Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "mamietitine" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 08.01.2010
Dernière mise à jour : 27.02.2025
80746 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· 4B a2 : la rubrique des copinautes 2☻☻ (3596)
· 4B a3 : la rubrique des copinautes 1☻ (3596)
· Discussions entre nous (1380)
· 4 : LA RUBRIQUE DES COPINAUTES 3 ☻☻☻ (1741)
· LES MELI-MELO DE MAMIETITINE (1393)
· 01A CA BOUGE !!! CA BRILLE... (1432)
· 7 : belles images enfantines illustr.. (3267)
· 8 : FETE NOEL belles images (1241)
· 2B : CADEAUX REÇUS (764)
· 7 : belles images FEMMES WOMAN (2939)

Rechercher
Liste de lecture Deezer

9 : LA RUBRIQUE DES COPINAUTES TEXTES

  BONJOUR A TOUS MES BIEN-AIME(E)S

            COPINETTES ET COPINETS !
    ICI CILY.gif
 
 
Aujourd'hui, c'est du vécu familial et cocasse, qui s'est passé
deux ans avant ma naissance, que je vous présente.
                                     
           OYEZ, OYEZ DONC...
 
     L' héritage des dix enfants Tock-Grein
 
1)         Le récit d’Elise.

 

Arrivée à l’âge, déjà avancé, de quarante-neuf ans, toujours célibataire, j’ai passé ma vie à m’occuper des autres et j’estime qu’une récompense, digne de ce nom, me revient.

Cela fait deux jours que mon père est décédé, à l’âge de 83 ans. Pour moi, c’est terrible, car cela fait tant d’années que je m’occupais de lui, et maintenant me voilà seule. Sans mari, sans enfants, il va falloir que je me débrouille pour continuer à vivre dignement.

Je ne veux, à aucun prix, quitter la maison où je suis née, elle représente toute ma sécurité. Nous aurions déjà dû en parler en famille, mais papa ne voulait léser personne, il estimait qu’après sa mort, l’héritage devait être partagé entre tous, or nous sommes neufs. Je ne peux pas admettre un tel partage, un neuvième des biens…autant dire rien ! Ils vendront MA maison !!! Pas question.

Dès l’enfance, j’ai aidé mes sœurs à élever les plus petits d’entre nous, chaque fois que notre mère mettait au monde, tous les deux ans, avec une régularité infaillible[CT1] . Adolescente, il me fallut, avec mes sœurs, prendre en charge les soins du grand ménage que nous formions, pendant que maman se tenait au magasin. Nous avions alors le seul magasin du village, nous y vendions de tout, depuis les produits de première nécessité, jusqu’aux objets les plus insolites dont les gens pouvaient avoir besoin.

Un des frères à papa, l’oncle Nicolas, était prêtre. Cécile lui servait de gouvernante. La pauvre mourut de la grippe espagnole en 1919, à Saint Hubert. Notre oncle y était alors curé-doyen, et il me fallut remplacer Cécile auprès de lui. Il me donnait pas mal d’argent et j’économisais sur les frais du ménage, mais j’en avais le droit, non ? A la mort de l’oncle, que j’ai d’ailleurs soigné jusqu’au bout, je me suis retrouvée seule avec papa, car maman, entretemps, était décédée en 1921. J’ai pris soin de papa jusqu’à maintenant et nous sommes en 1940.

J’ai aussi recueilli à Heinsch le meilleur ami de mon oncle Nicolas, l’abbé Arend.

Lui aussi, je l’ai soigné jusqu’à sa mort. Il m’avait acheté une voiture que beaucoup m’ont enviée. En1934, peu de personnes pouvaient se payer une voiture, et moi, Elise, j’en avais une. Malheureusement, j’étais incapable de débrayer et de passer les vitesses en même temps. L’engin m’emportait trop vite, et je ne pouvais pas simultanément manier les pieds, et guider le volant avec les mains. Comme je n’arrivais pas à maîtriser cette machine infernale, je l’ai vendue, non pas à mon frère Victor, qui mourait d’envie de l’acheter, mais à ma nièce préférée Cécile, la fille de ma sœur Catherine, qui vivait à Arlon. Cécile au moins, pouvait me conduire où j’en avais envie et papa, comme l’abbé, pouvaient profiter de ces promenades en voiture. Ah, c’était le bon temps, et la belle vie !

 

Et voilà, demain nous portons papa en terre, et ils seront tous là, mes sœurs et mes frères. Mes sœurs ont chacune leur mari pour prendre soin d’elles, mes frères ont chacun un travail honorable qui les fait vivre. Mais moi dans tout ça, je suis seule, sans maison, sans travail ! Que va t’il m’arriver ?

L’oncle doyen m’a bien légué la totalité de ses biens, l’abbé Arend aussi, mais qui peut savoir ce que la vie me réserve ?

Ils ont déjà demandé au notaire de rester après l’enterrement, pour régler l’héritage tout de suite, sous prétexte qu’autrement il leur faudra refaire le voyage.

C’est vrai que Félix vient de Bruxelles où, grâce à son diplôme d’ingénieur civil, et grâce à l’oncle Nicolas, qui lui a payé ses études, l’attendait un avenir prometteur à la S.N.C.F. Je n’ose pas penser à la pension qui l’attend!!!

Emile vient d’Erneuville où il exerce la profession d’instituteur, il loge gratuitement à l’école, lui. Plus tard l’Etat lui versera une bonne pension.

Adelin lui aussi vient de Bruxelles, il est conducteur de train à la S.N.C.F, une grasse pension lui est assurée.

Victor habite Heinsch, il travaille au chemin de fer également, il s’est toujours contenté de peu, et sa pension est assurée.

Julia vient de Ondenval, avec son mari instituteur, elle ne manquera de rien. Catherine et Félicie vivent tout près, avec des maris qui tous les 2 travaillent au chemin de fer eux aussi, elles non plus ne manqueront de rien.

 

De mon côté, je trouve ça vraiment cavalier de régler cette question d’héritage tout de suite, notre père étant à peine dans la tombe. Que vais-je devenir s’ils vendent la maison pour se la partager ? Assurément, je devrais partir d’ici !

Et les hectares de terrain qui entourent la maison ? Et les bois de chênes, plantés par notre grand-père ? Et les terres louées à l’année ? S’il faut partager tout ça entre nous, nous sommes trop nombreux pour que la somme en valle la peine par tête de pipe, mais si c’est moi qui hérite, je serai à l’abri du besoin pour le restant de mes jours.

 

D’ailleurs c’est pure logique que de me laisser l’héritage. J’ai soigné papa dans notre maison Tock, je n’ai pas d’autre maison, et les terre sont indissociables de la maison, c’est notre patrimoine, autant que ce soit moi qui le garde en l’état. Ils pourront toujours y venir passer les vacances si ça leur chante.

L’argent que m’a légué mon oncle Nicolas suffira à mes besoins. Rien que la rente que cet argent me rapporte sera suffisante pour me faire vivre. En cas de coup dur, je pourrai puiser dans le capital.

 

Pourtant, je ne suis pas tranquille, il circule des rumeurs de guerre avec cet Hitler en Allemagne. Et si c’était vrai ?

Dans ce cas mon argent pourrait perdre sa valeur et je me retrouverais sans ressources.

Il me faut agir vite pour faire valoir mes droits.

 

2)         Le récit de Victor.

 

Voilà que papa nous a quitté. Il est allé rejoindre maman qui l’attend depuis 18 ans. Ils se sont retrouvés enfin, comme ils doivent être heureux près du Bon Dieu !

Moi, sans ma Laure, je ne voudrais pas vivre un jour de plus. Pauvre papa qui a dû attendre si longtemps pour rejoindre sa bien-aimée!

Dommage qu’avec Elise dans la maison, je ne pouvais plus lui parler librement, depuis qu’il était malade. Un vrai gendarme, notre Elise, elle avait toujours peur que je le fatigue, et elle ne me laissait jamais seul avec lui. J’aurais voulu lui dire combien je l’aimais, et combien je le remerciais d’avoir toujours été là pour moi. Dommage aussi que la guerre ait interrompu mes études en 1914, j’aurais tant aimé qu’il soit fier de moi. J’aurais encore voulu lui dire “Merci” pour m’avoir vendu (pour le prix symbolique d’un franc) la terre où, Laure et moi, nous avons fait bâtir notre maison.

Je me sens vide, perdu, comme si une partie de moi même m’avait quitté. J’avais déjà éprouvé ce sentiment d’abandon à la mort de maman. C’est terrible de perdre ses parents, mais c’est dans l’ordre des choses. Au moins il n’aura pas à vivre la nouvelle guerre, si elle a lieu, mais il ne sera plus là pour me conseiller. Il va beaucoup me manquer, heureusement que j’ai ma Laure et les enfants.

Demain nous le portons en terre, je n’ose pas y penser ! Heureusement que nous serons tous ensemble, tous les neuf. Mes frères ont demandé d’ouvrir le testament après le dîner de funérailles, afin que tout soit réglé, et qu’un nouveau déplacement leur soit épargné. J’espère qu’Elise pourra rester dans la maison, je n’aimerais pas qu’elle soit vendue à des étrangers.

3)         Le récit d’un témoin.

Le vieux Joseph Tock était un homme qui inspirait le respect, mais j’ignorais qu’il était tant aimé. L’église était encore une fois trop petite pour contenir la famille (très nombreuse d’ailleurs), les villageois et les amis. L’éloge du curé fut grandiose, et la chorale s’est surpassée. C’est vrai qu’il était un vrai “Pater familias” comme on en voit encore peu de nos jours. Les sanglots véhéments de sa fille Julia m’ont remué l’âme, elle est toujours aussi sensible, la douce Julia, et puis elle a quitté si jeune sa famille pour suivre son instituteur de mari dans les cantons de l’est, c’est à elle qu’il va manquer le plus.

Le dîner de funérailles était digne d’un repas de noces. Comme souvent, d’autant plus que le défunt ne fait faute à personne, à cause de son grand ’âge, et de la vie qui continue. Le repas s’est terminé dans une ambiance de fête, à grand renfort de vin, de goutte et de liqueurs.

Après le départ de la famille élargie, les fils et les filles se sont retrouvés avec le notaire. Encore tous attablés dans la grande salle commune, ils ont fait passer leur ébriété commençante à coups de café noir.

Le notaire, un cousin éloigné de la famille, s’apprêtait à ouvrir le testament, quand retentit une voix féminine qui criait impérativement :

-”Que personne ne bouge”.

Tout le monde tourna la tête du côté de la voix.

En haut de l’escalier qui descendait directement dans la salle, se tenait Elise, armée d’un fusil de chasse, et elle tenait en joue toute sa fratrie réunie. Tout le monde frissonna en se rappelant avec quelle habilité elle tirait sur les pigeons et autre gibier à plumes quand elle était jeune.

 

Le notaire s’en méla:

 

-“Voyons Elise, ne fais pas de bêtise”.

 

Mais Elise était déterminée, elle enjoignit le notaire de lire le testament de son père. Le notaire consulta les héritiers présumés d’un regard rapide et insistant, mais ceux-ci opinèrent du chef.

Les craintes qu’Elise semblait éprouver quant au contenu du testament de son père étaient justifiées : maison, terres, argent devaient être partagés.

Alors une Elise dangereusement furibonde et menaçante enchaina :

 

-“Ils doivent tous signer qu’ils renoncent à cet héritage à mon profit”

 

Le notaire essaya de gagner du temps.

 

-“Mais enfin, Elise, laisse-leur au moins le temps de donner leur avis”.

-“Il n’y a pas d’avis qui tienne. Ici, c’est moi qui commande maintenant”, répliqua une Elise enragée au bout de son fusil.

 

A ce moment-là, les frères et sœurs visés par l’arme, se sentirent comme soulagés : Elise prenait le commandement ? Elle affirmait remplacer l’autorité paternelle ? Elle instaurait le matriarcat ? Pourquoi ne pas creuser l’idée ?

Ce fut Emile, le frère aîné, qui réagit le premier :

-“Elise, dis-nous au moins ce que tu veux”

-“Je veux la totalité des biens, maison, terres et argent. Que le notaire établisse pour vous un acte de renonciation en ma faveur.

Sur quoi Emile continua :

-“A condition que tu t’engages à ne jamais te marier, à ne jamais quitter les lieux et à les habiter jusqu’à ta mort, sans quoi le nouveau testament sera nul et non avenu”.

Cela sembla convenir à la terroriste avant l’heure, qui répliqua déterminée :

-“Dépêchez-vous, et n’oubliez pas que je vous tiens en joue”.

Un acte de renonciation fut établi en faveur d’Elise avec les restrictions nommées par Emile, qui se chargea de monter l’escalier pour le faire lire à sa sœur. Celle-ci ayant obtenu satisfaction, déposa son fusil pour apposer sa signature en bas du document après les mots : lu et approuvé.

Le principal était que, grâce à Emile et à ses exigences, un certain équilibre des forces entre terroriste et terrorisés s’était établi et que ces derniers n’avaient pas complétement perdu la face.

 

Conclusion

On comprendra sans peine qu’Elise, comblée sur le plan financier, se retrouva dans une grande solitude sur le plan humain. Pourtant, elle ne sembla pas en souffrir. Elle continua à aller tous les jours à la messe, la tête haute, à fréquenter les commerces locaux, et à se rendre au lavoir public.

Heureusement pour elle, ses frères et sœurs, quoique choqués par son attitude, n’étaient pas rancuniers, et quant à eux, l’honneur de la famille passait au premier plan. Un silence de plomb s’établit donc, sur les événements ayant accompagné les dernières volontés du vieux père Tock. Les gens du village qui en ignoraient les péripéties, épiloguèrent longtemps sur le bien-fondé de ce testament, et jugèrent Elise bien chanceuse. Elle y gagna en notoriété et en respect.

 

De son côté, Elise sans doute prise de remords tardifs, fit toujours acte de présence au chevet d’un frère ou d’une sœur malade, sans hésiter à mettre la main à la pâte en cas de besoin. Une fois la maladie écartée, elle rentrait chez elle et continuait sa vie solitaire.

Elle devint la femme la plus âgée du village de Heinsch. Lorsqu’elle ne fut plus capable de se préparer ses repas, sa nièce Cécile les lui apporta d’Arlon, quotidiennement. Enfin, Cécile se décida à prendre sa vieille tante chez elle, quand celle-ci devint totalement dépendante, c’est à dire l’espace d’un hiver, et d’une dernière grippe.

 

Elise Tock rendit donc son âme à Dieu à Arlon, et Cécile lui organisa de remarquables funérailles. Funérailles d’autant plus remarquables, que tous les neveux et nièces y assistèrent.

Ils furent tous présents aussi au repas qui suivit, occasion rêvée de se retrouver entre cousins et cousines tous ensemble. La fratrie, autrefois terrorisée, comptait une nombreuse descendance, dont les langues commencèrent à se délier.

Tous ceux qui portaient le deuil de tante Elise, étaient venus dans l’espoir d’hériter à leur tour, mais parmi eux, et fort heureusement pour tout le monde, aucun n’avait envisagé de recommencer le coup du fusil. Certains filleuls et filleules étaient là, dans l’espoir justifié, de recevoir un petit quelque chose. Tel mon frère Josy, dont tante Elise était la marraine, qui alla même jusqu’à commander une tournée générale, en spécifiant qu’il fallait la déduire de son héritage. Mon frère Raymond, qui se faisait un point d’honneur de détester la famille toute entière, et de n’assister à aucun enterrement, était pourtant là lui aussi. Naturellement, il fut taquiné sur le motif de sa présence exceptionnelle. La réponse était pourtant évidante ; comme beaucoup d’autres, il espérait un testament du genre : ”Partagez tout entre mes neveux et nièces présents à mon enterrement”.

Les pronostics justifiant un tel testament allaient bon train…

 

Cécile était ma marraine. Elle était aussi l’épouse d’un commandant, qui avait gagné son grade, en restant quatre ans prisonnier de guerre en Allemagne. Elle avait le goût des belles choses, et adoptait volontiers une attitude hautaine. Elle me fit cadeau de beaux livres, qu’elle choisissait dans la bibliothèque Hachette pour enfants. Son père, mon oncle Kriër, venait m’en apporter à toutes les Saint Nicolas. Grâce à elle, je suis entrée dans le monde merveilleux de la comtesse de Ségur. L’année de mes douze ans, elle me fit parvenir les deux volumes Hachette de “Les misérables” de Victor Hugo, cette lecture m’a introduite dans le monde des adultes.

 

Malheureusement, ma marraine perdit prématurément son mari. Son veuvage l’avait profondément attachée à ses deux enfants, mais fragilisée sur le plan financier et social. On comprend aisément, qu’elle se soit tournée vers sa tante Elise pour chercher un peu de réconfort, d’autant plus qu’elles étaient déjà complices avant la guerre, depuis le temps de la voiture qu’elle avait appris à conduire pour elle.

 

En s’occupant de tante Elise, Cécile avait fait son devoir. Je n’ai pas douté un seul instant que l’héritage lui revienne,

 

Dernièrement, je suis passée au pays, et je me suis arrêtée devant la maison de tante Elise, dont j’ai pris de multiples photos. Cette maison est magnifiquement entretenue, peinte dans les tons ocres que j’aime tant. J’ai osé sonner à la porte, et une femme d’une quarantaine d’années m’a ouvert.

Elle m’a déclaré aimer vivre dans cette belle et vaste maison, qu’elle avait héritée de ses parents, qui eux l’avaient achetée quarante ans auparavant, à une certaine Cécile Kriër, c’est à dire à ma cousine et marraine.

 

Ainsi va la vie, et c’est toujours elle qui l’emporte.

 

                                                                   Cily



Commentaires (6)

chez raymonde le 19/02/2019
superbe ce texte bravo bise raymonde


mamisette le 19/02/2019
Merci pour ce texte que j'ai lu 2 fois à suivre, pour être plus certaine
de l'avoir bien compris
qu'elle belle leçon entre les lignes
amitiés
mamisette

http://mamisette.canalblog.com


grandmamyjacky le 19/02/2019
et bien c'est un vrai roman que la vie vous a fait jouer moi aussi j'aurais eu très peur tenue en joue .
Heureusement que maintenant les familles ont moins d'enfants.
nous avons préféré mon époux et moi même leur donner l'argent quand il en avaient besoin cela fait que étant veuve il ni aura pas d'histoires entre eux
comme il ni en a jamais eu a propos d'argent je suis tranquille .
comme on dit paraît-il (je pourrais dormir sur les deux oreilles)ha!ha!ha

bisous


Bella le 19/02/2019
Un texte très émouvant et très beau.Je vous remercie
Bella


Francine (Québec) le 20/02/2019
Pas le temps de lire aujourd'hui mais j'ai déjà hâte de revenir pour en profiter. Toujours agréable de vous lire.


plumelamy le 22/02/2019
Toute une histoire qui nous offre de belles leçons de vie, elle en avait du caractère cette Élise... J'ai aimé lire ce récit, merci de nous l'avoir offert...
http://plumelamy.centerblog.net


Ecrire un commentaire