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Dernière mise à jour :
17.10.2024
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Coucher de soleil sous l équateur poème amis amitié amour automne belle bisous blog bonjour bonne bonne journée bretagne
La Fin
Pourquoi on aime tellement regarder le soleil qui se couche ?
Sur un lac doré, derrière une montagne rose
Ou sur une plage déserte un soir d’été
Cette boule de feu plongeant doucement dans la mer lointaine
Le soleil qui se lève, c’est l’expectation, le début
Mais les débuts sont vides, nous les comprenons
Les débuts sont là pour donner du sens aux fins
Nous sommes toujours fascinés par les fins
Même si ce ne sont que des fausses fins
Comme la fin d’un voyage ou d’un film
On sait bien qu’à la fin d’un film, l’histoire continue après
Il faut juste l’écrire
Le soleil qui se couche doucement un soir d’été
Nous ramène chaque fois vers cette fascination de la fin
La fin de la journée ou la fin sans fin ?
Regarder le soleil qui se couche nous aide à mieux comprendre
Que nous ne comprenons rien de la fin, car la fin c’est la fin
Et à la fin, il n’y a rien
Jules Delavigne.
Coucher de soleil
Spectacle ravissant ! ô nature immortelle !
L'horizon rouge encor du soleil qui nous fuit
Va blanchir au couchant.
c'est l'heure solennelle
Qui précède la nuit.
Rentrez dans le hameau, pâtres, troupeaux, bergères,
Moissonneurs fatigués par les travaux du jour ;
Vous, enfants vagabonds, ne tardez plus, vos mères
Attendent le retour.
C'est le repas du soir, c'est l'heure où l'on se couche,
Que vous faut-il de plus ?
Vous dormirez en paix.
Dans ces splendeurs que j'aime il n'est rien qui vous touche :
Vous ne rêvez jamais.
Que vous fait cette nuit, ce calme, ce silence ?
La lune, blanche reine, est sans attraits pour vous.
Qu'importe que les flots murmurent en cadence :
Que l'air soit pur et doux.
La pluie et la chaleur fécondent la nature :
C'est l'été, dites-vous, et nos fruits vont mûrir.
Rien qu'à voir le soleil dessécher la verdure,
Je dis : Il faut mourir.
Où vais-je ?
Qu'ai-je fait ?
Laissez-moi, solitaire,
M'égarer dans vos bois quand le hameau s'endort.
Que ne puis-je, à mon tour recevoir mon salaire,
Et rentrer dans le port ;
Rencontrer sur le seuil des enfants, une femme ;
Partager avec eux et le lait et le miel ;
Puis m'endormir joyeux, et le calme dans l'âme,
Rendre grâces au ciel !
Votre tâche est finie, et la mienne commence...
Te verrai-je bientôt accourir à ma voix,
Ô muse ! ainsi que moi, tu cherches le silence,
La nuit, au fond des bois.
Quelque chose là-bas se glisse comme une ombre.
Serait-ce elle ?
Non, non, la muse ne vient pas.
C'est un enfant ; il veut que dans la forêt sombre,
Quelqu'un guide ses pas.
Il va chercher au loin pour sa mère souffrante,
L'habile médecin qui la saura guérir...
Tu pleures, pauvre enfant, et ta marche est trop lente ;
Reste, je vais courir.
Muse, j'ai vu la mère et l'enfant auprès d'elle ;
Et le bon médecin leur donnant un peu d'or.
Et j'ai dit s'il est vrai que la muse soit belle,
Il est plus doux encor,
Il est plus beau d'agir, de changer la souffrance,
En doux rayon d'espoir sur un visage humain,
De secourir la femme, et de guider l'enfance
Et toi, muse, à demain .
Auguste Ramus.
Coucher de soleil
Spectacle ravissant ! ô nature immortelle !
L'horizon rouge encor du soleil qui nous fuit
Va blanchir au couchant.
c'est l'heure solennelle
Qui précède la nuit.
Rentrez dans le hameau, pâtres, troupeaux, bergères,
Moissonneurs fatigués par les travaux du jour ;
Vous, enfants vagabonds, ne tardez plus, vos mères
Attendent le retour.
C'est le repas du soir, c'est l'heure où l'on se couche,
Que vous faut-il de plus ?
Vous dormirez en paix.
Dans ces splendeurs que j'aime il n'est rien qui vous touche :
Vous ne rêvez jamais.
Que vous fait cette nuit, ce calme, ce silence ?
La lune, blanche reine, est sans attraits pour vous.
Qu'importe que les flots murmurent en cadence :
Que l'air soit pur et doux.
La pluie et la chaleur fécondent la nature :
C'est l'été, dites-vous, et nos fruits vont mûrir.
Rien qu'à voir le soleil dessécher la verdure,
Je dis : Il faut mourir.
Où vais-je ?
Qu'ai-je fait ?
Laissez-moi, solitaire,
M'égarer dans vos bois quand le hameau s'endort.
Que ne puis-je, à mon tour recevoir mon salaire,
Et rentrer dans le port ;
Rencontrer sur le seuil des enfants, une femme ;
Partager avec eux et le lait et le miel ;
Puis m'endormir joyeux, et le calme dans l'âme,
Rendre grâces au ciel !
Votre tâche est finie, et la mienne commence...
Te verrai-je bientôt accourir à ma voix,
Ô muse ! ainsi que moi, tu cherches le silence,
La nuit, au fond des bois.
Quelque chose là-bas se glisse comme une ombre.
Serait-ce elle ?
Non, non, la muse ne vient pas.
C'est un enfant ; il veut que dans la forêt sombre,
Quelqu'un guide ses pas.
Il va chercher au loin pour sa mère souffrante,
L'habile médecin qui la saura guérir...
Tu pleures, pauvre enfant, et ta marche est trop lente ;
Reste, je vais courir.
Muse, j'ai vu la mère et l'enfant auprès d'elle ;
Et le bon médecin leur donnant un peu d'or.
Et j'ai dit s'il est vrai que la muse soit belle,
Il est plus doux encor,
Il est plus beau d'agir, de changer la souffrance,
En doux rayon d'espoir sur un visage humain,
De secourir la femme, et de guider l'enfance
Et toi, muse, à demain .
Auguste Ramus.
Un coucher de soleil
Sur la côte d’un beau pays,
Par delà les flots Pacifiques,
Deux hauts palmiers épanouis
Bercent leurs palmes magnifiques.
À leur ombre, tel qu’un Nabab
Qui, vers midi, rêve et repose,
Dort un grand tigre du Pendj-Ab,
Allongé sur le sable rose ;
Et, le long des fûts lumineux,
Comme au paradis des genèses,
Deux serpents enroulent leurs noeuds
Dans une spirale de braises.
Auprès, un golfe de satin,
Où le feuillage se reflète,
Baigne un vieux palais byzantin
De brique rouge et violette.
Puis, des cygnes noirs, par milliers,
L’aile ouverte au vent qui s’y joue,
Ourlent, au bas des escaliers,
L’eau diaphane avec leur proue.
L’horizon est immense et pur ;
À peine voit-on, aux cieux calmes,
Descendre et monter dans l’azur
La palpitation des palmes.
Mais voici qu’au couchant vermeil
L’oiseau Rok s’enlève, écarlate :
Dans son bec il tient le soleil,
Et des foudres dans chaque patte.
Sur le poitrail du vieil oiseau,
Qui fume, pétille et s’embrase,
L’astre coule et fait un ruisseau
Couleur d’or, d’ambre et de topaze.
Niagara resplendissant,
Ce fleuve s’écroule aux nuées,
Et rejaillit en y laissant
Des écumes d’éclairs trouées.
Soudain le géant Orion,
Ou quelque sagittaire antique,
Du côté du septentrion
Dresse sa stature athlétique.
Le Chasseur tend son arc de fer
Tout rouge au sortir de la forge,
Et, faisant un pas sur la mer,
Transperce le Rok à la gorge.
D’un coup d’aile l’oiseau sanglant
S’enfonce à travers l’étendue ;
Et le soleil tombe en brûlant,
Et brise sa masse éperdue.
Alors des volutes de feu
Dévorent d’immenses prairies,
S’élancent, et, du zénith bleu,
Pleuvent en flots de pierreries.
Sur la face du ciel mouvant
Gisent de flamboyants décombres ;
Un dernier jet exhale au vent
Des tourbillons de pourpre et d’ombres ;
Et, se dilantant par bonds lourds,
Muette, sinistre, profonde,
La nuit traîne son noirs velours
Sur la solitude du monde.
Coucher de soleil sous l'équateur
C’était sous l’équateur.
Dans la vague apaisé
Le char des jours plongeait ses flamboyants essieux,
Et la nuit, s’avançant sur la voie embrasée,
D’ombre et de paix sereine enveloppait les cieux.
Les étoiles s’ouvraient sous un souffle invisible,
Et brillaient, fleurs de feu, dans un ciel étouffant.
L’Océan, dans son lit tiède, immense, paisible,
S’endormait fort et doux et beau comme un enfant.
Mais, tel qu’un fol esprit aux ailes vagabondes,
Rasant des flots émus le frissonnant azur,
Le vent des soirs courait sur les nappes profondes
Et, par instants, ridait leur sein tranquille et pur.
Et je suivais des yeux cette haleine indécise
Se jouant sur l’abîme où dort l’âpre ouragan ;
Et j’ai dit : « Dieu permet à la plus faible brise
De rider ton front calme, ô terrible Océan !
Puissant et vaste, il faut la foudre et la tempête
Pour soulever ton sein, pour courroucer tes flots ;
Et le moindre vent peut, de son aile inquiète,
Importuner ton onde et troubler ton repos.
Des passions, poète, il faut aussi l’orage
Pour soulever ta muse et ton verbe irrité ;
Un souffle peut aussi, dans la paix qui t’ombrage,
Troubler ta quiétude et ta sérénité.
Toute vague a son pli, tout bonheur a sa ride.
Où trouver le repos, l’oubli, l’apaisement ?
Pour cette fleur sans prix notre cœur est aride !
L’inaltérable paix est en Dieu seulement.
Pour moi, je n’irai point demander à la terre
Un bonheur qui nous trompe ou qui nous dit adieu ;
Mais toujours je mettrai, poète au rêve austère,
Mon amour dans la Muse et mon espoir en Dieu !
Auguste Lacaussade.