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Dernière mise à jour : 19.10.2021
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Notre ripaille d'automne

Publié le 13/11/2008 à 12:00 par bleusdubocq
Notre ripaille d'automne
Ce 30 octobre 2008 réunion à la ferme Capon pour notre table d'hôte.

Monsieur Jean-Michel Longueaux, philosophe et professeur aux Facultés de Namur, nous a entretenu sur la question des deuils que nous subissons ou surmontons tout au long de notre vie.
Ci-joint en commentaire vous trouverez un conte-rendu détaillé de sa conférence
Ainsi que les commentaires de notre ami René sur notre voyage en Normandie

Prochains rendez-vous :

Le 9 décembre : table d'hôte à la ferme St Hubert (ou ferme Capon) 1, rue Verte voie à Ciney N.B. Mr. le commissaire en chef de la zone de police nous entretiendra sur la sécurité.

Le 23 (ou27) janvier 2009 Grand diner de Nouvel-An dans le même lieu


La cotisation de l'année 2009 vous sera demandées à partir de janvier; montant inchangé de 8€ par personne.

Commentaires (2)

Valerie Renard le 25/11/2008
Troisième âge, âge d'or ... mais encore?
Jean-Michel Longneaux -Professeur de philosophie aux FUNDP
Mettre des mots sur les défis qui concernent le grand âge, c'est le travail de la philosophie.
A l'heure actuelle, on vieillit mieux qu'autrefois. Par exemple, on associe souvent le 3e âge aux maisons de repos. Or, cela ne concerne que 10% des personnes âgées. 90% d'entre elles ne sont pas en maison de repos: on vieillit mieux et donc on peut rester chez soi plus longtemps.
Dans la littérature, on donne des âges de repère. Ainsi, cette vieillesse qui se passe bien concerne les personnes jusque 79 ans. Pour une majorité, on observe une période charnière entre 79 et 83 ans, lorsque les difficultés commencent à apparaître: décès du conjoint, maladie, etc…. Après, on entre dans le grand âge, à partir de 83 ans. Attention, ce ne sont que des statistiques, pas le destin !
Quand on essaie de définir le fait de vieillir, on peut avoir 3 points de vue. Il est très difficile de donner une définition précise. On est dit « vieux » quand on tourne autour es axes suivant:
-point de vue social: quand on prend sa retraite, on prend une place particulière dans la société
-point de vue familial: on est longtemps pris entre enfants/petits-enfants et ses propres parents âgés. Cela ne change rien, jusqu'au décès des parents. On se retrouve alors « en première ligne », en devenant les parents les plus âgés
-point de vue personnel : en fonction d'accidents qui peuvent survenir, on a une moins bonne mémoire, moins d’énergie…. D’une manière générale, il y a aussi l’image de soi qui change, à un âge différent selon chacun.
Dans tous les cas, on a le sentiment de vieillir quand il y a un deuil (par rapport à son travail, à ses facultés personnelles...). Ce deuil est le thème commun, ce qui nous définit comme personne vieillissante.
Il n'y a pas d'âge pour vivre un deuil, ce n'est pas le propre des personnes âgées
mais de tout être humain. Un enfant qui perd son doudou vit un deuil. ..!
Bien vieillir, c'est essayer d'assumer certains deuils. Ainsi, certains vieillissent mieux que d'autres. Il faut se réapproprier ce qu'on devient et lâcher ce qu'on n'est plus.
Quand on a le sentiment de vieillir, comment se réconcilier avec ce qu'on devient, même avec une perte d'autonomie ? Un deuil est toujours difficile car Il porte sur trois choses importantes à nos yeux :
1. Quand on est confronté à une perte, quelle qu'elle soit, on fait toujours le deuil de soi-même et non de l'objet perdu. Plus on parle des circonstances extérieures, moins on parle de soi-même. Or, le deuil porte sur soi, sur ce qu'on n'est plus. L'enjeu est de quitter cette personne qu'on a été et qu'on ne peut plus être. Par exemple, quand on perd son conjoint, ce qui fait souffrir, c'est le fait de se retrouver seul. C'est ça qu'il faut accepter.
2. On doit aussi faire le deuil de la personne qu'on n'est plus aux yeux des autres. Il faut pouvoir imposer le deuil de soi aux autres et leur faire accepter le fait qu'on ne puisse plus assurer certaines tâches (faire comprendre à sa fille qu'on n'est plus capable de garder 3 enfants en bas âge)
3. Quand on change d'identité, on perd aussi des projets. Il faut donc accepter de renoncer à certaines possibilités et élaborer d'autres projets.
En faisant ces deuils, on doit essayer de se libérer de ce qu'on n'est plus = un travail qu'on fait pour renaître.
Quand on a du mal à faire un deuil, il faut voir à quel niveau ça ne va pas. Si on veut comprendre pourquoi ce travail est si difficile, il faut savoir que ces 3 pôles - sont des aspects qui sont portés par des désirs qui eux-mêmes nous portent dans la vie.
Ces désirs sont:
1. Désir de toute puissance c-a-d être à la hauteur de ce qu'on pense devoir être en tant qu'épouse, employé, parent. ..Quand on fait le deuil de toute une série de rôles, c'est à ce désir qu'il faut renoncer. Ainsi, on peut se réconcilier avec ce qu'on est, c'est-à-dire quelqu'un qui ne peut pas tout ! Apprenons à aimer ce que nous sommes capables d'être. Notons ainsi que ce désir relève de l'imaginaire.
2. Dans les relations qu'on entretient avec les autres, entre en jeu le désir de fusion = peur d'être seul. On veut être avec au moins une personne qui soit sur la même longueur d'ondes que nous. En vieillissant, on s'aperçoit que ce désir-là relève lui aussi de l'imaginaire. Dans le deuil, il faut assumer cette solitude, les autres ne nous appartiennent pas. « Je ne suis pas l'autre, l'autre m'échappe toujours. Il peut mourir et moi rester ».
3. Tous les projets sont portés par le désir que des choses nous soient dues dans la vie (si on donne tout pour nos enfants, il va de soi qu'ils nous en seront reconnaissants). Or, rien ne nous est du, tout peut nous être repris par la vie. Elle n'a que faire de nos désirs, elle nous confronte à une réalité avec laquelle il faut composer.
Ces deuils sont ceux de tous les êtres humains. Si on veut continuer à vivre pleinement, il faut accepter de renoncer à ces trois désirs et accepter la réalité à laquelle on est confronté. Si on refuse cela, on refuse le monde tel qu'il est et on souffre de ce que l'on est.
Il y a des personnes âgées qui acceptent de vieillir, d'autres plus difficilement. Souvent, ces dernières continuent de s'accrocher à ce qu'elles étaient. Ce travail est tellement difficile que certains refusent purement et simplement la réalité. Des comportements spécifiques témoignent alors de ce refus :
-la fuite: peut se traduire par une activité intense ou par des épisodes transitoires de démence, de confusion, souvent après un événement lourd à accepter. A fuite peut aussi se traduire par des tentatives désespérées pour avoir l'air jeune coûte que coûte: vêtements, maquillage, chirurgie. ..qui rendent parfois la personne ridicule, réduite à une caricature d'elle-même.
-La violence: il y a les râleurs à qui rien ne convient et qui en veulent à la terre entière, mais aussi les personnes qui retournent contre elles-mêmes la violence qu'elles voudraient manifester envers les autres. C'est ainsi qu'on assiste à des suicides par violence retournée contre soi
-La dépression: certains baissent les bras en voyant ce qu'ils deviennent. Manque de désir, alcoolisme, suicides par dépression apparaissent alors. Le pic de suicide se situe vers 84 ans: il touche 42 personnes sur 1000, à cet âge.
Si on trouve cette vision pessimiste, cela veut dire qu'on continue de juger la réalité à la lumière de nos rêves. On juge la réalité difficile car on la rêve encore autrement.
Par contre, quand on essaie d'aimer cette réalité, on peut l'accepter sereinement.
C'est en acceptant cela qu'on peut être heureux, que le bonheur devient possible.



Fernand-René Gillard le 25/11/2008
Les bleus du Bocq ont excursionné, en France, du 15 au 18 septembre. Ils ont visité :
LA NORMANDIE.
Cet intéressant projet avait été planifié il y a plusieurs mois et sa concrétisation fut un réel succès en terme de découvertes et de satisfactions ressenties par chacun.
Qu'il nous soit permis de débuter ce compte rendu par une petite partie .historique. Le nom NORMANDIE fut donné à cette région de France suite aux -nombreux: pillages dont elle fut victime à partir du VIII SO par des marins venus .du NORD. Souvent les seigneurs de l'époque durent payer ces « Normands » pour qu'ils fassent retraite. Le Roi de France, Charles le Chauve, ayant régné de 843-877 y fut contraint.
Comme nous l'avons fait nous même les uns et les autres peuvent lire la suite de l'évolution de ce territoire dans le Petit LAROUSSE IUUSTRE.
Quand à nous, nous allons reprendre notre récit par une anecdote qui nous a été contée par des voisins ayant vécu en Normandie au cours de l'exode de 1940.lls avaient été surpris, par exemple, de constater que le cidre était la boisson la plus courante servie dans la région. C'était à toutes les occasions, du cidre, du cidre.
Un très grand évènement de I 'histoire de l'Europe contemporaine a mieux fait connaître encore les 5 départements français de Normandie. C'est le gigantesque et unique, dans 1 'histoire militaire, débarquement des armées de la libération effectué le 06 juin 1944. Des musées et même des traces sur le terrain en sont toujours des témoignages impressionnants.
C'est maintenant que débute le voyage de la trentaine de « Cinaciens ».
Tôt le matin du 15 septembre nous étions prêts pour le départ. Le petit retard du car ne nous perturbait pas, la surprise vint de la direction prise par le chauffeur. Nous partîmes vers Bruxelles. On compris quand il nous invita à prendre un café à Aische en Refai1.C'est au cours de cette halte qu'avec les chauffeurs de 3 autres cars de la même firme ils firent les transbordements de bagages et de voyageurs venus d'ailleurs. On perdit relativement peu de temps avant de revenir à l'échangeur de Daussoulx et de filer vers Amiens. C'est dans cette ville que nous prîmes notre premier repas en tant que touristes détendus.
Un mot de cette grande ville picarde.
Elle fut capitale du peuple Belge à l'époque des gaulois. A elle seule la ville d'Amiens mériterait, selon des informations, toute une excursion.
Ce serait, peut-être, un projet à mûrir, mais pour l'heure c'est la Normandie qui est prévue et nous partîmes vers la ville de ROUEN, chef lieu de la Région de: BASSE NORMANDIE.
ROUEN: chef lieu aussi du département de la Seine Maritime, est une ville qui compte plus de 105.000 habitants, des rouannais.
L'agglomération rouennaise en compte plus de 400.000. On trouve à Rouen, toutes les institutions rencontrées dans les villes de même importance. Cour d'appel, Archevêché,
Académie et Université. L'agglomération est aussi un centre industriel. (Métallurgie, textiles, produits chimiques et alimentaires). Le port de Rouen est qualifié de port de mer. Le trafic y. est très intense en hydrocarbures, céréales et produits tropicaux. La ville est imprégnée du souvenir de Jeanne d'arc qui y fut brûlée en 1431. Nous visitons la superbe cathédrale gothique, vielle de 800 ans. Et ensuite, pour notre plaisir, nous découvrons l'ancienne architecture, très particulière, de cette partie de la Normandie. (On parle de bois DEBOUTS dans les maçonneries). Il y eut jadis à Rouen un centre de production de faïences et de draperies. C'est aussi une ville qui a toute une histoire. Divers monuments rappellent son riche passé.
Il était environ 19 h 15 quand nous sommes arrivé à CAEN.
C'est à Caen que nous nous sommes installés pour 3 jours. La soirée étant dite libre on s'est quelques peu dispersés dans les environs de l'hôtel. D'aucuns ayant accumulé suffisamment de fatigue dans la journée cherchèrent du repos en prévision des visites programmées pour le lendemain.
Mardi 17 septembre. Départ à 8 h et quart.
Premier arrêt: Ste Mère Eglise. Notre guide nous fait parfaitement ressentir ce qui s'est passé dans cette ville le 06 juin 1944. On a très envie de poser beaucoup de questions mais par respect pour ceux dont la vie s'est arrêtée ici pour nous, on se promène en silence. L’histoire du parachutiste américain resté suspendu, pendant des heures, au clocher de l'église de ce chef lieu de canton apporte encore beaucoup d'émotion. La pénible et exceptionnelle situation de ce soldat a été décrite et commentée, à souhait, par différents auteurs du monde entier. Il avait été une cible tellement facile pour les soldats allemands défendant la place de ce bourg qu'on se demande toujours comment il en est sorti vivant.
Le musée en rapport avec le débarquement de 1944 a évidemment été visité, avec émotion, par notre groupe de même que le plateau surplombant la fameuse pointe du Hoc. Sur ce plateau subsistent encore des traces de la terrible bataille qui s'y est déroulée. La conquête héroïque de cette falaise fut, ont écrit certains historiens de l'après guerre, peu utile pour la suite des opérations. Du haut de cet endroit nous avons découvert des km de plage, tant vers la droite que vers la gauche, qui en juin 1944 ont subi les premiers chocs du débarquement des alliés en Europe. Quels évènements, quels souvenirs. Quelles peines et quelles douleurs pour des milliers et des milliers de familles.
C'est tout de même le moment, pour les promeneurs que nous étions, de nous rappeler la réalité douloureuse, de cette « opération militaire », pour des milliers de soldats venus d'un autre continent. Notre visite suivante nous le rappela dans toute son ampleur. Nous visitâmes le cimetière américain de «Homaabeach ». Sur plusieurs hectares, bien entretenus, des milliers de croix blanches sont impeccablement alignées. Ce sont des tombes de soldats morts en venant nous libérer. Parmi ces « croix », il en est qui font référence à certaines religions et parfois également, à des soldats « connus seulement de Dieu ». On en reste sans voix. Les noms, souvent la nationalité d'origine, le grade ainsi que les fonctions dans le corps expéditionnaire sont clairement indiqués. C'est d'une tristesse à couper le souffle.
Notre journée se termina par la visite du musée de la mer et du mémorial de Caen. Plusieurs de notre groupe sont revenus, de ces endroits avec plein de photos dans les appareils. Personnellement nous sommes revenus avec plein de sentiments de gratitude et de reconnaissance à l'adresse de ces jeunes venus voir l'Europe où ils ont souffert et où beaucoup sont venus mourir.
Le mercredi 17 septembre.
Notre guide (Excellent) nous a conduit à VILLEDIEU-LES-PÔLES. C'est une ville d'environ 5.000 habitants, chef lieu de canton du département de la Manche. Nous y avons visité une usine, artisanale, fabricant des objets en cuivre et en aluminium. La fin de la visite s'est faite, c'est compréhensible, par le passage dans une salle d'exposition et de vente. Globalement, notre groupe y a fait quelques « petites affaires ».
Le repas de midi se prenait suivant les goûts et besoins de chacun à très peu de distance du Mont- Saint- Michel. C'est sur ce site que nous passâmes une bonne partie de notre après midi. On a tellement lu et entendu des choses sur ce Mont, que nous reprendrons principalement la synthèse de nos sentiments personnels et de renseignements glanés de-ci, de-là. Nous avons appris que le Mont-Saint-Michel est une commune de 80 habitants, du département de la Manche. Cet îlot rocheux est lié à la côte depuis 1879 par une digue. Le passé du Mont- Saint-Michel fut très orienté vers la religion (Abbaye Bénédictine et église abbatiale). C'est devenu un grand centre touristique….
Le jeudi 18 septembre.
Nous avons parcouru la Côte fleurie de Cabourg, station balnéaire, à Deauville qui est aussi une station balnéaire mais,semble-t-il, plus connue. On parle du casino de Deauville et de son hippodrome. Réflexions personnelles: il se dit qu'à Deauville des fortunes se font avec beaucoup de facilités.
Il suffirait de choisir les bons chiffres. Certains, comme l'auteur de ces lignes, se demandent s'il n'y aurait pas des risques camouflés dans les coins. Jouer c'est bien à condition que ce soit pour du beurre.

Nous roulons vers Honfleur et le fameux pont de Normandie. Quelle réalisation ? Quelle commodité pour le trafic routier de la région ? Ce « fameux » pont a n’en doutons pas un important impact, socio-économique, sur la Région de Haute- Normandie.

Nous sommes sur le chemin de la Belgique et nous arrivons à Ciney en début de soirée un peu « fatigués » mais très heureux de notre beau voyage en Normandie.

Merci à l'amicale des bleus du bocq.
Fernand-René Gillard

LA NORMANDIE, région naturelle de France, groupe 2 régions et 5 départements
La superficie totale de ce territoire équivaut pratiquement à celle de la Belgique mais la population y est 3 fois moins élevée. (~ 3.006.000)






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