youtube jj goldman
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
Envole-moi
Minuit se lève en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd
La nuit camoufle pour quelques heures
La zone sale et les épaves et la laideur
J'ai pas choisi de naître ici
Entre l'ignorance et la violence et l'ennui
J'm'en sortirai, j'me le promets
Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux
Envole-moi {3x}
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi {2x}
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots
Envole-moi
Pas de question ni rebellion
Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés
L'hiver est glace, l'été est feu
Ici, y a jamais de saison pour être mieux
J'ai pas choisi de vivre ici
Entre la soumission, la peur ou l'abandon
J'm'en sortirai, je te le jure
A coup de livres, je franchirai tous ces murs
Envole-moi {3x}
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi {2x}
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots
Envole-moi
Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas
Envole-moi, tire-moi de là
Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas
Envole-moi {3x}
Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas
Me laisse pas là, envole-moi
Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ça
Envole-moi, envole-moi, envole-moi...
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
Je marche seul
Comme un bateau dérive
Sans but et sans mobile
Je marche dans la ville
Tout seul et anonyme
La ville et ses pièges
Ce sont mes privilèges
Je suis riche de ça
Mais ça ne s'achète pas
Et j'm'en fous, j'm'en fous de tout
De ces chaînes qui pendent à nos cous
J'm'enfuis, j'oublie
Je m'offre une parenthèse, un sursis
Je marche seul
Dans les rues qui se donnent
Et la nuit me pardonne, je marche seul
En oubliant les heures,
Je marche seul
Sans témoin, sans personne
Que mes pas qui résonnent, je marche seul
Acteur et voyeur
Se rencontrer, séduire
Quand la nuit fait des siennes
Promettre sans le dire
Juste des yeux qui traînent
Oh, quand la vie s'obstine
En ces heures assasines
Je suis riche de ça
Mais ça ne s'achète pas
Et j'm'en fous, j'm'en fous de tout
De ces chaînes qui pendent à nos cous
J'm'enfuis, j'oublie
Je m'offre une parenthèse, un sursis
Je marche seul
Dans les rues qui se donnent
Et la nuit ma pardonne, je marche seul
En oubliant les heures,
Je marche seul
Sans témoin, sans personne
Que mes pas qui résonnent, je marche seul
Acteur et voyeur
Je marche seul
Quand ma vie déraisonne
Quand l'envie m'abandonne
Je marche seul
Pour me noyer d'ailleur
Je marche seul...
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
La Bas
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là-bas
Là-bas
Faut du cœur et faut du courage
Mais tout est possible à mon âge
Si tu as la force et la foi
L'or est à portée de tes doigts
C'est pour ça que j'irai là-bas
N'y va pas
Y a des tempêtes et des naufrages
Le feu, les diables et les mirages
Je te sais si fragile parfois
Reste au creux de moi
On a tant d'amour à faire
Tant de bonheur à venir
Je te veux mari et père
Et toi, tu rêves de partir
Ici, tout est joué d'avance
Et l'on n'y peut rien changer
Tout dépend de ta naissance
Et moi je ne suis pas bien né
Là-bas
Loin de nos vies, de nos villages
J'oublierai ta voix, ton visage
J'ai beau te serrer dans mes bras
Tu m'échappes déjà, là-bas
J'aurai ma chance, j'aurai mes droits
N'y va pas
Et la fierté qu'ici je n'ai pas
Là-bas
Tout ce que tu mérites est à toi
N'y va pas
Ici, les autres imposent leur loi
Là-bas
Je te perdrai peut-être là-bas
N'y va pas
Mais je me perds si je reste là
Là-bas
La vie ne m'a pas laissé le choix
N'y va pas
Toi et moi, ce sera là-bas ou pas
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
N'y va pas
Libre continent sans grillage
Là-bas
Beau comme on n'imagine pas
N'y va pas
Ici, même nos rêves sont étroits
Là-bas
C'est pour ça que j'irai là-bas
N'y va pas
On ne m'a pas laissé le choix
Là-bas
Je me perds si je reste là
N'y va pas
C'est pour ça que j'irai là-bas
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
La Vie Par Procuration
{Refrain:}
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Lever sans réveil, avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe
Repasser, poussière, y a toujours à faire
Repas solitaire, en point de repère
La maison si nette, qu'elle en est suspecte
Comme tous ces endroits où l'on ne vit pas
Les êtres ont cédés, perdu la bagarre
Les choses ont gagné, c'est leur territoire
Le temps qui nous casse, ne la change pas
Les vivants se fanent, mais les ombres pas
Tout va, tout fonctionne, sans but sans pourquoi
D'hiver en automne, ni fièvre ni froid
{au Refrain}
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
{Refrain partiel:}
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Des crèmes et des bains qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin que personne ne la touche
Des mois des années sans personne à aimer
Et jour après jour l'oubli de l'amour
Ses rêves et désirs si sages, si possible
Sans cri, sans délires sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages de photos banales
Bilan sans mystères d'années sans lumière
{au Refrain}
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
{Refrain partiel:}
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
{Refrain partiel:}
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
A Nos Actes Manqués
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1991 "Frederickx, Goldman, Jones"
A tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
Tous les chemins qui me sont passés à côté
A tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils
A tous ceux que je n'ai pas été
Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences
A tous ces moments que j'avais cru partager
Aux phrases qu'on dit trop vite et sans qu'on les pense
A celles que je n'ai pas osées
A nos actes manqués
Aux années perdues à tenter de ressembler
A tous les murs que je n'aurai pas su briser
A tout c'que j'ai pas vu, tout près, juste à côté
Tout c'que j'aurai mieux fait d'ignorer
Au monde, à ses douleurs qui ne me touchent plus
Aux notes, aux solos que je n'ai pas inventés
Tous ces mots que d'autres ont fait rimer qui me tuent
Comme autant d'enfants jamais portés
A nos actes manqués
Aux amours échouées de s'être trop aimé
Visages et dentelles croisés juste frôlés
Aux trahisons que je n'ai pas vraiment regrettées
Aux vivants qu'il aurait fallu tuer
A tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
A tous les masques qu'il aura fallu porter
A nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs
Aux peurs impossibles à échanger
A nos actes manqués
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
Au bout de mes rêves
Et même si le temps presse
Même s'il est un peu court
Si les années qu'on me laisse
Ne sont que minutes et jours
Et même si l'on m'arrête
Ou s'il faut briser des murs
En soufflant dans des trompettes
Ou à force de murmures
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Et même s'il faut partir
Changer de terre ou de trace
S'il faut chercher dans l'exil
L'empreinte de mon espace
Et même si les tempêtes
Les dieux mauvais, les courants
Nous feront courber la tête
Plier genoux sous le vent
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Et même si tu me laisses
Au creux d'un mauvais détour
En ces moments où l'on teste
La force de nos amours
Je garderai la blessure
Au fond de moi, tout au fond
Mais au dessus je te jure
Que j'effacerai ton nom.
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves (x2)
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
Elle a fait un bébé toute seule
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 "Entre gris clair et gris foncé"
Elle a fait un bébé toute seule
Elle a fait un bébé toute seule
C'était dans ces années un peu folles
Où les papas n'étaient plus à la mode
Elle a fait un bébé toute seule
Elle a fait un bébé toute seule
Elle a fait un bébé toute seule
Elle a choisi le père en scientifique
Pour ses gènes, son signe astrologique
Elle a fait un bébé toute seule
Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
De la nourrice à la baby-sitter
Des paquets de couches au biberon de quatre heures
Et elle fume, fume, fume même au petit déjeuner
Elle défait son grand lit toute seule
Elle défait son grand lit toute seule
Elle vit comme dans tous ces magazines
Où le fric et les hommes sont faciles
Elle défait son grand lit toute seule
Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
Le garage, la gym et le blues alone
Et les copines qui pleurent des heures au téléphone
Elle assume, sume, sume sa nouvelle féminité
Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
De la nourrice à la baby-sitter
Des paquets de couches au biberon de quatre heures
Et elle fume, fume, fume même au petit déjeuner
Elle m'téléphone quand elle est mal
Quand elle peut pas dormir
J'l'emmène au cinéma, j'lui fait des câlins, j'la fais rire
Un peu comme un grand frère
Un peu incestueux quand elle veut
Puis son gamin, c'est presque le mien, sauf qu'il a les yeux bleus
Elle a fait un bébé toute seule
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
Pas toi
Musique: Jean-Jacques Goldman
Graver l' écorce jusqu'à saigner
Clouer les portes, s'emprisonner
Vivre des songes a trop veiller
Prier des ombres et tant marcher
J'ai beau me dire qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire si noir sur blanc
Quoique je fasse, ou que je sois
Rien ne t'efface, je pense a toi
Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi
Passent les jours, vides sillons
Dans la raison et sans amour
Passe ma chance, tournent les vents
Reste l'absence, obstinément
J'ai beau me dire que c'est comme ça
Que sans vieillir, on n'oublie pas
Quoique je fasse, ou que je sois
Rien ne t'efface, je pense a toi
Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi
Y a pas de haine, y a pas de roi
Ni dieu ni chaîne, qu'on ne combat
Mais que faut-il, quelle puissance
Quelle arme brise l'indifférence
Oh c'est pas juste, c'est mal écrit
Comme une injure, plus qu'un mépris
Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
Encore un matin
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
Encore un matin
Un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin
Matin pour donner ou bien matin pour prendre
Pour oublier ou pour apprendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Laisser tomber ou résister
Encore un matin
Qui cherche et qui doute
Matin perdu cherche une route
Encore un matin
Du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu
Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin
Encore un matin
Ou juge ou coupable
Ou bien victime ou bien capable
Encore un matin, ami, ennemi
Entre la raison et l'envie
Matin pour agir ou attendre la chance
Ou bousculer les évidences
Matin innocence, matin intelligence
C'est toi qui décide du sens
Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin
Publié le 10/12/2007 à 12:00 par cheznancy1
Sache que je
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1997 "En passant"
Il y a des ombres dans " je t'aime "
Pas que de l'amour, pas que ça
Des traces de temps qui traînent
Y a du contrat dans ces mots là
Tu dis l'amour a son langage
Et moi les mots ne servent à rien
S'il te faut des phrases en otage
Comme un sceau sur un parchemin
Alors sache que je
Sache le
Sache que je
Il y a mourir dans " je t'aime "
Il y a je ne vois plus que toi
Mourir au monde, à ses poèmes
Ne plus lire que ses rimes à soi
Un malhonnête stratagème
Ces trois mots là n'affirment pas
Il y a une question dans " je t'aime "
Qui demande " et m'aimes-tu, toi ? "
Alors sache que je
Sache le
Sache que je