Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour :
21.01.2025
23108 articles
Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.
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magnifique http://papillo nvolant.center blog.net
Par Koukla, le 22.12.2024
petit coucou du jour.amitiés http://papillo nvolant.center blog.net
Par Koukla, le 03.12.2024
les jeunes enfants ne se préoccupent pas de la couleur parce que leur nez est court et ainsi ils elles ne voie
Par Anonyme, le 19.11.2024
merci
Par Anonyme, le 25.02.2024
c
Par Anonyme, le 27.08.2023
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On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.
Je suis comme vous, un être humain fait de chair et de sang, j’ai des sentiments, les mêmes que vous, à un moment ou un autre , la culture et notre condition les transcendent ou les néantisent au point parfois d’en perdre la raison. Ces mots sont basiques et mériteraient une encyclopédie de la condition humaine.
Aux Etats Unis les élections sont terminées, après les démocrates c’est au tour des républicains de rêver et d’avoir ce moment incroyable , le sentiment que tout sera possible demain, on appelle ça la démocratie. Bien heureux ceux qui croient.
Pour ma part j’ai passé le cap de croire aux miracles.
Cette élection américaine ne va rien changer ou si peu, le moteur innovent est en panne pour cause de manque d’énergie, et le peu qui reste provoque des guerres , des haines parfois amplifiées par nos dirigeants qui veulent maintenir les équilibres actuels; ( 10 % de la population mondiale se partage 85 % des richesses mondiales.)
Ceci dit ; il est écrit que dans moins d’un siècle , des événements vont modifier totalement les règles et faire en sorte que le plus pauvre de la terre soit " aussi riche que celui qui nait prince . Imaginez un virus incontrolé et incontrolable diffusé par une source inconnue qui rendrait stérile de façon aléatoire; cette vision est possible à la lecture d'éssais de certains laboratoires sans doute militaires qui envisagent de réduire la population mondiale, il est vrai que je suis trés " humain" en ne vous parlant que de ce scénario , d'autres verraient bien une bonne et vraie guerre mondiale de façon à vendre encore plus d'armes .
Même si ce sujet n'est plus d'actualité, nous sommes dans " le pic " du pétrole,
il reste 40 ans de pétrole facile , ensuite nous aurons encore quelques dizaines d'années pour racler les derniers berlingots.
Le monde peut vivre et attendre que la science nous donne l'accès à des technologies avancées , nous ne sommes pas prêt et le monde le sait.
Une peur indicible rend l’humanité cinglée. La terre compte plus de sept milliards d’êtres humains ; quand on sait , on voit comment se comportent nos élites , nous pouvons facilement imaginer les calculs savants qu’ils ont en tète pour nous sortir du pétrin.
La pantomime Hyllary/ Clinton vient de nous montrer nos limites, y compris aux Etats Unis par ceux qui parlent démocratie et qui refusent le résultat des urnes , toute personne sensée sait que Trump ou Hyllary c'est la méme choses, et que peu , bien peu d'événements vont changer,
le pouvoir et entre les mains de 5 % des américains . Comme avec Obama , les gens seront déçus.
Trump n'aura jamais acces aux leviers du changement.
Certes les cartes vont étre battues et la foire aux belles places est ouverte. Ils sont nombreux à vouloir manger dans la gamelmle des rois .
Pour ce qui est des médias :
Le ridicule ne tue pas parce que sinon les journalistes disparaitraient de la terre parce que eux sont " cultuvé et informé.".
L'article ci dessous rappelle que nos gouvernants n'ont aucun état d'ame quand il s'agit " de faire le bien de l'humanité;
d'une partie de l'humanité ".
Les Obama , Hollande , Merkel , Sarkozy en Lybie et tous les autres qui parlent de sauver des vies ;
ils sont préts à faire de l'humanitaire comme ils font au Moyen Orient , à coups de contrats d'armes ;
en Serbie,rappelez vous l'agitation demesurée
à Dresde il y a longtemps .
Je ne suis pas un de ceux qui voit des complots partout , je sais que depuis l'aube de l'humanité la guerre, les guerres ont participées au bien étre d'une petite partie et que chacun de nous les plus nombreux n'y trouvons rien à redire esperant toujours faire partie des seigneurs. Sauf que là c'est une autre affaire puisque il s'agit de la survie de l'humanité.
Au sujet de ce texte en dessous.
Vous me direz; mais ça on le savait déjà, sans doute les très vieux ont pu glaner de l’information générale, pour les jeunes j’en doute , peut être beaucoup diront ça ce sont encore des complots. Pourtant et sans rentrer dans cette histoire de bien et de
mal, ce qui est dit dans cet article est vrai. Nos parents portent ces douleurs au fond de leur conscience. Aujourd’hui on nous montre des bombardements qui tuent des enfants , nous dénonçons et il le faut. La guerre ça tue des gens rappelez vous . Les journalistes au lieu d’attiser les haines feraient mieux de rappeler ces horreurs du passé. Quand je vois ces gens tout souriant vouloir faire partager le bonheur d’être le pays qui est dans le peloton de tète des vendeurs d’armes , je me dis que « la terre n’est pas ronde « Je sais que l’économie mondiale est dépendante du pétrole et que nous devons disposer dans les meilleures conditions des « derniers « barils « Sommes nous prêts à refaire Dresde force 10 ? , il semble que oui hélas et je le dis en regard de la campagne pro Hillary qui avait montré sa fougue à vouloir perdurer le conflit au Moyen Orient et j’ajoute à se faire « Poutine et la Russie « .horobindo
Attention : Ces extraits ne sont pas destinés aux personnes sensibles Autorisé seulement à partir de 18 ans ! Bombardement de la terreur
Version censurée raccourcie de 93 min à 36 min
Pendant la Seconde Guerre Mondiale l’Allemagne a été soumise à une attaque sans pitié depuis les airs. Les Américains et les Britanniques appelaient cela un « bombardement de zone » ou un « bombardement sans restriction ». Les femmes et enfants allemands qui ont vécu ce cauchemar avaient pourtant un terme plus simple, plus exact pour cela : un bombardement de la terreur. Cet acte de terreur n’était pas une erreur, c’était le plan secret du premier ministre britannique Winston Churchill et du Maréchal en Chef de l’Air Arthur Harris pour déchaîner la force de destruction maximale de la Royal Air Force contre les civils allemands, pour provoquer le plus de destruction possible, détruire le plus d’habitations possible et pour tuer le plus d’hommes, de femmes et d’enfants possible.
Winston Churchill: « Les villes allemandes vont être soumises à une torture, que dans sa longueur, sa lourdeur et sa grandeur aucun pays n’a jamais subie. Et pour atteindre ce but final il n’y a aucune ampleur de la violence que nous n’allons pas appliquer.»
La violence de Churchill s’est complètement dévoilée dans la nuit du 24 juillet 1943. Pour les habitants de Hambourg, une ville de plus d’un million d’âmes, il semblait tout d’abord que l’attaque aérienne était un bombardement ordinaire. Mais bientôt des centaines d’avions ennemis commencèrent à faire pleuvoir tonne après tonne des explosifs en plein cœur de Hambourg. Des écoles, des églises, des hôpitaux, des habitations, des œuvres d’art et des bâtiments historiques : tout fut réduit en miettes. La violence des attaques augmentait d’ampleur avec chaque nouvelle vague de bombardiers, laissant apparaître minute après minute, crescendo, des feux dévastateurs. Ensuite les avions disparurent soudain. Le ciel était clair à nouveau et tout, au-dessus, redevenait silencieux.
Lorsque les survivants frappés de stupeur quittèrent leurs caves plus tard cette nuit-là, ils virent que leur ville autrefois si belle n’était plus qu’une ruine fumante, rougeoyante. Le jour suivant lorsque des pompiers de toute l’Allemagne du Nord combattaient l’incendie qui faisait rage, les bombardiers des Alliés réapparurent au-dessus de Hambourg. Comme planifié, les Américains ne surprirent pas seulement les forces de secours, mais aussi des colonnes entières de réfugiés. Des milliers d’entre eux perdirent la vie. Au cours de la nuit suivante, des bombardiers de la RAF revinrent. En plus de la cargaison normale d’explosifs, les Britanniques lancèrent des tonnes de bombes au phosphore pour attiser encore plus les incendies. La conflagration étendue ainsi créée provoqua une tempête de feu. Des vents de la force d’un ouragan, provoqués par la chaleur énorme, déracinaient des arbres, arrachaient des toits de bâtiments et aspiraient des victimes hurlantes dans l’enfer mugissant. Ceux qui avaient réussi à échapper aux vents de 240 km/h dans les rues, restèrent bloqués dans l’asphalte fondu et furent rapidement pris par les flammes. Ceux qui s’étaient précipités dans les canaux de la ville moururent du rayonnement thermique et, lorsque ils dérivaient à la surface de l’eau, eux aussi prirent feu.
Au centre de la tempête de feu les températures atteignaient plus de 800°. Lorsque l’énorme masse de flammes se concentra, elle monta dans une colonne de feu d’une hauteur de plus de 5 km. Les attaques sur Hambourg continuèrent sans relâche encore pendant une semaine. Bientôt il ne resta plus rien à détruire. Les attaques, désignées assez opportunément par les Alliés « opération Gomorrhe », n’étaient rien d’autre que des tentatives préméditées, froidement calculées, pour éradiquer de la surface de la terre par le feu Hambourg et sa population. Le plan avait réussi. Avec 34 km2 de destruction totale, 750 000 sans-abri, 60 000 à 100 000 morts estimés, des femmes et des enfants pour la plupart, Hambourg avait pratiquement cessé d’exister. Alors il était clair que la guerre des Alliés contre l’Allemagne était devenue une guerre de la terreur et du massacre.
Ce même modèle fut appliqué encore et encore à travers toute l’Allemagne.
(2. Voix d’homme): Hambourg, Berlin, Nuremberg, Darmstadt, Cologne, Stuttgart, Würzburg, Munich.
Toutes les villes allemandes durent endurer la même chose. Après avoir réduit une ville en ruines, les bombardiers alliés revenaient vite dans l’espoir d’attraper des survivants et des forces de secours dans les espaces découverts et pour enflammer tout ce qui restait encore avec des bombes incendiaires. Quand les bombardiers grondants jetaient leur charge mortelle, une pluie du feu se déversait sur la ville ciblée. Des milliers de petits feux s’unissaient pour former une unique mer de feu immense qui produisait un puissant tourbillon de vent et de flammes.
Cate Hoffmeyer raconte (Voix de femme) :
« Je luttais au milieu de la rue contre le vent. Nous ne pouvions pas la traverser parce que l’asphalte avait fondu. Il y avait là des gens sur la route, certains déjà morts, certains se trouvaient là encore vivants, mais ils étaient enlisés dans l’asphalte. Ils se trouvaient sur leurs mains et genoux et ils hurlaient. »
Certains ont survécu à l’enfer comme par miracle, ayant pu se mettre en sécurité, dans des canaux, des rivières et dans des parcs. Des milliers d’autres n’ont cependant pas pu faire cela. Quand les attaques aériennes cessaient finalement et les tempêtes de feu commençaient à diminuer, les forces de secours se dépêchaient de libérer ceux qui étaient encore emprisonnés sous terre. Quand les secouristes arrivaient finalement à atteindre les abris ensevelis, ils y trouvaient souvent des scénarios d’horreur inimaginables. Dans des caves qui avaient été touchées par des explosions directes les murs étaient couverts de sang du haut en bas, mélangé avec des os, des cerveaux et des parties de corps déchiquetés partout. En entrant dans certains abris les sauveteurs trouvaient de la graisse huileuse sur le sol, qui le recouvrait jusqu’à une hauteur de 30 cm. Les victimes avaient fondu pour devenir un liquide sombre.
Quand les premières nouvelles du massacre de la Royal Air Force contre des femmes et des enfants d’Allemagne sont arrivées par des fuites au monde extérieur, des voix critiques ont pris la parole contre ces crimes de guerre. L’auteur Vera Brittain dit à ce propos :
Ecran : Les Alliés ordonnent le bombardement de la terreur / Le bombardement de la terreur est approuvé pour accélérer la victoire / Les Alliés renforcent le bombardement de la terreur / Les Alliés lancent des attaques de terreur sur des nazis.
L’écrivain Vera Brittain (Voix de femme) : « Le bombardement de masses et sans scrupule des villes surpeuplées, est une plus grande menace pour l’intégrité de l’esprit humain que tout qui s’est produit jusqu’à maintenant sur cette planète. Il n’y a aucune utilité militaire ou politique qui puisse justifier ce blasphème. »
Bien que la critique des bombardements par les membres de la Royal Air Force soit considérée comme de la haute trahison, l’enfer qui était déchaîné contre l’Allemagne accablait la conscience de certains.
Pilote de la Royal Air Force (2.Voix d’hommes):
« Là en bas il y avait des personnes qui étaient rôties à mort dans les rues dans l’asphalte fondu, ils étaient brûlés et nous lancions des bombes incendiaires dans cet holocauste. Ces gens dans ce feu que j’aidais à attiser, me faisaient terriblement pitié. »
En tant que symbole du Troisième Reich et comme exemple évident de la volonté de l’Allemagne de continuer à se battre, c’est sur Berlin plus que sur aucune autre ville allemande que des bombes ont été larguées.
Mais il y a un autre lieu qui est associé avant tous les autres à la campagne de la terreur menée contre l’Allemagne, c’est la ville de Dresde.
Du fait que Dresde n’avait subi que deux petites attaques aériennes dans les 5 ans de la guerre, beaucoup de gens pensaient que la ville avait été sauvée grâce à ses trésors irremplaçables, ses palais aux ornements artistiques, ses musées et galeries connus dans le monde entier et ses cathédrales imposantes vieilles de plusieurs siècles. D’autres supposaient que la raison pour laquelle l’ennemi ne voyait pas la ville comme une cible qui en valait la peine était que Dresde n’avait quasiment aucune industrie lourde et que le peu qu’elle avait n’avait pas d’impact sur la guerre. D’autres voyaient les 26 000 prisonniers alliés internés dans la ville comme réponse plus logique. D’autres encore croyaient que ce qui protégeait probablement Dresde des bombardements c’était les 500 000 réfugiés estimés, entassés dans la ville, parmi lesquels beaucoup avaient fui devant les atrocités commises par l’Union Soviétique à l’Est.
Malgré la situation catastrophique, alors que la guerre touchait à sa fin, les habitants de Dresde étaient déterminés à fêter, pendant la nuit du 13 février, l’évènement annuel appelé « mardi gras » en France et fêté comme « carnaval » en Allemagne. Les femmes et les enfants, avec le peu d’hommes qui restaient, beaucoup d’entre eux portant des costumes de carnaval, défilaient dans les rues de Dresde pour fêter l’évènement une dernière fois avant la proche défaite de l’Allemagne. Peu avant 22 h les sirènes commencèrent à hurler. Il n’y eut pas de panique. La plupart des habitants ignorèrent tout simplement les sirènes.
Même s’il y avait eu des abris anti-missiles, peu de gens seulement s’y seraient réfugiés car on pensait que dans cette nuit froide mais cependant joyeuse, et comme pour les 171 fausses alertes précédentes, cette alerte ne mènerait à rien non plus. Mais au lieu de la sirène de fin d’alerte, les habitants de Dresde entendirent peu après un autre bruit, quelque chose qui ressemblait à un tremblement de terre qui approchait. Pendant que vague par vague, des bombardiers de la RAF apparurent au-dessus de leurs têtes, des milliers de bombes tombèrent. En plus du chargement normal d’explosif, des centaines de bombes Blockbuster qui pesaient 2 et 4 tonnes s’écrasèrent sur Dresde, détruisant des quartiers entiers. Des cathédrales historiques, des palais et des musées furent réduits en ruines en l’espace de quelques secondes. Dans la gare, des centaines de personnes qui avaient refusé de quitter leurs sièges de train, fort prisés, furent déchiquetées. Dans l’énorme cirque intérieur, des spectateurs, des artistes et des animaux furent massacrés par les explosions et par des éclats d’obus qui volaient. Des hôpitaux bien identifiables furent pris pour cibles. Dans les rues et sur les trottoirs, sur les ponts de l’Elbe, des spectateurs en costumes de carnaval, qui ne pouvaient fuir nulle part, furent tués par milliers. Sans relâche, le massacre continua.
Puis les grondements venant d’en haut se turent. Les explosions cessèrent et le calme régna de nouveau. Quelques minutes plus tard, le calme bienvenu fut rompu par le son encore plus bienvenu de la fin de l’alerte. Ce qui semblait auparavant avoir été un fléau de feu de plusieurs nuits, s’était déroulé en moins d’une demi-heure. Mais certains des plus beaux trésors architecturaux du monde ont disparu dans ces 30 minutes. Des pompiers des villes alentours arrivèrent et des secouristes de la Croix Rouge se déployèrent pour aider les victimes. Des familles hurlaient après des membres disparus. Pour beaucoup il semblait que la fin du monde était venue. Mais personne n’était, même que vaguement, préparé émotionnellement à ce qui allait suivre.
A 1 h 30 du matin la terre commença à trembler une seconde fois. Pendant que plus de 1 000 bombardiers grondaient au-dessus de Dresde, une pluie de mort s’abattit sur la ville. En plus des explosifs, la deuxième vague apporta avec elle des tonnes de bombes incendiaires. En l’espace de quelques minutes, des milliers de bombes incendiaires mirent le feu aux décombres et une fournaise de flammes s’éleva. Peu habitués aux bombardements et aux tempêtes de feu, beaucoup d’habitants de Dresde ne réagirent que lentement. Beaucoup cherchèrent à se cacher dans les caves sans réaliser que la chaleur terrible allait transformer leur abri en four. D’autres couraient dans les rues pour trouver un abri mais ils restaient collés dans l’asphalte fondu ou bien ils étaient aspirés par la fournaise rugissante. Des toits de cuivre fondaient et envoyaient des coulées de métal fondu sur les gens en dessous. Pendant toute la nuit, l’enfer de feu de ce qui avait autrefois été Dresde, fit des victimes par milliers, par dizaines de milliers, même par centaines de milliers.
Le jour suivant, quand les feux furent refroidis, les services de secours se mirent au travail.
Secouriste : « Jamais je n’aurais pensé que la mort pourrait venir à tant de personne de tant de manières différentes. Certaines victimes ressemblaient à des personnes tout à fait normales qui semblaient dormir paisiblement ; les visages d’autres étaient remplis de douleur, leurs cadavres presque nus, dénudés par la tornade. Il y avait là des réfugiés misérables qui venaient de l’Est juste vêtus de haillons et des gens bien habillés qui venaient de l’Opéra. Ici la victime était juste une chose sans forme et là-bas plus qu’un petit tas de cendres. Dans toute la ville il y avait l’odeur incomparable de la chair en décomposition. »
En effet, parmi toutes ces odeurs dégoûtantes qui flottaient dans Dresde, des odeurs de souffre, de gaz, d’égouts, la puanteur atroce de la chair brûlée couvrait tout. Ce qui avait d’abord paru être des milliers de morceaux de bois consumés dispersés dans les rues se révélèrent bientôt des cadavres carbonisés, collés au sol, chacun réduit à une taille d’environ 90 cm.
Un secouriste rapporte à ce sujet :
« Une forme que je n’oublierai jamais, c’était le reste de ce qui semblait avoir été un jour une mère et un enfant. Ils étaient carbonisés et avaient rétréci pour devenir un seul bloc et étaient collés contre l’asphalte. On était justement en train de les dégager. L’enfant devait se trouver sous la mère, car on pouvait encore voir clairement son contour, enlacé par les bras de sa mère.»
Consciente que les habitants de la vieille ville fuiraient les flammes pour aller dans les espaces découverts, la RAF lança des centaines de bombes hautement explosives dans le grand parc central. Ici le carnage fut atroce : des membres arrachés, des torses mutilés, des têtes arrachées de leur corps et propulsées au loin. Le cauchemar était omniprésent.
Un secouriste de la Croix Rouge rapporte : « Je suis tombé sur mes genoux, tremblant et pleurant. Plusieurs femmes étaient là par terre le ventre éclaté et on pouvait voir les bébés qui en pendaient à moitié. Beaucoup des bébés étaient atrocement mutilés. Des images comme celles-là, j’en ai vu partout, lentement nous sommes devenus insensibles. On agissait comme des zombies. »
Le lendemain matin, la nouvelle se répandit que les survivants devaient se rassembler dans le parc de la ville. Les foules traumatisées grimpèrent par-dessus les décombres et les morts, elles atteignirent le parc et aussi la rive de l’Elbe couverte d’herbe. Certains retrouvèrent des parents disparus, mais la plupart d’entre eux ne les retrouvèrent pas. Puis, déchirant le silence, le bruit revint encore une fois : le rugissement des moteurs au-dessus de leurs têtes. Pendant que des bombardiers américains pulvérisaient les ruines, des pilotes de chasse américains prirent dans leurs viseurs des milliers de réfugiés dans le parc, le long du fleuve et dans d’autres terrains découverts. Mêmes les animaux d’un zoo qui avaient miraculeusement réussi à survivre aux bombardements étaient pris comme cibles et massacrés. Un gardien de zoo pleurait en observant comment un pilote américain poursuivait la dernière girafe qui lui restait et la tua.
Même si l’attaque ne dura que 10 minutes, les Américains revinrent le jour suivant, puis le jour suivant, puis le jour suivant, apparemment décidés à ce qu’il ne reste aucun être vivant à Dresde.
Une des atrocités pour ceux qui avaient survécu était de dégager les morts. Au début, les morts étaient chargés sur des camions et des wagons et emmenés dans des tombes peu profondes, à la périphérie de la ville de Dresde. Mais on a bientôt vu qu’un si lent procédé n’était pas adapté pour venir à bout de l’énorme quantité de cadavres. C’est pourquoi d’énormes bûchers furent édifiés avec des poutres de diverses parties de la ville et les cadavres y furent empilés comme des bûches. Lorsque les piles atteignaient environ 3 mètres de haut et 9 mètres de large, on les embrasait avec des lance-flammes. Un mois après le massacre le chef de la police de Dresde rapportait que plus de 200 000 cadavres avaient été dégagés des ruines. Plus tard la Croix Rouge Internationale estima que 275 000 personnes étaient mortes lors des attaques aériennes. Du fait de la densité inimaginable de la population de Dresde dans la nuit du 13 au 14 février, car des milliers étaient des réfugiés enregistrés nulle part, et du fait que beaucoup de cadavres restèrent pour toujours ensevelis ou avaient simplement fondu comme de la cire, d’autres estimations qui parlent plutôt de 300 000 à 400 000 morts sont sans doute plus proche de la réalité. Il y a eu plus de morts lors du bombardement de Dresde que lors des bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki réunies.
Un membre de l’équipage de la RAF rapporte : « Simplement les survoler sans opposition ressemblait déjà un meurtre. Je sentais que c’était une guerre lâche. »
Parallèlement aux bombardements de la terreur sur les villes allemandes, on a utilisé la tactique des cibles occasionnelles sur les campagnes. D’après cette ordonnance les avions américains avaient le droit d’abattre tout ce qui se déplaçait dans le Reich : les bateaux, les camions, les voitures, les ambulances, les femmes qui allaient faire des achats à vélo, les fermiers dans les champs, les vaches dans les prés, même les enfants dans les cours d’école, tous étaient les cibles des avions de chasse alliés.
Dans leur tentative flagrante d’élargir la guerre, les bombardiers américains attaquèrent même Zurich et Bâle et d’autres cibles dans la Suisse neutre. En plus de cela Winston Churchill conçut des plans pour attaquer des villes allemandes avec du gaz toxique afin de tuer les femmes et les enfants qui vivaient encore dans les décombres. Quand des conseillers firent remarquer que Adolf Hitler pourrait répondre à cette attaque de manière semblable avec ses propres armes chimiques, le plan meurtrier fut suspendu. Cependant l’enfer qui pleuvait du ciel reflétait l’enfer qui se déroulait alors dans la boue. Les Allemands comprirent bientôt que les Alliés ne voulaient pas seulement la destruction physique de l’Allemagne mais qu’ils cherchaient aussi le massacre spirituel de la nation.
Les camps de la mort
Avec la capitulation finale en mai 1945, le commandant suprême des forces alliées eut le contrôle sur 5 millions de soldats ennemis fatigués et en guenilles, mais vivants. Comme Eisenhower ne pouvait alors plus tuer d’Allemands à la guerre, le bureau général américain décida de tuer des Allemands désarmés en temps de paix. Du fait que la Convention de Genève garantissait aux prisonniers de guerre le même approvisionnement en nourriture, en logement et en soins médicaux qu’à leurs ravisseurs, Eisenhower contourna le traité en créant sa propre catégorie de prisonniers. Avec cette nouvelle classification, les prisonniers allemands n’étaient plus considérés comme prisonniers de guerre mais comme des forces ennemies désarmées. Au moyen de ce tour de passe-passe et en violation directe de la Convention de Genève, Eisenhower put s’occuper en silence des soldats allemands se trouvant en son pouvoir, à l’abri des regards indiscrets du monde extérieur.
Déjà avant la fin de la guerre des milliers de prisonniers de guerre allemands sont morts en détention dans les camps américains : de faim, de négligence et dans de nombreux cas tout simplement assassinés. Avec la capitulation allemande et la disparition totale d’une menace pour les prisonniers de guerre alliés de subir des représailles, le taux de mortalité des prisonniers dans les camps américains augmenta de manière dramatique. Pendant que des dizaines de milliers mouraient de faim et de soif, des centaines de milliers mouraient à cause du surpeuplement et des maladies.
Un prisonnier allemand dit : « Je ne comprends pas comment nous avons pu nous tenir debout tant de jours sans nous asseoir, sans nous coucher, seulement nous tenir debout complètement mouillés. Pendant la journée nous marchions çà et là en nous blottissant les uns contre les autres pour nous réchauffer un peu. Les toilettes étaient de simples troncs arbres qui étaient jetés au-dessus de fossés à côté de la clôture en barbelés. Pour dormir nous ne pouvions que creuser un trou dans la terre avec nos mains et puis nous serrer les uns contre les autres dans ce trou. Certains hommes malades devaient faire leurs besoins à même le sol. Bientôt beaucoup d’entre nous furent trop faibles pour baisser leur pantalon. De cette manière nos vêtements s’infectèrent et nous dûmes marcher, nous asseoir et nous coucher dans la saleté. Au début il n’y avait pas du tout d’eau à l’exception de la pluie. Plus de la moitié de la journée nous n’avions aucune nourriture. A la fin de la journée nous recevions une petite ration de nourriture. J’ai pu voir sur l’emballage que ce qu’ils nous donnaient était un 10ème de la ration qu’ils donnaient à leurs propres hommes. Je me suis plaint auprès du commandant américain du camp du fait qu’ils violaient la Convention de Genève, mais il a simplement répondu : « Oublie la Convention. Vous n’avez aucun droit. » En l’espace de quelques jours, certains des hommes qui étaient arrivés en bonne santé dans le camp moururent. J’ai vu nos hommes porter les cadavres au portail du camp, où ils étaient jetés les uns sur les autres sur des camions et emmenés. »
Et comme si leur détresse n’était pas assez affreuse, les prisonniers devenaient parfois des cibles pour les gardes ivres qui les couvraient des rafales de leurs mitrailleuses. Dans un des camps, des gardes se moquaient des prisonniers et les frappaient avec des matraques et des bâtons, pendant que ceux-ci se tenaient dans la file pour avoir leurs misérables rations. Dans un autre camp qui comptait 5 200 hommes, on enlevait 10 à 30 cadavres par jour. Les prisonniers qui ne mouraient pas de faim ou de maladie, mouraient souvent de soif. Beaucoup d’hommes étaient forcés de boire leur propre urine même si un ruisseau coulait à quelques mètres seulement de la clôture de barbelés.
Il n’y avait pas de manque de nourriture ni de logement parmi les Alliés. En fait les entrepôts américains débordaient. Mais au lieu de permettre qu’une fraction seulement de toute cette abondance atteigne les camps, les rations de nourriture furent encore réduites. A une distance visible depuis certains camps, des Américains brûlaient sadiquement la nourriture qu’ils ne pouvaient pas manger eux-mêmes. En les menaçant avec des armes, on empêchait des civils des villes et villages voisins qui souffraient eux-mêmes de la faim de donner leur propre nourriture misérable aux prisonniers à travers le grillage. Horrifiée par ce massacre silencieux et caché, la Croix Rouge Internationale, qui avait stocké plus de 100 000 tonnes de produits alimentaires en Suisse, essaya d’intervenir. Quand 2 trains pleins de provisions atteignirent les camps, les trains furent pourtant renvoyés par les officiers américains. Beaucoup de gens trouvaient qu’il n’y avait pas de justification pour le massacre de prisonniers sans défense, en particulier parce que le gouvernement allemand s’était aligné à la Convention de Genève – à la lettre, comme l’a exprimé un Américain. La Croix Rouge a rapporté que 99% des prisonniers de guerres américains en Allemagne avaient survécu et étaient sur le chemin du retour. Toutefois le programme meurtrier d’Eisenhower fut poursuivi sans interruption. Certains généraux justes comme par exemple le général G. Patton s’opposèrent à ces mesures meurtrières mais Eisenhower les rejeta sans ménagement.
Tout en continuant à interdire à la Croix Rouge et à d’autres organisations d’aide d’entrer dans les camps, Eisenhower soulignaient auprès de ses commandants des camps la nécessité de garder le secret. Pour éviter que les détails atroces parviennent à l’extérieur et pour détourner l’attention de ce qui avait quand même été publié, des rumeurs étaient répandues. Celles-ci prétendaient que, loin de la maltraitance et du meurtre des prisonniers, des commandants de camps rejetaient même des prisonniers libérés qui, à cause de la nourriture et du logement, revenaient et essayaient de se glisser dans les camps.
Contrairement à leurs homologues capitalistes, les communistes soviétiques ne se donnèrent guère de mal pour cacher leurs crimes. Des centaines de milliers de prisonniers allemands travaillaient dans les forêts et les mines en Sibérie. Les prisonniers n’étaient rien d’autre que des esclaves et on n’essaya pas de cacher ce fait. Pour les hommes et femmes allemands asservis, les chances de survivre au goulag soviétique étaient encore plus minces que celles d’échapper aux camps de la mort des Américains. Un voyage en Sibérie équivalait à une peine de mort. Le peu de nourriture que les esclaves recevaient devait seulement suffire à préserver leur force de travail jusqu’à ce que le travail les achève. On pourrait dire à peu près la même chose des 600 000 esclaves allemands détenus par les Français. En fin de compte pas moins de 800 000 prisonniers allemands sont morts dans des camps de la mort américains et français. Mais de récentes estimations parlent plutôt de 1,5 million de morts.
De cette manière Eisenhower a assassiné au moins 10 fois plus de soldats allemands dans la prétendue paix que sur l’ensemble du front de l’Ouest durant toute la guerre. L’armée allemande autrefois puissante étant maintenant désarmée et asservie et ses dirigeants soit morts soit emprisonnés en attente d’un procès à cause de crimes de guerre, les vieillards, les femmes et les enfants qui restaient dans le pays morcelé étaient complètement à la merci des vainqueurs.
Malheureusement la miséricorde n’avait jamais été mesurée aussi maigrement dans l’histoire mondiale que dans ces temps-là.
Conclusion
T. Goodrich : La Seconde Guerre Mondiale est la pire guerre au monde. La Seconde Guerre Mondiale est la pire guerre au monde, à cause du mal qui a été déchaîné contre des millions de personnes sans défense, hommes, femmes et enfants. La guerre des Alliés contre l’Allemagne, tant pendant qu’après la guerre, les atrocités furent tellement affreuses et tellement inhumaines, que les mots pour les décrire n’ont pas encore été inventés. Si l’on peut estimer l’incroyable perte de vies pendant et après la Seconde Guerre Mondiale, il est quasiment impossible de rendre compte de la souffrance physique et psychologique infligée à la nation allemande à travers les viols, les tortures et les humiliations.
Contrairement à leurs victimes, les vainqueurs n’ont pas atterri dans des camps de travail, ils n’ont pas dû subir l’esclavage, la torture, la mort par la faim, les viols, les procès et les campagnes de diffamation qui durent jusqu’à aujourd’hui. Tout au contraire. Pour les vainqueurs, les généraux américains devinrent des présidents américains, des premiers ministres britanniques devinrent Chevaliers britanniques ; les soldats alliés devinrent la « génération la plus grandiose » et le camp des vainqueurs revendiqua le contrôle total et absolu sur l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale.
Il n’est pas surprenant qu’entre les mains expertes du vainqueur, le crime diabolique que fut la Seconde Guerre Mondiale fut rapidement transformé en « Croisade en Europe », en « Guerre pour mettre fin au mal » et simplement « La bonne guerre ». Année après année, décennie après décennie, des montagnes de films, de séries télé, d’articles de journaux et de livres sont publiés, qui n’ont tous pour but que d’amasser les crimes et la faute sur la tête des victimes. En même temps les vainqueurs se sont eux-mêmes élevés en modèles de vertu, en dissimulant des crimes tout à fait réels qu’ils ont commis tant pendant qu’après la guerre.
Celui qui dit que les agissements des Alliés étaient justifiés, n’a, je l’espère, jamais vu un enfant hurlant courir comme une torche vivante dans une rue en flammes, il n’a jamais regardé un homme buvant sa propre urine pour rester en vie alors qu’une rivière coule juste derrière la clôture de sa prison, il n’a jamais entendu le cri animal des torturés dont les organes génitaux sont mutilés ou les gémissements d’une femme ensanglantée qui supplie qu’on la tue, pendant que la file de ceux qui attendent leur tour s’allonge.
J’espère que ces gens n’ont jamais vu de telles choses, car alors seulement on pourrait comprendre pourquoi ils peuvent répéter comme des perroquets, encore et encore, la phrase classique : « Ils ont eu exactement ce qu’ils méritaient », et ne pas perdre le sommeil un seul instant.
Néanmoins, s’il y a une vérité essentielle qui est née de la Seconde Guerre Mondiale, c’est sans aucun doute qu’une « bonne guerre » n’existe pas. Ceux qui prétendent autre chose sont soit ceux qui profitent politiquement ou financièrement de la guerre, soit ceux qui n’ont jamais dû subir eux-mêmes une guerre de près, dans toutes ses horreurs. »
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Plus jamais de guerre !
Attention : Ces extraits ne sont pas destinés aux personnes sensibles Autorisé seulement à partir de 18 ans ! Bombardement de la terreur
Version censurée raccourcie de 93 min à 36 min
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