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Par titi, le 07.10.2024
c'est bien pratique et dire qu'avant , me revoit avec la grosse valise à porter !!! http://lesmusi quesdetiti
Par titi, le 07.10.2024
coucou , merci de la visite , j'avais plus internet , grrrrrrr ...
oh moi , les bagages , rare que j'en fait
Par titi, le 07.10.2024
beaucoup de lampes sont ainsi et bien plus jolies , j'en ai plusieurs dans ma véranda qui éclairent toute la n
Par titi, le 06.08.2024
ah ben pour ça !! j'en connais un qui répare tout !!! http://lesmusi quesdetiti.cen terblog.net
Par titi, le 06.08.2024
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Date de création : 21.10.2018
Dernière mise à jour :
24.01.2025
346 articles
Des espèces d'arbres seraient menacées d'extinction en Europe
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, plus de 40 % des espèces d'arbres seraient menacées d'extinction en Europe. Dans "Le temps d'un bivouac", Francis Martin alerte que "nombreux sont les arbres qui meurent et vont mourir" suite au réchauffement climatique. Explications.
Bien que nos arbres subissent en temps normal, et tout au long de leur vie, de multiples agressions de la part de nombreux parasites et champignons ravageurs, ce phénomène tend toutefois à s'intensifier avec les effets du réchauffement climatique. À cause de la sécheresse, nos massifs forestiers sont, chaque jour, plus vulnérables tant ils voient leurs défenses naturelles diminuer face à la prolifération des aspérités naturelles extérieures, qui en découle directement. Nos arbres ne semblent presque plus du tout adaptés pour faire face aux agressions du changement climatique.
Francis Martin, directeur de recherche émérite à l'Inra, vient de publier "Les arbres aussi font la guerre". Au micro de Daniel Fievet, il s'alarme sur l'état de santé extrêmement fragile de nos arbres face aux enjeux du réchauffement climatique, qui ronge progressivement le peu de défenses naturelles qui leur reste pour survivre.
La sécheresse est en train de tuer nos arbres
Le phénomène de dépérissement s'est accentué avec la succession des étés caniculaires et le manque d'eau, qui favorisent la prolifération d'insectes ravageurs. Les sécheresses successives ont affaibli les arbres, qui disposent naturellement de défenses immunitaires suffisamment solides pour limiter les attaques. Mais affaiblis, explique le chercheur "les arbres sont plus sensibles aux maladies et aux menaces de ce type d'insectes. Quasiment toutes les forêts de France sont touchées par ces dépérissements forestiers. Le nombre de forêts qui dépérit a terriblement augmenté ces deux ou trois dernières années. On a l'impression d'avoir franchi un point de bascule et que le nombre de forêts qui vont être touchées va s'accroître.
Les trois périodes de sécheresse très fortes de 2018 à 2020 y sont pour beaucoup, et même si les écosystèmes forestiers sont habitués à subir de longues périodes de sécheresse, il faut quand même un minimum d'eau, sinon les arbres et les plantes ne peuvent pas survivre sur le trop long terme, car affaiblis et plus sensibles aux maladies qui achèvent leur dépérissement.
En plus des maladies, une double peine veut que migrer pour survivre devient également de plus en plus difficile. Le changement climatique est tellement rapide, que les espèces d'arbres fragilisées par la sécheresse ne peuvent même pas migrer dans des zones de développement plus adéquates, où il fait plus frais : "Les arbres accumulent une dette climatique et ne migrent plus assez vite pour s'épanouir ailleurs et tenter de conserver leur enveloppe écologique idéale".
Les parasites prolifèrent et fragilisent leurs défenses naturelles
Le réchauffement climatique affaiblit les arbres en stimulant davantage de maladies et de parasites nuisibles. Quasiment toutes les forêts sont attaquées par un champignon nommé chalarose qui envahit les vaisseaux conducteurs de l'arbre, l'assèchent, et se répand sur tout le territoire. Il raconte que "les chênes sont victimes de chenilles dites processionnaires : alors qu'avant elles étaient circonscrites au sud-ouest du pays, elles tendent à remonter et à se généraliser partout en France depuis plus d'une décennie". Le chercheur prend également l'exemple de la forêt vosgienne menacée de dépérissement, "car victime, explique-t-il, du scolyte, cet insecte qui décime les sapins et les épicéas".
Si les arbres résistent et mènent une guerre contre ces parasites grâce à un arsenal naturel pour se défendre, on assiste ces dernières années à un vrai déséquilibre opéré par les activités humaines qui viennent affaiblir ce mécanisme de protection : "Le stock d'énergie, d'éléments nutritifs, qu'un arbre a à sa disposition est profondément perturbé. Tout ce qui est investi dans la croissance de l'arbre ne peut être investi dans la défense et inversement. C'est un équilibre délicat entre la production de l'énergie nécessaire à la construction des racines, des feuilles de l'arbre et la production du système de défense. Malheureusement, l'arbre ne peut pas favoriser les deux en même temps. Avec le réchauffement climatique et les dysfonctionnements que la physiologie de l'arbre subit en conséquence, il doit faire un choix… Et malheureusement plus les maladies, les dépérissements se multiplient, moins ils peuvent optimiser les moyens de se défendre. D'où ce risque potentiel que les arbres affaiblis ne sont plus capables de se défendre contre les pullulations d'insectes".
Les effets pervers de la mondialisation
Aussi, les parasites viennent souvent de loin et se retrouvent face à des arbres indigènes complètement démunis face à eux puisque ces derniers n'auront pas eu le temps de trouver les moyens de se prémunir assez rapidement de leur effet pathogène étranger. Leur système immunitaire, déjà fragilisé localement en France, l'est d'autant plus lorsqu'ils se retrouvent doublement victimes de pathogènes provenant de l'autre bout du monde, développés sur d'autres plantes tropicales, et introduites par le biais de la mondialisation. Ces nouveaux parasites sont capables de franchir les défenses immunitaires des plantes indigènes et de se conjuguer à la fragilisation déjà induite au départ par les multiples effets de la sécheresse.
Le spécialiste des arbres prend l'exemple de la pyrale du buis asiatique, introduite par des pépiniéristes en 2006-2007 en Allemagne au moment de l'import de buis asiatiques (arbuste) expliquant que "dans le Vercors, dans le pays de Quint par exemple, où les arbres de buis âgés de 300 ou 400 ans, sont complètement dévastés. C'est l'horreur parce que la plupart de ces vieux arbres sont complètement rongés par ce petit insecte-papillon qui dévore l'écorce, les feuilles, tout… Elle est apparue en 2008 en Alsace et depuis, elle s'est répandue à travers le pays comme une traînée de poudre. Aujourd'hui, quasiment tous les buis de France et de Navarre risquent de disparaître, dévorés par ce petit lépidoptère.