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Date de création : 03.02.2012
Dernière mise à jour : 05.07.2014
63 articles


La mort du romantisme acte 21, scène 3

Publié le 16/05/2012 à 00:26 par 25emeheure Tags : image bonne photo vie coeur histoire monde amis moi femme background chez enfants femmes nuit you mort fille paris prénom cul salope

Bouh... La mort du romantisme acte 21...
... Une montre pour remettre les pendules à l’heure...
... Scène 3: Don’t you fucking know what you are...

Posant votre verre sur le bois vieilli, vous saisissez le dossier de la grosse chaise carrée et déclarez, tel Clint Eastwood.

- Mademoiselle, vous attendez quelqu’un?
- Ouais, ton pote. Mais tant que t’es là, je m’en contenterai.

Salope... Elle vient de vous sécher. Mais à ce petit jeu là, elle ignore à qui elle a affaire.

- En même temps, il est vraiment gay... D’ailleurs, avec sa tignasse de rouquine, il a un succès de fou. Fais gaffe, il a dépossédé plus d’une nana de leur mec.
- Ah ouais, t’es jaloux?
- Non, t’inquiète, ma mèche est célèbre dans tout le Marais, un tout petit peu derrière mes fesses. Et sinon, comme on dit, “la meilleur défense, c’est l’attaque”, mais tu m’as proposé de venir pour te défouler, ou t’es prête à baisser ta garde?

Et un point pour vous. Son mouvement de sourcil, aussi subtile soit-il, confirme que votre remarque vient de la prendre de court. Elle a fait un pas, et pour retrouver de la contenance après cet effort, elle se sent obligée de mordre. Mais à travers vous, elle ne s’en prend qu’à elle. Pourquoi donc s’en veut elle autant de “s’ouvrir” à un parfait inconnu?
Alors vous ne vous arrêtez en si bon chemin.

- Donc, quand tu n’es pas à l’aise, tu passes de suite à la solution “agression verbale violente”. Mais je prends les paris qu’une fois que tu te retrouves toute seule, tu prends la tête parce que ce n’est pas ce que tu voulais. Je peux m’asseoir pour qu’on en parle... Enfin pour que t’en parles, parce je pense que t’as besoin de parler...
- Mais attends, t’es qui toi? T’es psy ou quoi?
- Non, mais je suis probablement aussi taré qu’eux, alors... Bon, je te propose un truc. Pardonne ma prétention, mais je sais que je t’intrigue...
- ... Ah ouais, et tu vois ça à quoi?
- Je crois que tu m’as proposé de venir poser mes grosses fesses...
- Dans le genre grosse fesses, ça va...
- Et deuxième raison, t’as regardé mes fesses... Même moi je n’ai pas encore contemplé les tiennes.
- Mon oeil, ouais, je vous connais les mecs...
- Non, non, je t’assure. Je n’ai vraiment pas eu le temps d’admirer ton derrière. Par contre mon pote, oui... Je voulais qu’il prenne une photo, mais t’es tellement nerveuse que tu bouges de trop. Une vraie pile électrique.

Et de deux sourires, deux! 
Elle relâche ses bras, saisit son verre et avale une petite gorgée. Son visage respire, et il faut reconnaître qu’elle a du charme. Probablement du à son caractère de cochon. 
Vous vous asseyez, et prenez le temps d’observer son visage. 
En réalité, ses deux lèvres restent pincées, tout comme ses yeux sont continuellement plissés. Si son corps est physiquement présent, une partie de son esprit regarde constamment en elle-même, comme si elle ne voulait pas perdre de vue un point fixe interne. Et bien souvent, dans ces cas là, entre point d’ancrage et douleurs personnelles, il n’y a qu’un pas.
Quelques banalités plus tard, elle finit par poser une question franche.

- Et sinon, tu te fous de connaître mon prénom? Pour toi, les nanas sont toutes la même viande? A part la couleur des cheveux, tu fais des distinctions?
- Non, j’essayais juste d’être original avec toi et de changer mes habitudes. On va faire un deal, continuons de faire connaissance, et si le courant passe, on se donnera nos prénoms à la fin de la soirée.
- Euh, définitivement, t’es vraiment bizarre comme mec.
- Ouais, je trouve aussi, mais j’ai pas eu le choix, je suis né comme ça...

Bon, il est temps d’aller au charbon, et d’attaquer les sujets qui fâchent.

- Alors, c’est quoi le problème?
- Le problème? De quoi tu parles?
- Comment se fait il que tu sois toute seule ici, sans alliance, alors que t’as de quoi séduire n’importe quel mec du bar?

Le compliment la touche, mais à sa manière de serrer les deux points, vous venez de lancer un sujet sensible.

- Pfff... C’est...
- ... compliqué. Laisse tomber, tout le monde dit ça , alors qu’en réalité c’est super simple. Tu vas enchaîner en me disant que les mecs sont tous des connards?
- Non, je ne dirai pas ça. Des lâches, plutôt... Oui, des lâches...

En un quart de secondes, ses yeux ont fait le point sur le vide. Elle contemple l’écran de cinéma dans son esprit, hantée par ses souvenirs. Sa dernière histoire doit vraiment être récente.
Là, votre conscience se réveille. Par delà les vapeurs d’alcool, elle hurle avec la puissance d’une corne de brume: “elle ne mérite pas qu’on se foute de sa gueule. elle ne t’a rien fait. Et toi, tu veux juste la sauter pour redorer ton ego... Tu es un gros con, tu es un gros con...”
Détournant les yeux, vous apercevez votre ami qui vous fixe. Ses gestes sont explicites: “Alors, qu’est ce tu fous? Quand est ce que tu conclus”.
Reportant votre attention sur la demoiselle, l’imaginer à poil empalée sur Popole ne demande pas un très gros effort. Et merde, après tout, vous vous êtes bien assez pris la tête comme ça. Surtout pour la flopée de connasses qui composent votre maigre bestiaire.
Que la Force...

- Tu sais, quoi que tu pourras me dire tout ce que tu veux sur les mecs, j’en ai autant concernant les nanas. Je ne suis pas certain que vous soyez plus sincères que les mecs. Des autoroutes et des garages à bites, il y en a un bon paquet, quand même...
- Certes, mais bon... Hommes et femmes, on est pareil. Ca ne coûte pas plus cher d’être franc. Si tu veux juste un plan cul ou une histoire d’un soir, tu l’annonces clairement. Au moins la personne en face est prévenue, les règles sont posées et elle avise selon ses envies. Et toi tu n’as rien à te reprocher.

Ces mots, prononcés avec conviction et Foi, vous vont droit au coeur.
YYYYYYYEEEEEEEEESSSSSSSSSS.... 
Ce soir c’est votre soir... Tous les jedi de la galaxie vous transmettent leur pouvoir, et vous ne finirez pas comme Yoda. Ce soir, vous allez jouer du sabre laser, explorant les moindres recoins de son étoiles noires, et ce grâce à un truc simple: la franchise.
Revenant à la conversation, vous attendez qu’elle termine sa phrase pour lancer la phase 2: “chez toi, ou chez... toi?”. Mais quand vous vous concentrez sur le sens de ses mots, vous prenez un coup de fouet.

- Tu vois, moi, les plans culs, c’est bon j’ai donné. Le dernier connard m’a vacciné.

NNNNNOOOOOONNNNNN...
Putain, mais c’est pas possible. A chaque fois, vous vous tapez les miettes, les restes de ce qu’un sale con a laissés. Que ce soit vos histoires longues durées ou les plans d’un soir, à chaque fois vous ramassez les morceaux, tel “un éboueur du coeur”. Et là, vous en avez vraiment marre.
Alors que faire? 
Sans même vous en rendre compte, le naturel revient. 

- C’est à dire? Qu’est ce qu’il s’est passé? 

Vous réalisez d’un seul coup. Mais ce n’est pas possible. Vous les cumulez, et vous n’en ratez pas une.
Mais putain, votre ami vous l’avait bien dit: “Ne fais pas comme d’habitude, tu ne dois pas la connaître”. Il aurait du ajouter: “Ne t’emmerde pas à écouter ses conneries, tu vas la prendre en pitié, et ça ne sert à rien d’essayer de réhausser son image des hommes. Tu n’es pas un mec bien. Tu es un mec qui veut, et qui doit, baiser.” 
Mais c’est trop tard. la question est lachée. Forcément, malgré toutes les barrières qu’elle essaie d’ériger, la personne en face de vous reste une bonne femme, et elle s’engouffre dans la brèche à la vitesse de la lumière, trop contente de trouver une oreille attentive.

- Bah rien, comme d’habitude, une rencontre dans une soirée. Il a l’air d’un mec bien, et au bout de quelque temps tu passes au pieu, parce que tu penses qu’il sera différent. Et au matin, il n’est plus là.
- Ouais, je vois. Classique...
- Après, je ne demandais pas grand)chose. Je ne voulais pas de mariage ni des enfants. Mais juste un peu de franchise. Tu vois, ça fait quand même chier de faire juste confiance. Même pas des promesses, mais quand même. Il aurait au moins pu avoir la franchise de me dire qu’il voulait juste me sauter.

Bien qu’elle le retienne au maximum, son visage exprime encore pleinement la douleur. Régulièrement, elle retourne dans cette chambre, quand elle s’est réveillé seule face à cette évidence: “il m’a prise pour une conne”. Et ça lui fait mal... Vraiment mal...

- Mais, bon, je vais pas t’emmerder avec mes histoires.
- Et ça fait combien de temps? T’as pas tenté de l’appeler? Il ne t’a donné aucune nouvelle?

Elle sourit d’une manière convenue, comme si elle s’attendait à cette question. Ou plutôt, comme si elle s’était également accroché à cette possibilité. Et qu’elle avait bien évidemment été déçue. Une nouvelle fois...

- Je l’ai appelé, mais soit il ne décrochait, soit il était incapable de me donner une réponse claire. Je pense qu’il essaie de me garder sous le coude, au cas où il n’ait rien à sauter. Mais faut pas déconner... C’est pour ça que je te dis que les mecs sont lâches. En plus, il n’a vraiment pas de chance, on va être obligé se revoir.
- Ah bon? Pourquoi?
- Parce que ce con a oublié sa montre sur ma table de nuit.

Elle se lève alors.

- Ne m’en veux pas; mais avec tout ça, il faut que j’aille pisser. Et je vais juste fumer une clope avec mes copines,. On voit de suite après?
- Ca marche, avec plaisir.

Vous retournez voir votre ami, au comptoir, qui discute avec le serveur. Ils interrompent leur conversation pour mesurer votre avancée dans la conquête du vagin. Vous vous lancez dans un bref rapport, le plus juste possible.
D’un côté, il y a une fille,assez mignonne, à la blessure encore fraîche, mais qui n’en mérite pas de nouvelle. 
D’un autre, il y a votre besoin physiologique. Et au delà de ça, il y a votre nécessité psychologique de reprendre confiance en vous.
Votre ami résume encore mieux la situation.

- En gros, t’as encore déconné.Elle est “méga-open”, mais t’as encore voulu la connaître, et maintenant tu te débines... Comme d’hab... 
- Non, franchement, quand on se retrouve, je lui pose clairement la situation. Je ne sais depuis combien de temps elle n’a pas pris de cartouche. Donc, pour l’instant, rien n’est perdu.
- Ouais, mais en tout cs, il va falloir que tu t’actives, parce que les autres arrivent.

Vous suivez son regard, vers la porte d’entrée. Vos deux amis débarquent, s’immisçant immédiatement dans l’ambiance.

- Ca va ma couille?!!!!

Chacun leur tour, ils vous font la bise, puis commande à boire.
Et sans plus attendre, vous attendez le récit de leurs aventures.

- Alors, il paraît que l’after-work à été fructueuse? Vas y, fais péter... Qu’est ce t’as fait comme connerie cette fois-ci?

Les pupilles de votre ami pétillent à l’idée de vous l’histoire de sa dernière conquête. Mais avant qu’il ne se lance, vous sentez une présence derrière vous. Vous vous retournez tous en même temps, pour découvrir votre cible de la soirée, debout et blême. Elle commence par s’adresser à vous.

- C’est eux tes potes?
- Euh... Ouais, pourquoi? Ca va?

De la haine pure passe dans son regard, avec lequel elle fusille votre ami qui s’apprêtait à démarrer son récit. D’une voix puissante et lourde de sens, elle lui dit:

- Et bien. Si j’avais su que je te verrais, je t’aurais ramené ta montre...

... Fin...

Le pire du pire, c’est que cette histoire est vraie. Comme quoi, le hasard fait parfois bien les choses.
Bien sûr, j’ai dormi seul cette nuit là, et je n’ai jamais connu le prénom de cette demoiselle. Je ne l’ai même jamais demandé à mon pote.
Enfin, avec le recul, c’était quand même vraiment bizarre comme truc.
Mais quoi qu’il en soit, “chassez le naturel, et il revient...”
Pour finir, une bombe de Richard Patrick, sur le second album de Filter. Le morceau “The best Things” possède un refrain lourd de sens, de puissance, et qui revient régulièrement s’imposer comme une petite morale imparable, quel que soit le domaine ou l’époque de votre vie.

You know the best things in life aren’t for me
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