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Thèmes

Au jardin des cyprès je filais en revant poème amis amitié amour automne belle bisous blog bonjour bonne bonne journée bretagne

POEMES SUR LES ENFANTS

Une belle amitié

Publié le 16/05/2016 à 17:55 par holaf44 Tags : moi monde femme femmes enfant rose bleu
Une belle amitié

Qu'était-ce que l'enfant

Qu'était-ce que l'enfant ? qu'était-ce que la mère ?
Je l'ignorais. C'était la saison éphémère
Qui nous enchante ; et n'a qu'un défaut, durer peu,
Avril. De ma mansarde, entr'ouverte au ciel bleu,
Je regardais, à l'heure où le jour vient de naître,
Une femme tournant le dos à la fenêtre,
Assise sur son lit, un enfant dans ses bras ;
Je devinais l'enfant, je ne le voyais pas,
Tant ils étaient tous deux serrés l'un contre l'autre.
Malheur au faible ! ô sombre horizon que le nôtre !
Cette femme était là seule, en ce bouge étroit.
Elle avait un enfant ; mais avait-elle un toit ?
Était-elle, humble plante et rose infortunée,
Livrée à ce vent noir qu'on nomme destinée,
Qui brise au haut des monts le cèdre et le sapin ?
Avait-elle du lait ? avait-elle du pain ?
De quoi manger ? de quoi nourrir ? poignant problème !
Nos lois sont les carcans de la misère blême.
Avait-elle un amant ? avait-elle un mari ?
Qu'un rameau soit flétri parce qu'il est fleuri,
C'est triste, et c'est, hélas, souvent le sort des femmes !
Ce vil monde punit l'éclosion des âmes.
Elle semblait rêver sous un nuage obscur ;
Elle ne parlait pas et regardait son mur ;
Moi j'étais dans l'aurore, elle dans les ténèbres ;
Et je ne distinguais, dans ces ombres funèbres,
De ce double destin entrevu vaguement,
Rien que deux petits bras pressant un cou charmant.

Victor Hugo.

 

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Poème sur les enfants de Victor Hugo

Publié le 24/04/2016 à 20:00 par holaf44 Tags : sourire fleurs ange image centerblog vie moi monde homme bonne enfants amis png dieu nuit oiseaux
Poème sur les enfants de Victor Hugo
Lorsque l'enfant paraît
 
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.
Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S'arrête en souriant.
La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L'onde entre les roseaux,
Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d'oiseaux.
Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S'emplissent pour vous seul de suaves murmures
Et de rayons dorés !
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
N'ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
À l'auréole d'or !
Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.
Vos ailes sont d'azur.
Sans le comprendre encor vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
Âme où rien n'est impur !
Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !

Victor Hugo.
 


Un tout petit bébé c'est un rayon de soleil

Publié le 02/02/2016 à 08:20 par holaf44 Tags : coeur image centerblog vie amour png cadeau ange bébé oiseau
Un tout petit bébé c'est un rayon de soleil

Un tout  petit bébé

C'est un rayon de soleil

Un vrai cadeau du ciel

Il ressemble à un ange

Tout rempli d'innocence

Il aime être bercé

Dans des bras bien serrés

Là tout contre le coeur

Il fait croire au bonheur

C'est le fruit de l'amour

Le souvenir d'un jour

Ou l'on à tout donné

Pour faire un nouveau né

Comme l'oiseau dans son nid

Il découvre la vie

Il regarde et il rit

On voit qu'il a compris 

Jean-Claude Brinette.

 

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Poème sur les enfants de Victor Hugo

Publié le 26/01/2016 à 08:05 par holaf44 Tags : moi amour enfants mer jeux fleurs air image centerblog png
Poème sur les enfants de Victor Hugo

À quoi je songe

Hélas ! loin du toit où vous êtes,
Enfants, je songe à vous ! à vous, mes jeunes têtes,
Espoir de mon été déjà penchant et mûr,
Rameaux dont, tous les ans, l'ombre croît sur mon mur,
Douces âmes à peine au jour épanouies,
Des rayons de votre aube encor tout éblouies !
Je songe aux deux petits qui pleurent en riant,
Et qui font gazouiller sur le seuil verdoyant,
Comme deux jeunes fleurs qui se heurtent entre elles,
Leurs jeux charmants mêlés de charmantes querelles !
Et puis, père inquiet, je rêve aux deux aînés
Qui s'avancent déjà de plus de flot baignés,
Laissant pencher parfois leur tête encor naïve,
L'un déjà curieux, l'autre déjà pensive !
Seul et triste au milieu des chants des matelots,
Le soir, sous la falaise, à cette heure où les flots,
S'ouvrant et se fermant comme autant de narines,
Mêlent au vent des cieux mille haleines marines,
Où l'on entend dans l'air d'ineffables échos
Qui viennent de la terre ou qui viennent des eaux,
Ainsi je songe ! à vous, enfants, maisons, famille,
A la table qui rit, au foyer qui pétille,
A tous les soins pieux que répandent sur vous
Votre mère si tendre et votre aïeul si doux !
Et tandis qu'à mes pieds s'étend, couvert de voiles,
Le limpide océan, ce miroir des étoiles,
Tandis que les nochers laissent errer leurs yeux
De l'infini des mers à l'infini des cieux,
Moi, rêvant à vous seuls, je contemple et je sonde
L'amour que j'ai pour vous dans mon âme profonde,
Amour doux et puissant qui toujours m'est resté.
Et cette grande mer est petite à côté !

Victor Hugo.

 

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Les effets d'un sourire poème de Jean-Claude Brinette

Publié le 25/01/2016 à 08:00 par holaf44 Tags : centerblog image bébé cadeau sourire coeur vie png
Les effets d'un sourire poème de Jean-Claude Brinette

Les effets d'un sourire

 

 

 

c'est toujours un cadeau,

 

Il coûte un peu d'efforts ,

 

Mais donne du réconfort,

 

C'est une preuve d'affection

 

Un peu de compréhension,

 

Les effets d'un sourire

 

Un sourire n'a pas d'âge

 

Si un bébé est capable de le donner,

 

Vous qui êtes âgées,essayez ! vous verrez

 

Un sourire c'est joli

 

Au lieu de' être déprimé, de rester enfermé,

 

Sortez donc vos fossettes ,voyez l'effet que vous faites

 

C 'est un rayon de soleil comme un brin de lumière

 

Qui descend sur terre .

 

Il apporte dans le coeur un instant de bonheur,

 

Un sourire fait du bien

 

Tiens! votre sourire revient

 

Et il vous fait du bien la vie est plus facile,

 

Lorsqu'on se sent utile

 

Jean-Claude Brinette.

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Très beau poème sur les enfants

Publié le 01/12/2015 à 08:40 par holaf44 Tags : blog enfant image centerblog merci png poème oiseau
Très beau poème sur les enfants

Je rêve

 

Je rêve de voler comme un oiseau,

Et être noir comme un corbeau

Je rêve de voler dans le ciel

Avec mes petites ailes

Je rêve de rester enfant

Et ne jamais devenir grand

Je ne veux pas grandir

Mais je veux rétrécir

Je rêve de voyager tout le temps

Et de ne pas voir passer le temps

Mais les rêves restent des rêves

Et ne se réalisent jamais.

 

Diana Berkoutov.

 

*****************

Ce n'est pas possible !

C'est un poème que j'ai écrit

il y a plusieurs années, je devais avoir 10 ans.

Merci de l'avoir publié sur ton blog !

Ca me fait plaisir de le voir sur plusieurs blogs

Diana

 

***********************

Merci beaucoup Diana

c'est avec un grand plaisir que je poste

Ce magnifique poème sur mon blog bravo

Cordialement

Yvette.

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Poème sur les enfants

Publié le 09/04/2015 à 08:13 par holaf44 Tags : Poème sur les enfants
Poème sur les enfants

Elle avait pris le pli

Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère ;
Elle entrait, et disait :Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh ! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte ! Hélas ! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.

 Victor Hugo.

 

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Les petits enfants

Publié le 30/03/2015 à 08:17 par holaf44 Tags : Les petits enfants
Les petits enfants
Les petits enfants

Tout dans l'immuable nature
Est miracle aux petits enfants ;
Ils naissent, et leur âme obscure
Eclôt dans des enchantements.
Le reflet de cette magie
Donne à leur regard un rayon.
Déjà la belle Illusion
Excite leur frêle énergie.
L'inconnu, l'inconnu divin,
Les baigne comme une eau profonde ;
On les presse, on leur parle en vain,
Ils habitent un autre monde ;
Leurs yeux purs, leurs yeux grands ouverts,
S'emplissent de rêves étranges.
Oh ! qu'ils sont beaux, ces petits anges
Perdus dans l'antique univers.
Leur tête légère et ravie
Songe tandis que nous pensons ;
Ils font de frissons en frissons
La découverte de la vie.

Anatole France.
 
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Poème sur les enfants

Publié le 14/08/2013 à 08:44 par holaf44 Tags : Poème sur les enfants
Poème sur les enfants

L enfance

Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
je coulai ma douce existence,
Sans songer au lendemain.
Que me servait que tant de connaissances
A mon esprit vinssent donner l'essor,
On n'a pas besoin des sciences,
Lorsque l'on vit dans l'âge d'or !
Mon cœur encore tendre et novice,
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,

Gérard de Nerval.

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Au jardin des cyprès je filais en rêvant poème

Publié le 04/07/2013 à 08:46 par holaf44 Tags : Au jardin des cyprès je filais en revant poème

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Enfance

 

Au jardin des cyprès je filais en rêvant,
Suivant longtemps des yeux les flocons que le vent
Prenait à ma quenouille, ou bien par les allées
Jusqu'au bassin mourant que pleurent les saulaies
Je marchais à pas lents, m'arrêtant aux jasmins,
Me grisant du parfum des lys, tendant les mains
Vers les iris fées gardés par les grenouilles.
Et pour moi les cyprès n'étaient que des quenouilles,
Et mon jardin, un monde où je vivais exprès
Pour y filer un jour les éternels cyprès.

 

Guillaume Apollinaire.

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