même suivi celle des subventions qui conditionnent à leur tour l'usage des intrants - herbicides, insecticides, engrais de synthèse, fongicides & pétrole. Les sols agricoles de la terre atteignirent il y a dix ans la limite de leur capacité à produire plus. Ils occupent depuis cinquante ans au moins, un dixième seulement des terres émergées. Nous savons aussi que le bétonnage des plaines alluviales qui deviennent villes & lotissements progresse à vitesse accélérée & je ne sache pas que la progression des déserts que la fin du vingtième siècle décriait ait cessé. Je fais le rêve d'un prix des céréales qui permettrait au paysan de devenir un artisan comme un autre & aux gaspillages de cesser. Je fais le rêve de voir défricher les zones de forêt pure du monde pour les transformer en bocages - mais surtout pas en champs ouverts! - & replanter les déserts pour les transformer en d'autres bocages. Je fais le rêve de terrasses andines sur les pentes des montagnes de tous les continents. Je fais le rêve de jardins qui allieraient beauté & production au lieu de les séparer comme c'est presque toujours le cas.
Que chacun des sept milliards d'humains plante un arbre dans les déserts en utilisant Nendo Dango, les billes d'argile de Masanobu Fukuoka - car la famine & la guerre sont filles du désert que sont nos cœurs arides.
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Un cinquième des êtres humains sur la planète ont faim. La plupart d'entre-eux sont des paysans ou descendants de paysans. Les compagnies engagées dans le commerce mondial des céréales achètent les récoltes, puis les stockent afin que les cours s'élèvent du fait de la carence ainsi générée. Les pauvres des pays pauvres qui ont migré vers les banlieues des villes ne peuvent pas acheter ces denrées dont le prix ne correspond plus à leur niveau de revenu. Leurs politiciens ont abandonné le soutien des cultures vivrières, & ont favorisé en substitution des cultures d'exportation. Mars fut déclaré le dieu des paysans & des soldats. Cela évoque un temps où la nature était perçue comme une ennemie à combattre, affronter. Il représente aussi l'action & par extension, la guerre. L'agriculture développa sa face virile, utilisant la force physique, la mécanisation, la technicité, les technologies, le machinisme. Agrinature envisage la face cachée de la question, par le non-faire, proposant une voie de sortie hors de la violence envers la terre, hors des guerres économiques ou militaires – en quelque sorte, sa face féminine. Elle nous indique la voie de l'agriculture féminine. Une agriculture vivrière n'a besoin de nul engrais, puisqu'elle n'exporte rien du sol, à condition que tous les déchets & résidus retournent à la terre. Une agriculture féminine est forcément biologique. Quelle mère voudrait "empesticider" sa famille, & grever l'avenir en empoisonnant les sols, les nappes phréatiques, les rivières & les lacs ? Les déchets & excréments des citadins ne retournent pas aux sols. Ils deviennent détritus & pollutions dont le coût en matière d'économie & de santé n'est à ce jour pas intégré dans les calculs des rendements de l'agriculture. Agrinature est une agriculture biologique & vivrière avant tout. Elle est féminine & familiale donc. Nous voyons l'agriculture biologique comme un stade avancé de la pratique agricole, parce qu’elle fournit de vrais aliments aux populations, & non pas de simples matières premières à l'industrie agro-alimentaire. Agrinature nous propose de progresser d'une étape encore, puisqu'en plus de ne pas utiliser de substances chimiques, on ne touche pas le sol, ni pour le désherber, ni pour le travailler. Ainsi il conserve en permanence sa totale capacité, demeure pleinement vivant, & croît.
A fifth of mankind go hungry nowadays on the planet. Most of them are, or used to be farmers. Corporations dealing in cereals are buying every harvest in the world. Then they store those, waiting for the prices to rise because of the lack they themselves have generated. Poor people in poor countries have migrated to the suburbs of their capitals. They cannot afford to buy food at the international price, with no connection any more with their actual income. Their politicians stopped to support sustainable farming, & turned to facilitate a new agriculture designed to exporting its products. Mars was deemed the god of both farmers & soldiers. This view came from an era when we thought of Nature as an enemy, the seat of dark forces. In such a perception, we tried & invented all means to fight Her. In mythology, Mars stands for action & when emphasized, action can lead to fighting or even war. With this in mind, we imagined farming techniques based on manly manners, the strength of the body, the brutality of machines, the cunning of technology. With Agrinature, we look at this subject the other way around. Through non-doing, we see it as a way out of all kinds of violence against mother Earth. It is a way out of war, be it economical or military. In a nutshell, we hold on the feminine aspect of agriculture. This suggests that women should farm. Agriculture should be, now that the twentieth century is over, their special trade again. Local farming can be done with no fertilisers, provided we do not steal away anything from the soil. This is possible because on a local scale, every waste & organic rubbish can be brought back to the soil where the food came from. Female farmers must be prone to organic farming. Would a mother accept to provide her family with foods mixed with pesticides, & poison the soils, water tables, rivers & lakes in her village itself ? In towns, the wastes the inhabitants produce are not easily given back to the soils. Instead, they often become rubbish, & create pollutions. In turn, those cost a lot to be eradicated, & even more when they are not. Agrinature is first of all a local & organic agriculture. This means it can be practised by women, & for their families. We consider organic farming an advanced agricultural practice, for it is intent on producing real, edible foods, & not only raw matter to be used & transformed by the food industry. Going a step further in this direction, Agrinature farmers not only do not make use of chemicals as in organic farming, but moreover they avoid touching the soil at all. No weeding is done, nor ploughing, tilling or cultivation. This means a live soil, in constant touch to its full capacity, & growing.
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résidu sur Terre des foisons géologiques 23/11/2013
En un lieu épargné du pétrole énergie mécanique & chimie, des graines légères volèrent,
sorbiers, érables, frênes, trèfles, vesce des haies,
toutes plantes que le jardinier commun se plait - enfant aux cheveux blancs - à exterminer du plus grand soin.
La graine de sorbe y vola par les ailes d'un oiseau fou d'exister encore en un monde qui ne le veut plus,
contre toute attente en la démesure d'une espèce qui prétendrait vivre en solitaire,
unique spécimen forme de vie, résidu sur Terre des foisons géologiques :
la gangrène du racisme ce jour se propage à l'encontre de toutes les formes de vie en une sixième extinction anthropoformée d'espèces - Anthropocène.
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L'article précédent, comme il est de mise au bout d'un temps étendu, entendu de réflexion, tutoya Goldwin en son argument. Nous ne pouvons nier que l'idée du racisme se transforma après 1933. Hitler comme tous les politiques fit grand usage de l'histoire, des sciences & des arts pour justifier ses actes & décisions. Pol Pot & Idi Amin Dada après lui exemplifièrent que sur tous les continents la même horreur était possible. Au risque de le répéter, le seul moteur des guerres, conflits & disputes est d'ordre économique. C'est en cas de difficultés en ce domaine que les vieux réflexes résurgent - mus par la jalousie, démon tapi en nous dès l'enfance.
A cet égard, les racismes sont des ébauches de meurtre.
Quand j'étais enfant, j'héritai du paupérisme en Ethiopia une sympathie que je crus fraternelle envers les personnes à la peau brune. Ce n'est que bien plus tard que j’ouïs dire du roi des rois,
le grand Negus Haile Selassie en son palais d'argent.
Du fait que des Nippons étaient champions en gymnastique aux agrès & leur contrée la plus douée en les applications de la technologie, je conçus que les gens d'Asie étaient naturellement habiles de leur corps & de leurs méninges. Ce n'est qu'ensuite que l'explosion de la centrale nucléaire de Fukushima Daïshi contamina des lieux que je croyais bénis, tout en même temps qu'une bonne portion de ma croyance.
Le préjudice infligé à la terre & ses habitants atteint le préjugé en ma tête & sa cohorte d'êtres & esprits.
La mémoire des exactions totalitaires en Europe était encore vive en mon enfance. Elle me communiqua une méfiance envers les personnes à la peau incapable de synthétiser les pigments de mélanine. Bien des ans après, le silence du gouvernement à Vichy sonna à mes oreilles. S'il réduisit mon préjugé, il ne l'abolit pas tout à fait pourtant.
Les trois formes de racisme qu'inculquent les adultes en l'imaginaire de l'enfant habitent encore l'adulte, contre l'évidence de leur ridicule & leur infondé qu'il pourrait s'il le souhaitait constater au quotidien . Au long de notre vie, nous rencontrons bien d'autres mythologies & formes pensées. Elles nous guident à vivre. De ce fait, même les réalités les plus dures de la vie ont du mal à nous en extraire. C'est ainsi que des personnes très capables par ailleurs s'y attachent.
Il est des mythes comme la foi qui nous tirent à faire le bien & des mythes d'obscurité tel le racisme qui nous attirent au mal & au malheur collectif. La valence des croyances peut s'inverser - cela s'est vu souvent - l'humanisme nous guider à la bonté & l'intolérance en religion nous égarer à exclure. Nous sommes tous confrontés à ces deux types de mythes.
La rationalité, la croyance aux deux sexes ou à l'enfance n'en sont pas les moindres.
Notre vie est un combat, un cheminement sur la ligne de crête où les eaux se partagent.
La vie physique en tant qu'effort en négentropie, c'est-à-dire à ordonner le monde, nous impose de séparer le bon du toxique, le douloureux de l'inoffensif. Le mental quant à lui ne se sait qu'en tant qu'outil à diviser, à couper le monde en idées, substances, catégories & concepts. Notre condition terrestre nous impose d'user de ces tendances natives au corps & au mental.
Seul le cœur propre à notre humanité nous permettra une fois la métamorphose atteinte en chacun, de concilier en lui, réconcilier en l'autre les inconcialiables que la nature en sa sagesse jamais n'avait séparé. L'illusion de l'égo lors s'évapore. Le cœur se révèle un chœur.
résidu sur Terre des foisons géologiques
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Commentaire : un texte de Jacques Dufresne :
"Le gazon c'est le racisme botanique. Une seule plante et quelques-unes de ses sœurs y sont admises. Le trèfle y est à peine toléré en tant que moyen écologique pour maintenir l'humidité du sol. Tandis que le potager c'est le multiculturalisme, tempéré il est vrai par un compagnonnage contraire aux lois de l'inclusion. Le maïs tolère à ses pieds une courge qui protège l'humidité du sol, il s'accommode d'un plant de haricot qui s'appuie sur lui pour s'élever vers le soleil, mais ne lui demandez pas trop d'altruisme, mettez des tournesols à ses côtés et ce sera sans doute la guerre."
http://encyclopedie.homovivens.org/documents/le_potager_hors_la_loi_de_drumm ondville
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Reductio ad Hitlerum, - Latin for "reduction to" & dog Latin for "Hitler" respectively - is a term coined by conservative philosopher Leo Strauss in 1951.[1] An informal fallacy that consists of trying to refute an opponent's view by comparing it to one that would be held by Adolf Hitler or the Nazi Party. --- Expression ironique désignant, sous forme de locution latine, le procédé rhétorique consistant à disqualifier les arguments d'un adversaire en les associant à Adolf Hitler ou à tout autre personnage honni du passé. Plus généralement, le procédé consiste à assimiler l'adversaire ou ses arguments à des idées, philosophies, idéologies détestées, par exemple en les qualifiant de nazies ou de fascistes.
La loi de Godwin est une règle empirique provenant d'un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de un. » Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin, du fait de la polysémie du mot « point » signifiant à la fois argument et point en anglais.
Godwin's law states: "As an online discussion grows longer, the probability of a comparison involving Nazis or Hitler approaches one." In other words, given enough time, in any long discussion—regardless of topic or scope—someone inevitably makes a comparison to Hitler or the Nazis. - from Wikipedia.
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Les biens de la nature sont renouvelables à la vitesse imposée par notre capacité à capter l'énergie de l'astre soleil.
Couvrir le sol toujours par plantes & arbres est la contribution d'agrinature à exalter cette capacité potentielle.
Un quart d'heure de l'énergie lumineuse "lux del sol" reçue par la - demi - surface de la Terre - dont deux tiers sont de mers où croissent aussi des algues & phyto-planctons qui inventèrent la chlorophylle - équivaut à la somme de toutes les consommations humaines en énergies fossiles & autres d'une année - y compris les gaspillages que nous pouvons estimer à leur moitié.
Nous voyons ici un potentiel d'une vasteté infinie. L'énergie potentielle qu'il y aurait à capter la force solaire mieux, plus, est une véritable mer qui se présente à nos yeux! Aux dires de la médecine de Chine & des vérités des Indes, cette capacité que nous aurons à voler - ainsi que l'enfant Krishna volait du beurre à ses si chères yoginis de gopis - le beurre gratuit de la lumière qui tombe du ciel comme manne en hiver au désert de Néguev, le cœur est notre centre comme le feu est celui du cosmos. C'est par l'ouverture du cœur que nous deviendrons Héliotropes.
Toutes les biomasses de terre seront nos forces de vie à la condition draconienne d'une rigueur totale à restituer les matières prises d'un sol au lieu où elles avaient été prélevées. La conséquence que nous ne pourrons éviter en sera les relocalisations des productions. Il est bon d'échanger entre les peuples & avec mesure cependant. La libre circulation des capitaux volés par la finance & des conteneurs de matière à travers les océans ralentiront leur cours dès que la conscience générale s'élèvera.
Ouvrant le cœur, nous nous tournons vers le ciel où luisent Surya le soleil, maître du feu & de l'intelligence au delà du mental - supra-mentale - & Chandra, la lune qui symbolise le mental. Les anciens de l’Égypte le savaient bien, qui adoraient Ra comme le messager du feu & de la vie.
Nous avions à un article précédent découvert qu'il n'est sur terre que trois sources d'énergie - toutes trois aux plans physique, mental & spirituel en même temps - le soleil, la terre & la lune. La différence de radiance entre soleil & lune nous indique que les voltages du cœur solaire & de la tête lunaire ne relèvent pas de la même catégorie - un peu comme la tension domestique & la très haute tension. Ces différences nous montrent aussi la différence en potentiel entre le penseur - mental - & le créateur vrai, entre pensée & méditation. La conclusion de l'article était qu'en fin de compte tout vient du soleil. Les sources fossiles sont du carbone stocké dans le sous-sol provenant de plantes qui capturèrent les rayonnements du soleil du temps jadis.
Notre utilisation photovoltaïque par les plantes - oui, dans les chloroplastes héritiers des cyanobactéries, ce sont bien des réactions électroniques d'oxydo-réduction qui se produisent ! - du soleil aujourd'hui sera notre manière de grandir, d'ouvrir la perspective vers le temps présent, cesser de regarder le passé, la mort, le noir charbon que la sagesse des anciens rattachait au domaine de l'enfer. Les gérontocrates triomphent par le moyen d'une usure & d'usages basés sur les rentes que constituent l'exploitation du pétrole, du charbon & de l'uranium, toutes énergies en stock dans le sous-sol.
J'en appelle aux énergies du présent qui nous donnerons les moyens de travailler & vivre au pays lorsque nous redeviendrons paysans, producteurs de nourritures & de biomasse, de vêtements & de matériaux de construction.
Ce qui différencie une rue d'une route, c'est que souvent sous la rue coule un égoût.
La route nous mène à un tas de fumier, voire un tas de compost.
La rue héberge l'infâme que le citadin s'efforce d'oublier, matières précieuses & toxiques mélangées
en des eaux qui furent un temps traitées à grand frais pour devenir dignes d'être bues.
Une grande part de la question de l'agronomie tient en ce constat qui pourrait ouvrir une voie vers la restauration de la fertilité des sols. Toujours cette question fut gérée par le passé sous le moteur des besoins contradictoires, jusqu'au temps où nous perdîmes le sens du caractère précieux de l'eau & de l'éphémère possible de la fertilité des terres.
Une partie de la question de l'économie s'y tient aussi quand il s'agirait de traiter les déchets au sein de la communauté, au plan local donc. Le traitement local engendre de l'activité & crée sa ressource propre. Les économies d'échelle que présupposait l'industrialisation des systèmes y peuvent être compensées par une prise en charge par chacun en ses actes du quotidien.
Les rouages de la société s'appuient pour bonne part sur les paliers que sont la somme cumulée des petits actes de chaque jour que nous accomplissons & qui n'entrent en aucune comptabilité. Si chacun est propre, la rue sera propre & la santé commune s'en ressentira.
Lorsque nous jetons nos déchets dans des poubelles séparées, nous contribuons pour une portion qui nous incombe au mécanisme de leur tri en vue d'un recyclage. Le recyclage en l'occurence pourtant sera effectué par la filliale d'une compagnie côtée en bourse & en cela réside la limite du procédé.
Tout système qui fonctionne est souhaitable, mais je crois que notre dépendance envers les grands groupes financiers s'avère en fin de compte une calamité car leur mode consiste toujours à prendre un peu à tous en vue d'en reverser les profits plus tard à la classe dominante.
*****
Le clampin devant son écran ne me regarde que par intermittence.
Il sait que c'est lui l'ordinateur, qui gouverne nos vies.
Qui entre en la machine les données qui animeront les atomes de ses composants électroniques?
Est-ce le responsable du service? Il prétend qu'il obéit à la loi.
Est-ce le ministre? Il se dit soumis aux impératifs du budget.
Est-ce le député? Il ne peut voter que des lois conformes à l'économie.
Est-ce l'électeur? Il ne possède qu'une petite voix qu'il déposa dans une petite urne du monstre froid que règlent les électrons informaticiens qui s'agitent à nous formater.
Bientôt la prophétie risque de se réaliser lorsque le cercle vicieux sera clos.
L'ordinateur central gouvernera nos vies.
Nous le briserons alors.
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Paul Lafargue découvrit il y a plus de cent ans que nous pourrions travailler deux ou trois heures par jour.
Or ce jour entre un quart & un dixième des humains ont un job & y travaillent de trente à cent heures par semaine.
Nous voyons donc que nous refusons de partager le travail & les revenus qui l'accompagnent. La décision de fixer le temps légal de labeur à trente-cinq heures par semaine prise par un exécutif de France il y a une dizaine d'années en ruina l'économie, les hopitaux & l'industrie, du fait que sept n'est pas un sous-multiple entier de vingt-quatre.
Pourquoi personne au gouvernement n'eut-il l'idée de choisir une durée légale compatible avec le nombre d'heures qu'il est dans une journée ou une semaine, comme trente, trente-deux ou trente-six heures par exemple? Il est un grand mystère à mes yeux que les personnes au courant de ce genre de question touchant à la fois à l'arithmétique simple & aussi à la cosmologie & l'horloge astronomique n'avertirent point les ministres d'alors de l'impossibilité de travailler un nombre impair d'heures en un calendrier où tout figure en quantités paires.
Hormis sept, le nombre de jour de la semaine, toutes les quantités du temps se comptent en système à base soixante. C'est un système qui facilite le calcul mental en division & multiplication. Soixante peut être divisé par un, deux, trois, quatre, cinq, six & leurs multiples. De ce système le Français hérita les nombres à consonance remarquable que sont les soixante-dix, quatre-vingt & quatre-vingt-dix qu'il emploie au lieu de septante, octante & nonante. Les Suisses quant à eux, champions en matière de banques, préfèrent le système à base dix qui convient mieux à empiler des liasses dans les coffres forts.
Disons pour conclure le sujet d'une approche plus symbolique que trente-cinq est un nombre féminin qui ne peut pas facilement s'accorder à l'idée mécaniste que le vingtième siècle attribuait par préférence au domaine de la profession. Je fais ici l'hypothèse que la conception mécanique de l'univers serait plus masculine. Chacun, des deux sexes use du rationnel & de l'irrationnel en un cocktail qui lui est propre & peut varier selon le sujet abordé. En toute question, combiner les deux valeurs yin & yang est l'option vers laquelle nous pouvons tendre si nous recherchons un fonctionnement & des perceptions riches.
Sept est un nombre premier & de ce fait travailler sept heures ne fait pas sens, car alors comment organisez-vous les quarts avec le nombre sept qu'il faudrait faire tourner dans une horloge de vingt-quatre heures? Comment prévoirez-vous une semaine de travail en équipe avec des salariés qui seront absents une demi-journée de ci de là, si le nombre de votre personnel n'est pas un multiple de sept & si votre cerveau n'est pas inoculé d'une puce informatique?
Faut-il en déduire que beaucoup de ministres n'ont pas connu la bénédiction d'avoir à travailler de leurs mains ou qu'ils oublièrent ce temps de leur jeunesse ou pire même le renièrent?
Souvent les politiques sont des personnes de valeur, mais en se coupant de l'univers du travail - le travail manuel en est l'archétype & l'idéal du fait qu'il recquiert l'usage en simultané de la totalité de nos fonctions physiques, mentales & pourquoi pas spirituelles - ils s'amputent de la capacité de servir leur pays, car service & travail devraient être synomymes.
Le ministre est un serviteur du roi & du peuple. Toutes les personnes confrontées à la question de l'organisation du travail exècrent au tréfond de leur inconscient cette loi des trente-cinq heures.
C'est un grand paradoxe qu'il existe des ouvriers qui doivent effectuer en sept heures l'ouvrage de huit avec une productivité cent fois supérieure à celle de leurs parents par les moyens puissants de la mécanisation & de l'informatique.
Ce paradoxe s'accroît encore au regard d'un voisin entrepreneur qui accomplit en soixante-dix heures un ouvrage équivalent à quarante heures de travail effectif parce qu'il tâtonne & doit sans cesse inventer son métier & tandis que d'autres voisins ou voisines en chômage ou retraite reçoivent une part différée de leurs salaires d'antan sous la forme codifiée d'allocations ou de pensions de reversement. En réalité nous le savons, ces personnes en chômage, retraite ou maladie touchent une partie du salaire des ouvriers de trente-cinq heures.
L'ouvrier de trente-cinq heures doit sacrifier sa santé sur l'autel d'une productivité qui fut fixée par des ingénieurs & financiers juste un peu au-delà des capacités humaines ordinaires. Ces ouvriers des temps modernes se trouvent lors dans la même position que le Chaplin des années trente ou les mineurs du siècle qui le précédait.
Une réponse à la question du partage du travail serait d'envisager d'abolir le salariat, le considérer enfin comme l'artéfact qu'il sera un jour considéré dans l'histoire de l'humanité.
Notre niveau de conscience collectif n'a pas encore atteint le seuil nécessaire à ce saut quantique.
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La bourse fut un mode de financement de l'entreprise permettant à chacun d'en devenir propriétaire d'une toute petite part.
Entreprendre est le premier pas de l'économie à exister. Toutes les autres activités en découlent.
Projeter ou spéculer sont deux des moyens de l'entrepreneur.
Ce jour nonante pour cent des transactions spéculatoires se font hors de la bourse, effectuées par des ordinateurs automates qui achètent & vendent à la fréquence d'une nanoseconde.
Le cœur de l'économie est géré par des ordinateurs : pouvons-nous le tolérer sans risque de devenir leurs esclaves ?
Une économie parallèle existe aussi, celle des marchés, des trocs & échanges, des associations & des bénévoles & bienfaiteurs. Elle génère peu d'argent mais nous permet d'exister, nous importe au plus au point puisqu'elle concerne nos cadres de vie, nos valeurs, nos familles, nos liens en la société.
Le lien entre ces deux économies - réelle & financière - apparaît par le moyen des taxations, des donations, la charité, les prélèvements sociaux. L'économie droguée à la finance se nourrit & se reproduit avant tout elle-même. L'économie des humains ordinaires lui arrache quelques miettes de survivance.
Cette description résonne avec l'antique système des féodaux & de la féodalité, des serfs & des servages qui apparurent, disparurent & renaissent sans fin.
Ainsi est-il de notre humaine nature & condition depuis toujours & pour toujours.
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les saints de glace & l'été de la Saint-Martin 14/10/2010
commentaire de keriadenn le 15/10/2013 :
Mon jardin, mes prairies sont des repaires de liserons à grande fleurs ou à petites corolles. Je les connais un peu maintenant. Avant-hier, c'était une plante que j'aimais. Hier, une plante dont je me délectais d'extirper de mes gros mulchs de chanvre les incroyables racines. Aujourd'hui ? J'aimerais que le trèfle qui prospère dans mes allées aille les saluer & leur tenir chaud - pour qu'elles restent au lit. Indiquent-elles un type de sol particulier ? Je ne crois pas avoir lu quelque chose de particulier chez toi là-dessus. Ton panorama humain & planétaire est saisissant. Et ton apostrophe sur les termes de la République, qui m'avait déjà frappée dans un autre texte, est comme un mantra à se rappeler. Une émission récente de Terre à terre, avec un vétérinaire homéopathe de campagne m'a permis d'en savoir plus sur le troupeau des vaches, sa solidarité, son organisation harmonieuse. Une vache devenue vieille va devenir guide du troupeau. J'ai un moment aspiré à avoir au moins une Pis-noir, tandis que la Froment du Léon me fait désormais aussi de l'oeil sur papier. Ces animaux, par leur grand corps & leur tête à hauteur d'homme, me donnent envie de leur compagnie. Le vétérinaire Paul Polis est semble-t-il admirable. Et il nous dit qu'il saura faire sans les lois destructrices contemporaines.
Une seule espèce ne suffit pas pour décrire le lieu. Le liseron est une liane grimpant aux arbres & arbustes. Sa présence loin de ces ligneux indique que le sol fut dénudé un temps. Tu pourrais creuser un trou à l'aide d'une bêche & d'une pelle pour regarder le profil du sol. Quelle est sa couleur, son odeur, sa granulométrie ? A quelle profondeur se trouve la roche-mère ? Le profil du trou montre-t-il des horizons ? Le trou est vertical & n'a la dimension que de la pelle ou de la bêche au carré, si on en extrait la terre à la main. Quels sont les précédents ? Y a-t-il des trèfles spontanés & des lombrics ? Les premiers nourrissent les seconds & vice-versa. Si du trèfle est déjà présent, on pourra en semer plus, à condition toutefois d'affaiblir les herbes du types 5 rampant ou les vielles touffes du type 2 par une scarification au râteau, si la prairie originelle était trop dense. Dans la prairie ainsi ouverte, on peut aussi semer, hors période de gel, des plantes dont les racines descendent profond. En automne, la vesce en est un bon exemple à condition d'en couvrir un peu la semence. Des graines de féveroles d'automne peuvent aussi être plantées à cinq centimètres de profondeur & vingt d'écartement, comme des haricots. Le trèfle sera aidé par des amendements organiques légers, de l'urine diluée par exemple ou les eaux grasses de rinçage de la vaisselle sans détergent. Un piétinement modéré un ou roulage aide le trèfle en ses débuts. C'est pour ces raisons, qu'il abonde près des lieux fréquentés. L'article 4.11 fut inspiré par cette émission.
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Imaginez que le monde soit un village de cent personnes. Il serait composé comme suit :
Compilons les résultats pour les rendre plus faciles à lire :
Ce dernier point me rappelle la devise "fraternité, égalité, liberté". Elle ne peut être entendue écrite à l'envers.
La fraternité est un constat, une observation dans le champ de la biologie. Tous les êtres vivants partagent une grande part de leur code génétique qui désigne notre parenté. Nous partageons aussi les mêmes lieux de vie qui, c'est l'habitude, définissent les rapports familiaux.
L'égalité en découle comme une conséquence inéluctable dans le champ des sociologies. Si nous appartenons au même monde où chacun peut jouer son rôle, tous doivent avoir de ce fait le même droit d'exister. Réduire la présence d'un groupe risquerait d'affaiblir l'ensemble par la perte d'une fonction accomplie.
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