Venez je vous raconterai mes déboires
Autour des verres de vin que nous allons boire
Et repartir sans laisser des pourboires
À la serveuse qui nous regarde assise au comptoir

Venez je vous conterai mes peines
Que vous écouterez à peine
Car vos pensées éméchées peinent
À retenir mes mots empreintes de peines.

M.A

Pendant qu'il se bat pour ton bonheur
Tu flirte avec un autre homme
Pendant qu'il fait tout pour te rendre heureuse
Tu raconte ta vie privée à un autre homme
Quand il couche tard, se lève tôt pour le boulot
Tu tombe amoureux d'un autre homme
Pendant qu'il décide d'être fidèle pour toi
Tu accepte les avances d'un autre homme

Femme! Femme! Femme!
Pendant qu'il essaie de réussir pour vous deux
Tu regarde la beauté d'un autre homme.
Pendant qu'il sacrifice tout pour toi
Tu penses à un autre homme

Femme! Femme! Femme!
Que veux tu?
Que cherches-tu?
Quelle prière fais-tu?

Femme! Femme! Femme!
Tu prétends l'aimer mais au contraire
Ton cœur est avec un autre
Ton corps est présent avec lui
Mais tes pensées ailleurs

Femme! Femme! Femme!
Tu déçoit !

(Pleures)

Ici c’est le paradis pour certains

Et ils ne pensent plus au lendemain

D’autres y vivent dans l’enfer

Parce que la vie est amère.

Ici, c’est la paix qu’on réclame

Au même moment on brandit des armes

Le bas, les droits de l’homme sons sous scellés

Et les libertés violées

Sous les regards inexpressifs

Des adolescents passifs.

Ailleurs, c’’est la famine qui sévit

Et abrège les vies.

À profusion ; il y a vivres sous d’autres cieux

Jusqu’à en jeter sous le regard médusé de Dieu

Juste à côté, les frères s’entretuent les nuits

Pour monopoliser un minable puits de pétrole

Alors que l’occident joue le plus grand rôle

Et les encourage depuis.

Je n’écrirai plus de poésie.

Du moins pas celle d’amour pleine de frénésie

Je serai plus un artiste

Qu’amateur optimiste

Mes vers seront plus gaies.

Remplient de vie et d’aucunes plaies.

J’ai troqué ma plume larmoyante

Contre un stylo à l’encre abondante.

Je viendrai vous contrarier

Avec mes poèmes au style alambiqués.

La noirceur de mes pages

En sacrifice de mes nuits blanches

Est une récompense en gage

De mon alliance de minuit

Avec le célébrissime sage.

Désormais ; je crierai à cor et à vent

Que la vertu est innée à chacun

Et qu’il faut en user au besoin

A cause des évènements.

A l’inverse, mes strophes auront une fière allure

Celui d’un sergent décoré pour ses exploits.

Que je déclamerai à haute voix.

Enfin, j’écrirai

Comme si j’aimerais encore

Et faire frémir le corps

Des « mal aimés »

Je l'ai rencontré une nuit

Où je mourais de solitude

Elle était venue à moi.

Me séduisit sur le coup

Et s'immisça dans ma vie

Sans mon avis au préalable.

Elle était si attachante.

Si douce, si...Si Enivrante

Cette nuit elle occupait mes pensées

Je suis tombé fou d'elle.

Et elle devint ma confidente.

Elle se risquait vers mon intimité.

Je l'arrêtai net.

Elle persista. Je n'insistai plus.

Elle me branle. M’excite.

La tension monte.

Je senti une douce chaleur m'envahir.

C'est doucereux, cette sensation.

Je suis excité au dernier degré.

Elle me masturbe. Je gémis de plaisir.

J'oubliai ma solitude.

Je la vois monter un cheval

Qui galopait dans un désert blanc rayé.

A chaque chevauchement une tache noire s'y giclait.

Elle me chevauchait avec ardeur.

Le plaisir est imminent. J'essayais de me retenir.

C'est impossible.

Un liquide gicla.

Le papier est taché.

Des écritures aux formes irrégulières le marquent.

Elle m'a dépucelé.

Chaque soir elle est au rendez-vous.

Voulant me faire jouir.

Elle me dit " chaque fois que tu penseras être seul, je viendrai."

Ma poésie est très exigeante.

Elle veut être présente

Même quand j'en ai pas envie.

Alors me hante! M’obsède

Je vais porter plainte!

Elle veut partir

Je ne la crois pas.

Elle m'a saoule la vie.

Mes nuits sont blanches

Mes feuilles toujours blanches.

Elle est partie.

Retour à la case de départ.

Oh! Merde que je regrette.

J'aurai dû la retenir

Au petit déjeuner

J'ai la solitude comme hôte.

Je suis désolé MA POESIE.

Reviens-moi.

Au début était l'amour

Et l'amour était avec Dieu

Et Dieu était l'amour

Et tous deux régissaient depuis les cieux.

Toutes choses furent créées par amour.

Et Dieu décida de créer l'Homme.

Pour qu'il vive pour son amour

Il lui donne une âme.

Tout homme vit par amour

Pour un désir quelconque.

Et meurt aussi par amour

Pour une raison quelconque.

L'homme passera.

Les civilisations disparaitront.

L'honneur ternira.

Les présidents mourront

La joie disparaitra.

Mais l'amour résistera

A tout.

Elle est éternelle.

Et si le monde était une boîte.

Une boîte a crayon de couleur.

Où chacun est une couleur

Et que Dieu utilise chaque couleur

Pour dessiner dans le grand cahier.

Le monde est telle une grande scène.

Où chaque individu vient faire sa représentation

Au moment opportun

Choisi par Dieu.

Et après il s’en va.

Certaines scènes sont mémorables

D’autres pas.

Et c’est cela qui fait la beauté de la vie.

Une enveloppe.

Les engueulades commencent.

Les insultes pleuvent.

Les jurons chuintent

Les virées nocturnes plus fréquentes

Les gueules-de -bois...

Abonnement aux fast- Food.

Les baisés se muent en bise.

Les œillades en coup d'œil méchant.

Mutisme total.

A qui le premier pas ?!

Colère, fureur, haine.

Le ras le bol. Dégoût.

Geste ou parole.

Un matin. Une enveloppe s'égare sur la table.

Procédure de divorce. !!!!

Ouf! Ils respirent...

"Comme on aime ainsi on hait." Maman me l'avait dit.

Gémit-elle.

« Comme je l’aime encore ! ».Susurra-t-il.

Toute de blanc vêtue

Elle attend l'air nuptial

Pour avancer lentement

Vers le trône immaculé.

Lui, souriant tel un prince attend

La venue  triomphale de sa moitié.

Elle entre sous les cris de joie.

C'est si beau à voir... !

Il lui met la bague. Elle en fait autant.

La bénédiction divine les unifie.

Ils s'embrassent. La foule est en liesse.

Eux aux anges.

Que c'est beau !

C'est son première rendez vous.

Il piaffait d'impatience.

La nuit lui semble plus longue que d'habitude.

Il l'a passée blanche

À lui écrire un poème.

Les rayons caressent son visage pâle.

Il s’est endormi sur la table.

Toute la journée il n'a pensé qu'à elle.

Le soir vint.

Il s'achète une rose.

Y glissa le poème.

Et la lui remet.

Ravit. Elle la renifla

Et aperçu le papier.

"Douce comme la soie

Belle telle cette rose.

Tu obnubiles mes pensées.

Une journée passée sans ton sourire

Me rend terne.

Veux-tu m'épouser?"

Ils s'échangèrent un long regard...