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photosynthèse continue

L'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.

deux chaînes trophiques

La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air.  Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.

observante attention

Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.

prélever part infime

Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.

simplicité du complexe

Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser.  C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.

humus & sens pratique

Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.

projection en nutriments

Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.

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1) épistémologie de l'agrinature / 10p40K

 

13.7 La variété des manifestations humaines.
  • Les soleils sont plus grands à l'ombrée de la haie.
Quel temps fait-il ?  What is now time to do ?
  • Qu'est l'heure qui se présente, propice à faire ou non-faire ?
  • Qu'accomplit le temps en la campagne en cette saison, en ce jour ?

La question, « Quel temps fait-il? » naquit d'un temps où nous étions paysans.
De cette question émergea le double sens du temps - celui du moment & celui du climat.

Le sens de la question était alors, "Qu'est-ce que ce temps - tout à la fois dans l'année, la saison
& dans le climat, l'expression particulière de cette saison en ses données climatiques

ici -
nous permet, nous demande, nous réclame, nous impose de faire en matière de travaux agricoles?"

Un agriculteur, une agricultrice connaissent le moment de l'an ainsi que le climat du lieu.
Compte tenu de ces deux facteurs, une tâche unique s'impose: il ou n'a alors aucun choix, nulle liberté.
Ici réside la principale difficulté de ce métier.  Le paysan, la paysanne sont liés au temps pour leur travail.  Leur art consiste à savoir discerner la tâche qui s'impose, & à s'exécuter immédiatement, sans délai.

La conséquence de cette situation particulière est que par le lâcher prise complet, nous pouvons nous laisser soulever, porter par le temps, tel un fétu par le vent.
Les agriculteurs obéissent  au temps pour ce qui est de leur travail & aux souhaits de leur clientèle en ce qui concerne la production vendues.


  • Le paysan, la paysanne accomplis, au discernement d'airain,
  • vivent d'une joie sans objet, semblant n'avoir aucune liberté,
  • car sans répit leur corps obéit au temps.

  • Il jouissent ce faisant d'une liberté intérieure pleine,
  • continuellement portés par le temps.

Nous voyons par extension que la question du temps qu'il fait

s'applique en réalité à toute personne en toute décision

car nul ne peux s'abstraire de la planète sous nos pieds

ni de la stratosphère qui chatouille nos oreilles

ni du temps de l'instant de l'histoire du lieu que nous habitons & qui par réflexivité nous habite...

 

  • Carried along by winds in pure obedience to the weather
    with a mind to serve their customers
    farmers can feel free
    their body tired, dusty & simply set, their heart at peace, perfect, joyful.
 L'oral est la langue native des paysans.
  • "Je ne sais ni lire ni écrire, qu'épeler."

 Olivier Barbier

  • L'oral est la langue native des paysans.

 Appeler se répondre de vallée en mont fut le moyen de créer les communautés d'agriculture

- culturer le champ ou replat.

 Épeler évoque le temps récent quand l'homme brisa son épée pour la fondre en outil.

 L'outil créé nous permit ensuite de forger la forme pays  pour s'y fondre en élément du paysage.

Le paysan, la paysanne en non-faire nourrissent d'humus leur humanité & nos corps de terre.

13.5 - une invention sans brevet - fleur de blé - 3 p
  • une fleur de blé *

Cette pante gracile dont la belle fleur soudain se révèle, grimpe aux pailles des céréales, au-delà de la commensalité. Ces herbes sont nommées messicoles puisqu'elles calèrent leur cycle de végétation sur celui des céréales que les humains installent autour de leur habitat depuis dix ou vingt mille ans.

  • Yann le 16/08/2012 : * Agrostemma githago.  Cette plante transforme ce que sécrète la graminée.  Cela doit contribuer à éviter un engorgement du sol en substances laissées par le blé.  Les toxines laissées par la céréale se concentrent dans la plante, ne restent pas dans le sol.  La plante entière est d'ailleurs très toxique.

Toutes les céréales intoxiquent leur milieu d'une manière particulière & c'est une des raisons à la nécessité de la rotations des cultures.  Le dialogue de biochimie qui lie cette plante à fleur à la céréale est un lien plus mutualiste que la commensalité, puisque le blé & le paysan, au delà donc de n'être ni lésés ni avantagés par elle, bénéficient de sa présence.

  • une invention sans brevet

Aux jardiniers bio, les limaces posent problème lorsque les espèces d'oiseaux qui d'ordinaire les mangeaient sont parties - les hérissons par exemple. C'est pourquoi utiliser de l'anti-limaces autorisé en mode biologique n'est pas une solution de sortie.


Comme un arbre entre ciel & terre, les jardiniers - en agrinature - sont antenne, canal, point de passage privilégié.  Toute la connaissance réside en le ciel & par la modestie du non-faire, nous pouvons en capter des bribes errant dans les vents pour inventer -  & plus tard les éventer, les répandre, disséminer, semer comme akènes & samares.

  • Yann le 16.08.2012 : La limace qui se trouve comme en plein soleil ralentit, peut-être par réflexe car elle croit qu'elle va se dessécher.  En effet elle respire non pas par son poumon, mais par la peau, ce qui est deux cent fois plus efficace qu'un poumon, & se produit lorsque sa peau est humide.  Elle est alors moins traînarde, & ce n'est pas parce que l'eau la lubrifie, c'est parce que l'eau l'aère - C'est l'eau qui aère le sol d'ailleurs, si elle circule bien.  Donc la nuit, au sol l'air est saturé d'humidité, l'eau se condense et c'est le signal du départ.  Quand le jour se lève, à moins qu'il ne pleuve, la limace s’essouffle plus vite.  L'escargot fait pareil; la limace est juste un escargot sans coquille.

l'intuition des sens - intuition & sense perception -

La méthode empirique des paysans peut sembler fruste au scientifique.

La démarche des personnes de science est noble.  Elle requiert un grand nombre de qualités du mental & de l'intellect en sa soumission à ce qui est.

Pourtant, nous voyons désormais des chercheurs dériver en des voies qui ne leur appartiennent pas, délaissant pour un salaire la rigueur que leur artisanat imposait.

Un paysan observe ce qui advient en son champ & en façonne en rapport ce qui au fil du temps deviendra sa pratique.  Le scientifique pour sa part ne saurait s'en contenter.  Par sa formation, il éprouve le besoin de, dans la mesure délimitée par la capacité de sa connaissance, délivrer une tentative d'explication à ce qu'il observa.

Ici, l'intuition, l'imagination, la vision du réel d'une personne considérée, interviennent pour contribuer à élaborer tout d'abord une hypothèse, puis ensuite un protocole d'expériences qui pourraient infirmer ou confirmer ce que la personne pressentait.

L'observation du paysan ou de la paysanne ne rejette pas la science, mais en fin de compte pourtant, il s'agit surtout de voir ce qui advient au champ, en vue de pouvoir utiliser cette perception fine dans le sens le plus pratique qui soit.

A leurs yeux, l'explication de ce qui se produit n'est pas capitale, sachant que toute description est par nature incomplète & que le propos des savants du jour pourra sans doute sembler désuet à la génération suivante.

  • Nous pouvons prendre en contrepoint les écrits d'Olivier de Serres, homme de la terre, en son "Théâtre d'agriculture & mesnage des champs" dont nombre de maximes sont toujours valables ce jour.

A l'agriculteur, importent pour l'essentiel les méthodes culturales, les dates des travaux, le rapport d'une dépense en fonction de la recette qu'elle pourrait générer, & avant tout - & c'est un grand paradoxe - l'effet à long terme ou même à très long terme de tout ce qui sera fait ou non fait.  Les agriculteurs se sentent hautement concernés par leurs relations à la société & à l'environnement.  Notre travail est visible de tous.  La nature aussi est un commun.  Les voisins des paysans sont par nature leurs clients.  Chaque fois que nous enfreindrons en quelque aspect ces règles du savoir-vivre, nous dévaluerons notre position & notre rapport à l'autre.

Le déclin en matière de rigueur & d'honnêteté des chercheurs de science désormais accompagne la profusion de leur discours & dévalorise leur parole en proportion.

  •  entre l'agronome & la terre.

    Entre la science de l'agronome & la terre, la mémoire du paysan.
    "Comment était ma terre il y a cinq ans, il y a dix ans, il y a cent ans, il y a mille ans?"

    Ma mémoire de paysan, par observation journalière de la topographie de mes parcelles,
    ne remonte pas à plus de dix mille ans, car c'est à peu près en ce temps que
    venus du centre de l'Eurasie, Homo sapiens débuta l'essartage.

    C'est la mémoire de l'agriculteur qui seule lui confère un regard neuf.
    Cette nouveauté du regard nous permet d'avancer,
    car la vie ne cesse pas de se renouveler.

    En marche.

- Earth memories - a sacred link between knowledge & action -

  • The farmers' memory alone stands between agricultural science & the soil,
    when they ask to oneself,
    «  What did my plots look like five, ten years, a century, a thousand years ago? »

    Through daily & constant watch of the topography of the plots,
    I can remember no more than ten thousand years in the past,
    for it was about then human beings come from central Eurasia started to open clearings in the forests of Europe.

    Only when farmers acquire this memory capacity, can they see their farmland in a new light.

    Seeing the ancient land anew, we become able to move forward,

    for life is That that's ever new

variété des manifestations humaines -

Le point de vue de la science devrait décrire le réel, la situation du monde tel qu'il nous apparait.  Dans les faits pourtant, les chercheurs accusent parfois une vision déformée de la société, du fait qu'ils en appartiennent à la classe dominante & tirent pour nombre d'entre-eux revenu d'une association avec des industriels.

De plus, leur compréhension est bâtie de concepts & incomplète, car ils ne sont pas de réels praticiens.  Ce dernier point cependant est inhérent à leur fonction & ne peut être évité.

A redéfinir l'agronomie doivent coopérer des agriculteurs & des scientifiques approfondissant les questions sous de multiples aspects en relation à la société, les connaissances, les techniques, l'histoire, l'économie, l'environnement, la gestion des ressources.

Lorsque nous sommes ouverts, honnêtes, un consensus peut se manifester en suite d'observation des forces en jeu dans le spectacle quotidien de la nature & la vie des plantes, puis par voie de conséquence une soumission consentie avec joie à ces forces que nous constatons à l'évidence plus grandes que nous dans leurs amplitudes de l'espace & du temps.

La même vision intérieure produira cependant des résultats différents dans leur forme.

De même que dans le monde vivant une diversité d'expressions est capitale pour sa perpétuation,

la variété des manifestations au sein de la société humaine y a toute place pour contribuer au bien commun.

 

  • That is how the living build their capacity to resist, exist & perpetuate.
  • And what applies to nature, moreover applies to the human society :
  • let there be a richness of ways to contribute our common good!

 

 
  • Quelques bandes furent dénudées un court temps, le seul travail du sol étant celui d'une fouilleuse - Actisol - utilisée à la faible profondeur de quelques pouces.

Se laisser porter par le vent du non-faire, ridicule, dérisoire moustique sur la vague océane!

 

  • Saint-Priest-la-Prugne est un village en le département de la Loire, à l'altitude de sept-cent-cinquante mètres.  Le blé Saint-Priest-le-Vernois rouge serait une forme du rouge de Bordeaux qui se serait adapté à son climat rude de terres pauvres.

Se laisser porter par le temps que le temps fait est une part nécessaire mais non suffisante à définir que nous serions dans le non-faire.

 
  • le barbu du Mâconnais est très productif

L'efficacité, le résultat, l'attente.

Le non-faire se définit au sens qu'il faudrait toujours agir le moins qu'il est possible.

C'est le caractère marin de la condition paysanne.

 

EVA semé dans la pépinière à Sardent contribua à aider au développement des blés, empêcha bien des adventices de s'installer & offrira après la moisson une parcelle en l'état idéal pour semer & planter des plantes potagères selon la pratique de l'agrinature. La parcelle fournit un bel exemple de ce qu'est la prairie-céréale : elle produit une belle moisson de blé tout en portant une végétation riche d'un grand nombre d'espèces. Elle peut ainsi maintenir ou accroître sa fertilité tout en produisant sans excès. La variété des espèces présentes assure la force sanitaire de la population complexe que ce lieu porte. Notez que la prairie céréale pour être obtenue demande des semences de population sélectionnées au champ  & non par les instituts de sélection.

Une machette, une boussole & un pas suffisent.

  • Philippe Guichard sème des blés de population géants en semis direct avec l'outil combiné d'une herse rotative & d'un semoir, sur le sol d'une luzernière qui fut auparavant coupée.  La graine en est posée sur le sol & la luzerne dont la herse réduisit la vigueur l'y protège sans la couvrir pourtant.

Laurent Pénicaud préfère semer par un semoir combiné à un outil à pattes d'oie qui scalpe la végétation à la même profondeur d'un pouce, à la manière du travail de surface qu'accomplit Richard Heckmann en Alsace ou le semoir Ecodyn de Nicolas Supiot en Bretagne & Manfred Wenz en Allemagne.

  • Jean Lafaille & Sapoork envisagent quant à eux ainsi que Claude Bourguignon le théorisa, ainsi qu'il est plus couramment adopté en Amérique du sud, de semer dans une couverture vivante gélive, sur le sol, c'est-à-dire en surface, mais sans l'ouvrir autant que ce que font les semoirs directs.

On peut utiliser un rouleau broyeur pour couvrir, protéger la semence. Sur le sol couvert d'EVA, le semis se voudra précoce - lorsque les toiles brillent sous la lune du mois neuf.

Semer en un seul passage permet d'économiser l'intrant pétrole, de tasser le moins qu'il est possible le sol, d'alléger la contrainte que l'automne, la mousson, impose.

Pour avancer dans la forêt dense, une machette, une boussole & voir à deux pas suffisent.

 

13.7 - l'ailleurs de l'écoute - speech or say - p
  • Ici la prairie-céréale est de forte densité.  Le précédent prairie de chiendent était assez âgé pour nourrir le seigle.

l'ailleurs de l'écoute

Les deux ermites nous rendent visite en notre communauté deux fois l'an.

Ju bredouille.  Sa courte allocution pourtant nous ravit, nous élève.

Elle nous portera en espoir jusqu'en la suivante saison.

Pi est grand.  Son éloquence touche au sublime.  Nous l'écoutons de grand intérêt.

Quand ils repartent, nous nous demandons en nous-mêmes "Qu'a-t-il dit?"

 

 

13.5 - se préparer longtemps, agir en célérité / 4p6K
  • EVA - trèfles blanc nain rampant, des prés, rose, du Roussillon, de Michelli, souterrain & lotier corniculé. Selon le climat & le sol, la liste pourra être complétée par des mélilot, sainfoin & luzernes.

Se préparer longtemps, agir en célérité.

L'essentiel c'est d'être prêt.

Pour accomplir le travail qui a lieu à la saison des pluies, il faut être prêt :

le matériel révisé, en état de fonctionner,

les opérations préalable en les parcelles effectuées aux temps voulus,

la réflexion sur l'assolement, mûre.

Ainsi, la triple préparation de minutie des outils, des parcelles & du projet est un préalable à accomplir la semaille sans accroc ni stress.

Le quatrième aspect c'est anticiper la météorologie.

 

13.5.2 douleur ou plaisir, je ne sais - in between pain - p
  • Le petit Ononis arrête-bœuf & les feuilles tombées au sol nous montrent ici que si nous cessions de garder des lieux même couverts de goudron, ils seraient assez vite recolonisés par les plantes d'abord, des animaux ensuite.

 

Plaisir & douleur sont des images qui naissent & meurent sur la toile du mental.

 

13.5.3 - jouir du fruit de l'acte ou non est la question - p
  • La vie, prenant la forme  probable d'un rongeur apporta ici un gland qui germe sous une couverture spontanée EVA de fabacées.  Il offre le potentiel d'une forêt entière à l'échelle d'une génération.

Jouir du fruit de l'acte ou non est la question.

Bouddha déclare que la souffrance est l'essence de l'existence. Les attachements en sont la racine.  Nous ne pouvons nous y soustraire.  Nous sommes venus sur terre en fait pour l'affronter, réaliser une destinée.  L'accepter, c'est lui enlever son pouvoir : elle ne s'évapore pas, mais ne nous affecte plus.  La crucifixion est une souffrance sur les trois plans, du corps, du mental & du spirituel.  Elle est une circonstance où le corps doit endurer ce qu'il ne peut fuir, quand nos amis désertèrent & que toute perspective d’échappatoire semble s'éloigner sans retour.

Bhagavad Gita : « Sers sans en rien attendre.  Ne cherche pas à jouir des fruits de tes actes.  La vie te fournit tout en ce qui concerne ton action, son cadre, l'énergie nécessaire, la motivation à la poursuivre.  Laisse-lui-en en conséquence les fruits : ils lui appartiennent.  Si tu agis ainsi les tourments ordinaires ou d'exception ne te touchent plus : l'existence en son entièreté te bénit. »

C'est le yoga de l'action.

 

13.5.4 - une parenthèse de cent ans - a century of decay - p
  • ARE : maïs sarrasin courge soja

 

  • Hiroshima & Agrinature - Know the ego !

    La bombe nucléaire nous interroge sur la validité de la science, capable du meilleur ou du pire, & la pertinence du scientisme qui apparaît sous les rayons du champignon atomique, comme une superstition de plus.

    Larguer par deux fois des bombes sur le Japon pour réaliser des essais en grandeur nature constituaient des actes motivés au plus haut point par une conception raciale & raciste de la géopolitique.

    De la conscience d'Hiroshima naquit Agrinature - qui envisage l'agriculture comme une activité humaine globale, sans division ni dualité de l'être, qui relie en cela les jumeaux, Orient & Occident.

Create or destroy?

  • The nuclear bombs dropped on two towns of Japan were the product of scientific research.
    Science can beget either good or dire evil.
    The deadly nuclear mushrooms were a sign that believing blindly in science
    would just be another superstition.

    It is worth noticing that dropping twice those bombs on Japan as  two full-scale tests were acts partly,
    but highly motivated by a racial, racist understanding of geopolitics.

    Agrinature was born of this new awareness Hiroshima & Nagasaki events started.
    In Agrinature, we consider agriculture a global, human activity, for being is

undivided & non-dual.  In it we unite East & West, the twins.

  • Spirit & the mind

"Science deals with what the senses perceive, and spirituality what exists beyond the senses."

  • "Masanobu Fukuoka- 2 February 1913 – 16 August 2008 - was a Japanese farmer and philosopher celebrated for his natural farming and re-vegetation of desertified lands.

He was a proponent of no-till, no-herbicide grain cultivation farming methods traditional to many indigenous cultures, from which he created a particular method of farming, commonly referred to as "Natural Farming" or "Do-Nothing Farming".

He was the author of several  books, scientific papers and other publications, & was featured in television documentaries and interviews from the 1970s onwards. His influences went beyond farming to inspire individuals within the natural food and lifestyle movements. He was an outspoken advocate of the value of observing nature's principles."

edited from Wikipedia

  • Son influence au sein du mouvement des petits paysans du monde est d'importance ce jour.  Devant cette force grandissante, le besoin se ressent d'une distinction, un discernement accrus entre la part spirituelle proprement dite de ses écrits & la valeur scientifique de ses pratiques.

"All the world’s major religions, with their emphasis on love, compassion,patience, tolerance, and forgiveness can promote inner values."

thirteenth Dalai Lama

 

  • Fukuoka n'appréciait pas qu'on l'adule.

Son ego était-il éteint?  Je peux dire ici avant tout que son cœur était ouvert - selon les critères de reconnaissance de ce fait, habituels, courants en orient : il était capable de percevoir une personnalité de manière directe - même si le terme de cœur est désormais confus par trop d'usage en les langues d'occident.

Le fait que ces commentaires apparaissent quatre ans seulement après le décès du maître est un signe de santé au sein du groupe des personnes qui s'intéressent à lui & surtout à son travail.

En un temps où la pluridisciplinarité devient la règle, nous avons à effectuer en la matière la démarche inverse du fait qu'il était en marche - par force & humanité - un pas d'avance sur ses contemporains.

Les tendances de météorologie du calendrier lunaire de Maria Thun sont justes & peuvent de ce fait nous aider à anticiper le temps du semis.

  • L'environnement désigne ce qui nous entoure. Dans son étymologie, le mot écologie évoque le lieu de notre habitat. Ces deux termes donc nous coupent de la nature.

 

 
  •  sol, soleil & seigle

le grandiose, une présence & des actes réparation

La relation orale surtout.  Il est beaucoup de potions en la chambre d'un malade.  Il est beaucoup de livres en la bibliothèque d'un ignorant.

C'est fondamentalement le cœur de la révélation de Fukuoka que ce non-faire en relation avec la nature végétale & micro-organique ou animale, puisque ce fut sa vie même, avec une sorte de projet de démonstration en sus, & comme souvent de la vérité.Agrinature est le nom que nous donnons à la méthode de Fukuoka.  L'expression en Japonais signifie littéralement "do nothing" ce qu'on traduit en Français par non-faire, mais qu'il faudrait en toute rigueur dire plutôt "ne rien faire".  Le non-faire exprime au sens très subtil & spirituel que c'est Dieu ou la Nature qui agit en nous & guide notre action par le vecteur d'une perception des sens & de l'intuition réunis.  Toute traduction est une interprétation.

Sur la question du non-agir.

  • « Non agir » est une traduction approximative.  Agrinature est une praxis.  Il est difficile de décrire un geste, & plus encore à qui ne l'a pas pratiqué, ni vu faire. Avancer vers l'agrinature peut demander dans le cas d'un terrain abandonné ou ruiné, des actes de restauration qui prendront le temps d'attendre que le non-faire inné à toute nature s'y installe de son vouloir propre, en le temps qui lui sied.  La restauration des sols peuvent demander un an si la diversité des espèces d'herbes était demeurée, mais dix ou vingt en des terrains plus abîmés où la diversité résiduelle était proche de zéro.  A cause du besoin de cet agir préalable, on n'emploie pas la locution « non-agir ».  La jachère qui consiste à ne rien faire est déjà une forme d'action : être présent est utile, ce qui implique des actes comme marcher, regarder, uriner par exemple.  Nous agissons, donc.  Si nous quittions le lieu sans revenir, il se régénérerait en retournant à la forêt.  Le non-faire en agriculture est d'un autre registre - l'effacement de l'ego devant le grandiose, une présence & des actes réparation.  C'est une thérapie de notre relation à l'être, à la terre & à l'autre.

Quel serait le sens de perception le plus développé ?

  • Les cinq en synergie & concomitance de l'écoute ou ressenti du cœur à droite.

Quelles relations affectives ou autres as-tu avec les êtres humains ?

  • Je suis un être humain.

N'y aurait-il qu'un domaine, un champ à te prendre, comme le supposerait ta monomanie des champs ?

  • Tout m'intéresse qui a des applications & implications pratiques.

Quelle éducation, influences religieuses constituantes reçues en l'enfance au sens propre ?  Toute éducation est religieuse.

  • Chrétienté, bouddhiste, Védanta, Tao.

Le chamanisme, le paganisme ont-ils la moindre intérêt ?

  • Le chamanisme est un mode de relation ancien au monde, puissant & toujours pratiqué.  Le paganisme désigne des pratiques religieuses d'avant qu'Abraham ne migre à Hébron.  Le Vedanta & le Tao ont en commun la non-dualité.  Au sens des érudits d'occident, ce sont des formes de paganisme, ce qui à mes oreilles ne signifie rien.  Ces perceptions holistes du monde évoluèrent à partir des chamanismes pratiqués en Inde au temps d'Abraham & en Chine au temps de Bouddha.  Les mythes, les mythologies, les religions, les philosophies & les sciences de la psyché, du comportement ou de la société humaine convergent en un seul point.  Tous ne s'accordent pas à le nommer.  Eau, aqua & water désignent une seule substance polymorphe.  Le mot eau fait penser à ce qui descend du ciel ou de la montagne.  Aqua évoque mieux ce que désire qui a soif.  Water ressemble plus à ce qui coule & irrigue la vallée.  A cause de ces percpets & sons qui diffèrent, les scolaires débattent & se disputent.  What links us all is the sense of awe in front of a world we cannot grasp or master.  De qui se refuse à cet émerveillement à habiter le grandiose & la complexité du vaste monde, je m'écarte par prudence.

Es-tu sensible à la musique ?

  • In the beginning was the word ... It means sound is the primeval step of creation.

 

  • Ne cherchons pas la nature de l'esprit, mais plutôt l'Esprit dans la nature.
  • There is no need to try & explain how the mind works.
  • We had rather listen to what the Self says.
13.6 - la trinité de l'être - a three-fold being - p
  • La productivité en grain de la prairie céréale dépend de la teneur diponible en azote du sol,  elle-même fonction des précédents ARE & EVA & des apports éventuellement en oligo-éléments au long de la saison apportés.

la trinité de l'être

Lire surtout des textes qui disent ou enseignent ou les deux, les biographies, les monographies, les études, essais, recherches & découvertes. Éviter les romans.  Lire est utile, comme méditer, comme une parenthèse, pour motiver l'action qui s'ensuit, réparer celle qui précède.

Il nous serait néfaste de lire & que les mots en demeurent comme pensée ou paroles sans se concrétiser en gestes.

Le danger à trop se laisser aller à cet acte de penser sera de cesser d'écouter le silence par manque de temps.

Les pensées se font tintamarre.

Les paroles se risquent à mentir.

 L'amour est acte dans l'instant.

Créer commence par un son une idée que nous captons en l'espace fin prêt.

Nous poursuivons en une parole, l'intuition condensée, une pensée verbalisée.

Si nous ne la cristallisons pas lors en actes, l'excès liquide risque de nous noyer.

Il en est  du penser comme de la pluie.  Les atomes qu'émettent les arbres de la haie qui ont soif deviennent noyaux de condensation aux molécules H2O de la nue.  S'il n'était que précipitations pourtant, en ce déluge la terre devient boue.  Le calme ensuite de la chaleur au réchauffement sol air seul permet aux vivants de cristalliser l'eau tombée en tant d'actes œuvre à la diversité, plantes, sol, animaux & paysage utile au sage.

Le geste inclut en lui la douleur, le sacrifice & le service, ou pour le dire en d'autres mots, l'empathie la sympathie, le don

ou acte sacré consacré, & l'aide à ceux qui sont dans la nécessité sans nécessité.

C'est par l'usage de nos mains que d'homme ou femme nous devenons humains.

 

13.6 - la route à gravir Kailash - a pathless land - p
  • Le trèfle des prés est en train de monter ou grainer.  Il est dit violet en Français & red clover en Anglais.  On voit du trèfle blanc nain rampant à son pied.  Notez la mobilité des folioles, orientées pour capter mieux la lumière.  Dans le froid d'un matin elles savent aussi se refermer pour s'abriter & sous la sécheresse d'un l'été s'orienter à l'inverse verticalement pour éviter les rayons trop brûlants du soleil de midi.  La plus significative des fabacées à cet égard est sans doute Mimosa pudica, herbacée épineuse des tropiques dont les folioles & pétioles se replient lorsque le passant les effleure.

vendre tendre la terre - la route à gravir Kailash - a pathless land.

  • Les techniques culturales simplifiées nous viennent de l'Amérique du nord.  Elles consistent à semer sans labour après désherbage chimique en été, ce qui implique de mettre le sol à nu sous le grand soleil d'août & d'avoir acquis de gros matériels qui ne peuvent pas se rentabiliser au dessous de cent hectares.  Leurs tenants tentent de les faire accepter sous la dénomination agro-écologie, terme qu'ils volèrent à Pierre Rabhi.  Par ce néologisme, Rabhi signifiait que l'agriculture & l'écologie ne sont pas incompatibles, qu'il pouvait exister des paysans engagés en la protection de la nature.

Le lucratif de l'agriculture pétrole des machines & de la chimie revient aux trusts internationaux qui les manufacturent & que les gouvernements subventionnent par voie indirecte en donnant de l'argent aux agriculteurs pour qu'ils en deviennent clients.  Il est indispensable que les décideurs politiques - soulignant le lien entre les Kshatriyas* & les gens de la terre - apportent un soutien à l'agriculture de leur nation.  Ce soutien pourtant devrait s'opérer par d'autres moyens que des subventions qui risque toujours de favoriser les plus grandes fermes.  Nous savons qu'un pays a besoin de petites fermes pour en nourrir la population localement d'une nourriture saine & de grandes fermes aussi pour approvisionner le négoce.

  • Semblable business échoit en ce qui touche au commerce des graines & semences, question cardinale en lien à ces deux autres aspects que sont les machines & la chimie.  Nous estimons les pertes de gènes de plantes cultivées & animaux d'élevage en le seul vingtième siècle au neuf dixièmes de la grande diversité qui existait il y a cent ans.

 

  • Dénuder un sol induit une minéralisation de son humus, substance plus rare sur la terre & plus précieuse que l'or.  Cela implique aussi que pendant le temps où le sol est nu, il n'est capable par définition d'aucune production.  Le phénomène est d'autant plus grave en été car l'ensoleillement y est long & la chaleur accélère les processus biochimiques.  La perte d'humus est une perte sèche.  En reconstituer le stock prendra des années.  Par ailleurs, toute cette albédo augmentée, cette lumière gaspillée qui pourrait fabriquer de la biomasse à gogo sont bel & bien un manque à gagner.  Si l'expression est trop employée en ce moment, c'est pour décrire la dépression qui touche l'économie en ce temps : tant de talents & d'énergie que la société refuse, tant de profits accaparés par ceux qui ont déjà trop.  Notez que ce second aspect est la racine du premier, car l'argent appelle l'argent - comme l'humus aide à en fabriquer plus.
  • Pour résumer le résultat de mettre un sol à nu, il induit une perte double.  D'une part, le stock d'humus est mis en danger, en voie de destruction sous l'action des agents du climat, la lumière, la chaleur, le froid, le vent, la pluie.  D'autre part, il y a rejet, refus de la lumière solaire dont le grand potentiel n'est lors pas utilisé pour en reconstituer un stock à venir.

 

  • Un Sherpa de Nepal & un Lama de Tibet ne s'accordent pas sur la route à suivre pour gravir Kailash.  Qu'ils se mettent en route.  Parvenus au sommet leurs vues s'unifieront, deviendront cercle dont l'horizon est la circonférence de la terre.
  • Masanobu Fukuoka & Sepp Holzer atteignent à un résultat unique par deux voies, deux cultures, deux tempéraments aux radicales antipodes.

 

  • Nature est un mot ancien & très occidental à deux, trois ou quatre acceptions.  Des conservateurs la fantasment immuable.  Les biologistes la savent en évoluttion toujours.  Des humains de progrès souhaitent la magnifier.  Les personnes au goût d'entreprendre aspirent à y exploiter plus de ressources.  Des agnostiques en ont la vision d'un grand tout qui nous unit, en le mystère duquel nous pourrions entrer.  Des écologistes athées envisagent d'en découvrir les secrets.
  • Chaque groupe la rêve, souhaite se l'approprier.  A cause de cette confusion, de telles batailles comme pour un héritage, nul n'ose plus employer le mot.
  • Il n'est d'héritage qu'en l'être; tous les avoirs nous ont; tous les désirs d'avoir nous tuent.
  • Claude & Lydia Bourguignon enseignent ce qu'ils nomment l'agrologie. Ils ne sont pas agriculteurs. Voici quelques paysans qui pratiquent ou presque l'agrinature :  Supiot, Guichard, Ferté, Heckmann, Ronot.

 

13.7 ralentir sa course, se faire silence - Grow trees! - p
  • EVA est un mélange engrais-vert Agrinature ou couvert permanent de fabacées. On sèmera & plantera sans détruire ce couvert. C'est ce qui le distingue d'un engrais-vert ordinaire.

Ralentir sa course, se faire silence.  Grow trees !

On observe chaque jour la correspondance entre les prévisions météorologiques du calendrier biodynamiques et le temps effectif.

"L'accumulation de polluants dans l'environnement accentue l'influence des configurations planétaires défavorables." (Arbres, bois et planètes, . Thun, p.31)

  • L'environnement désigne ce qui nous entoure.  Dans son étymologie, le mot écologie évoque aussi le lieu de notre habitat.  Ces deux termes sont imparfaits puisqu'ils désignent la nature tout en nous positionnant comme en son centre.  Le mot nature lui-même est dual.

Il n'est pas de catastrophe naturelle.  Les événements ainsi désignés sont seulement l'expression de nos imprévoyances.  L'accident à la centrale nucléaire à Fukushima en est une cuisante illustration.
Le changement climatique que nos brûlages & brûlis engendrera sera surtout un grand bouleversement de la géopolitique.  Pour résoudre la question de l'augmentation de la teneur en carbone de l'atmosphère, il suffirait que chaque humain plante un arbre chaque année, que toutes les surfaces que frappe la lumière de Sol soient verdies, plantées de plantes.  Nous planterions des arbres producteurs de bois sur les parkings & au long des routes.  Nous transformerions les gazons en potagers.  Nous isolerions nos maisons & diviserions par deux le poids des voitures.

Souvent le contraire advient : nos automobiles sont de plus en plus massives, imposantes, & chacun semble rêver de posséder une vaste pelouse ras tondue.

Les plantes sont les meilleurs capteurs de l'énergie lumière.  Les considérer ainsi pourtant, ne les considérer que cela, les réduire à cette fonction, les réifier comme nous tendons à le faire déjà des animaux élevés en batterie, comme les classes dominantes tendent à le faire déjà de la populace, du pékin commun, de la valetaille, ne les voir qu'à travers la fonction que nous voudrions leur assigner pour notre bénéfice ne saurait offrir une issue à résoudre le complexe de notre appétit de tout sans limite.  Ce ne serait qu'une impasse de plus.  Engagés en cette impasse risque de nous dépouiller de notre humanité du même coup, car réifier le monde revient à l'avilissement de nous limiter à la forme.  Une femme charmante ne saurait se limiter à sa forme.  Je prends cet exemple en vogue pour exprimer que par analogie, ne voir les plantes que comme des agent de nos profits ne peut pas apporter de solution, car c'est en cette attitude qui cherche à utiliser toute chose que réside la question du faire ou du non-faire, de l'ego ou de la générosité.
En écho aux travaux des Zarathoustra de la Perse, tous les maîtres spirituels nous enjoignent : « Grow trees ! »

  • Dieu est le Soi commun à tous.  Prier, c'est s'adresser à cette part du tout sans limite de temps ni d'espace.  Méditer, c'est en écouter la voix dans le cœur à droite, lorsque le mental ralentit sa course, se fait silence pour un instant ou plus longtemps...  C'est cela le non-faire.  Même les athées ne peuvent nier le Soi.