Date de création : 13.05.2015
Dernière mise à jour :
24.01.2025
605 articles
· 1 marssfarm (ocre)
· 3 agriculture naturelle (purple)
· z dessinsagogo55
le logo "france travail" châtie gravement la grammaire car
l'intenti on sous-jacente de la réforme
(dan s l'
Par Anonyme, le 24.01.2025
un chien dans un jeu de quilles : il casse nos jouets pour s'en saisir d'autres. de gaulle parlait de l'onu c
Par Anonyme, le 24.01.2025
trump fut président quatre ans durant déjà et tous les malheurs que les prophètes de malheur avaient prédits n
Par Anonyme, le 24.01.2025
la panne te sied. j'en reste scié.
"c'? ?tait un soir, messieurs, mesdames
où la télé était en panne
ah je
Par Anonyme, le 25.08.2022
l'autre jour roulant sur la nationale qui est l'ancienne autoroute, une 4 voies à 110, un orage de grêle survi
Par Anonyme, le 25.07.2022
>> Toutes les rubriques <<
· ...marssfarm (263)
· A w pics (25)
· 3 le potager verger élémentaire (2)
· -- comments drafts (6)
· 1 l'université des arbres (15)
· Potager pratique planter céréale s.d. (9)
· U4trees mars'sfarm semences paysannes (9)
· Epistemology ecology economy of farm. (12)
· 1 les terrasses soli-pluviales (9)
· .0 dTao non-dualité (10)
agrinature fukuoka agrinature marssfarm fukuoka aime aimer air amitié amour animal animaux argent art article
ImagesL'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.
La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air. Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.
Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.
Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.
Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser. C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.
Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.
Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.
· contribution au débat : Simplicity is divine. / 0K
· les sujets / topics / p 0.6
· un thesaurus d'agriculture sauvage dite agrinature p0.8
· semer : céréales sans labour 2°
· semences paysannes 2° X
· w 303 boutures en plançon / décompacter le sol p
· z semisdirect mélange couvertvivant verger comments p40K
· w 224 grelinette, mycorhizes & limaces p1K
· w 310 planter en butte / la non-taille des fruitiers p
· semences paysannes 3° X
· ec f rar eau éltschim.viv. ogm/mét.lourds scienc/empirism X
· z comments 02.16 40K
· un jeune noyer sous les frênes p
· w 324 réaliser une butte à partir d'un gazon âgé p
· w le vers & la rime d'une poésie en sol mineur p
La noire mère merle vint pondre à trois pas de la maison. Comment sut-elle que l'endroit était sûr? L'instinct maternel sans doute. Elle n'avait pas peur de ma présence &, sachant l'importance de le voix, je lui parlais doucement en évitant de la regarder directement pour ne pas l'effaroucher.
Les merles ne sont pas des oiseaux farouches. Il vivent près des habitations souvent & lorsque l'on passe à côté d'eux ne s'envolent pas.
éroder mille hectares
Si chacun devenait jardinier alors selon Gilles Clément, nous créerions un jardin planétaire. Cela sera rendu possible quand nous découvrirons le non-faire au jardin, ce qui inclut une part d'humilité devant les plantes & les êtres d'apparence plus simples que nous sur la planète, mais aussi de racine plus ancienne. Par ces pratiques régressives de l'agronomie, il est devenu courant de constater dans les campagnes des parcelles laissées dénudées de un à douze mois après avoir été traitées au poison pour les herbes. La pratique de ces techniques ne ressort pas de l'agriculture mais d'une forme de la spéculation financière financée par les subventions des états industrialisés en vue de conserver la suprématie de leurs industries de la chimie & du machinisme. C'est l'emploi de la chimie & le machinisme sur le champs qui chassa les paysans des terres & ce mouvement n'a de cesse de s'accélérer plus & encore. En Europe ce jour, une ferme clos boutique chaque minute. Un petit agriculteur du type industriel aux Amériques cultive & érode pour le moins mille hectares. Sur tous les continents, des fermes familiales & des pratiques de jardin pourront je le crois demeurer les dépositaires des savoirs & des graines perdues de la vue des agronomes pour qu'une pratique nouvelle renaisse bientôt.
L'énergie nucléaire nous fascine par son potentiel. Elle pourrait fournir l'énergie nécessaire à une ville entière pendant un an à partir de quelques grammes de matière. De la même manière, les inventeurs de plantes génétiquement modifiées - OGM - en agriculture nous firent entrevoir la plausibilité de pouvoir faire pousser n'importe quelle plante, n'importe quand, n'importe où.
La première technologie consiste à casser les noyaux atomiques pour y puiser de l'énergie. La seconde, à casser les codes génétiques pour y puiser de la nouveauté. La dispersion de particules radioactives dans notre environnement est cependant inévitable. La contamination génétique des plantes de la nature par des combinaisons de gènes improbables, l'est également.
Les physiciens savent parfaitement que l'énergie nucléaire ne pourrait fournir qu'une part minime des besoins énergétiques des activités humaines, pour des raisons liées au climat, à l'économie, à la géopolitique. Les agronomes sont tout autant au fait qu'aucune question de malnutrition ne peut être résolue à l'aide des O.G.M. agricoles, car ces questions relèvent d'une dialectique politique, & non agronomique. Ils sont conscients également que si les plantes génétiquement modifiées agricoles venaient à être cultivées à grande échelle, pauvreté & famines s'ensuivraient tôt ou tard: Les quelques multinationales qui accaparent & font le commerce des semences auraient main-mise sur nos ressources alimentaires, d'une part. De grandes monocultures de plantes génétiquement semblables offriraient une menace extrême en cas d'accident climatique ou sanitaire, d'autre part.
Le développement parallèle des centrales nucléaire & des O.G.M. en agriculture, coïncide avec celui de la philosophie “NIMBY.” - “not in my back yard”.
Chacun espère que les pollutions radioactive & génétique engendrées pour les mille siècles à venir toucheront des personnes “loin de chez moi” – des étrangers, ou “après ma mort” – des inconnus. Chacun prétend aimer ses enfants donc, sans se préoccuper des enfants du voisin. Ceux qui pensent ainsi se mentent à eux-mêmes, car ils ne peuvent qu'engendrer une société sans paix, en laquelle leurs enfants aussi devront vivre. Accroître les productions énergétiques & agricoles ne peut pas être une fin, tant que notre gaspillage de ces deux ressources précieuses perdure. L'économie d'un système présente deux faces, recettes & dépenses. Si les économistes encouragent désormais les gaspillages & ne se préoccupent plus que d'augmenter les productions, c'est qu'ils ont mis leur science au service des élites pour exploiter les masses. Devenant ainsi oppressives des pauvres, les élites se sont reniées elles-mêmes; elles ne méritent plus ce qualificatif.
Au début de l'idée de fabriquer des plantes organismes génétiquement modifiés - OGM - les géniaux ingénieurs nous promirent de nourrir gratuitement les pauvres, faire pousser du blé au centre de gravité du Sahara & des tomates pour nourrir les bébés phoques sur la banquise antarctique.
Quarante ans plus tard, nous disposons de deux sortes de plantes OGM en agriculture, celles qui fabriquent d'elles-mêmes de l'insecticide; d'autres qui résistent à un herbicide & qui par conséquent seront autant que faire se peut désherbées au moyen du dit produit de synthèse. En Amérique du sud, l'épandage est réalisé à ce que j'entendis, par avion.
Au réseau semences paysannes, le point de vue adopté est aux antipodes de ce mode de faire, se rapprochant de l'humilité du non-faire. Les tomates sont des aliments Yin qui ne sont vraiment utiles au corps que quand il fait très chaud. Désirer les adapter aux régions froides est œuvrer à l'encontre des règles de bonne nutrition. Il est des mils en voie d disparition capables de végéter - c'est-à-dire, pour une plante, vivre - avec de l’ordre de trois cents millimètres d'eau. Nous pourrons réhabiliter ces mils plutôt que de trafiquer les gènes des blés.
Je crois que le génie génétique peut avoir des usages en laboratoire, mais surtout pas en plein champ, car la poussière de spermatozoïdes qu'est le pollen vole à travers les continents & au dessus des océans de la même manière que du loess de l'Afrique déboisée retombe d'abondance en Eurasie, mouvement d'érosion là & sédimentation ici illustrant la phrase, "A ceux qui n'ont rien, le peu qu'ils ont leur sera ôté & ceux qui ont auront d'abondance." En vue de reboiser les déserts, les transformer en bocages, nous commencerons par irriguer nos cœurs arides.
Nous savons que lorsque nous absorbons de la nourriture, le corps est capable parfois de subtiliser un peu de l'acide désoxyribonucléique - ADN - c'est-à-dire un peu du code génétique à cette même nourriture pour ensuite l'intégrer à son propre génome.
Cette capacité supplémentaire à la digestion ordinaire est une des voies parmi les nombreux processus qui contribuent aux phénomènes de coévolution des espèces. Il explique par exemple que les habitants de l'Asie extrême digèrent mieux les protéines du soja, du fait que leurs ancêtres connurent de temps immémoriaux cette plante comme nourriture.
Une expérimentation fut menée de donner des plantes OGM à des souris pendant une période soutenue au détriment de leur santé.
Manger des plantes poussées parmi de l'herbicide ou produisant de l'insecticide ne semble pas une voie de raison. Le plus grave en la matière à mes yeux est la mort du sol que ces pratiques induisent.
Nouvel arrivant en Limousin, je bus pour un temps l'eau de la source en amont de la ferme & faillis en mourir. Les voisins, sachant ce qui s'y déversait par lessivage de leur jardin à chaque pluie, me laissèrent faire sans objecter, observant du coin de l’œil combien de temps je pourrais survivre à la potion amère.
Lorsque nous mesurons la productivité des plantes OGM, nous la trouvons légèrement inférieure à celle des mêmes plantes au génome non modifié par introduction de gènes étrangers. J'en déduis que les compagnies marchandes de semences & produits chimiques qui les fabriquent, jamais vraiment ne cherchèrent à réaliser ce qu'elles prétendaient faire : les plantes OGM en agriculture ne sont bénéfiques ni au producteur qui doit les acheter & ne pourra les resemer, ni au consommateur qui s'empoisonnerait à les manger, ni à la nature qui devra absorber la rémanence des substances de synthèse produites ou utilisées dans les modes de culture ad hoc.
Yann, 19/06/2012 : "Avec les ogm, les insecticides sont présents dans chaque cellule des plantes & cela représente des quantités 10 000 à 100 000 fois supérieures à l'hectare, par rapport aux insecticides traditionnels. Les consommateurs en absorberont donc beaucoup plus." C. Bourguignon.
On devrait utiliser l'expression "chimères génétiques" plutôt que ce sigle qui en fait joue le jeu. Techniquement personne ne sait modifier un génome, tout ce qu'on sait faire c'est le violer brutalement : ce sont des infractions génétiques.
Comme tu l'as expliqué, tout le vivant échange constamment sa mémoire historique ("adn"), et aussi par le biais des virus.
On ne peut évidemment pas présenter cet accordage génétique parfait comme un argument pour le désaccord, à moins d'être inique.
Trop de mensonges, à la fois de la part des personnes en faveur des OGM, & de ceux qui se posent contre envers les OGM - les 2 partis se disputent à coups de mensonges médiatiques médiatisés. A qui peuvent profiter toutes ces paroles fondées toutes sur la haine & le venin, la gloire pour chacun? le pouvoir? le totalitarisme des uns & des autres? la négation de notre libre arbitre? Où demeure la paix?
marssfarm le 20/06/2012 : La première fois que j'ai ouï sur BBC Channel 4 des personnes opposées à l'introduction d'un gène différent dans une cellule, je me suis dit en moi-même que les écolos étaient souvent réactionnaires, prompts au conservatisme.
Puis, en suivant le débat, fut évoqué le gène Terminator qui rend ces semences non reproductibles. J'ai compris lors que leurs promoteurs cherchaient surtout à faire de l'argent, rien d'autre.
Le réseau semences paysannes prend la question à l'inverse en donnant & échangeant les semences.
En fait je réalise que cet article est hors sujet du blog, puisque y sont repris les arguments d'une personne que je ne rencontrai pas.
La paix viendra lorsque je n'écrirai plus qu'au sujet de ce que je connais sans intermédiaire.
Aucun problème ici. La haine du vice et la colère face à un vol sont des réactions saines et légitimes. Il est effectivement aberrant d'être pour ou contre les chimères génétiques. Il est par contre vital d'être lucide sur leurs tenants & aboutissants.
* un fort à bras ! - epigenetics
C'est en effet de ses aïeuls directs que l'homme Armstrong hérita des caractéristiques physiques & mentales hors du commun. Louis son grand-père, fameux trompettiste noir américain sans doute lui transmit la vaste capacité pulmonaire qui lui permettait de pédaler vite & loin sans jamais s’essouffler! Nous pouvons supposer aussi que Neil son père, premier humain à avoir jamais posé le pied sur la lune lui avait légué cette aptitude surhumaine qui lui était particulière à s'abstraire de la pesanteur qui d'ordinaire pèse sur nos épaules. Ces deux traits de caractères sont nécessaires & suffisants il me semble pour confirmer le théorème énonçant que les victoires d'Armstrong s'expliquent avant tout par la haute qualité de ses gènes.
Pour revenir à un sujet plus proche de nous, j'observe chaque jour au jardin des convergences morphologiques entre plantes commensales d'espèces éloignées.
Lorsque deux plantes poussent ensemble au même endroit, elles tendent à se ressembler en ce qui fait penser à du mimétisme. La forme de la moins adaptée aux conditions écologiques du lieu donné tend vers celle de l'autre. Tout se passe comme si chaque environnement déterminait une forme qui lui correspond vers laquelle les espèces convergent. Cette phrase cependant n'est pas complète, puisqu'il y a en même temps une diversité de formes. Chaque forme au sein de cette diversité obéit aux critères d'une niche écologique spécifique en le lieu considéré.
Nous sommes en présence de deux forces opposées. D'une part la pression exercée par le milieu pousse les êtres qui l'habitent à la ressemblance & à l'inverse, le rôle particulier qu'une espèce va jouer en ce lieu la tire vers une différenciation.
Les personnes qui vivent proches se ressemblent aussi, mais notre perception forcément dans ce cas n'est pas vraiment objective. Pourtant, à la fin nous sommes frappés, parfois même effrayés de ces ressemblances. Ce qui peut nous inquiéter en ce qui concerne les humains est dù au fait que d'une part, nous supposons exercer un relatif contrôle de la direction de nos vies personnelles & au constat que par ailleurs avec le temps des points de non-retour peuvent être franchis au fil de cette vie.
Dans la nature, le point de non-retour est fort rare. Il se nomme apparition d'une espèce néo-formée.
D'abord, une sous-espèce se constitue, qui peut être nommée cultivar, variété, race. Ensuite, si la différenciation s'accentue & dure, une nouvelle espèce naitra. La frontière est franchie lorsqu'il n'y a plus compatibilité en matière de reproduction. Pourtant, les humains parviennent à croiser avec succès même des espèces différentes. Les dix espèces courantes de chêne en France s'hybrident tant qu'il est souvent difficile de trancher. Un sylviculteur ou un scieur cependant savent les différencier au plan pratique.
Mêler éthique & génétique, voir dans la nature une projection de nos perceptions mentales nous procure une forme de satisfaction, de sens d'appartenir à un monde plus grand que nous.
Le faire nous fait entrer en un domaine dangereux & les membres éminents du RSP me montrèrent l'erreur de se laisser aller à ce travers. J'en suis revenu donc à deux constats que je m'efforce de garder distincts.
D'une part, le monde qui nous héberge est toujours plus complexe que ce qu'il paraît.
D'autre part, le sens éthique en chacun est inné, & nous en trouvons confirmation dans le sens éthique de notre vis-à-vis. Certes, l'expression en sera modelée par la culture d'un individu donné. A l'inverse, un corpus commun à tous se révèle par confrontation des différentes cultures.
Le dernier constat qui pourrait annuler tous les précédents, c'est que même en matière de culture, les forces naturelles s'expriment. Si des sociétés par le passé ont toléré l'inceste sans retenue, elles finirent par dégénérer du fait que la vie se manifeste avec plus d'intensité aux points de contact entre milieux qui diffèrent.
De toutes ces considérations, nous tirons deux points. Ce qui nous scandalise surtout en matière de plantes GM ou chimères génétiques, c'est le vol d'un capital commun bâti par dix-mille générations d'agriculteurs au profit de quelques groupes financiers.
Ainsi que le montre la fin de cet article, les gènes que nous avions crus tout-puissants au siècle révolu riche de génocides fameux qui touchèrent les trois continents d'Afro-eurasie, ces gènes ne sont qu'une partie de l'expression de la vie. La plus grande part de notre génome nous vint de virus. Une grande part également nous fut léguée par des bactéries. Si nous voyions cela, la peur des maladies en nous pourrait diminuer - sans abaisser toutefois la vigilance de rigueur!
Les gènes sont importants, mais les considérer en eux-mêmes n'a pas de sens. Au regard de l'histoire de la planète, les fabricants de plantes GM ne seront qu'un instant fugitif. Leur action ne sera pas sans conséquence, mais la vie est plus forte.
* la bête de somme & l'agriculteur - Dmitri Mendeleïev
Est-il besoin d'un scientifique pour nous dire que l'amiante ou le plomb sont des métaux lourds & toxiques de ce fait? Dmitri Mendeleïev le déclara il y a un siècle & demi.
Lorsque l'industrie nucléaire sera enfin déclarée décadente, nous verrons des publications de science pour nous rappeler que l'uranium est lui aussi un métal lourd, savoir disponible dès l'origine.
Pourquoi les abeilles meurent? Tous les paysans le savent.
Un apiculteur tenait des ruches auprès d'un champ. Il demanda à son voisin au cas où il aurait voulu traiter le champ le matin de l'en avertir auparavant, afin que l'éleveur d'abeilles puisse tenir les ruches closes & protège ainsi les butineuses. L'agriculteur traita un matin sans avertir l'apiculteur & les abeilles moururent toutes. Elles aiment à boire la rosée sur les feuilles des plantes & ce matin là, la rosée était nourrie d'un cocktail d'insecticides dont la caractéristique première est d'affecter le système nerveux.
Cette histoire révèle que nous sommes au plan spirituel gravement malades. Le spirituel est un commun ainsi que l'air, l'eau, le sol & l'énergie solaire. Nous voyons de ce fait le lien entre la pollution des éléments dont notre corps est un agencement remarquable & la carence dans le domaine spirituel qui régit nos rapports à l'autre dont le corps social est tissé.
L'agriculteur sait & n'écoute pas son voisin. Abruti par le ronron du tracteur, il n'entend plus la voix de l'homme. Formaté par l'école agricole, il ne perçoit plus le signifiant dans les mots de ceux qui parlent. Saturé par trop d'information, il ne sait plus distinguer le futile du vital. Embarqué sur les rails de la technique, il oublie que son ouvrage touche au vivant & que le vivant est tout à la fois un & multiple - notion impossible à saisir par le mental rationnel.
Le scientifique aussi sait pourquoi les abeilles meurent, mais il justifiera son salaire en prenant le temps de le démontrer. La démonstration prendra dix ans. La décision politique qui devra en découler prendra dix ans encore.
En cela nous voyons que la modernité est un leurre. Nous sommes des bêtes & seule la conscience pourrait nous sauver.
5 forms of ecology : regarder limiter envisager garder obéir
protect or preserve / des 5 formes de l'écologie & la sixième : conservation / préservation / maintien / utilisation / soumission / le non-faire / l'espace des arbres dessine un pays /conserver, protéger, garder, valoriser, obéir
regarder limiter envisager
L'écologie peut être de droite, habitée de la velléité de protéger une nature conçue en notre imaginaire, ou de gauche, tourmentée du souhait de concilier la vie des humains & des non-humains, imaginant que cette différence ferait sens. Les tenants de ces deux courants pourtant n'envisagent pas de ne pas détruire les ressources qui nous sont disponibles, les premiers pour les accaparer, les seconds pour les partager.
La pensée en elle-même est un outil dont nul ne peut se passer. Elle ne doit pas cependant être employée seule, car alors il en résulte une brisure du réel en autant de fragments que nulle glu ne sait recoller.
égouts / tax on water / 3 formes de l'eau / tsp
«Or bleu», l’eau est une ressource naturelle précieuse, vitale, dont le partage s’avère souvent conflictuel. De tout temps, les civilisations ont pris soin, non sans heurts, de s’établir à proximité d’un point d’eau. L’homme a cette tendance naturelle à s’ériger en maîtres, et possesseurs jaloux de l’eau. Affaire de tous, l’eau est un commun dont chacun est en droit de disposer. Pourtant sa répartition cause des tensions et des rivalités. L’exploitation de l’eau pour l’industrie, l’agriculture et la consommation domestique pourrait pourtant être plus coopérative.
L’enjeu est à la socialisation de l’eau : processus de réappropriation par la communauté territoriale des enjeux et des réponses pour un accès à l’eau de bonne qualité pour toutes et tous. Pour éviter le syndrome du yo-yo qui se reproduit régulièrement lors de changement de majorité municipale et maintenant intercommunale entre une gestion publique et une gestion privée, il faut partout où des élus et des citoyens se retrouvent sur l’idée d’une re-municipalisation qu’ils dépassent la seule question de la forme publique et qu’ils posent les bases d’une réelle mobilisation citoyenne autour de l’eau. Il s’agit d’ouvrir les fenêtres et les portes. Une partie indispensable pour gagner une bataille de l’eau contre les intérêts géants du capital. Cette socialisation doit créer les conditions d’un nouveau rapport de force entre les choix municipaux & les habitants. Que la question de la maîtrise du pouvoir laisse la place à celle de l’équilibre des pouvoirs, à condition bien entendu d’écarter les multinationales de ce débat de fond.
Le phénomène actuel dont le « Rapport mondial de l’eau », dévoilé lors du 7e Forum mondial de l’eau (avril 2015), rend compte avec les 94 cas de remunicipalisation en France (Paris, Grenoble…) amène à penser qu’une nouvelle ère de coopération entre régies ou autres structures publiques s’ouvre. Il faut prendre à Veolia et à Suez ce qui a fait leur force : la mutualisation des outils de production. Ces compétences techniques si louées de nos chères entreprises françaises n’auraient pas été possibles sans cette mutualisation de revenus mobilisés pour une part sur la recherche et le développement, les services rendus. Mais en mutualisant également les profits dégagés des richesses de chaque territoire, ils ont aussi mis en danger la rénovation des infrastructures, privilégié les technologies de pointe et les usines de traitement lourd à la coopération territoriale pour limiter les rejets sur les zones de captage. La coopération entre régies s’impose dans une démarche d’alliance, qui pourrait s’engager sur des sujets communs de haute importance : qualité de l’eau, accompagnement des projets de remunicipalisation…
Il y a des enjeux qui sont difficilement envisageables de manière isolée et cloisonnée ? En amenant l’idée d’une nouvelle ère de la coopération par la socialisation de l’eau j’ai l’intuition que d’autres formes de société de gestion pourraient être envisagées localement. Une dynamique qui devrait permettre d’associer les salariés, les techniciens, les citoyens-usagers (ménages, agriculteurs, entreprises locales), et bien entendu les collectivités dans la marche de la gestion de l’eau.
Qu’il s’agisse d’une régie, ou d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic), les conditions peuvent être réunies pour prendre en compte les différentes parties prenantes du territoire, seule manière de construire l’intérêt général. Les élus de la République doivent l’incarner, mais pour faire société nous devons être en capacité d’élargir le cercle des décideurs, surtout pour un sujet aussi sensible. L’eau nous appartient, c’est le peuple qui la boit.
Selon les astrophysiciens, notre planète est relativement sèche. L'eau sous forme glace est une substance ancienne en l'univers, mais à cause de la proximité du soleil, toute l'eau de notre planète se serait évaporée en ses débuts. Par la suite, ce sont des comètes & astéroïdes glacés qui, entrant en collision avec la Terre, lui auraient apporté toute l'eau dont nous disposons.
Il en va de même de la relation entre les intrants agricoles subventionnés &le prix de l'eau potable, deux budgets à mettre en balance. Que pourrions nous dire des fosses sceptiques qui, nous le savons ne sont que des cache-misère, une manière de planquer la poussière eau sale sous un tapis de chiffres théoriques. Il est facile de réaliser des lagunes d'épuration & des tollettes sèches. La lagune-forêt peut produire d'abondance du bois ou de la matière organique - brf - & les toilettes fertiliser les champs.
Lorsqu'Il créa l'homme, Il le plaça dans un jardin :« Ce sera un paradis. »
Mais l'homme dit: « Non, je veux être Toi ! »
Alors l'être suprême, par un peu de compassion pour cet être si têtu, lui donna le truc :« Chaque jour, ton "trouduc" produira la dose d'engrais exactement nécessaire à fertiliser le potager qui te nourrit. »
Ainsi l'homme vécut sur la terre.
Dieu sait tout. Comment aurait-il pu pourtant anticiper les technocrates?
Et se frappant le front en criant, « J'ai trouvé! » la bande au professeur Nimbus est arrivée.
Ils déclarèrent: « C'est caca! »
Puis ils le jetèrent à l'eau. L'eau descend toujours & irait quoi qu'il arrive se cacher en un lieu souterrain.
Depuis lors, nous avons un double dilemme : la terre a faim d'humus, & l'eau est sale.
Les technocrates décidèrent alors : « Facile! Nous allons laver l'eau ! Nous fabriquerons par ailleurs des usines de synthèse d'engrais pour l'agriculture. Donnez-nous pour ce faire seulement quelques milliards de milliards de milliards de milliards ... »
Mais les humains rétorquèrent: « Pas question ! »
Pour trancher le conflit, les politiciens décrétèrent à la fin : « Ce sera payé par une taxe sur l'eau & des subventions à la surface données aux agriculteurs pour compenser la destruction de l'humus de leurs champs. »
Depuis lors, la terre a faim, les sols s'érodent sur les cinq continents,
l'eau est sale, les mers meurent, & nous payons des taxes pour que ce système perdure.
When God created man, He placed them in a garden. ”It will be a paradise.”
However, man answered, “I want to be God !”
In the end, God gave up. However, He felt compassion for stubborn little man, & so He gave him the one useful trick: “Daily, your ass is going to produce the exact amount of manure needed to fertilise your vegetable patch.”
And from that time onward, humankind lived on earth.
God knows everything. However, how could He have imagined modern technicians?
They declared, “Do not use this as fertiliser : it is filthy.” Therefore, they decided to throw it in water.
From this time on, we must deal with a double problem: waters are polluted, & soils are starving for humus.
Then the technicians decided: “No trouble, we are going to clean the water, & manufacture plenty of fertiliser. For this, we are only asking a few billions of billions of billions of billions...”
At this, the humans retorted, “In no way are we to pay !”
Fortunately, the politicians solved the argument by saying: “It will be a tax. Our decision is final.”
Ever since, soils are deteriorating for want of humus on the five continents, rivers, water tables & seas are not clean any more, & we pay taxes to carry on with this mess.
Lors d'analyses, il ressort trois types de substances de synthèse présentes dans les eaux, fussent-elles de rivières, de sous-sol ou de mer - des résidus de médicaments, de pesticides & d'hormones de synthèse.
Il semble que nous ayons confié notre santé, notre nutrition & notre sexualité à des molécules chimiques.
Là serait signe du peu d'estime que nous avons de nous-mêmes, nous considérant avant tout à travers notre corporéité & notre corps surtout en tant que matière chimique.
Dans chaque verre d'eau que nous buvons, ces trois formes de résidus sont inévitablement présentes,
bien que cette réalité de fait de science pourtant nous paraisse presque inconcevable:
comment aurions-nous pu en l'espace d'un seul siècle polluer toute l'eau de toute une planète?
agriculture de conservation & agro no gimmicks
EVA complexe ou ARE
*Au Pays de Caux en Normandie en agriculture de conservation l'association "Sol en Caux" installe des digues et plante des saules pour freiner l'érosion, redonner de la vie aux sols.
La suédoise Greta Thunberg, du collectif Désobéissance Écolo Paris.
Dans les Côtes-d'Armor, en Bretagne, l'association "Nous voulons des coquelicots", œuvre pour l'interdiction des pesticides de synthèse.
"A la rencontre de la France rurale qui bouge !", Clément Osé / éditions Larousse.
Quelles solutions s'offrent à l'humanité pour l'agriculture ? Comment concilier biosphère et expansion humaine ?
Michel Griffon, ingénieur agronome économiste, "Écologie intensive : la nature comme inspiration pour l'agriculture et la société" Buchet Chastel.
La survie de l'espèce humaine dépend moins du nombre des humains que de leur mode de vie.
La douleur d'une culture qui s'éteint sous la pression d'une domination numérique démographique absolue. Assurer une voix même a ceux qui sont les moins nombreux.
Utiliser le vélo plutôt que la voiture
Manger moins de produits animaux mais des produits bio. La montée en gamme, si elle a un coût, est ce qui permet aux agriculteurs de faire la transition vers le radicalement durable, et si on change nos régimes alimentaires pour une meilleure santé nutritionnelle, cela n'aboutit pas nécessairement à augmenter fortement nos dépenses alimentaires.
EVA de trèfle du Roussillon dit incarnat. Il s'agit d'une annuelle semée à l'automne agricole (en août). On peut mélanger sa semence à des vesces & des moutardes pour compléter le spectre lumineux du couvert & de ses fleurs. Les moutardes sont gélives & sont parmi les rares plantes n'utilisant pas de mycorhizes. Elles peuvent pousser très haut.
Ce mode d'agriculture repose sur 3 principes agronomiques appliqués simultanément :
Son principal objet en combinant ces 3 principes est de freiner l'érosion & d'accroître la genèse des sols en utilisant intensivement les processus biologiques de l’écosystème sol en supprimant ou réduisant les intrants. L'érosion éolienne & hydraulique aux États-Unis & au Brésil furent à l’origine de cette évolution de l’agriculture peu encore répandue en France. Chaque principe se décline en un ensemble de pratiques & ces pratiques interagissent. Par exemple, la diversification & l’allongement de la rotation culturale avec cultures intermédiaires, limitent la venus des adventices & des pestes. On réduit donc les traitements. On peut aussi à terme diminuer l'emploi d'engrais azotés par des couverts d’interculture & des cultures de vente comptant des fabacées. On réduit aussi les travaux & donc l'intrant énergie du fait de l’amélioration de la vie du sol, du taux & de l'activité de l'humus & de la réduction de l’érosion & de l’évaporation. Ce mode demande en revanche une maîtrise technique du travail du sol pour assurer le semis & sa levée. La vie du sol, sa biodiversité & l’entretien de sa fertilité sont des principes d’agroécologie. Les systèmes d'agriculture de conservation varient en fonction de la situation de production - le pédoclimat, le contexte socio-technique, etc… Ses principes peuvent être appliqués partiellement en étapes de transition. Les bénéfices sont la réduction :
1. La santé
2. Les cycles écologiques :
3. Construire des relations qui assurent l'équité
4. Le soin envisage :
L’agriculture biologique (AB) est un mode de production basé sur des pratiques agricoles qui excluent l’utilisation des biocides & engrais de synthèse et des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou des produits obtenus à partir d’OGM. On limite l'impact environnemental en réduisant sa consommation d’intrants et d’énergie fossile mais aussi en valorisant les processus naturels tels que le recyclage des matières organiques. On respecte le vivant depuis les microorganismes du sol jusqu’à l’être humain sans oublier les agroécosystèmes qu’on sollicite. Des méthodes préventives sont employées telles la rotation des cultures, la prophylaxie, la protection intégrée.. Concernant l’élevage, les animaux doivent être conduits en respectant une faible densité de chargement d’effectifs à l’hectare, nourris avec une alimentation d’origine biologique, soignés sans antibiotiques et leur bien-être doit être considéré grâce à une obligation de respect des conditions naturelles de vie en pâturage.
Le premier règlement européen apparaît en 1991 complété par 2 textes en 2009 : les règlements CE de 2007 et 2008.
Elle s’inscrit dans le processus de transition agroécologique. En effet, il tente de répondre aux enjeux alimentaires et environnementaux actuels en intégrant des principes de l’agroécologie qui visent à maintenir une alimentation durable et de qualité.
Ses 4 principes sont : CESS - les cycles, l'équité, la santé, le soin.
edited from Dico AE & Agriculture Moderne
Un couvert ARE ou EVA Holzer est un EVA temporaire d'été. On peut y semer ou y planter & il est alors un simple EVA. On peut aussi le laisser en place à fin de régénération optimale du sol & il joue lors son rôle dans la rotation des cultures en restaurant au sol de l'azote, de l'oxygène, de la biodiversité, de la fertilité, de la résilience, de la souplesse, la capacité d'adaptation propre aux milieux complexes.
Privilégier dans la rotation les espèces mycotrophes. La plupart des espèces cultivées présentent une capacité d'association symbiotique avec des champignons mycorhizes. Le potentiel de mycorhization est plus élevé pour les légumineuses que pour les céréales. Il est faible, voire nul pour les chénopodiacées (betteraves) et les brassicacées (colza, moutarde...).
La mycorhization est fortement défavorisée par :
Des solutions visant à renforcer artificiellement l'inoculation des sols peuvent être mises en œuvre sur les sols déficients.Ne pas confondre la mycorhization et les symbioses associant légumineuses et bactéries, à l'origine de la fixation de l'azote atmosphérique.Les sols recevant beaucoup d'effluents d'élevage sont peu favorables au développement du mycélium.
Efficacité : +++ : forte même si le principe est utilisé seul - ++ : moyenne si utilisé seul : à combiner - + Faible si utilisé seul : à combiner. Indice de confiance : Fort- Moyen- Faible - Nouveauté.Expériences connues : Nombreuses- Quelques unes - Très peu
Une bonne mycorhization des plantes présuppose :
Elle permettra alors :
la modification de la morphologie des racines et de leurs exsudats, ce qui crée un environnement défavorable au développement des pathogènes dans le sol (4),
& la stimulation des mécanismes naturels de défense de la plante vis à vis d'agents pathogènes (2).
Efficacité : + échelle temporelle d'efficacité : Rotation échelle spatiale d'efficacité : Parcelle Indice de confiance :Fort Expériences connues :Très peu
Effets sur la durabilité du système de culture -Critères "environnementaux"
Transfert polluant vers l'air (N, P, phyto ...) : pas d'effet
Dégagement de GES :Diminution -
'Effet sur la productivité du système de culture : Augmentation - L'association symbiotique avec des champignons mycorhizes favorise la tolérance des cultures à divers stress biotiques (4)(espèces consommatrices) ou abiotiques (stress hydrique)(4) en plus de favoriser leur alimentation en éléments minéraux (5). L'impact sur le rendement est donc positif.
Risque de stress hydrique : Diminution - Cela permet une meilleure exploration du sol (1), donc une valorisation plus poussée de l'eau disponible (4).
Critères "économiques" - Charges opérationnelles :Diminution - Cela permet de limiter les apports de fertilisants minéraux (phosphore en particulier)(5) & de pesticides (4), donc de réduire les charges qui y sont liées.
Charges de mécanisation & consommation de carburant : pas d'effet - Critères "sociaux" - Charge de travail globale, temps dépensé en observation, temps dépensé en travaux, mécanisation : pas d'effet.
| editeur ou nom revue | Précisions | ||
---|---|---|---|---|
Les mycorhizes : des champignons prometteurs pour l'agriculture ! | 2011 | Agroperspectives | Brochure technique | |
2009 | INRA | Site Internet | ||
Mycorhizes : un axe de recherche pour réduire l'apport d'engrais | 2009 | Milou C. | Cultivar | Article de presse |
edited from http://agropeps.clermont.cemagref.fr/mw/index.php/ réseau mixte technologique systèmes de culture innovants.
l'altérité nous désaltère : l'autre nourrit l'Un - les fous & l'herbe folle
des tomates rouges en Antarctique - at war with nature
Commentaires, Yann, 19/06/2012 : "Avec les ogm, les insecticides sont présents dans chaque cellule des plantes & cela représente des quantités 10 000 à 100 000 fois supérieures à l'hectare, par rapport aux insecticides traditionnels. Les consommateurs en absorberont donc beaucoup plus." C. Bourguignon.
On devrait utiliser l'expression "chimères génétiques" plutôt que ce sigle qui en fait joue le jeu. Techniquement personne ne sait modifier un génome, tout ce qu'on sait faire c'est le violer brutalement : ce sont des infractions génétiques. Comme tu l'as expliqué, tout le vivant échange constamment sa mémoire historique ("adn"), et aussi par le biais des virus. On ne peut évidemment pas présenter cet accordage génétique parfait comme un argument pour le désaccord, à moins d'être inique.
Trop de mensonges, à la fois de la part des personnes en faveur des OGM, & de ceux qui se posent contre envers les OGM - les 2 partis se disputent à coups de mensonges médiatiques médiatisés. A qui peuvent profiter toutes ces paroles fondées toutes sur la haine & le venin, la gloire pour chacun? le pouvoir? le totalitarisme des uns & des autres? la négation de notre libre arbitre? Où demeure la paix?
marssfarm le 20/06/2012 : La première fois que j'ai ouï sur BBC channel 4 des personnes opposées à l'introduction d'un gène différent dans une cellule, je me suis dit en moi-même que les écolos étaient souvent réactionnaires, prompts au conservatisme. Puis, en suivant le débat, fut évoqué le gène Terminator qui rend ces semences non reproductibles. J'ai compris lors que leurs promoteurs cherchaient surtout à faire de l'argent, rien d'autre. Le réseau semences paysannes prend la question à l'inverse en donnant & échangeant les semences. En fait je réalise que cet article est hors sujet du blog, puisque y sont repris les arguments d'une personne que je ne rencontrai pas. La paix viendra lorsque je n'écrirai plus qu'au sujet de ce que je connais sans intermédiaire.
Aucun problème ici. La haine du vice et la colère face à un vol sont des réactions saines & légitimes. Il est effectivement aberrant d'être pour ou contre les chimères génétiques. Il est par contre vital d'être lucide sur leurs tenants & aboutissants.
un fort à bras ! - epigenetics
ps : Je reçois à l'instant un message m'indiquant que Lance, Neil & Louis n'ont en fait aucun lien de parenté - notre hypothèse s’effondre donc!
J'en suis revenu donc à deux constats que je m'efforce de garder distincts. D'une part, le monde qui nous héberge est toujours plus complexe que ce qu'il paraît. D'autre part, le sens éthique en chacun est inné, & nous en trouvons confirmation dans le sens éthique de notre vis-à-vis. Certes, l'expression en sera modelée par la culture d'un individu donné. A l'inverse, un corpus commun à tous se révèle par confrontation des différentes cultures. Le dernier constat qui pourrait annuler tous les précédents, c'est que même en matière de culture, les forces naturelles s'expriment. Si des sociétés par le passé ont toléré l'inceste sans retenue, elles finirent par dégénérer du fait que la vie se manifeste avec plus d'intensité aux points de contact entre milieux qui diffèrent. De toutes ces considérations, nous tirons deux points. Ce qui nous scandalise surtout en matière de plantes GM ou chimères génétiques, c'est le vol d'un capital commun bâti par dix-mille générations d'agriculteurs au profit de quelques groupes financiers. Ainsi que le montre la fin de cet article, les gènes que nous avions crus tout-puissants au siècle révolu riche de génocides fameux qui touchèrent les trois continents d'Afro-eurasie, ces gènes ne sont qu'une partie de l'expression de la vie. La plus grande part de notre génome nous vint de virus. Une grande part également nous fut léguée par des bactéries. Si nous voyions cela, la peur des maladies en nous pourrait diminuer - sans abaisser toutefois la vigilance de rigueur! Les gènes sont importants, mais les considérer en eux-mêmes n'a pas de sens. Au regard de l'histoire de la planète, les fabricants de plantes GM ne seront qu'un instant fugitif. Leur action ne sera pas sans conséquence, mais la vie est plus forte.
la bête de somme & l'agriculteur - Dmitri Mendeleïev
algues phytotron atomes organiques
Les premiers êtres vivants à réaliser la photosynthèse furent des bactéries apparues il y a quatre milliards d’années environ. Un demi milliard d'années plus tard, apparurent des êtres aquatiques, les cyanobactéries, appelées aussi algues bleues. Ce ne sont pas des algues, mais des organismes unicellulaires sans noyau.
Dans le groupe des protocalles on trouve des algues aux cellules isolées qui couvrent d’une poudre verte l’écorce des arbres, la surface des roches ou vivent en symbiose sur le poil de certains animaux comme les paresseux.
Les siphonales sont caractérisées par leur thalle formé d’une seule cellule allant d’un bout à l’autre de la plante sans cloisons avec de très nombreux noyaux & chloroplastes.
Les laitues de mer - Ulva lactuca & Ulva fascuata - ressemblent à des feuilles de laitue. Au Japon, elles sont séchées & pressées en feuilles minces à l'apparence de papier nommées nori qui sert pour enrouler du riz & du sushi. On le fait aussi griller pour l'utiliser en flocons à saupoudrer.
unicellulaires | chlorophylle | marines | littorales | lacustres | terrestres | comestibles | |
bactéries | procaryotes | parfois | |||||
cyanobactéries | procaryotes | chlorophylle | |||||
algues rouges | parfois | A | fixées | parfois | parfois | ||
algues brunes | secondaire | flottantes | fixées | parfois | parfois | ||
algues vertes | parfois | principale | littorales | lacustres | terrestres | souvent | |
characées | principale | parfois | lacustres |
celles qui font notre mère la terre - the greenhouse effect
Le rayonnement solaire contient de la lumière visible, des infrarouges & des ultraviolets. Les ultraviolets trop dangereux sont filtrés par la haute atmosphère. Les infrarouges sont absorbés par l'atmosphère. La lumière visible & des ultraviolets d'énergie modérée atteignent le sol & le réchauffent. Le sol a son tour chauffe l'air. Cette chaleur est un rayonnement infrarouge. Des ultraviolets sont émis aussi qui sont réverbérés par l'atmosphère & ainsi piégés pour tenir chaud à notre planète. C'est le même processus qui se produit à travers une vitre au soleil & dans une serre de verre.
Les gaz naturels de l'effet de serre sont le dioxyde de carbone & la vapeur d'eau. Les activités humaines leur surajoutent un excès d'oxydes de carbone, ainsi que des oxydes d'azote, de soufre & du méthane.
L'usage le plus simple du rayonnement solaire est bien de le transformer en calories à travers une vitre pour le chauffage de l'air d'une maison ou de l'eau d'un chauffe-eau. Transformer un rayonnement diffus en vecteur électrique canalisé dans des fils de métal n'est pas aisé & c'est pourquoi le rendement des cellules photovoltaïque est faible.
La phrase est fausse pourtant : les plantes savent bien plus que cela même puisqu'elles transforment
cette lumière donnée par le soleil après filtration par l'atmosphère en
de la vie, du vivant, de la bouffe, du glucose, des mets, de la saveur,
des êtres, des arbres, des chalets, des paysages, des pays, des contrées, des terres, des territoires,
des climats, des destinations, des futurs, des futurs simples, des espoirs, de la beauté, du beau,
des béquilles aux âmes déçues, l'oubli des âmes perverses, des cultures, des mémoires, des lieux de vie,
des sols vivants, des croissances sans fin, des chaînes alimentaires, de l'humus or des montagnes,
des partages, des banquets, des lieux communs, des communs, des biens, le bien commun, des ouvertures,
des jardiniers, des humains, Hanuman, des virages, des montagnes, des littoraux, des abandons, des visages,
de l'ombrée, du parfum, l'aquilon, l'échange, le dire, les cinq sens, la sensibilité, la lumière d'intellect, le jour d'ouverture,
le don de partage, le prix du compromis, l'effacement des peines, l'oubli des désirs, la perte des repères, la joie recouvrée,
le rire sans raison, la rime qui claque, la perte définitive, la défaite sans confetti, la prière offertoire,
la parole de réconfort, la confrontation inéluctable, l'amour des siens, le support des nécessiteux...
La liste de ce que fabriquent les plantes & les algues à partir de la lumière reçue sur terre est sans fin, puisqu'elles élaborent tout ce qui est sur notre planète, y compris le climat. A résoudre les problèmes que nous créâmes, elles offrent mille solutions. Verdissons la terre ! Bannissons les machines inutiles, soit les neuf dixièmes d'entre-elles. Oublions les mots menteurs tels que mauvaise-herbe. Les plantes sont celles qui font notre mère la terre puisque par photosynthèse elles édifient & renouvellent tout ce qui existe dans les océans & sur les continents.
Ce sont elles aussi qui élaborèrent les roches calcaires, soit la moitié des roches visibles sur terre.
---
Un coccolithe -du grec κοκκος – pépin - & λίθος – pierre - est une plaque constituée de carbonate de calcium. Les Coccolithophores sont des algues unicellulaires qui ce jour vivent principalement dans les régions froides comme le Canada. Chaque algue ou coccosphère est entourée d’un test de forme sphérique de 5 à 35 µm de diamètre environ, constitué d'un assemblage de plaquettes calcaires appelées coccolithes. A la mort de la cellule, le squelette tombe vers le fond où les coccolithes se dissocient & s'accumulent. Ils sédimentent dans la colonne d'eau pour former une roche calcaire. Le calcaire est une roche très courante sur la terre, couvrant plus de la moitié de la surface émergée de notre planète.
Les cyanobactéries ou cyanophycées sont des êtres unicellulaires qui savent former des colonies (5), leur apparition sur terre (7) date d'environ trois milliards d'années au moins. Au cours des temps géologiques, leur photosynthèse a produit des quantités d'oxygène colossales, au point d'en enrichir suffisamment l'atmosphère pour permettre la respiration des animaux. Elles comportent au moins deux mille espèces, regroupées en cent cinquante genres connus. Chaque cellule a une taille de quelques millièmes de millimètres, mais en proliférant elles teintent fréquemment l'eau, & les colonies (5) de quelques espèces sont parfois tellement grandes qu'on les discerne à l'œil nu. Les cyanobactéries sont très tolérantes vis-à-vis des conditions extrêmes & présentes dans tous les milieux terrestres ou aquatiques. Il existe des espèces thermophiles qui vivent dans des eaux dont la température atteint septante cinq degrés Celsius. Les spirulines sont un genre de cyanophycées.
Les prochlorales sont très proches des cyanobactéries, mais en diffèrent en ce qu'elles ne possèdent pas de phycobiline, & contiennent une chlorophylle b. On ne connaît que deux genres de prochlorophytes. Plochloron vit en symbiote dans la cavité cloacale d'ascidies coloniales marines. Prochlorothrix n'est connu que dans quelques étangs hollandais.
En cas de déficit d'ammoniaque ou de nitrate dans l'eau - deux formes dissoutes d'azote - beaucoup de cyanophycées sont capables de capturer l'azote de l'air (3) & l'utiliser pour leur croissance. Le phosphore est alors l'élément qui, par sa présence plus ou moins abondante, règle leur croissance. Environ 10 % de leurs cellules synthétisent une paroi épaisse, se débarrassent de leurs pigments & synthétisent une nitrogénase fixant l'azote. Les hétérocystes, grâce à leur structure cellulaire transformée, fonctionnent en anaérobiose, même en présence d'oxygène, se consacrant entièrement à la fixation d'azote (3), fourni aux cellules adjacentes sous forme de glutamine. Sur la terre des jardins, le matin quand la rosée est abondante, on peut voir des sortes de petits grains bleutés. Les jardiniers les nomment crachats de lune & les apprécient pour la fertilité qu'ils procurent, sans savoir souvent qu'il s'agit de cyanobactéries du genre Nostoc & que celles-ci apporteront à la terre l'azote (3) qu'elles ont fixé.
Plusieurs caractéristiques des cyanobactéries leur confèrent un avantage souvent décisif dans la compétition avec les autres groupes du phytoplancton :
Par ces diverses adaptations (7), elles ont résisté aux aléas des temps géologiques.
edited from a memo by Michel Merceron
* photo = la lumière / * litho = le minéral, désigne ici le CO2 / * trophe = se nourrir / *chimio = substance chimique. Les autotrophes se nourrissent de minéral au moyen de l'énergie solaire ou d'une énergie chimique. Les hétérotrophes se nourrissent de molécules organiques déjà constituées. La chlorophylle permet la photo-autotrophie. Il est des bactéries & des archéobactéries chimio-autotrophes, dont la seule nourriture est chimique. Chemo-autotrophs include the sulfur-oxidizing gamma & epsilon proteobacteria, the aquificaeles, the methanogenic archaea & the neutrophilic iron-oxidizing bacteria. * Photo-litho-autotrophs use light as an energy source & CO2 as their sole source of carbon. * Chemo-heterotrophs obtain energy from the oxidation of organic compounds, use it in the synthesis of organic molecules. * Chemotrophs are organisms that obtain energy by the oxidation of electron donors - organic or inorganic molecules - in their environment, in contrast to phototrophs, which utilize solar energy. - edited from Wikipedia
Les écologistes lancent l'alarme de l'intoxication du phytotron qu'est notre planète. Vous pouvez réaliser un phytotron très simple. Il vous est besoin d'une ou plusieurs plantes dans du terreau & d'un aquarium de verre sphérique. Arrosez le pot normalement, puis retournez la cloche de verre sur l'assiette qui le porte.
La Terre est un phytotron. Tout toxique introduit dans son écosystème y est recyclé. La probabilité ainsi qu'il se retrouve un jour dans nos estomacs est élevée.
La mer est un aquarium. Tout toxique introduit dans son écosystème y est recyclé. La probabilité ainsi qu'il se retrouve un jour dans nos estomacs est égale à 1.
La capacité d'adaptation du vivant est infinie & de ce fait notre planète qui en est parvenue à sa mi-vie, n'est pas en danger. En revanche, il apparait par cet illustration que nous fournit le phytotron que si nous intoxiquions notre milieu plus vite que sa capacité d'auto-épuration, nous moissonnerons au bout d'un temps donné, des maladies & partant, un déclin progressif de notre vitalité.
L'excès d'industrie - au sens d'une activité mentale qui nos pousse à faire tant & plus de nos mains - se rattache au faire. Travailler est utile pour peu que cette activité ne s'équilibre par des contemplations & méditations au moins pour part égale en temps ou en intensité ou les deux, aux temps & efforts consacrés à l'ouvrage.
sans apport extérieur autre que la lumière du jour
L'aquarium doit être assez grand pour un petit poisson d'eau douce & une algue de mare sera plantée dans le sable déposé au fond du bocal. Le petit poisson se nourrit de l'algue & ses déjections fertilisent à leur tour le sable. La photosynthèse de la plante oxygène l'eau pour que le poisson y respire. L'eau contient naturellement assez de carbone dissout pour que l'algue puise l'y puiser sa substance première.
respirer enfin en premier de l'air normal !
C'est dire le souci que nous prenons d'une pureté minimale de ce que nous ingérons.
En ce qui concerne l'air que nous devrons inspirer, nous sommes en revanche moins pointilleux...
L'automobile fut inventée en un temps - il y a deux siècles - où elle était seule sur la route. Lors, le tuyau d'échappement des gaz de combustion fut - c'est judicieux - disposé de manière à ce que les fumées soit disséminées à l'arrière du véhicule.
Ce jour, nous voyons la plupart des voitures disposer de quatre sièges au moins, bien que le plus souvent elles ne transportent qu'une seule personne. Si nous étions plus précis, nous dirions qu'elles ne transportent personne, puisque le seul passager en est le conducteur qui se transporte de ce fait lui-même. Nous pourrions en l'occurrence les nommer ego-mobiles.
Il semble pourtant que les constructeurs de ces autos feignent de ne pas prendre note du phénomène, puisqu'ils semblent devoir s'entêter à attribuer à jamais quatre places au moins aux véhicules qu'il fabriquent. Ce jour donc, nous voyons la plupart des ego-mobiles défiler en file indienne & l'échappement de l'un de ce fait rejetté au nez des conducteurs passagers de ceux qu'il précède.
Compte-tenu de cette conformation du trafic, seul le premier chauffeur respire de l'air normal,
de l'air frais non mêlé de gaz brûlés ...
C'est pour cette raison que je roule si vite : afin d'être le premier de la file ... (!)
Quelques heures avant de toucher le jour le plus court, la nuit la plus longue, fin d'une année, d'un temps, à en croire la beauté des bourgeons en attente, en devenir, fin & début, nous confirme la vie toujours présente sous-tendue, même si d'apparence le végétal offre, sommeil, sa gestation pour honorer l'an neuf.
Douceur, brillance tout en rondeurs, forces contenues ou avec piquant la nature attend sereine, confiante, la prochaine saison d'affirmer en multitude d'expressions la ronde des astres.
yin à la racine de yang - an alternative between virile auto-destruction & non-violent energy
Plus tard, il contribua à son tour à propager sur l'Indochine une mort tout aussi terrible sous la forme des défoliants qui tuent en un seul passage les arbres, les plantes, les animaux, les enfants, les femmes, les vieillards & les blessés en même temps que les combattants valides.
Il fut plus tard encore nommé au prix Nobel de la paix.
Le bras armé de la destruction du Vietnam était la compagnie Monsanto.
A l'instar de la radioactivité dont l'effet se poursuit longtemps après un accident ou une guerre, l'effet des toxiques défoliants répandus alors perdure jusqu'à ce jour.
En matière de mort à grande échelle, les ingénieurs de cette pieuvre sont des experts. Le dragon, la bête immonde fait commerce d'herbicides & de chimères génétiques. Ce qui est surprenant est que les trois quarts des jardiniers & des agriculteurs utilisent leurs produits & semences toxiques. Ils arrosent leurs propres terrains de désherbant avant les semis des plantes qu'ils consommeront ou - ce qui est pire - vendront.
Je connais très peu de personnes qui n'aient jamais usé de ces toxiques promus par des publicités osées. Le seul fait que la société qui les vend ait un passé fameux de meurtrière devrait nous conférer de la circonspection pour le moins, de l'enquête pourquoi pas, de la méfiance par surcroît, de la répulsion pour leur amoralité ou même de l'horreur au regard de leur cynisme.
De ce constat au résultat étonnant, il faudra déduire nécessairement que l'herbicide qu'ils consomment a déjà ramolli le cerveau de ces nombreux clients, puisqu'ils lèchent la main de ceux qui les frappent.
Pour ma part, comme Diogène, je cherchais un homme, une personne que caractériserait la vérité, la vertu, la virilité, mais je réalise soudain que la langue choisit d'offrir à ces valeurs - vertu, virilité - un genre différent.
J'y vois le signe que désormais les valeurs féminines seront le chemin en grande part de la réponse à la question car en ce ce domaine, ce qui nous manque le plus est la mobilisation & la confédération des énergies,
toutes valeurs que les femmes maîtrisent par préférence.
La pollution atmosphérique par des combustions incomplètes compte des nano-particules qui peuvent se loger dans les alvéoles des poumons d'où elles passeront dans la circulation sanguine. Leur finesse permet ensuite leur franchissement de la barrière du cerveau - dite hémato-encéphalique - & celle des intestins où réside notre premier cerveau. Cette invasion des centres les plus vitaux par des macro-molécules étrangères au vivant est une clé d'explication des épidémies de dépression & d'intolérances alimentaires.
La dispersion d'énergie est le moteur des activités de l'économie à condition que les nuisances induites soient externalisées, ce qui signifie que leur coût est reporté vers le futur ou vers des pays lointains ou qu'il sera pris en compte ultérieurement par la collectivité. Gaspillage & pollution sont l'avers & le revers d'une même pièce. Il en est de même des profits excessifs & des externalisations.
propreté & propriété / les pesticides systémiques
Des pesticides systémiques sont appliqués sur toutes les semences non biologiques. Diffusant depuis la graine enrobée, les molécules se répandent dans la plante, diffusent dans le sol où elles résideront longtemps, se mêlent aux eaux de lessivage horizontal vers les cours & les plans d'eau, ou de lessivage vertical vers les nappes. Puisqu'elles sont communiquées ainsi partout dans le temps & l'espace, aux eaux, aux sols, aux autres plantes, toutes celles que nous mangeons sont devenues poison. La situation que décrivait Herbert Pagani dans Mégalopolis est advenue. Nos plantes cultivées sont désormais toxiques, contenant une peu des néonicotinoïdes, des atrazine & glyphosate désherbants & des fongicides sans pitié.
Des animaux de race inférieure ou sauvages, la présence ne sert de rien - nous les éloignons vers le voisin. Le voisin est un peu idiot, car non né de nous : nous nions son droit à être intelligent. L'étranger est un parasite de race ou culture différente - nous le bloquons hors des frontières. La technologie est sans limite - nous brisons nos chaînes : passer les bornes est le sport des avocats qui règlent désormais le monde.
La mort sent - nous l'éradiquerons ! La maladie est un facteur économique puissant - nous la traiterons car il n'est pas de domaine que la science ne sache traiter... C'est pourquoi des pesticides systémiques sont désormais appliqués eb enrobage sur les semences dans les pépinières, les jardins & les champs...
inspiré par Ruth Stégassy.
La voracité des animaux & la ruse des plantes sont pour ces êtres des manières de survie. La force individuelle qui s'exprime à travers ces entités de la nature a besoin de ces moyens pour exister.
A l'inverse, au stade humain, l'ego peut choisir de s'effacer. C'est ce que l'on nomme l'amour qui est sacrifice, acte sacré. Les plantes & les animaux savent le pratiquer aussi, car sans cette limite imposée à soi-même, aucune communauté ne peut continuer. Pour la perpétuation de ses biomes & écosystèmes, la vie instaura des lois d'autorégulation.
L'estomac plein n'a plus faim. La plante en croissance a soif.
Ces deux règles simples suffirent jusqu'à la survenue du genre Homo. Dans son évolution la plus récente, il semble que le genre Homo soit en passe de perdre cette notion de la limitation volontaire ou nécessaire. A chacun il est demandé de faire le maximum tout le temps & pour toujours, utilisant en ce but toutes les drogues, tous les dopants, tout le pétrole - & autres sources d'énergie - & tous les produits chimiques qui nous sont disponibles.
Vivre ainsi réclame en revanche d'avoir tué sa conscience ou, ainsi qu'il était dit jadis, vendu son âme au diable.
Nous voyons ici un saule marsault (d'où la ferme tire son nom) nanifié du fait qu'il germa sur le granite altéré dont le talus de la route se compose. La pauvreté en espèces est notoire en Europe. Cela est dû à la culture dualiste qui la caractérise. En réaction à cette tendance culturelle qu'acquirent les gens à la peau blanche d'exterminer tout ce qui ne rapporte pas du cash sans délai, les espèces résiduelles d'arbres développèrent un polymorphisme adaptatif remarquable. Nous pensons le marsault - Salix caprea - comme un saule de lieux humides du fait qu'il y a un siècle ces lieux marginaux seuls lui restaient où croître. Dans les fait cette espèce peut s'adapter à toutes les situations - pousser sur la roche brute, nue, que ses racines sauront digérer (5), devenir herbacé comme en ce cas sur la photo (4), s'épanouir en un presque grand arbre sur un sol frais & bien nourri (3), supporter d'être traité en trogne taillée sans vergogne (2), ou s'élancer au ciel avec des feuilles coriaces qui évoquent la yeuse * ou l'olivier lorsque le sol est sec ou drainé (1). Une telle capacité à s'adapter à toutes les conditions à partir d'une base génétique unique n'a d'égale qu'en l'espèce humaine.
la douleur nous guide à l'humilité (convergence de forme d'êtres génétiquement différents).
feu & terre limousine * - ouvrir le sol à l'araire en bois de chêne durcie à la flamme, tirée par une vachette.
Les agriculteurs fermaient les confins du village (qu'en France on nommait déserts). Dans la société rurale les paysans œuvrant aux limites du village devaient affronter - au sens littéral - les rigueurs & dangers. Ils étaient guetteurs aussi des menaces potentielles & de la venue d'envahisseurs putatifs. Si besoin était, les outils étaient transformés en armes. La guerre & l'araire sont filles du même Dieu, Mars ou Ares. Nous vîmes encore ce lien pendant les deux guerres mondiales qui tuèrent presque tous les paysans pauvres & en fin de compte tous les artisanats & l'art agricole en premier.
commentaire de erixbd le 14/09/2015 : Encore un article riche d'enseignement. Les plantes s'adaptent & l'homme s'impose... Mais oui, il devrait s'adapter & c'est ce qu'il fait en premier jusqu'à ce que quelques pseudos guides l'éloignent de la nature... L'amour est un moteur & l'être aimé peut souvent être un exemple sinon un repère/repaire dans la nuit dans la tempête & un complice dans la joie. Marié depuis trente ans j'ai à mes côtés une femme que j'aide autant qu'elle-même elle m'aime autant que je l'aide... Mais qu'elle est belle ! Homme, je suis autant guerrier que planteur, écrivain, dessinateur - je voudrais surtout être observateur, mais je ne vend pas mes causes & en cela, jamais je ne suis mercenaire. Pour ton commentaire, saint-Ex est né à dix kilomètres & les avions de l'aéroport Saint-Exupéry passent non loin de mon ciel. http://erixbd.centerblog.net
marssfarm le 15/09/2015 : La photographie est mal prise en effet. Marsault se trouve ici au carrefour d'une route & d'un chemin & de ce fait pas mal de véhicules automobiles on dû lui rouler dessus. De plus la situation au moment du cliché est de sécheresse extrême. Le saule pousse ici comme un bonsaï horizontal, rampe & s'étale comme herbe sur chemin. Comme son nom l'indique les feuilles du saule de mars sont de forme ovoïde. On aperçoit de ces feuilles un peu roussies au dessus du goudron de la route. Celles plus bas parmi les herbes sont plus intactes. Nous ferons un nouveau cliché de plus près.
marssfarm le 15/09/2015 : L'amour en sa forme sans forme est effacement du sentiment du moi. A cet égard il y a disparition de la personnalité illusoire. Dans la nature, nous pouvons dire que la forme est tout en ce qu'elle existe pour accomplir une fonction. Ces deux facteurs de l'arasement de l'ego (3) d'une part & de la convergence des formes (5) en suite d'un mode de vie identique d'autre part contribuent à diminuer les différences entre les êtres qui cohabitent. La cohabitation est par ailleurs facilitée par la complémentarité des talents (1) qui est un des intérêts & plus même : une fonction, un aspect vital pour un groupe de vivants. Vous avez raison de dire que pour la force du couple ou du groupe, ces différences ou complémentarités peuvent demeurer & ainsi créer une beauté combinatoire en sus. J'agrée aussi à dire que trop de ressemblance dans un couple ou un groupe peut être triste & tirer même jusqu'à la laideur. C'est là tout l'équilibre entre ressemblance & complémentarité.
odeurdelaterre le 16/09/2015 : J'ai créé en Creuse non loin de Jouillat vers un ruisseau, un lieu de prière pour chanter les forces celtiques anciennes.
Dans la haie née au bord de la terrasse haute créée par creusement d'une rigole du drainage d'irrigation de pédogenèse devant la maison, nous voyons nombre d'espèces d'arbres & d'herbes. Citons parmi les arbres semés ici par les vents, les oiseaux, rongeurs & paysans, le pêcher, l'abricotier, les saules, les chênes, un bouleau... Dans ce groupe des arbres spontanés de la haie, alimenté par le trop plein des cuves de récupération de l'eau de pluie du toit, un peuplier tremble était de loin le plus grand. Cette espèce aux graines volantes s’accommode des sols lourds & frais & sa croissance dans ces conditions de sol & au cours des vingt premières années est en général de cinq à dix fois plus rapide que celles des arbres ordinaires. Ici nous envisagions de le couper car son ombrage empêchait le développement des fruitiers & commençait à trop ombrer l'habitation. Comme on peut le voir sur la photographie, nous avions taillé déjà le chêne pédonculé & les saules marsault afin qu'ils ne gênent pas les fruitiers. La tempête brisa net le tronc du jeune géant, ouvrant brèche dans la frondaison de la haie en constitution. Nous y voyons la manifestation de la sensibilité des plantes leur permettant de vivre en bonne intelligence en communautés. Le tremble contribua au cours des dix dernières années avec la plus grande intensité à fabriquer, drainer, restructurer, faire gonfler &s'élever le sol en ce point. De par sa grande taille, son bois léger & parce que nous l'avions élagué un peu, il était en position de fragilité face au vent. A l'occasion d'une bourrasque, il s'efface pour laisser place à ses compagnons au caractère moins pionnier. Il est bon de laisser apparaître ou de semer & planter dans la haie un surnombre d'arbres pour qu'ils s'entraident par synergie. Ensuite il se peut que nous puissions voir quelles espèces, quels sujets sont les mieux adaptés aux conditions écologiques du lieu d'une part & à ce que nous souhaitons ou pouvons d'autre part. Si nous le voyons avec clarté, nous pouvons alors choisir quels arbres conserver & lesquels couper pour laisser de l'espace. Il est possible aussi de recéper des arbres - les couper pour qu'ils rejettent de souche - afin de simplement rajeunir la haie. Il est souhaitable d'opérer ce travail individu par individu pour que notre ouvrage soit presque invisible. Il est possible enfin que comme ici la sélection s'opère d'elle-même car les plantes sont sensibles, sensées & sages.
Voici au printemps un espace de tiers-paysage au pied d'un arbre nouvellement planté en ville. La photographie est prise avant que l'agent orange* épandu par l'agent municipal n'éradique ces fleurs sans prétention autre que la vie.
Imaginons qu'il ne le fit pas. Les plantes vues ici auraient séché à l'occasion de la grande chaleur d'été, tout en ayant auparavant eu l'occasion de produire des graines pour les années à venir. Il est caractéristique de ce temps que nous pouvons qualifier de "sale" un carré de fleurs & herbes que la nature nous offre gratuitement & sommes prêts à payer des sommes élevées pour voir des fleurs plantées qui vont survivre trois mois avec difficulté. Les graines qui germèrent à l'occasion de leur mise en surface lors de la plantation de l'arbre étaient peut-être en stock dans le sol depuis plusieurs siècles. Une seconde d'éclairement suffit à lever une dormance de la semence.
Du terrain stérilisé par des produits chimiques, nous disons qu'il est "propre." La même terre vue en un autre lieu, nous l’appellerions "poussière sale." L'agrinature en son acception la plus dépouillée & avancée pourrait se définir par la règle simple de "ne pas arracher." Une règle conséquente en est que le sol ne doit pas être nu ou que si cela advenait, nous y semons dans l'instant EVA, le couvert permanent engrais-vert agrinature.
EVA peut potentiellement être de toute graine - ce détail importe peu. Tout couvert spontané peut servir d'EVA. En usage ordinaire du mot, les engrais-verts sont des espèces installées un temps - de quelques mois à quelques années - sur une parcelle avant que le couvert ne soit enfoui par travail du sol avant d'y établir la plante de culture. Ce qui le distingue EVA est qu'il est un couvert semé, spontané ou mixte qui demeure en place & au sein duquel les plantes de production sont semées ou plantées. Dans un jardin, l'expansion en volume d'EVA est ensuite limitée par des coupes autant que nécessaire. Sur des surfaces plus grandes, il y a lieu de trouver des moyens, procédés & outils pour limiter EVA. Fukuoka inondait son paddy pour ce faire trois jous trois fois trois en saison. Si les cinq critères ENDSAM - 2 espèce variété / 3 nutrition couvert / 4 densité date / 5 synergie / 1 associations mélanges - sont respectés, ces coupes entre semis & récolte s'avèrent superflues. Il s'agit d'une situation idéale obtenue par grâce parfois.
Puisque le terme jardin allude à un espace gardé ou enclos, le tiers-paysage que nomma Gilles Clément est un non-jardin par définition. C'est pourquoi il se peuple d'êtres rares, d'espèces oubliées, abandonnées en culture, ou d'un caractère marqué d'indépendance. La photo est prise ici avant que l'employé de la commune ne vienne y faire pipi & il avait auparavant remplacé le "coffee creamer" dans son café du matin par un peu de désherbant.
Les espaces de tiers-paysage sont précieux en ce qu'ils accueillent par exemple des espèces en danger d'extinction. Ils se sauront des points particuliers du paysage où la vie peut se reposer pour un temps, où la terre pourra reprendre quelque force. Ils brillent comme un entre-deux, un en-cas, une poire pour la soif, un peu de liberté en un monde de trop de contraintes.
La terre était sacrée à nos ancêtres en raison de son potentiel à nous nourrir. Pour voir le tiers-paysage comme un ami, doivent se côtoyer en nous une tradition ancienne de respect de la terre & une projection moderne concernant la destruction anthropogène des espèces. Pour que notre temps prenne en compte ces deux points de vue de tradition visionnaire, de la pédagogie encore sera nécessaire.
La photo montre la tige d'une Impatiens * coupée en son élan du printemps par la sécheresse de cet été. La tige de base cessa de monter en été avant de régresser. On aperçoit son extrémité nécrosée à son sommet. A compter des premières moussons d'août la plante se reprit en branches latérales, décalant sa fructification vers l'automne. L'espèce qui typiquement apprécie l'eau est très capable de s'adapter à de nombreuses stations & climats différents. De ce fait on la classe parfois comme invasive. Pour pouvoir désigner de la sorte une simple il importe en premier lieu de lui choisir un nom étranger ou monstrueux. Nous introduisîmes cette belle sur la ferme il y a quelques années car elle nous fut donnée par une voisine qui réside près de la rivière - en un lieu très différent d'ici par son climat donc. La photo de l'article précédent qui montre sa forme nanifiée illustre bien combien les plantes sont des êtres sans violence. Lorsqu'une invasion d'adventices se manifeste, c'est l'occasion donnée au praticien de corriger ses méthodes, rotations, couverts & cultures en mélange.
Ce sont les humains qui donnent leur nom aux plantes. Ce sont eux qui les classent & modifient en permanence ces classifications au fil des recherches & découvertes. Fukuoka relut, remis en question l'idée même d'espèce au constat que chaque individu est différent & que l'évolution se manifeste déjà au cours de la vie d'un seul individu en sa génétique lorsque les conditions l'exigent, le demandent. La vie est une processus continu, mais le mental humain se plaît à la catégoriser en groupes pour s'en saisir.
L'idée des plantes invasives ou supposément étrangères s'efface pour peu qu'on s'élève un peu, qu'on prenne du recul en temps & espace. Un arbre semblable au Douglas américain exista dans le massif central en un temps où l'espèce humaine n'existait pas encore & où cette montagne était haute comme les himalayas. La flore d'Europe est ridiculement pauvre en espèces si nous la comparons avec d'autres biomes de la planète. La quasi-totalité des plantes cultivées en Europe furent importées des autres continents. Peut-on parler en ce cas d'étrangères, d'invasives, de plantes en trop ? Ce racisme des écolos à la mode du dix-septième siècle fait écho à un autre racisme & aux migrations humaines que notre temps & la structure industrielle & sociale inventée au dix-neuvième siècle rend inéluctables en ce moment.
---
* Balsamine de l'Himalaya, Impatiens glandulifera. Les graines sont contenues dans des capsules allongées qui éclatent par détente de la tige capsulaire quand elles sont à maturité, projetant violemment les graines jusqu'à deux mètres.
Introduite comme plante ornementale & mellifère, elle est naturalisée dans de nombreux endroits, se répand près des cours d'eau, lisières, zones ombragées en sols frais. Elle est considérée comme une invasive hémérochore - par hémérochorie on entend en Europe la diffusion par la culture. On utilise souvent le synonyme anthropochorie assimilant la culture à l’action humaine.
Nous présentons ici des extraits édités de Wikipedia en projetant que bientôt ces biologistes brillants qui œuvrent à décrire le monde en détails - & ce faisant le divisent en débris de plus en plus fins & précis - comprendront qu'ils serait fort utile de consacrer leur temps & énergie plutôt à unifier les êtres, à nous réconcilier à notre écosystème Terre en vue par exemple d'inventer des agrinatures, des permacultures, des hügelkultur & des modes de vie de conciliation plutôt que d'antagonisme.
Décrire le bleuet comme une plante introduite en Europe il y a dix mille ans par les humains qui y migrèrent avec leurs semences de céréales a certes un intérêt historique qui nous permettra peut-être de relativiser la distinction entre être autochtone ou pas. Dans la pratique de la culture du blé il suffit de savoir que le champ de blé bénéficie de la présence de cette messicole (en proportion mineure). C'est cela qui importe en pratique & non pas de savoir si la plante est indigène ou depuis quand.
Les industriels, les financiers & les administrations font leur gras des antagonismes. Ils prospèrent de nos désunions.
Pour résumer le sujet en deux phrases, disons que.beaucoup de plantes d'un territoire furent introduites par les humains :
archéophyte « plante ancienne » introduite avant la survenue du trafic mondial vers 1500
Le bleuet est une archéophyte speirochore. Les archéophytes furent introduites ou entraînées dans un environnement nouveau pour elles avant la survenue du commerce mondial vers 1500 ou ont conquis par leurs propres moyens avant cette date un nouvel environnement rendu propice par l’intervention humaine - agriculture, élevage depuis le néolithique. On compte en ce groupe le coquelicot, le bleuet, la camomille sauvage, la nielle des blés. Les archéophytes d'Europe centrale proviennent pour la plupart du monde méditerranéen & des territoires adjacents à l'Europe au sud-ouest & au Moyen-Orient.
Le blé est une archéophyte introduite par culture (éthélochorie) en Europe centrale. La dissémination des plantes sous forme de semences est une forme d'hémérochorie. On la désigne par éthélochorie. De nombreuses plantes cultivées qui jouent un rôle important dans l'alimentation humaine ont été volontairement disséminées par l’homme. Blé, orge, lentille, épeautre, fève, lin, par exemple, ne sont pas des plantes typiques d'Europe centrale, bien qu'elles soient toutes des archéophytes. Hss les introduisit en Europe centrale progressivement après le début du néolithique - environ 6500 ans - en provenance du Proche-Orient. C'est alors que les premiers cultivateurs commencent à se sédentariser. C'est avant tout par exportation de l’Europe que beaucoup des anciennes plantes cultivées ont trouvé une répartition mondiale - le blé, cultivé il y a au moins 4000 ans, introduit au XVIe siècle en Amérique & au XIXe siècle en Australie. Les oranges, citrons, abricots & pêches étaient originaires de Chine, arrivés probablement au IIIe siècle av. J.-C. d'abord au Proche-Orient par la route de la soie, répandus par les Romains dans l'espace méditerranéen. Les colons européens à leur tour commencèrent leurs cultures fruitières dans les régions appropriées d'Amérique. À partir du XVIe siècle, les plantes ornementales sont introduites - géranium des Pyrénées - en Europe comme plantes de jardin. On compte parmi celles-ci notamment les glaïeuls, les campanules européennes ou des clématites des haies. Plus tard, on fait venir vers l'Europe des plantes d'ornement ou utilitaires de régions plus éloignées d'Extrême-Orient. Bien des parcs présentent des cerisiers ornementaux de Chine & d'autres arbres de ce genre.
hémérochore « cultivé à part » diffusion par la culture / synonyme anthropochore en assimilant culture & action humaine / "plante adventice" est souvent utilisé comme synonyme - mais parfois restreint aux espèces éthélochores ensauvagées, y compris celles qui ne se sont pas encore installées durablement dans leur nouvel espace vital / acolutophyte : plante compagne / apophyte « suiveur de la culture »
Australie & Nouvelle-Zélande - Contrairement à l'Europe centrale dont la flore relativement peu diversifiée consiste essentiellement d'immigrants d'Asie, les espèces végétales & animales d'Australie & de Nouvelle-Zélande ont pu se développer presque isolées géographiquement pendant des millénaires. C'est pourquoi les écosystèmes de ces pays avec leurs espèces presque exclusivement endémiques sont beaucoup plus sensibles à des espèces invasives. En Australie & Nouvelle-Zélande, il y eut au XIXe siècle une vague d'acclimatations. Les colons européens ont essayé avec insistance d'établir les animaux & plantes de leur habitat européen dans leur nouveau cadre de vie.
éthélochorie « vouloir » introduction volontaire par des semences ou des plants
Des plantes introduites de façon étholochore (volontairement) dans les écosystèmes sensibles d'Australie & de Nouvelle-Zélande se sont montrées finalement problématiques. Les espèces d'herbe africaines, plus nourrissantes que les australiennes, comme le cenchrus cilié ou l’andropogon gayanus furent introduites en Australie pour permettre une plus grande densité d'élevage de bœufs & moutons. Mais on négligea le fait que ces plantes diffèrent sur d'autres points des plantes indigènes. Les incendies sont une caractéristique de l’écosystème australien ; les semences de nombreuses plantes australiennes ne peuvent germer qu'après le passage d'un incendie. Les plantes indigènes comme l'eucalyptus sont adaptées à ces feux de brousse rapides à basse température. Mais les fourrages introduits en Australie brûlent plus longtemps pendant un feu de brousse & atteignent des températures nettement plus élevées. Ceci renforce les incendies, si bien que les eucalyptus prennent feu, & les semences au sol sont brûlées et ne peuvent plus germer, comme cela serait normalement le cas pour un feu de brousse australien. Les espèces d'herbe introduites ont aussi induit une diminution des espèces de pinsons & perroquets, car malgré leur production abondante de graines, celles-ci ne peuvent pas être mangées par les oiseaux indigènes. Au total, les effets de beaucoup d'espèces diverses introduites en conduisent d'autres à la limite de l'extinction & annihilent l’écosystème. Les espèces originellement introduites comme plantes ornementales de jardin se sont révélées en Australie des bioenvahisseurs problématiques. Parmi les 18 espèces comptées comme envahisseurs avec les effets les plus négatifs il y a 6 espèces d'herbes & 7 évadées des jardins. L'ensemble forme plus des deux tiers des néophytes problématiques & les évadés des jardins y sont en majorité. Cette grande proportion est due au grand nombre de plantes ornementales introduites. On estime que rien que dans l’État de Queensland, plus de 4000 espèces sont cultivées dans les jardins – leur nombre est avec cela plus grand que l'ensemble des espèces de plantes nourricières, forestières ou fourragères introduites. La plante grimpante introduite dès 1870 de Madagascar, Cryptostegia grandiflora avait envahi & étouffé d'après le biologiste Tim Low 350 000 km2 de forêt humide. La Thunbergia mysorensis originaire d'Inde, envahit les forêts humides tropicales autour de la ville côtière de Cairns & envahit même des arbres de 40 m de haut. En Australie centrale, l'espèce eurasienne Tamarix aphylla pousse le long des berges des rivières, y repousse les espèces d'arbres indigènes, & la faune associée, abaisse le niveau d'eau & augmente la salinité des sols. Les tamaris ont longtemps été considérés en Australie comme des plantes sans problème jusqu'à ce que des inondations disséminèrent des semences de tamaris cultivés au voisinage d'Alice Springs sur des centaines de kilomètres de berges des fleuves. Comme aux États-Unis où les tamaris se sont avérés de redoutables bioenvahisseurs, la lutte contre cette espèce d'arbres qui s'est largement disséminée depuis apparaît presque sans issue. Sans issue également est la lutte contre les jacinthes d'eau, qui se développent sans entrave dans les cours d'eau & lacs d'Australie du nord & de l’est, gênant appréciablement le trafic fluvial & modifiant fortement la faune & la flore aquatiques. L'épine de Jérusalem forme dans les territoires du nord des buissons épineux impénétrables qui peuvent faire plusieurs kilomètres en longueur & largeur. Deux autres plantes introduites comme plantes d'ornement, l’Asparagus asparagoides & le Chrysanthemoides monilifera ou bitou bush, dominent maintenant dans bien des forêts d'eucalyptus la couche herbacée & supplantent les vivaces, herbacées, orchidées & lis.
speirochorie « disséminer » introduction involontaire par des semences non pures
La camomille sauvage appartient aux plantes involontairement disséminées comme impuretés dans les semences - une hémérochorie nommée speirochorie. Les speirochores sont donc semées sur un sol préparé & entrent en concurrence avec les cultures. Des plantes archéophytes comme le coquelicot adapté au monde méditerranéen, la camomille sauvage, le bleuet, la nielle des blés, la renoncule des champs, se répandirent avec les semences de céréales en Europe centrale. Entre temps, Les procédés modernes de purification des semences & les herbicides & autres techniques de désherbage sont en passe d'exterminer les herbes non agricoles. Ces techniques conduisant à la disparition de la speirochorie en Europe centrale ont pour conséquences l’appauvrissement & l'érosion des sols.
L'Australie, comme la Nouvelle-Zélande, ont pris des mesures très sévères pour empêcher la dissémination par speirochorie ou agochorie. Les instruments agricoles importés en Australie doivent être soigneusement nettoyés. Les voyageurs aériens en provenance d'autres continents sont forcés de nettoyer à fond les semelles de leurs chaussures. Dans certains parcs nationaux australiens, on ne laisse passer les flots de visiteurs qu'en certains endroits spécialement aménagés avec des passages en bois, pour prévenir autant que possible l'entraînement de graines de l’extérieur.
néophytes « plante nouvelle » introduites après la survenue du trafic mondial en 1500, acclimatées à long terme sans intervention humaine, établies dans leur nouveau territoire & subsisté au moins deux ou trois générations sur 25 ans.
Les néophytes viennent surtout d'Extrême-Orient & d'Amérique du Nord & un peu du bassin méditerranéen & d'Asie centrale & quelques unes d'Afrique du Sud - le séneçon de Mazamet - ou d’Australie - Chenopodium pumilio. On recensa 420 néophytes en Allemagne, soit 16 % des espèces. Parmi celles-ci, le géranium des Pyrénées, apporté comme plante d'ornement des montagnes du sud de l'Europe vers l’Europe centrale. Désormais il pousse moins dans des jardins que sur les friches & prairies où il trouva une niche parmi les soi-disant plantes indigènes.
La balsamine de l'Himalaya est comptée parmi les néophytes problématiques d'Europe centrale à cause de son caractère envahissant qui déplace les indigènes. Par contre, le géranium des Pyrénées ou le perce-neige n'influent que peu sur la végétation indigène & l'on y voit plutôt un enrichissement de la biodiversité de l’espace d'Europe centrale. La composition des espèces peut se modifier tant, qu'il faut préserver bien des biotopes de ces immigrants si l'on veut conserver la biocénose originelle. L'élimination d'espèces indigènes par des néophytes comme elle fut observée dans le règne animal par des immigrés sur des îles océaniques, n'a pas lieu en Europe centrale.
Les éphémérophytes sont des plantes adventices qui peuvent s'établir provisoirement mais ne sont pas en mesure de remplir toutes les conditions afférentes au nouveau territoire.
Un hiver froid ou une sécheresse inhabituelle peuvent conduire à leur mort - la plupart du temps elles sont incapables de lutter contre la flore locale en conditions extrêmes. On peut donner l’exemple du palmier-dattier découvert à Berlin-Kreuzberg qui survécut au moins à quelques hivers particulièrement doux ou des figuiers établis en des endroits favorisés au climat doux en Europe centrale.
agochorie « entraîner » introduction par transport involontaire disséminées non semées sur des sols préparés
En Europe centrale, c'est surtout le souchet comestible qui a été rangé depuis les années 1980 parmi les espèces invasives, parce que ses tubercules ont été répandus en masse en se collant à des véhicules ou des machines. Les plantes agochores survenaient souvent dans les ports, les gares ou le long des voies. L'examen des autos des touristes entrant dans le parc national australien de Kakadu ont cependant montré que les automobiles prenaient une part importante de la dissémination agochore : 70 % des voitures examinées apportaient dans les rainures des pneus ou sous les garde-boue des semences de ce genre de plantes classées comme invasives à problème. Les autorités souhaitent les tenir éloignées du parc qui appartient au patrimoine mondial.
Mais l’agochorie concerne surtout les plantes aquatiques. Pour la dissémination agochore des plantes aquatiques, l'eau de ballast des navires joue un grand rôle. Depuis 1880 on utilise de l’eau pour stabiliser les bateaux non remplis. Cela transporte de par le monde ainsi 10 milliards de tonnes d'eau par an avec les organismes qu'elle contient. Ce sont avant tout les pays exportateurs qui sont touchés par la dissémination des organismes par l’eau des ballasts. Les bateaux atteignent leurs ports cales vides mais ballasts pleins. Au moment du chargement, ce sont des milliers de mètres cubes d'eau qui sont vidangés, avec tous les organismes étrangers qu'ils contiennent. Les quantités d'eau de ballast vidangées dans les ports allemands sont estimées à 10 millions de tonnes, dont 2 proviennent d'eaux côtières hors de l'Union européenne. « L'eau de ballast est un moyen de transport non-spécifique qui transporte des êtres vivants de tous les groupes de régime alimentaire & dans les stades les plus variés de leur cycle de vie. Chargée par de puissantes pompes dans les ballasts, elle contient tout ce qui ne peut échapper au courant d'aspiration représentant presque tous les embranchements animaux, […] mais aussi des unicellulaires & des plantes. C'est une sorte d'arche de Noé sous-marine. Il n'en existe aucune contrepartie terrestre. Ce ne sont pas des animaux cachés & isolés ou des semences de plantes collées qui sont entraînés d'un continent à un autre, mais une communauté complète d'organismes. C'est comme si on transportait outre-mer un hectare d'Europe avec tout ce qui va sur terre & en l’air, & qu'on l'y abandonne. » C'est par l'eau de ballast que l'algue Undaria pinnatifida du Japon fut transportée en Tasmanie où elle forme depuis 1988 une épaisse forêt de kelp qui élimine le long de la côte la flore & la faune indigènes. Des dinoflagellés comme Alexandrium catanella, A. minutum, A. tamarense ou Gymnodinium catenatum furent aussi apportés dans des eaux de ballast sur les côtes d'Australie, de Nouvelle-Zélande & des États-Unis. Ces dinoflagellés provoquent, à l’occasion, des efflorescences toxiques d'algues qui empoisonnent par la chaîne alimentaire les moules, les crevettes & les poissons. Les organismes agochores causent de sérieuses pertes économiques. Les dinoflagellés évoqués mettent en danger la culture des poissons, des moules & des huîtres. Sur les côtes américaines il fallut parfois complètement fermer des établissements de culture & restreindre la pêche ; en outre, les touristes évitent les côtes où se multiplient ces efflorescences d'algues toxiques.
L'Australie introduisit dès 1990 une directive pour la gestion de l’eau des ballasts. Les navires sont contraints à ne pas puiser d'eau pour leurs ballasts dans des baies peu profondes & non propres & à ne pas puiser pendant la nuit car beaucoup d'organismes marins restent au fond le jour & remontent la nuit. Les bateaux doivent changer d'eau de ballastage à 200 km des côtes pour d'une part éviter que des espèces de haute mer soient entraînées dans les eaux côtières plus sensibles, & d'autre part qu'aucun habitant de la zone côtière ne soit entraîné vers d'autres continents. L'Organisation maritime internationale a adhéré à ces recommandations; mais des textes légaux ne sont pas encore en vigueur. Ce reballastage, comme on appelle l’échange de l’eau des ballasts en haute mer n'est cependant pas une méthode sûre. Il reste dans les ballasts des fonds avec des organismes & des dépôts de fond de mer. Une protection plus complète contre l'agochorie serait de filtrer l'eau, de la chauffer avec le refroidissement des machines, le traitement à l’ultraviolet, à l'ozone, au poison, le changement de la teneur en sel, l’extraction de l’oxygène ou le déballastage dans des installations spécifiques dans les ports mais les coûts de ces méthodes sont trop élevés. Elles ne pourraient être utilisées que si tous les États côtiers du monde s'y engageaient fermement. Les pays pour lesquels l'apport d'organismes étrangers paraît si problématique qu'ils veulent introduire des règlements stricts pour la gestion des eaux de ballast sont en particulier, outre l’Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Canada, Israël & le Chili.
Avec le kelp & les dinoflagellés mentionnés, on peut aussi compter l’algue Caulerpa taxifolia parmi les marines agochores. C. taxifolia est une plante en provenance des Antilles & l'Océan Indien où elle est inoffensive & discrète. Un mutant de cette plante dont les feuilles sont plus grandes & qui supporte bien les variations saisonnières de température est probablement arrivé dans la Méditerranée depuis l'aquarium de Monaco où elle avait commencé à faire des peuplements importants. En dix ans à compter de sa première trouvaille en 1984 devant la côte de Monaco, elle se propagea jusqu'en Croatie. D'une grande capacité de croissance, capable de grandir jusqu'à 2 cm par jour, elle envahit la végétation sous-marine indigène. Elle est considérée comme une des plus grandes menaces pour l'écosystème Méditerranée. C. taxifolia est couramment transportées dans l'eau des ballasts & sur les ancres des navires qui en arrachent des morceaux. Les parties arrachées partent à la dérive pour former de nouvelles colonies. Les morceaux accrochés aux ancres peuvent survivre dans les écubiers sans lumière ni eau jusqu'à dix jours. Parmi les plantes également disséminées par agochorie, on compte l'élodée du Canada, probablement entraînée en 1836 avec des transports de bois vers l'Irlande, établie comme néophyte en Europe centrale. Pendant toute une période, le développement en masse de cette plante boucha les cours d'eau, empêchant la pêche, jusqu'à ce que la multiplication agressive de cette plante en Europe centrale cesse sans que l'on ait pu jusqu'à maintenant trouver pour ce phénomène une explication scientifique.
En Australie les nouvelles plantes à introduire sont soumises à un Weed Access Assessment (examen d'introduction de plantes), une enquête & une autorisation d'accès qui en dépend pour savoir dans quelle mesure elles pourraient se montrer problématiques à l’égard de l'écosystème australien. Les néophytes problématiques sont inscrites sur une liste des Weeds of National Significance (WONS – plantes de danger national). La liste des WONS ne conduit pas systématiquement à la proscription des plantes. On trouve même des espèces bioenvahisseurs à l'occasion fournis par des jardineries sous des noms fantaisistes. Ne plus vendre des plantes ornementales de jardin bioenvahisseurs problématiques est difficile d'application. Les Australiens renoncent difficilement à se passer de lierre, de houx ou de cerisiers du Japon pour orner leur jardin. Tim Low, qui s'est attaqué très à fond aux envahisseurs biologiques d'Australie, en tire des conclusions pessimistes sur la stabilité de l’écosystème australien. D'après lui, toute une série d'autorités ne réagissent pas de façon assez énergique aux exigences de la lutte contre ces envahisseurs, se plient trop vite aux intérêts économiques en particulier des agriculteurs. La possibilité de prendre encore des mesures significatives est déjà passée pour de nombreuses espèces. Les autorités de Nouvelle-Zélande ont suivi une autre voie : elles ont publié des listes de plantes ornementales considérées comme sans problème & cette approche a été largement suivie.
khadijamine le 26/09/2015 : La patience magnifique vertu.
erixbd le 27/09/2015 : Il me semble que les plantes privilégient la racine nourricière & développent la tige puis la fleur si elles en ont les moyens & si les conditions sont réunies. Je ne suis pas un expert, loin s'en faut, mais je ne peux m'empêcher de comparer cette attitude à celle de l'homme. issu de la nature, quoi qu'on en dise. Et je vois que lui, il fait le contraire. Il privilégie donc la fleur, au détriment de la racine, celle qui va chercher la nourriture au plus profond de la terre. L'homme, par ce fait, ne se dénature-t-il pas?
marssfarm le 27/09/2015 : Oui c'est juste. Les plantes ne vivent pas à crédit. Dès qu'une plante ne dispose pas des nutriments ou de l'eau disponibles, elle interrompt la pousse de sa tige & utilise les réserves lises auparavant en stock dans ses racines pour allonger & approfondir ces dernières. Au besoin - comme visible sur la photo - elle sacrifiera une tige précédement poussée. De cette règle on déduit une grande part de l'agronomie : si on arrose trop & donne des engrais, la plante ne développe pas ses racines & devient fragile par déséquilibre entre l'aérien & le souterrain. En biologie terrestre les quatre cinqièmes sont dans le sol - ce que nous voyons n'est donc qu'un cinquième du monde vivant des continents. Nous avons toujours tendance à ignorer ce qui n'est pas visible sans inférence.
Pour ce qui est de la procréation en revanche la nature réunit les plantes, les animaux & les humains en ce que les êtres tendent à fructifier avant de mourir. C'est pourquoi les pauvres ont plus d'enfants & c'est aussi pourquoi ils seront toujours la majorité. Je ne sais si Marx envisagea cette question du biologique en lien à la pauvreté. Par destruction globale du capital, les guerres furent en Europe toujours le moyen - au delà des malheurs encourus - de redistribuer les biens. L'union de l'Europe vise de ne plus faire la guerre en son **** & c'est cela qui maintient & accroît les inégalités entre les groupes sociaux avec tension en ce moment. Nous substituons la guerre économique à la guerre militaire, mais à ce jour nous n'avons pas encore trouvé la solution pour partager le travail, ce qui serait une vraie non-violence. Je vois les victimes dans le Sahara & la Méditerranée comme les morts de ce troisième conflit mondial qui se voudrait sans coup de feu tiré.
"les plantes ne vivent pas à crédit". Cette phrase résume très bien ce qui évite un long discours.
A propos de cette histoire de gens qui vivent à crédit :
Un type se présente dans un hôtel pour réserver une chambre. Il pose sur le comptoir un billet de 100€, mais demande à voir les chambres.
Pendant ce temps l'hôtelier prend le billet, va voir la femme de chambre et lui dit : Je viens de me rendre compte que je ne vous ai pas donner votre argent cette semaine, voici donc 1es 100 € que je vous dois ! La femme prend les sous fonce chez son boucher, et lui règle ses achats de la semaine, ce dernier appelle son fournisseur pour régler le montant de la viande qu'il avait apporté. Enfin, le fournisseur (pour faire court) fonce à l(hôtel avec le billet de 100€ pour régler la chambre qu'il a utiliser à des fins pas très catholique. A ce moment le type qui a visité les chambres redescend, il récupère son billet sous prétexte que la chambre ne lui convient pas. En clair tout le monde à rembourser sa dette sans que personne n'est eu à faire quoi que ce soit ! Comme quoi vivre à crédit ça peut aussi fonctionner de cette façon !
marssfarm le 27/09/2015 : Une histoire de crédit dans le sens le plus ancien du mot, c'est à dire de l'huile pour que la machine économique tourne, un crédit sans banquier ni intérêts. Ce crédit est vieux comme le troc. Imagine que le client ait un flingue dans son autre poche & que le fournisseur ait cinq minutes de retard...
une épiphytaire pousse sur une caravane
photo missing
Merci de ce commentaire. Si tu parles de la mousse dans le gazon, sa présence en sous-étage de l'herbe signale des tontes trop basses & trop fréquentes & un sol lessivé en surface. Il y a beaucoup de méthodes naturelles pour résoudre la question. Cela commence par regarder.
Dans une prairie naturelle on ne trouve pas de mousses en sous-étage car ce n'est pas vraiment leur place : elles sont des plantes d'ombre, de lieux humides & qui poussent sans sol - des épiphytaires au sens strict.
En fait il est très peu de lieux sur terre où une prairie est naturelle. Il faut pour maintenir la prairie des conditions très particulières en climat & sol & surtout la présence de populations d'herbivores en nombre ni trop grand ni trop faible. Pour maintenir cet équilibre, des prédateurs sont nécessaires aussi qui ajustent la population des troupeaux à son nombre optimal.
Les humains sont éleveurs depuis des milliers d'années & les peuples anciens nomades apprirent ces règles simples à énoncer mais subtiles délicates à réaliser en pratique.
Lorsque nous voulons un gazon sans la présence de mangeurs d'herbe, nous visons en fait une végétation impossible. C'est une mémoire inconsciente du mode de vie de nos ancêtres éleveurs qui nous pousse à vouloir ce type de végétation nommée gazon. Or nous ne sommes plus des éleveurs.
Il est des personnes qui réintroduisent des herbivores dans leur jardin pour y réduire les tontes : des moutons, des canards par exemple. Pour les autres méthodes elles sont simples & de bon sens mais nous ne les détaillerons pas ici. Elles furent déjà décrites en bien des articles du blog quoique sans extension.
Deux voies s'offrent. Il est celle du ciel qui nous intime à partager, nous inspire à l'effacement de chacun au bénéfice du commun à la manière de ce qui se passe dans les groupes d'animaux & de plantes. Il est celle de la terre qui nous offre un zillion d'exemples sur la manière de procéder pour vivre en terriens : tous les êtres de toutes les espèces savent vivre & ce faisant participent à la vie. Nous le voyons, ces deux voies ne font qu'une, celle du spirituel ou de l'intellect & celle du pragmatisme ou de la matérialité. Entre ciel & terre petit humain peut se croire centre du monde. Or l'égoïste tôt ou tard se retrouvera seul & c'est bien là ce qui menace notre espèce, une grande solitude de mort lorsqu'elle aura éliminé toutes les autres, un « silent spring » à portée planétaire, la tristesse de ne plus voir d'autres formes de vie que la notre plus des champs de blé clones. Regarder autour de soi nous place au centre du monde. C'est là la vision du petit, de l'enfant. Il est une autre manière de regarder lorsque les cinq sens sont utilisés en même temps. Le centre alors se déplace, s'éloigne de la tête, du corps. Cela commence par observer alentour. Peu à peu on regarde de plus en plus. Il n'est pas de fin en l'élargissement du cercle hormis celle peut-être des confins de l'univers. Dans ce mode de regarder les centres sont multiples, communs, décentrés. Il n'y a plus de centre en fait.
L'observation de la vie nous montre un monde loin bien loin de l'idée d'efficacité. Cette notion n'est qu'une vue du mental, de l'ego. Les techniques d’ingénierie sont des émanation du mental dont la vue est par nature étriquée, tronquée. Aux problèmes générés par les carences en perspective du mental, nous confions au mental de trouver des solutions qui génèrent plus de difficultés encore. Le cercle ainsi tourne.
L'ingénieur trop intelligent ne peut que créer la mort, la destruction, le conflit car il regarde le monde du point de vue étroit par deux minuscules fentes. Par les deux fentes l'ego regarde. Il cherche à comprendre, prendre en lui-même le vaste cosmos sans début ni fin.
La plupart des technologies & techniques sont inventées tout d'abord pour la guerre. Il n'est que peu d'exceptions. Les énergies fossiles aussi sont tirées du sous-sol auquel la mort toujours fut associée. Observez une automobile moderne. Son efficacité en énergie est de l'ordre de un pour-cent, soit la même efficacité que celle des charrettes de jadis, la même aussi que celle des premières voitures inventées il y a presque deux siècles. Chaque progrès permis par la technique s'annule d'un gadget superflu ajouté qui contredit le gain en efficacité qui aurait été possible.
Cet exemple pris au courant de nos vies voudrait juste montrer que la voie vue depuis l’œil de l'ingénieur technicien ne fonctionnera pas. C'est notre vue du monde qu'il nous faut élargir.
L'univers ne peut entrer en notre mental qui est plus petit. Il nous faut nous décentrer, nous placer hors du moi.
to be continued...
les 18 disciplines - la métaphysique - l'énergie unisson tête, cœur & main vers l'espace des êtres
le sommet tête (1), le centre cœur (2) & la main magnetique (3).
Le Taï Chi est une discipline corporelle issue du Tao comportant un ensemble de mouvements continus circulaires exécutés avec lenteur & précision dans un ordre préétabli. Mettant l’accent sur la maîtrise de la respiration, sa pratique vise aussi à renforcer l'ensemble muscles-squelette, en améliorer la souplesse & maintenir par ces moyens la santé aux plans du physique, du mental & du spirituel.
Selon ses adeptes de par son aspect de méditation & l’extrême précision des gestes sa pratique permet d’apaiser le mental en améliorant sa concentration, la vivacité de l'intellect & la mémoire. Elle favorise aussi une prise de conscience tout à la fois en soi & alentour en harmonisant le Qi dedans & autour.
Le Tai Qi Quan forme avec le Qi Gong le groupe des exercices énergétiques (3) parmi les cinq branches de la médecine traditionnelle chinoise dont les quatre autres branches sont :
On peut donc aborder le Tai Chi dans le contexte plus large de la médecine chinoise. Il est à ce jour vu comme une gymnastique énergétique globale. Le Qi Gong s'en distingue par des mouvements plus courts & isolés qui peuvent parfois être exécutés en position couchée tandis que le Tai Qi Quan est essentiellement pratiqué debout. C'est en définitive une forme de danse avec le Chi ou Qi - nommé Prana en la tradition de l'Inde - l'énergie présente alentour (1) & qui traverse & anime le corps (5).
Cette dernière définition fait de l'agrinature une forme du Taï Qi Quan. La remarque appelle un développement pour mieux exposer ce qu'est le non-faire. Le non-faire peut s'appliquer à tous les domaines de la vie. C'est appliqué à notre rapport à la nature qu'il trouvera son expression la plus complète. Dans l'art martial qu'est le Taï Chi Chuan on ne combat pas un ennemi extérieur. C'est une recherche
to be continued...
photo missing
L'écosystème nature ne connaît pas le déchet, donc pas de pollution; mais seulement deux types de boucles trophiques.
Une de ces boucles est vers la fabrication de vie (2) par la capture de l'énergie lumière soleil (3) par les plantes, algues & cyanobactéries. L'autre est la chaîne trophique de consommation vers l'humus, la fabrication des sols.
Dans la société humaine tout se complique car elle ne compte que trois types de producteurs : les forestiers (1), les agriculteurs (2) & les opérateurs de moulins d'énergie renouvelable - qui sont des formes diverses de l'énergie solaire (3). Tous les autres humains sont des consommateurs (4). Une seconde difficulté vient du fait que les productions se font à la campagne & les consommations à la ville.
Dans le monde vivant les plantes produisent (3), les consommateurs mangent le surplus (4) & les déchets deviennent du sol en la boucle trophique vers le sol (5). Dans les sociétés anciennes tout le monde ou presque était un tant soit peu producteur. Elles fonctionnaient à la manière des systèmes de nature. A cause des deux handicaps de la société moderne
Il est une différence notable cependant - celle du rendement ou efficacité. Les systèmes naturels & anciens peuvent être de faibles rendement car d'une part ils absorbent sans cesse de l'énergie solaire (3), d'autre part toute ressource inutilisée par un être - ce qu'un humain pourrait nommer déchet - le sera par un autre (4) & ainsi vie & mort se mêlent en un tourbillon permanent (5). Au moyen de ces deux faits l'idée d'efficacité dans la nature & dans les sociétés agricoles n'a que peu de sens. Il faut noter aussi que lorsque les sociétés d'antan dégradaient leur lieu de vie & leurs sols, elles migraient ensuite vers des contrées voisines ou lointaines.
Cette société moderne que nous voudrions n'a pas plus de rendement ou d'efficacité que les sociétés anciennes. En cela nous sommes demeurés des êtres de nature
Pourtant avec l'industrialisation rendue possible par les trois sources fossiles d'énergie (3) – charbon, pétrole & gaz - gaspillages & pollutions apparaissent. Ces sources fossiles d'énergie sont des drogues, des dopants qui démultiplient nos actes. Pourtant nous demeurons toujours aussi inefficaces en tout. S'il nous était demandé d'être efficaces en permanence nous mourrions sous le stress en quelques heures ou quelques jours car notre constitution ne le permet pas. Aucun être de nature n'est efficace longtemps. Cela ne peut se produire que par bribes. Cette idée d'efficacité qui nous obsède est en fait une projection du mental du capitaliste qui souhaite exploiter la force de travail des personnes qu'il emploie en vue de faire croître son profit. A force d'à force de répétitions l'idée nous fut infusée malgré nous.
Sous l'influence de la drogue pétrole (3) nous nous sommes départis des voies naturelles (4). Nous voudrions bâtir une civilisation mondiale coupée de la terre (5). Le pétrole nous donne l'illusion que cela se pourrait. Mais c'est impossible : tout l'indique en ce que nous voyons autour des êtres qui se disent ou se croient efficaces...
Il nous faudra regarder comment les êtres de nature fonctionnent, nous inspirer d'eux & recommencer de nous mêler à eux. Des inventions véritables apparaîtront mais il faudra tout de même retourner vers la terre au sens de s'humilier.
to be continued...
Les notions telles que déchet, efficacité, gaspillage, recycler, pollution sont des perceptions du moi, de l'ego au moyen du mental. La langue française teintée d'athéisme nomme esprit le mental humain en une tentative vanité à retrouver du spirituel d'où on le chassa. Ce fait est liée à l'histoire de la France & au caractère rebelle de son peuple qui choisit ses membres les plus brillants pour le représenter. Or la brillance est un critère pauvre. Il vaut mieux se tourner vers les valeurs d'intégrité, de cohérence intérieure pour désigner une personne appelée à endosser des responsabilités. En France on juge intelligent une personne très mentale. Les faits têtus révèlent cependant que ce type de personnes en général échoue en tout hormis parfois quelque pécune. L'observation montre que l'argent en surabondance est sauf exception employé à perte le plus souvent pour créer du brillant. Ainsi les brillants brillent à la manière d'une géante rouge avant de d'exploser en supernova. Lorsque aucune éducation n'est dispensée, le moi tend de son propre effort à se placer au centre du monde en vue d'organiser son espace selon ce qu'il perçoit. Le moi est une notion liée au corps : nous nous assimilons au corps physique. Or c'est bien cette corporéité qui nous lie à la nature, au êtres divers de notre écosystème terre. Or la nature si elle est très efficace - & la preuve en est de tout ce que nous voyons alentour qui fut créé par les photosynthèses : les montagnes, les sols, les arbres & tous ce vit sous les cieux & sous la terre – l'est d'une toute autre manière que ce que petit mental perçoit : dans le monde réel par opposition à ce qu'imagine l'ego, il s'agit d'une haute efficience du groupe. En son sein l'individu s'efface devant le groupe. En la communauté d'un écosystème chaque espèce même n'est rien qu'en ses liens aux autres. La structure solide inébranlable de la communauté est tissée des forces sans limite que sont la complémentarité, la convergence, la coopération, la commensalité, la complexité & la diversité - toute valeurs féminines.
to be continued...
---
3. le premier obstacle à contourner / les 3 couleurs d'EVA
photo missing
vousamoi le 07/12/2015 : Effectivement ma tonte était trop basse, & depuis cette année où j'ai enfin pu parvenir à régler la machine comme je le voulais ça va beaucoup mieux. N'empêche qu'autrefois je procédais aussi d la même façon sans rencontrer de soucis particulier, mais depuis quelques années - les pluies acides sans doute - tout le monde constate que la mousse se fait de plus en plus présente.
Les pluies acides - on n'en parle plus depuis que le carbone a pris leur place dans les médias. En fait les deux critères décrivent un seul phénomène : le brûlage de trop d'hydrocarbures & de charbon.
En matière de sol on parle du ratio carbone sur azote ou C/N.
Un herbivore mange l'herbe & ce faisant y prélève l'énergie (3) surtout & une infime partie des minéraux (5). Tout le reste, l'animal le restitue au sol en déjections. Par instinct & l'usage des cinq sens les animaux consomment leur ressource sans l'épuiser.
En comparaison les tondeurs n'accomplissent que deux actes : parcourir le terrain (1) & prélever la ressource précieuse qu'est une prairie (4). Ils doivent donc s'interroger au sujet des trois actes qui risquent de manquer en comparaison du mode de vie de nos frères & sœurs animaux.
Si les jardiniers sont attentifs à ces facteurs & savent redevenir aussi sages que les animaux le sont, alors les solutions surgiront sans tarder car elles sont sans nombre. La nature n'offre qu'une infinité de solutions tandis que notre mental tend à cristalliser les difficultés. C'est là le premier obstacle à contourner.
atomes organiques / neige / quotidien
rareté de l'eau
La Bretagne, portion périphérique de la Pangée, est le centre de gravité des terres émergées. Si on regarde le globe depuis son antipode, l'hémisphère concernée ne présente pas de continent visible. Si notre planète est couverte de mers à 70%, l'eau - salée & douce - ne représente en fait que 1% de sa masse. Il semble que sa totalité fut apportée par des comètes après que la température de la Terre ait suffisamment décru après sa formation, pour que l'eau puisse y demeurer sans s'échapper dans l'espace interstellaire.
fusion H hydrogène 1 He hélium 2 C carbone 6 O oxygéne 8 Si silicium 14 Fe fer 26 / fission Au or 79 Li lithium 3
les éléments du vivant -
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | |
1 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 8 | 8 | 1 | 2 | 3 | 4 | 3 | 2 | 1 | 0 |
Hy | He | |||||||||||||||||
2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||||||||
Li | Be | Bo | Ca | Na | Ox | Fl | Ne | |||||||||||
3 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | ||||||||||
Na | Mg | Al | Si | Ph | So | Cl | Ar | |||||||||||
4 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 |
Ka | Ca | Sca | Ti | V | Cr | Mn | Fer | Co | Ni | Cu | Zh | Ga | Ge | As | Se | Br | Kr | |
5 | 37 | 38 | 39 | 42 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 | 53 | 54 | ||||||
Rb | Sr | Yt | Mo | Ag | Cd | In | Sn | Sb | Te | Iode | Xe | |||||||
6 | 55 | 56 | 57 | 77 | 78 | 79 | 80 | 82 | 86 | |||||||||
Cs | Ba | La | Ir | Pt | Au | Hg | Pb | Rn | ||||||||||
7 | 1 | 2 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 |
mét. | m.alcal. | terre | m.de | non -mét. | m.pauvr | métalloïd | halogèn | gaz | ||||||||||
alcalin | terreux | rare | trans. | nobl | ||||||||||||||
11 | 19 | 79 | 80 | 50 | 51 | 7 | ||||||||||||
sod. | potas. | or | merc | étain | antim | azote |
La colonne indique la valence ou nombre d'électrons de la dernière orbitale.
Le numéro atomique est le nombre total d'électrons.
L'hydrogène, atome le plus simple, géniteur de l'eau, représente les trois quarts de la masse de l'univers matière.
La croix du carbone de valence quatre, cœur des cristaux & des molécules organiques est le centre des constructions & des combustions de charbon.
L'azote, gaz inerte - sans vie - de l'atmosphère, géniteur du nitre ou salpêtre, neutralise les excès de la chimie pour que la vie y naisse, caractérise les protéines, enveloppe protectrice des corporéités propres aux êtres "en vie".
L'oxygène, comburant des oxydations qui délient les atomes organiques en vue de leurs transformations & motions, lien chlorophyllien de réduction, construit entre les atomes précités pour bâtir les espaces de nos vies.
Le fluor est fondant. Le phosphore est lumineux. Le soufre se consume. Le chlore est vert. L'iode est violet. Le silicium est de silex. Le sodium est la cendre d'une plante salée & le natrium, la roche des déserts de sel. Le magnésium est tiré d'une pierre brillante, aimantée. La kalium est cendre - Kali - ainsi que le potassium -ash.
Le calcium est un caillou courant. Le fer est fort. L'aluminium est amer.
L'eau & la matière du vivant sont des non-métaux - H C N O. Les métaux vrais solubles - Na K - & les sels - F Cl I - sont essentiels au fonctionnement des cellules. Les sols & leurs roches-mères sont constitués d'un métalloïde & du métal pauvre le plus léger - Si Al - du métal de transition qui est l'élément le plus stable - Fe - de métaux vrais terreux - Mg Ca - de métaux vrais - Na K - & des non-métaux - H C N O P S.
L'oxygène a lui seul représente en masse plus de la moitié de la croûte terrestre & plus de ses neuf dixièmes en volume. Les métaux lourds - Hg Pb U Pu - sont toxiques. L'amiante n'est pas un élément, mais un composé métamorphique de Mg Si O & H. Dans la croûte terrestre on trouve surtout : O Si Al Fe Ca Na Mg K Ti H P.
Aux dires des données récentes de l'astrophysique, cette matière courante de l'univers, pour l'essentiel du gaz, ne serait qu'une fraction de sa composition totale. Il comprendrait en effet deux tiers d'énergie sombre & un quart de matière sombre. La matière solide en cet univers est donc une part infime de la part infime. Les mêmes proportions apparaissent lorsque nous considérons les notions de temps en comparant l'âge de l'univers & celui de notre espèce, car temps & espace ne sont qu'une seule & même entité.
La matière visible est en cette description des proportions de l'univers, assimilée à l'énergie visible qu'émettent les étoiles selon le principe d'équivalence entre énergie & matière. C'est cette lumière très justement qui rend visible le visible. La matière qui nous préoccupe tant, est une fraction de fraction d'un univers lui-même fraction de ce qui l'entoure, & l'énergie, moteur de toutes nos activités, une fraction encore de ce que nous nommons réalité ou matière visible.
La visibilité pourtant ne suffit pas à voir, car elle demande de croître en conscience. C'est là le sens de nos vies - découvrir ce que nous ne savons pas voir, ce que nous ne savons pas savoir.
Comme c'est le cas en science, cette croissance en conscience se doit d'être un apprentissage de groupe. Les chercheurs ne trouvent pas par eux-mêmes, mais par communication, compilation, comparaison, récapitulation & échanges.
Au centre de nos vies, l'imaginaire, le virtuel, le fictif est toujours le plus important. L'argent a rejoint ce groupe des importants depuis qu'il est devenu virtuel le quinze août de 1971. Nous sommes en train d'enfanter ce monde purement imaginaire.
brigitisis le 27/12/2014 : Neige ici tout le jour, la première de l'hiver cette année. Il la faut : pour la nature elle est très précieuse.
Elle diffracte & magnifie la lumière d'hiver par ces plantes reçue.
La neige déposée au fil de l'hiver sur les sommets enfin, par sa fonte progressive imbibera les sols au printemps pour abreuver la végétation en re-départ de végétation, puis percoler en son surplus, avec la lenteur qui sied, vers les nappes aquifères mères des rus, ruisseaux, rivières & fleuves.
brigitisis : D'un phénomène technique, tu nous donnes des explications poétiques.
banal pouvoir du quotidien en éthique de vie
Adolescent, il inventa une méthode pour les laver d'un verre d'eau. Ouvrez le robinet d'eau froide juste un peu quelques secondes pour humecter vos mains. Saisissez le savon un instant, puis reposez-le sur un point sec, drainé. Savonnez-vous environ une minute, chaque main massant avec soin toutes les anfractuosités de l'autre. Ouvrez à nouveau un mince filet d'eau pour vous rincer. Rincez aussi le bouton du robinet, y versant un peu d'eau d'une main avant de le fermer. Ainsi le savon demeure sec. Ainsi le robinet demeure propre. Dans la nature, on peut utiliser une bouteille glissée entre les genoux fléchis en la position d'un skieur de descente. En se relevant doucement, l'eau coule de la bouteille sur les mains. Dès que l'on fléchit à nouveau la position, elle cesse de couler.
Les définir le faisait accéder à l'éthique, lui permit d'entrer en un comportement adulte, lui donnait d'offrir un service simple à la communauté des humains en leur relation à la nature, & dessinait déjà la ligne de conduite de nos vies à venir.
recycler les métaux & autres substances de synthèse
En suite d'une journée passée à déambuler sur un terrain de sol, au soir à la veillée, ils palabrent, élaborent des plans tirés aux étoiles. Le groupe exprime son consensus, crie que ce qu'ensemble ils ressentent sera.
L'avenir est de nos paroles à venir, car la vibration crée.
---
Lorsque j'étais enfant, les surfaces que volent les autos me scandalisaient : tant de parkings, routes & bas-côtés où j'aurais pu planter des arbres ou semer des carottes ! C'était un temps où l'essence fleurait le plomb, les freins exhalaient de l'amiante & l'électricité prospérait en uraniums. La question que posent les industries réside surtout en leur usage des métaux lourds qu'il est toujours difficile de recycler & des substances de synthèse que par définition même la vie se refuse à reprendre sans dommage en les circonvolutions de ses cycles. Elle les reprend avec dégâts.
A la modification des climats les espèces du vivant s'adapteront ainsi qu'elles le firent depuis quarante millions de siècles.
Ils sont les signes que nous ne saurions échapper au destin de progrès que nous voulons écrire. Progrès signifie avancer. La pollution de l'atmosphère & le réchauffement du globe qu'elle induit pourront engendrer d'autres migrations, des inversions en matière d'économie, des transformations en géopolitique.
---
Fukuoka me mit en garde mais sur ce point, je ne l'écoute point & j'écris des textes de spiritualité dans le blog. Les ignorer serait de la part du lecteur obéir à l'injonction de Masanobu, l'ami. Ils me sont une protection que j'utilise en invoquant ce qu'il m'interdit de dire, exprimant qu'en fin d'histoire le but de toute démarche sera, réaliser notre être. En ce sens les deux messages - le sien & le mien - auront passé. A qui est repus, le met semble superflu.
Les ingénieurs conceptualisent les automobiles selon trois fonctions de lignes divergentes
En la satisfaction des deux derniers aspects, le poids de l'objet se voit accru, ce qui est contradictoire de la fonction première officiellement déclarée, se déplacer avec célérité & en une modeste dépense d'énergie.
Il s'agit à l'évidence d'un régrès technologique ou pour être plus précis
de la soumission de nos technologies & techniques à notre part irrationnelle,
puisque c'est l'irrationnel qui fait commerce.
climate change / adventicesEntête Elohim créait les ciels & la terre.
Elohim dit : « Une lumière sera. » Et c'est une lumière.
Elohim voit la lumière : quel bien ! Elohim sépare la lumière de la ténèbre.
De deux choses l'une ; l'autre c'est le soleil. Au plan physique nous disposons de trois sources d'énergie, le soleil, la terre & la lune. Le bois est le produit obtenu de l'énergie solaire que l'arbre absorba. La turbine de production hydroélectrique tourne sous l'effet du courant du torrent ou du fleuve. Or c'est bien la chaleur du jour qui évapora la mer en nuées avant qu'elles ne deviennent pluie & plus tard alimenter les sources des rus, ruisseaux & rivières. Les vents eux aussi sont des masses d'air mues par les différences de température à la surface du globe que la chaleur solaire crée en permanence. C'est par ce même procédé que le mouvement diurne de la planète donne préséance aux vents d'ouest, puisque l'est est toujours éclairé avant: en plus de sa racine solaire, il est une petite portion de dynamique tellurique dans la tête d'Eole. Le charbon, le gaz, le pétrole sont de l'énergie solaire transformée en biomasse qui demeura & fermenta en stock en sous-sol durant des milliers de millénaires.
Les énergies d'origine purement telluriques sont la radioactivité & la géothermie. Une part des calories émises par la terre provient de la réduction graduelle de sa chaleur résiduelle, car la planète était à son origine une boule de feu, un morceau du soleil. L'autre part résulte de la fission nucléaire des métaux lourds radioactifs présents dans le magma en fusion qu'est notre planète sous la croûte. Nous ne pouvons plus ignorer après les bombes nucléaires à Hiroshima, l'accident atomique de Fukushima au Japon & depuis la disparition de la ville antique de Pompéi engloutie par les laves du volcan Vésuve, la mort dont ces sources obscures sont vectrices.
Le soleil est à notre échelle, éternelle lumière & moteur de toute vie. La lune lentement s'éloigne & ralentit sa course, mais l'énergie qu'elle impulse nous sera encore disponible longtemps. La terre est le royaume des morts. Je note que si les énergies fossiles tirent leur origine du soleil, leur lieu de longue villégiature dut ultérieurement les affecter ainsi que l'atteste la couleur sombre qui les caractérise, leur crasse & leur relative toxicité. Je note en complément l'érosion accélérée des sols que l'ère de l'agriculture dopée au pétrole induisit tout en prétendant à l'inverse de ce que nous voyons, les fertiliser. Ce mensonge doit avoir partie liée à la part obscure, la part de mort impliquée dans l'huile de roche par son séjour sous terre. Selon le théorie astrophysique, à l'origine, ce fut son système tout entier qui naquit du soleil, la terre, la lune & toutes les planètes. Ce minuscule texte, fruit d'une infinie réflexion nous fait découvrir combien les données de la physique confirment les mythologies de toutes les civilisations en toutes les époques. Le soleil, la terre & la lune: que peut être fait sans ces trois là? Cesser de nier leur stature, c'est entrer dans le non-faire aussi.
de la gestion du commun, l'écosystème terre /l'égrégore du réchauffement de notre planète - la puissance du mental collectif
Par un processus historique les personnes vivant dans les régions tempérées du globe ont industrialisé leur activité, puis mécanisé le travail, ce qui permit au cours de la seconde part du vingtième siècle de réduire l'horaire journalier de labeur nécessaire. La vacance momentanée de travail à la saison chaude fut établie d'abord pour permettre aux écoliers & à leurs parents petits paysans d'accomplir les travaux des champs de l'été. Puis, les machines agricoles vinrent faire ces durs labeurs & les vacances devinrent un temps de repos & d'excursion. La nature travaille en saison chaude & se repose à l'an neuf. De même font les paysans.
le singe fou
Ce qui est remarquable en cette folie collective consistant à désirer un sempiternel été, c'est que nous obtenons pour partie le résultat que nous avions escompté. Au bout d'un siècle du souhait tant irrationnel que partagé d'un climat plus chaud, ce réchauffement advient, se produit effectivement! En cela nous avons mis à jour la toute puissance du mental humain.
ce que veulent les éveillés
Les observateurs les plus neutres de l'économie perçoivent combien l'écart n'a cessé de croître entre riches & pauvres au cours des cinquante ans passés. Les capitaux devenus virtuels circulent autour du globe à la vitesse de la lumière par les canaux nouveaux que sont les fibres optiques & les ondes transmises par satellite. Les marchandises que nous achetons ont pour la plupart parcouru plusieurs fois le tour du monde en bateau, avion & camion. Les migrations des pauvres sont empêchées par le moyen des visas. Ces deux questions de la liberté de circulation de l'argent des riches & de la restriction des déplacements des humains d'humble extraction sont cruciales dans l'organisation de l'économie mondialisée. Le changement anthropogène des climats va très justement perturber ces deux aspects clés des sociétés, deux facteurs qui jusques alors permirent l'enrichissement de qui détenaient les capitaux & l'asservissement de ceux qui n'ont que leurs mains pour tout bien – la répartition géographique des richesses & les migrations des peuples.
Toutes ces modifications des paramètres de dynamique mondiale sont surtout de bonnes nouvelles au regard des deux valeurs oubliées citées plus haut. Avant que l'économie ne devienne vraie ou véritable, avant qu'elle ne redevienne économe, se présenteront bien des conflits, batailles & guerres, mais le mouvement en lequel nous sommes engagés volens-nolens est inexorable. Nous y marchons pour la plupart sans y penser. Les éveillés le veulent.
Nous humains serions tout-puissants si nous nous unissions. Nous ne le faisons pas par désaccord sur l'objet & l'objectif. Nous coopérons pour construire le futile des centrales nucléaires & des tondeuses à gazon, tant d'objets inutifs, superflus ou destructiles. Nous avons souillé les cinq éléments qui nous constituent, & gaspillé les cinq biens qui une fois détruits ne reviennent pas – le temps, l'énergie, la nourriture, les ressources & le savoir humain. Agrinature nous propose d'entrer parmi ceux qui prennent tâche à ramasser les miettes de ces cinq biens en perdition.
La vie humaine est un processus de croissance sans fin. Le moi est le point de départ. Le deux est le point visé. Deux représente l'autre, la différence, la diversité. L'effet de serre est notre toit, ce qui permet à la vie d'exister sur la Terre. Le carbone est la brique du vivant, la molécule merveilleuse qui caractérise tous les êtres vivants, ainsi que l'humus. Des scientifiques nous déclarent que à cause de l'hyper-activité industrielle du vingtième siècle, l'effet de serre s'accroît car la teneur en dioxyde de carbone de l'atmosphère croît. Il s'agit d'une grande opportunité, car ces deux facteurs sont favorables à l'augmentation de la photosynthèse, la capture de l'énergie solaire par les plantes vertes. En tant que paysan & forestier, je dois me réjouir que mes arbres et mes plantes vont pouvoir pousser plus que de raison, plus que de saison. Les mêmes scientifiques s'inquiètent peu des mille molécules nouvelles inventées par les chimistes & répandues au quatre vents. L'air devient eau. L'eau devient terre. Et la terre, c'est ce que nous mangeons.
Nous nommons notre planète la Terre. C'est en effet le sol qui la caractérise. L'érosion & la pollution des sols sont du point de vue du naturaliste, le danger le plus sérieux de ce temps. Cette érosion pédologique se trouve accélérée par toutes les technologies modernes:
Une évidence se fait donc jour, la nécessité de fabriquer du sol. Un sol est la couche plus ou moins épaisse de débris & déchets comprise entre la lithosphère & l'atmosphère. Il se fabrique en permanence à ses deux interfaces par des processus complexes que l'on peut résumer comme suit:
Ces deux processus continus sont groupés sous le terme de pédogenèse dont les forces d'action sont climatiques & biologiques.