Date de création : 08.01.2010
Dernière mise à jour :
03.07.2025
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Nuit et brouillard
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
Merci Mamietitine, il n'y a rien à dire, juste à écouter et se souvenir et ne jamais oublier.
j aime
http://lviolette.centerblog.net
Annick le 17/04/2018 ça me touche beaucoup, j'ai de mon grand-père un souvenir, un boite faite au couteau par un soldat russe, avec son prénom et la date graver dessus, grand-père était dans un camp de prisonnier et le soldat dans un wagon sur une voie en attente depuis plusieurs semaines, il mourrait de faim et comme mon grand-père devait travailler dans une boulangerie, la nuit en rentrant au camp il donnait les restes de pains de la boulangerie et ce qu'il pouvait ramener au soldat devenu ami! Cette joli boite mes précieuses, Grand-père est rentré en vie, mais n'a jamais su pour son ami. Merci GrandMamy je vous embrasse tendrement
Ha Jean ferrât ...aimer à perdre la raison, aimer à n'en savoir que dire ... Jeune et amoureuse alors ça marque ...
J'avais reconnu la chanson de Jean Ferrat...TRISTE DE TRISTE DE TRISTE...
Merci a grandmamy! j'adore !je lui fais de gros bisous tout doux!
http://mamynoha2.centerblog.net
je suis désolée j'ai envoyé la chanson sans les images si je retrouve celle où j'avais mit les images je demanderai à MAMIETITINE de mettre la deuxième version mais les diapos chansons c'est notre petite.fée qui les ajoute merci aussi
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