Publié le 25/04/2010 à 13:25 par bebellou
Ça y est, l’hiver est terminé
Avec lui notre bonté s’en est allée
Fini de penser aux plus démunis
Rien à battre s’ils n’ont plus de lits
Les médias ne nous inondent plus les oreilles
Avec les gelures qu’ont les pauvres aux orteils
Ils ont eux aussi oublié ces gens
Que la société a exclu pour un temps
Pourtant leur vie est toujours glacée
Leur ventre toujours aussi affamé
Mais l’hiver à laissé place au printemps
Plus de temps pour la pitié maintenant
Mais bordel, où est notre dignité
Face à la misère, la dure réalité
Devons-nous les laisser crever en été
Pour en hiver mieux les aider
L’hiver pour eux c’est toute l’année
Alors apprenons à nouveau à partager
N’oublions pas que nous pouvons tous un jour sombrer
Et serions content d’avoir une main tendue pour nous y agripper
LA RAGE AU CŒUR
Mes poèmes sur www.manipulation-et-demence.com
Publié le 13/01/2010 à 19:03 par bebellou
La neige tombe
Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant,
Ô pâquerettes! une à une
Toutes blanches dans la nuit brune !
Qui donc là-haut plume la lune ?
Ô frais duvet ! flocons flottants !
Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant.
La neige tombe, monotone,
Monotonement, par les cieux ;
Dans le silence qui chantonne,
La neige tombe monotone,
Elle file, tisse, ourle et festonne
Un suaire silencieux.
La neige tombe, monotone,
Monotonement par les cieux.
Jean Richepin
Publié le 22/11/2009 à 19:24 par bebellou
Publié le 05/11/2009 à 20:11 par bebellou
Publié le 16/08/2009 à 16:08 par bebellou
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente, et, laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure.
La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent; il y rôde; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule.
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
Où l'horizon brunit rayé d'un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L'oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.
Sully Prudhomme
Les Solitudes
Publié le 31/07/2009 à 19:12 par bebellou
coucou a tous toujours en panne de pc grrrrrrr
heureusement j arrive a venir vous voir par le pc de ma tite maman
bisous a tous
bon week end
Publié le 14/07/2009 à 11:21 par bebellou
C'est le jour de fête de la Liberté
Nous avions oublié la vieille mère
Dont les anciens ont planté les arbres.
Il est des morts vaincus qu'il faut précipiter
Encore un coup du haut des tours en pierre.
Il est des assauts qu'il faut toujours reprendre.
Il est des chants qu'il faut chanter en chœur,
Des feuillages à brandir et des drapeaux
Pour ne pas perdre le droit des arbres
De frémir au vent.
Nous allons en cortège comme une noce solennelle.
Nous portons le feu débonnaire des lampions.
Soumis à notre humble honneur, le geste gauche.
Les bals entrent dans la troupe et les accordéons.
Le génie de la Bastille a sauté parmi nous.
Il chante dans la foule, sa voix mâle nous emplit.
Au faubourg s'est gonflé le levain de Paris.
Dans la pâte, nous trouverons des guirlandes de verdure,
Quand nous défournerons le pain de la justice…
C'est aujourd'hui ! Nous le partageons en un banquet,
Sur de hautes tables avec des litres.
Le monde est en liesse, buvons et croyons !
Je bois à la joie du peuple, au droit de l'homme
De croire à la joie au moins une fois l'an.
À l'iris tricolore de l'œil apparaissant
Entre les grandes paupières de l'angoisse.
A la douceur précaire, à l'illusion de l'amour.
(Il n'y a pas de paradis, Gallimard 1967)
Publié le 14/07/2009 à 09:56 par bebellou
aujourd hui je fait laver ma voiture hihihihi
Publié le 12/07/2009 à 09:30 par bebellou
un petit coucou a tout ceux qui passeront
dans mon p'tit chez moi .....
Publié le 11/07/2009 à 08:12 par bebellou
merci de ton cadeau
en echange voici le mien
amitié
kisssss