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Date de création : 13.01.2015
Dernière mise à jour :
13.10.2021
37 articles
J'ai une mère, de la famille tout autour, beaucoup d'amis. Pourtant, je suis aussi seule qu'un orphelin en plein désert. Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à prendre l'amour/amitié que l'on me donne. Parfois, je force un sourire, mais ce n'est pas naturel. Eux, ils vivent. Moi, je survis. Ou je suis déjà morte, je ne suis qu'un corps. Un corps pour la déco, pour faire plaisir à l'entourage. Un corps à qui l'on peut tout faire. Le bien comme le mal.
Je traverse un désert, je n'en trouve pas l'oasis. Personne ne donne de sens à ma "vie". J'erre. Seule. Au milieu de 7 milliards de gens, il y a moi. Moi, une âme perdue qui cherche quelqu'un à qui s'accrocher, avec qui échanger. Là, vous voyez, je suis seule derrière cet écran à écrire ma solitude sur un clavier qui dit en avoir marre.
Les gens m'aiment ou ne m'aiment pas, peu importe, car je ne sais plus aimer. Je ne fais que prier la mort pour qu'elle vienne me chercher, j'essaye de la procoquer, mais même elle, me laisse seule.
Les gens autour de moi sont en groupes, ils échangent, s'écoutent, se répondent. Moi, j'ai le cul sur un fauteuil, frappée par la douleur de tout ce bruit qui m'empêche de penser. Eux, ils sont à deux, à trois.
Moi je suis juste une. Une fille parmi tant d'autres.
Moi plus tard, je serai oncologue, pour sauver des vies, ou accompagner ceux que l'on ne peut pas sauver jusquà la fin. C'est pour ça que je veux faire médecine. 12 ans d'études, non, ça ne me fait pas peur, car c'est ce que je veux faire, je suis motivée.
Ambitions... Les ambitions, c'est quoi exactement ? C'est viser La lune pour attérir au sommet d'un palmier ? C'est vouloir devenir avocat, et se retrouver marchant de fruits et légumes ?
Bizarrement, "ambition" rime avec "illusion".
Je suis bourrée d'ambitions, mais je sais pertinemment que je n'en réaliserai aucune. Je dis que je serai médecin, car ça fait plaisir à ma mère. Je finirai sûrement pute, si j'ai eu le courage de rester en vie autant de temps. Je vais bien trop mal pour étudier, et je n'ai aucun but. En fait, je suis curieuse de voir ce qu'il y a après la mort. Très curieuse de voir dans quel monde vit mon père. Oui, je veux mourir, mais pas tout de suite. Laissez moi le temps de rendre la monnaie à ceux qui m'on tuée, qu'ils puissent au moins me payer ma tombe. Cette société, cette mentalité, ce superficiel, tout cela m'a tuée. Je suis morte, je n'en peux plus. Je suis en terminale S, oui, pour faire médecine, pour devenir oncologue. Je connais mon discours par coeur, mais je suis seule à savoir ce qui se cache derrière cette phrase. Toute cette souffrance, cette envie d'en finir. Je n'en peux plus, je vais essayer de tenir le plus longtemps possible, mais j'ai comme le sentiment que je ne tiendrai pas bien longtemps. Celà fait déjà bien longtemps que je ne vis plus. Je survis, et je mens. Je fais croire, je donne l'illusion grâce à mes ambitions.
Je sais que je suis loin d'être la seule dans ce cas, c'est en partie ça qui me fait mal, mais c'est aussi ça qui me donne envie de continuer à vivre, pour ne pas faire ma lâche, me battre avec vous, ne pas abandonner. J'aimerai être la preuve vivante que l'on peut s'en sortir, même si je n'ai pas l'impression d'être l'élue pour cette mission. Je tente, pour vous, pour ceux qui croient en moi.
Je marche dans la rue, seule. Je me dépêche, je suis poursuivie, je me retourne, personne. Ils se cachent. Mais qu'est-ce qu'ils me veulent. J'suis sûre qu'ils vont me suivre jusqu'à chez moi, pour me faire je ne sais quoi. Je ne préfère pas savoir.
Et toi, pourquoi tu réponds pas quand je t'appelle ? Hein ? Tu veux plus de moi ? Tu me caches quelque chose. Oh oui, ça, c'est sûr et certain. Mais vas-y, dis moi ce que t'as sur le coeur, pourquoi tu m'en veux ?
Ils me regardent bizarrement, pourtant je fais tout pour paraître normale, mais je sens bien qu'on me regarde, Ils font comme si de rien n'était, mais je le sais, ils m'observent. Qu'est-ce qu'ils s'imaginent de moi ? Que disent-ils dans mon dos ? Mais dites moi ! Aidez moi ! J'en peux plus là, c'est trop ! Vous faites quoi là ? Un complot ? Contre moi ? Oui, évidemment. Tout est contre moi depuis quelques temps. Mais qu'est-ce que je vous ai fait, hein ? Qu'est-ce que je vous ai fait ???
J'en ai marre de tout. Je veux que vous tous, arrêtiez. Je me sens persécutée, poursuivie, observée, espionnée. Je ne me sens plus jamais seule. De toute façon, tout ce qui arrive, c'est de ma faute, si j'avais rien dit, rien fait, rien de tout ça ne serait arrivé. Vous me détestez tous, je le sais. Ça se voit, ça se sent.
LAISSEZ-MOI VIVRE !
Darktek-Paranoïa
Pour une fois, ce n'est pas moi sur la photo. Je vous présente Carrie, née sous la plume de Stephen King, son
histoire fût deux fois adaptée au cinéma. Je n'ai vu que le dernier, je vous le conseille. C'est l'histoire d'une jeune fille victime d'harcèlement, qui développe un pouvoir incroyable qui lui permettra de se venger.
Harcèlement moral, harcèlement scolaire, harcèlement sexuel, harcèlement tout court.
Bon, je n'ai qu'une toute petite expérience de ce côté là, c'est pourquoi j'ai fait appel à vous pour nourrir cet article, car je préfère construire à partir de faits réels, que remanier du tout fait trouvé sur le net.
_"Ça date de la maternelle, je devais avoir entre 5 et 8 ans.
Un garçon que je connaissais de vue avait essayé de m'étrangler, ses amis nous entouraient et j'avais du mal à respirer. L'instit a mis du temps à réagir et on n'en a pratiquement pas reparlé.
En 6e des garçons se moquaient de moi et l'un d'eux m'a frappée les jambes avec une espèce de bande en caoutchouc (on s'en servait en EPS).
Je n'ai pas bougé pas pour ne pas leur montrer que j'avais mal.
Là encore, personne n'a régi alors que toute ma classe était présente."
_"moi j'ai été harcelée pendant ma deuxième 6° et une bonne partie de la 5°. Personne n'était au courant sauf mes meilleurs amis qui savaient que des filles m’embêtaient mais sans plus. Elles me disaient que "j'étais moche" que "Mickael (un de mes ami mais qui ne savait rien) était gros" que "je puais" , elles bloquaient la porte des toilettes et quand d'un coup je poussais la porte elles me criaient dessus.
Un jours alors que j'étais toute seule avec une amie d'enfance de ma meilleure amie elles sont allées trop loin et m'ont fait pleurer, là j'ai eu le courage d'aller voir des adultes. Pendant le reste de l'année et même maintenant que je suis en 4° elles ne me parlent même plus mais en 5° elle s'en sont prises à mes amies E. et P. mais comme je suis devenue amie avec le garçon dont tout le collège se méfie (pas moi au contraire) ben, elles ont arrêté.
Aujourd'hui ça fait donc presque 1 an que le harcèlement s'est arrêté, ça me fait mal d'en parler "
_"personnellement j'ai été victime d'harcèlement sexuel étant petite.
Ça a commencé avec une fille alors que j'avais 7 ans. Elle a tenté de me violer, mais ça a été un évènement isolé. Le véritable harcèlement a commencé à mon entrée en CM2 dans un nouvel établissement primaire/collège où je suis restée jusqu'à ma 3 ème. Les filles de ma classe étaient très particulières, elles étaient tout un petit groupe à se toucher entre-elles, à être très... "proches", disons. À cet âge (je m'en rends compte avec le recul), ça parait assez étrange et incongru, en effet. J'avais entendu qu'elles avaient déjà tenté de violer une fille de ma classe dans les toilettes de l'école, mais je pensais que c'était une rumeur, jusqu'à ce que j'en sois moi même victime. Ces toilettes étaient notre endroit de rassemblement, on s'y cachait souvent en jouant à cache-cache; mais un soir alors que nous sommes restées plus longtemps, trois filles m'ont prise et m'ont balancée dans une des toilettes et fermer la porte derrières elles. Une de ces filles était dehors à faire le guet, pendant que deux autres me tenaient les bras, et l'autre me déshabillait... bref je ne vais pas faire un dessin, en gros ça a commencé ce jour là et ça a duré pendant 3 ans, jusqu'à ce que la leader soit virée du collège.
_"Dans ma première année de lycée je ne connaissais personne et je suis devenue le souffre douleur d'une nana, elle passait son temps à se moquer de moi et comme elle avait un peu de caractère ( contrairement à moi ) les gens la suivaient.
Elle parlait toujours fort, du coup quand elle se foutait de ma gueule ce n'était jamais discret " te mettre une frange devant le visage ça te rend pas plus jolie ", " faudrait peut-être penser à t'acheter des vêtements qui fassent pas envie aux clochards ". Puis moi j'avais envie que ça s'arrête, du coup j'essayais d'être sympa avec elle en me disant bêtement que si elle m'appréciait ça s'arrêterait.
Je lui filais des clopes, je lui faisais des compliments.. Et elle me rembarrait. Un jour que je n'oublierai jamais, j'étais en équipe avec elle, à l'époque j'avais des problèmes d'anémie et trop faire d'effort me fatiguait, alors avec ses commentaires et la fatigue, j'ai dit à la prof que je voulais arrêter. Elle m'a traitée de tous les noms et a raconté à tout le monde que j'arrêtais parce que je m'étais cassé un ongle, je me suis faite insulter dans le bus du retour, personne ne prenait ma défense en me disant " en même temps c'est vrai que t'es pas sportive, tu te trouves des excuses".
Heureusement dans le collège, à côté j'avais mes amies, et je pouvais leur parler, et quand la drogue est entrée dans notre cercle d'amis j'y ai trouvé un réconfort. Je me défonçais tous les jours, et quand je n'avais rien, je prenais les cachets de sub de mon frère qui était sous traitement. Et en oubliant le fait que je suis devenue accro ça m'a aidé. ça m'a redonné confiance en moi. d'ailleurs, quand je plonge dans mes souvenirs je me rappelle plus vraiment de cette fille à partir du moment où il y a eu ça, parce que je m'en foutais de tout, j'avais une force et une justification à mon mal-être, j'étais courageuse quand j'étais défoncée. J'ai volé des affaires à cette fille, je lui ai détruit des cours dans son dos et un jour je l'ai même poussée dans les escaliers.Fucking trait,il ne veut pas s'enlever. Il casse tout.
Bon, sur internet, j'ai vu ça : "J'en ai marre je veux mettre fin à ma vie car j'en ai marre des insultes des autres." <-- Ceci est très courant !!!
Alors, j'ai cherché plus loin, j'ai discuté avec la personne, avec son autorisation, je résume ses propos :
_"Des élèves de mon établissement m'insultentent, celà fait quatre ans que ça dure. J'essaye de me dire qu'ils n'en veulent pas la peine. J'en ai marre. Je comprends qu'ils soient immatures et cons, mais les gens sont trop méchants. On m'appelle "la pute", et on me dit "t'es bonne", "sale pute". Le pire, c'est quand on me dit que je suis conne et maigre. On me dit "de toute façon, tu mériterais de crever" Je sais que je suis mince, mais je les emmerde (elle a bien raison.). Je sens qu'à un moment je vais péter les plombs."
Et puis j'ai vu ça :
_"L'année dernière, j'étais très mal dans ma peau, je me mutilais, et dans mon collège ça c'est su. Une fille de ma classe à commencé à m'insulter, à raconter des rumeurs, me jeter des regards noirs, etc.
Pendant les vacances de février (ça va faire un an du coup) je lui ai demandé pourquoi elle me regardait mal, m'insultait etc. Elle m'a répondu qu'elle n'aimait pas les filles de mon genre qui s'inventent des vies. Elle m'a également dit que je ne me mutilais pas mais que je voulais juste attirer l'attention. Je me suis alors très vite énervée puisqu'elle m'insultait et me parlait comme à une sous-merde (désolée pour l'expression). Alors je m'en suis prise à elle, comme elle a des problèmes d'obésité, c'était facile de lui balancer des horreurs à la figure. Bref le lendemain elle est allée se plaindre à la CPE et j'ai endossé toutes les responsabilités (heure de colle et rapport...) Puis après elle a montré à tout le collège (ou presque) la conversation que l'on a eu sur internet, après avoir soigneusement enlevé toutes les méchancetés qu'elle m'a dit. Comme c'est la meilleure amie d'une fille populaire, tout le monde l'a cru sans même demander ma version des faits et tout le monde m'a tourné le dos. J'ai passé, en gros trois mois planquée dans les toilettes à toutes les pauses, trois mois à supporter tous les regards des gens et les insultes etc. Un matin j'étais devant le collège avec un ami (il n'était pas dans mon établissement donc pas au courant). Elle est passée devant moi comme tous les matins mais cette fois ci elle s'est arrêté et m'a tendu une lame de rasoir "vas-y suicide toi, essaie de pas te louper cette fois". Donc comme j'étais seule et très mal le lendemain j'ai pris des médicament différents en très grande quantité (ma mère avait des traitement médicaux très lourd donc j'ai pu me servir en médicaments dangereux...). J'ai fait un malaise au collège, on m'a transféré à l’hôpital et j'y suis resté pendant 3 semaines. Quand je suis revenue rien n'avait changé, évidemment personne ne savait pourquoi j'avais été absente. Après les 3 semaines d'absence. Les personnes peu concernées par cette histoire avaient un peu oublié et quelques une sont au final venues me demander ce qu'il s'était vraiment passé. J'ai eu la possibilité de m'expliquer de montrer la véritable conversation. Ça s'est un peu répandu, donc très vite j'ai reparlé à des gens. Puis après, les profs, le principal, etc, ont appris que j'avais fait une tentative de suicide a cause de harcèlement scolaire. La fille a donc du me présenter des excuses devant toute la classe et a avoué avoir menti. Tous les élèves sont venu s’excuser et m'ont demandé comment ça allait, mais.... Ça ne change rien au fait que tout le monde m'a tourné le dos et que j'en ai beaucoup souffert.
Après on a eu le brevet j'ai atterri au lycée et j'ai plus jamais revu les personnes de mon ancienne classe."
Parfois l'espoir, mais des cicatrices :
_"J'ai été victime de harcèlement également, quand j'étais en primaire.
Du début du CP à la fin du CM1, j'étais victime d'insultes de la part de l'école entière. Ca a commencé avec une rumeur, quelque chose de bête vraiment. Un garçon de mon âge a raconté quelque chose sur moi à toute ma classe (je ne suis toujours pas sûre de l'identité de ce garçon même si j'ai ma petite idée...) et très vite, la rumeur a fait le tour de l'école. Tout le monde se moquait de moi, m'insultait, etc. Seule ma petite soeur et une de ses amies, J, m'appréciaient et me parlaient quand on était à l'école (à partir du CE1 car elles ont un an de moins que moi). Mais elles ne pouvaient pas rester en permanence avec moi... J'étais continuellement harcelée, insultée. J'avais peur d'aller à l'école, je simulais être malade presque tout les matins pour que ma mère me permette de rester à la maison. Au début, elle pensait à une petite histoire entre enfants donc cela ne l'a pas alarmée. Elle s'en est réellement rendue compte quand j'étais en CE2 et a décidé d'en parler à mon institutrice, mme C. Elle a heureusement agit et en a parlé à la classe. Plus personne dans ma classe ne m'insultait, j'ai été tellement heureuse que j'en ai pleuré. Malheureusement, le reste de l'école continuait de me persécuter continuellement pendant les récrés et le temps de midi.
En CM1, mme C a quitté l'école. Toutes les personnes qui étaient dans ma classe l'année précédente ont recommencé à m'insulter. Le calvaire reprenait. Puis il y a eu un nouveau dans ma classe : L. On a sympathisé et on est tombé amoureux : je n'étais plus seule. Mais à cause de moi, toute l'école a commencé à se moquer de lui. Il s'en fichait, mais moi je me sentais de plus en plus mal. Puis une fille populaire, O, a commencé à me parler. On est devenue amies, à mon plus grand bonheur. Mais elle était très influencée par les autres, je me souviens qu'elle ne voulait pas m'inviter à son anniversaire car sinon les autres allaient lui en vouloir. Des choses bêtes, mais qui m'ont fait du mal, à l'époque. De plus l'institutrice, mme D, ne se sentait pas concernée. On a dû aller la voir plusieurs fois, avec ma mère, pour qu'elle se décide à faire quelque chose, et encore cela n'a presque rien changé. Cette année là, un élève (celui que je soupçonne être à l'origine de tout ça) m'a donné des coups de pieds dans la jambe devant tout le monde sans que l'institutrice ne réagisse. J'ai pleuré et tout le monde se moquait de moi en me pointant du doigt.
Puis en CM2, de plus en plus de personnes me parlaient. Quelques garçons de ma classe se moquaient encore de moi, mais ils étaient très peu et m'insultaient seulement quand j'étais seule donc beaucoup moins souvent. Mon calvaire prenait fin.
J'ai choisi avec mes parents un collège éloigné de mon domicile où je ne connaissait personne. Enfin seulement une personne mais elle avait juré de ne parler de ça à personne. J'ai donc tout recommencé à zéro.
Aujourd'hui, j'ai 16 ans et je suis au lycée où tout se passe bien pour moi. Je n'ai pas vu L et O depuis la sixième, je me suis fait beaucoup de nouveaux amis. J est dans mon lycée, en seconde, et on est très amies. Malgré tout, je garde encore les cicatrices de cette époque : je suis très discrète, introvertie, je n'ose pas faire le premier pas pour parler à des nouvelles personnes. J'ai souvent peur que tout recommence donc je me fais discrète devant les élèves "populaires" et je me force à être gentille avec eux. C'est bête, mais ce genre de chose, ça reste gravée dans un esprit, indélébile."
Certaines personnes dont ces propos sont tirés se sentent mal au point de mettre fin à ses jours, comme elles le disent elle-même.
Elles sont loin d'être les seules.
Beaucoup de personnes victimes de harcèlement on fini par se tuer sous la lourdeur des propos et/ou des gestes d'autres personnes qui ne faisaient que s'amuser. Ça ne devrait pas être un jeu. Ça ne devrait pas être.
Voici un lien vers un site que j'aime beaucoup (Bouh la scientifique ! Elle va même pas sur des sites people !) traitant du sujet, en courts paragraphes, mais très bien construit, je vous invite à le lire.
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2002/mag1018/harcelement_moral_niv2.htm#xtatc=INT-23-0
Je ne sais pas vous, mais ces témoignages ne me laissent pas indifférente. C'est révoltant.
Je trouve ces pratiques humiliantes, destructrices, et inhumaines. Il faut que ça cesse, mais que faire ?
--> EN PARLER AU PLUS VITE CAR LE SECRET EST TROP LOURD À PORTER, ET NE DISPARÎT JAMAIS AVEC LES ANNÉES.
LES CPE SONT LÀ, LES PARENTS AUSSI, AINSI QUE DES SITES D'ÉCOUTE GRATUITS, ET BIEN D'AUTRES.
Adresses à connaître :
_Point Accueil Ecoute Jeunes (PAEJ), cherchez le numéro correspondant à votre secteur sur internet.
_http://www.jeunesviolencesecoute.fr/ : Ce site traite de la violence en toutes sortes, aussi bien morales que physiques (ils le disent eux même, et je ferai un court article sur leur site, car il ne traite pas que de ça, en réalité). Que ce soit par internet, ou par téléphone. Vous serez écouté(e)s et entendu(e)s.
Lisez l'histoire tragique de Marion, tuée par le harcèlement, et signez la pétition !
(Et si vous pouvez, parrainez, ne serait-ce que trois petits euros !)
https://www.change.org/p/harc%C3%A8lement-scolaire-apr%C3%A8s-les-paroles-les-actes
-Morton Koopa - Harcèlement Scolaire-