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il est urgentissime que ce groupe local se réfère à l'excellent "manifeste des ecologistes atterés" s'ils peuv
Par Anonyme, le 27.09.2015
effectivement m .ginesta représente l'honneur perdu de notre république. je trouve que ce dessin illustre parf
Par Franck, le 10.09.2015
si pollution il y a le vent d'est se chargera de la propager sur les quartiers hurbanisés de cais
Par AZEMA, le 20.08.2015
les dangers des vapeurs d'hydrocarbure s comme celles du bitume sont dangereuses pour la santé et c'est désorm
Par edouard, le 02.06.2015
brave ecocitoyen qui a débusqué une vraie-fausse opération de la mairie ????
Par Anonyme, le 14.04.2015
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Date de création : 15.12.2014
Dernière mise à jour :
21.09.2015
45 articles
L’économie de la CAVEM est grandement liée à l’attractivité de notre région. Les touristes viennent ici pour le climat, pour les paysages mais aussi pour nos plages. Or, chaque hiver, celles-ci sont mises à mal par de violents coups de mer qui emportent le sable et détruisent les équipements. Plus généralement, on constate une érosion progressive du littoral depuis quelques décennies, érosion qui pourrait avoir un impact économique fort.
Parmi les causes avancées de ce recul de la ligne du rivage, il en est qui sont naturelles : le réchauffement climatique observé depuis les années quatre-vingt-dix a entrainé une élévation du niveau des mers de quelques centimètres1.
La fréquence des coups de mer est également en augmentation. Mais l’urbanisation a un impact fort sur les plages : enrochements et ports qui bloquent la circulation du sable, imperméabilisation des sols en amont, sur les bassins versants, qui tarit l’arrivée des sédiments pouvant recharger nos plages. Le nettoyage mécanique des plages est aussi source d’érosion : les masses de posidonies rejetées par la mer à l’automne forment une protection contre le vent et les coups de mer.
La politique de gestion du littoral de la CAVEM existe mais elle doit être réorientée car elle présente des limites. Les premiers aménagements réalisés dès les années quatre-vingt-dix, des épis rocheux, que ce soit à Agay puis à Fréjus ont permis une stabilisation sur certaines parties des plages, mais au détriment d’autres parties. À Agay, l’est de la plage n’était plus alimenté, car les deux épis bloquaient la circulation du sable vers la plage de la Baumette. L’installation du système Ecoplage a permis, par la pause d’un drain de résoudre partiellement ce problème.
(photos de la baie d’Agay en 1950 et 1993)
Une autre stratégie est le ré-ensablement des plages par un apport annuel de sable, 2000 tonnes par an pour un coût annuel de 100 000€ (DOCOB Natura 2000 Esterel). Ces apports posent un problème de durabilité double, d’une part un étouffement des prairies de posidonies, également un risque d’épuisement de la ressource en sable de rivière et donc un renchérissement de ce ré-ensablement. Enfin, la politique de retrait et de mise en réserve du sable sur les plages à l’automne, ce qui n’est ni beau ni efficace.
Ce qu’il faudrait faire : protéger la biodiversité de notre littoral et l’économie du tourisme. Pour cela passer de structures de protection en dur (enrochement, murets, digues) à des mesures de protection plus douces, des structures légères, démontables, pour ce qui concerne l’activité économique.
Il faut revoir les PLU2, en lien avec la prévention des inondations, pour permettre un apport naturel de sédiments. Il faut “nettoyer” plus tard dans l’année les posidonies mortes amassées sur le rivage, afin de protéger le sable. En lien avec cette action, on doit maintenir et renforcer l’interdiction du mouillage avec ancre qui est destructeur pour l’herbier. Il faut également développer les actions compensatrices à l’échelon local : Ecoplage, désensablement de l’embouchure de l’Argens, afin de permettre une meilleure circulation du sable.
Enfin, la gestion du littoral doit prendre en compte l’élévation annoncée du niveau de la mer de 40cm à 100cm d’ici la fin de ce siècle (1,30m si on tient compte des marées)3. Cette élévation entrainera une salinisation des nappes phréatiques littorales et pourrait changer le front de mer fréjussien. Sur cette carte, les zones qui pourraient être inondées temporairement ou définitivement apparaissent en bleu.
1 Élévation du niveau de la mer mesuré par le marégraphe de Marseille 1 à 2mm par an entre 1970 et 2004 (Connaissances et gestion de l’érosion du littoral, GT N°9, Bassin Rhône Méditerranée Corse, Mars 2005, p.19.)
2 Plan Local d’Urbanisme
3 L’élévation de 40cm du niveau de la mer à la fin du siècle est la prévision intermédiaire des scientifiques du GIEC (rapport 2007). Celle qui est à retenir, c’est l’hypothèse extrême, 40cm en 2050 et 100cm en 2100. Avec une marée qui n’est pas nulle, de l’ordre de 60cm d’amplitude, cela pourrait faire jusqu’à 130cm de hausse du niveau de la mer.