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Réveillon de Noël

Publié le 01/01/2010 à 18:35 par beatrice Tags : Réveillon Virginie oreilles percées
Réveillon de Noël

 

Virginie m’avait invité pour le réveillon de Noël. J’ai accepté bien volontiers car je n’avais rien prévu. Je me suis vite dépêchée d’acheter un cadeau pour sa fille tandis que je pris du champagne et des fleurs.

A mon arrivée, sa fille se précipita sur moi pour m’embrasser et me faire voir sa fierté.

-T’as vu Béatrice mes belles boucles d’oreilles ?

Je découvris que ses oreilles étaient percées. Je me tournis vers Virginie pour lui faire part de mon incrédulité.

-Je pensais que tu étais contre

-Oui, mais comme toutes ses copines à l’école en ont, elle n’arrête pas de me harceler avec ça. J’ai donc fini par céder. Mais je ne t’ai pas tout dit. Au dernier moment, elle a commencé par pleurer car elle avait peur d’avoir mal. J’étais hors de moi qu’elle m’ait mené ainsi en bateau. Je m’apprêtais à sortir de la boutique lorsque je me suis ravisée. J’ai demandé à ce qu’on perce les miennes pour lui prouver que ce n’était pas aussi dramatique qu’elle l’imaginait. Et voici le résultat.

Elle releva ses cheveux pour me montrer ses lobes ornés de petits clous dorés.

-Quand je pense que tu ne voulais pas en entendre parler.

-En fait, dans mon esprit c’était un stratagème et je pensais les retirer juste après. En fait, je m’y habitue et trouve même mignons mais je n’irai pas jusqu’à t’imiter.

-Tu as raison car il va falloir que j’en retire car mon allure ne correspond pas à ma position professionnelle.

Je joignis l’acte à la parole en retirant les deux plus petits de mes diamants.

-Tiens, mets-les

-On m’a dit de ne pas toucher à mes oreilles avant au moins un mois.

-T’inquiète. Avec un coton imbibé d’alcool tu ne risque rien car les tiges sont en or blanc et tu cicatriseras mieux qu’avec ta ferraille.

J’avais du être convaincante car elle les essaya.

-Je ne peux accepter Béatrice un cadeau de ce prix.

-Elles sont dans tes oreilles donc elles sont à toi.

Cet épisode passé nous avons diné tranquillement tandis que sa fille jouait avec ses cadeaux. Je me gardais bien, pour ne pas gâcher la soirée, d’évoquer le problème qu’avait suscité mes vacances et son manque de réactivité durant cette période.

La soirée s’écoulait en pente douce, la petite était couchée. Nous étions toutes les deux vautrées dans le canapé nos verres de champagne à la main et un peu éméchées.

-Tu restes dormir ici ?

-Je n’osais te le demander car j’ai peur des contrôles même si je me sens en état de conduire. De plus, il ne manquerait plus que j’ai un accident avec la voiture de la société.

Elle déplia le canapé pendant que je me démaquillais dans la salle de bains où je lui piquais un peignoir.

-Tu as bien fait de le prendre. Il te va aussi bien qu’à moi dit elle en me prenant dans ses bras.

-Non, Virginie souvient toi que j’ai dit à Rome que c’était sans lendemain. Donc, restons-en là.

-J’ai besoin de tendresse et d’affection.

-Alors prends un copain et surtout ne le fait pas lanterner trois mois avant de lui accorder ce qu’il cherche.

Je reconnais que j’avais fait fort et dans le même temps me sentais coupable de l’avoir provoquée. Je l’ai prise dans mes bras, l’ai embrassée, allongée sur le canapé. Elle m’a rendue mes caresses sans que je la laisse aller plus loin car je redoutais une intrusion inopinée de sa fille.

-Elle dort comme un bébé

- Restons-en là, s’il te plait.

Nous avons pris le petit déjeuner toutes les trois le lendemain matin comme si de rien n’était.

Une fois dans ma voiture, je me rendis compte qu’il allait falloir gérer sa situation professionnelle et l’amitié que j’aie pour elle.

B,