Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Z/ RECU DE MES AMIES (2504)
· CREATIONS BONNE JOURNEE ( 1 ) (1131)
· CREATIONS ** DIVERSES (1) (1135)
· CREATIONS ** DIVERSES (3) (443)
· CREATIONS ** DIVERSES (2) (1000)
· CREATIONS CALENDRIERS (555)
· CREATIONS AVEC DIVERS POEMES (266)
· Z// RECU DE MES AMIES (2366)
· PH 0 PHOTOS S/ BREVIN L'OCEAN (128)
· X * *OFFERT KADOS ANNIVERSAIRE (144)

Rechercher
Statistiques

Date de création : 15.07.2010
Dernière mise à jour : 12.03.2025
29261 articles


Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "holaf44" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Blogs et sites préférés

· annacatharina
· anouchka028 ( Anna )
· auteure Virgin ( bibliothèque )
· blogagigi
· brouillamini39
· Chez Laly )
· chezwindy ( Thésou )
· choupinette57 ( Nicole )
· coxilanddu26 ( Hélène )
· creations-psp-de-dany-85

Voir plus


Articles les plus lus

· Un Serpent de Mer géant à Saint Brévin les Pins **44**
· Très belle description d'un coucher de soleil
· Très beaux textes pour vos voeux de bonne année 2015
· LANGAGE DES FLEURS *L'ARUM*
· Signification de la fleur " la lavande "

· Calendrier Novembre 2022
· Le petit chat blanc poème de Claude Roy
· Un Serpent de Mer géant à Saint Brévin les Pins **44**
· Un Serpent de Mer géant à Saint Brévin les Pins **44**
· PPS LES FLORALIES DE NANTES
· Soyez les bienvenus dans mon univers
· Poème sur le Muguet
· DIAPO **PAYSAGES D'HIVER
· PAYSAGE D'HIVER
· Déco vitrine St Valentin a St Brévin ****Loire Atlantique

Voir plus 

Thèmes

amis amitié amour automne belle bisous blog bonjour bonne bonne journée bretagne cadeau

POEMES SUR LE MOIS D'OCTOBRE

Poème sur les châtaignes de Sabine Sicaud

Publié le 10/10/2023 à 08:00 par holaf44 Tags : centerblog sur mer coup histoire image center
Poème sur les châtaignes de Sabine Sicaud
La châtaigne
Peut-être un hérisson qui vient de naître ?
Dans la mer, ce serait un oursin, pas bien gros…
Ici, la boule d’un chardon – peut-être
Ou le pompon sournois d’une bardane
Ou d’un cactus ? Mais non, dans le bois qui se fane,
Dans le bois sans piquants, moussu, discret et clos,
Cette chose a roulé subitement, d’en-haut,
Comme un défi… parmi les feuilles qui se fanent.
Allez, j’ai bien compris. C’est la saison.
Les geais, à coups de bec, ont travaillé dans l’arbre.
Même les parcs où veillent, tout pensifs, les dieux de marbre,
Ont de ces chutes-là sur leurs gazons.
Marron d’Inde là-bas, châtaigne ici. Châtaigne
Rude et sauvage, verte encore, détachée
Par force de la branche où les grands vents, déjà, l’atteignent
Le vent et les geais ricaneurs, et la nichée
Des écoliers armés de pierres et de gaules.
Comme il faut se défendre ! Sur l’épaule
De la douce prairie en pente, l’on pouvait
Glisser un jour, à son heure, qui sait ?
Et se blottir dans un coin tiède, pour l’hiver…
Ah! Pourquoi tant d’épines, tant d’aiguilles,
Tant de poignards dressés, pauvre peloton vert ?
Une fente… Voici qu’un peu de satin brille
Et le cœur neuf est là, dessous, et rien ne sert
D’être châtaigne obscure, âpre au goût, si menue !
Fendue, on est une châtaigne presque nue…
Et le coup de sabot sur la tête viendra,
Et le couteau pointu, l’eau bouillante, le pot
Qui sue avec de petits rires, des sanglots
Dans les tisons trop rouges ; tout sera
Comme il est dit en l’ordinaire histoire des châtaignes.
Et vous ne voudriez pas, quand me renseigne
Dans la ville brumeuse, un cri rauque : « Marrons tout chauds ! »
Quand j’aperçois, joufflus, blêmes, sans peau,
Ou craquelés et durs avec des taches de panthère,
Les frères de ma sauvageonne, tous ses frères
Vous ne le voudriez pas, que j’évoque, là-bas,
Un vieil arbre perdant ses feuilles rousses,
Et me souvienne du choc sourd, lourd, lourd comme un glas,
De pauvres fruits tués qui tombent sur la mousse ?
Sabine Sicaud, 
 
7ce8f002

 

Les soleils d'Octobre poème d'Auguste Lacaussade

Publié le 30/09/2018 à 11:37 par holaf44 Tags : center image centerblog gif moi sur belle nature jeune sourire fleurs demain pensées
Les soleils d'Octobre poème d'Auguste Lacaussade
Les Soleils d’Octobre
 
Aux jours où les feuilles jaunissent,
Aux jours où les soleils finissent,
Hélas ! nous voici revenus ;
Le temps n’est plus, ma-bien-aimée,
Où sur la pelouse embaumée
Tu posais tes pieds blancs et nus.
L’herbe que la pluie a mouillée
Se traîne frileuse et souillée ;
On n’entend plus de joyeux bruits
Sortir des gazons et des mousses ;
Les châtaigniers aux branches rousses
Laissent au vent tomber leurs fruits.
Sur les coteaux aux pentes chauves,
De longs groupes d’arbustes fauves
Dressent leurs rameaux amaigris ;
Dans la forêt qui se dépouille,
Les bois ont des teintes de rouille ;
L’astre est voilé, le ciel est gris.
Cependant, sous les vitres closes,
Triste de la chute des roses,
Il n’est pas temps de s’enfermer ;
Toute fleur n’est pas morte encore ;
Un beau jour, une belle aurore
Au ciel, demain, peut s’allumer.
La terre, ô ma frileuse amie !
Ne s’est point encore endormie
Du morne sommeil de l’hiver…
Vois ! la lumière est revenue :
Le soleil, entr’ouvrant la nue,
Attiédit les moiteurs de l’air.
Sous la lumière molle et sobre
De ces soleils calmes d’octobre,
Par les bois je voudrais errer !
L’automne a de tièdes délices :
Allons sur les derniers calices,
Ensemble, allons les respirer !
Je sais dans la forêt prochaine,
Je sais un site au pied du chêne
Où le vent est plus doux qu’ailleurs ;
Où l’eau, qui fuit sous les ramures,
Échange de charmants murmures
Avec l’abeille, avec les fleurs.
Dans ce lieu plein d’un charme agreste,
Où pour rêver souvent je reste,
Veux-tu t’asseoir, veux-tu venir ?
Veux-tu, sur les mousses jaunies,
Goûter les pâles harmonies
De la saison qui va finir ?
Partons ! et, ma main dans la tienne,
Qu’à mon bras ton bras se soutienne !
Des bois si l’humide vapeur
Te fait frissonner sous ta mante,
Pour réchauffer ta main charmante
Je la poserai sur mon cœur.
Et devant l’astre qui décline,
Debout sur la froide colline,
Et ton beau front penché sur moi,
Tu sentiras mille pensées,
Des herbes, des feuilles froissées
Et des bois morts, monter vers toi.
Et devant la terne verdure,
Songeant qu’ici-bas rien ne dure,
Que tout passe, fleurs et beaux jours,
A cette nature sans flamme
Tu pourras comparer, jeune âme,
Mon cœur, pour toi brûlant toujours !
Mon cœur, foyer toujours le même,
Foyer vivant, foyer qui t’aime,
Que ton regard fait resplendir !
Que les saisons, que les années,
Que l’âpre vent des destinées
Ne pourront jamais refroidir !
Et quand, noyés de brume et d’ombre,
Nous descendrons le coteau sombre,
Rayon d’amour, rayon d’espoir,
Un sourire, ô ma bien-aimée !
Jouera sur ta lèvre embaumée
Avec les derniers feux du soir.
Auguste Lacaussade,