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Centrafrique vs Egypte
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Date de création : 22.06.2012
Dernière mise à jour : 07.09.2013
73 articles


Les Bamara

L'impossible n'est pas Centrafricain

Publié le 30/06/2012 à 23:35 par 236foot Tags : CAN 2013 Fauves Bamaras Centrafrique
L'impossible n'est pas Centrafricain

 

Ils l'ont fait, qui aurait cru à part nous (Centrafricains), même les plus grands spécialistes, experts ou parieurs ne pourront pas pronostiqués ou pariés sur la qualification de la République Centrafricaine.


L'Egypte, septuple vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations, n'ira pas à la CAN-2013, après avoir déjà manqué l'édition précédente, n'ayant pu faire que match nul (1-1) face à la République centrafricaine, samedi à Bangui lors du 1er tour retour des qualifications.

Menés au score dès le 24e minute après un but de la tête du capitaine Foxi Kethevoama, les Pharaons sont revenus à égalité grâce à leur attaquant Emad Moteab.

Mais les hommes de Bob Bradley n'ont jamais été en mesure de marquer les deux autres buts dont ils avaient besoin pour arracher la qualification.

Les Fauves avaient créé une énorme surprise le 16 juin à l'aller en allant s'imposer 3 à 2 en Egypte, le pays n'ayant plus perdu un match à domicile depuis 47 ans.

Les Egyptiens, sacrés champions d'Afrique trois fois entre 2006 et 2010, avaient déjà terminé derniers de leur groupe derrière le Niger, l'Afrique du Sud et le Sierra Léone lors des éliminatoires pour la CAN-2012.

 

Le Maroc en profite

Cette fois, ils échouent au premier obstacle des qualifications, malgré leur statut de favori contre la modeste République centrafricaine, qui n'a jamais participé à une phase finale d'une CAN.

La République centrafricaine rejoint donc les 29 autres pays en lice pour le 2e tour des qualifications, dont le tirage au sort sera effectué le 5 juillet à Johannesburg.

L'élimination de l'Egypte permet au Maroc d'accéder au premier chapeau au côté des favoris, la Zambie, tenante du titre, l'Algérie, l'Angola, le Burkina Faso, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Ghana, la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Nigeria, le Soudan et la Tunisie.

L'autre chapeau comprend le Botswana, le Cap Vert, la République centrafricaine, la RD Congo, l'Ethiopie, le Liberia, la Libye, le Malawi, le Mozambique, le Niger, le Sénégal, le Sierra Léone, le Togo, l'Ouganda et le Zimbabwe.

 

La CAN-2013 aura lieu du 19 janvier au 10 février 2013 en Afrique du Sud.

Les bamaras se méfient

Publié le 29/06/2012 à 15:38 par 236foot Tags : Fauves Centrafrique Football CAN 2013
Les bamaras se méfient
Samedi, à Bangui, la Centrafrique peut réussir l'exploit de sortir l'Egypte de la course à la CAN 2013. En ballottage favorable après leur victoire à Alexandrie, les Fauves restent sur leurs gardes, à l'image de leur milieu de terrain Romaric Lignanzi.
Qui sera le seizième qualifié pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013 ? La réponse sera connue ce samedi 30 juin, à l’issue du match qui va opposer à Bangui, la République centrafricaine à l’Egypte. Lors du match aller disputé il y a deux semaines jour pour jour à Alexandrie, les Fauves du Bas-Oubangui avaient réalisé l’exploit d’aller battre les Pharaons d’Egypte (3-2) sur leurs propres installation. Mais, pour le milieu de terrain défensif Romaric Lignanzi, vice-capitaine des fauves, le ticket qualificatif n’est pas encore acquis. « Les gens racontent partout qu’en gagnant en Egypte, la Centrafrique est déjà qualifiée. Mais ce n'est pas vrai ! Il y a un match retour », met en garde le sociétaire du Hassania Agadir, au Maroc, interrogé par Footafrica365.fr. « On doit rester concentrés et bien garder la tête sur les épaules parce que l’Egypte est un géant en Afrique, une équipe capable de renverser tout genre de situation quel que soit l’endroit où elle joue. Elle a des qualités que notre équipe n’a pas. Nous les avons battus sur la seule base de notre volonté et notre engagement », ajoute l'ancien de l'US Bitam.
De son côté, Jean-Louis Bingo, l’entraîneur en charge des gardiens de buts des Fauves, revient sur les ingrédients de la superbe performance d’Alexandrie. « Notre victoire à l’aller était la récompense de la détermination de nos enfants, qui avaient à coeur de faire oublier la défaite contre l’Ethiopie quelques semaines avant. Le match contre les Pharaons avait été bien préparé, moralement, tactiquement et physiquement. Le fait d’avoir joué à huis clos nous a avantagé, même s’il faut reconnaitre que l’arbitrage n’avait pas été correct », estime l'adjoint d'Hervé Loungoundji. Quid de la manche retour qui est décisive ? « On le prépare comme on l’a fait à l’aller et je crois qu’avec l’aide de Dieu ça va bien se passer. C’est pas la première fois qu’on joue contre les magrébins. Il n’y a pas longtemps, on a joué contre le grand Maroc, on a fait match nul. Après, on avait joué contre les Algériens de leur retour du dernier mondial, on les a battu chez nous 2 buts à 0. Voilà qu’on a aussi battu l’Egypte chez elle 3 buts à 2. J’espère que le sort va continuer à nous sourire », ajoute Jean-Louis Bingo.
Samedi, à Bangui, la Centrafrique peut se donner les moyens de rêver à une première CAN. Et priver l'Egypte de sa deuxième phase finale consécutive. Oui, ce match peut entrer dans l'Histoire du football africain.
L'espoir de tout un peuple que Dieu vous aide et boncourage ALLEZ LES FAUVES

Les bamaras attendent les Pharons à Bangui

Publié le 29/06/2012 à 14:59 par 236foot Tags : Football Fauves Bama
Les bamaras attendent les Pharons à Bangui

L’équipe nationale égyptienne du football  arrive ce 29 juin dans la capitale centrafricaine, Bangui, pour disputer 1 jour après le match retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2013 avec l’équipe nationale centrafricaine.

C’est vraiment un match de vérité comme le disent certains supporters des Fauves dans les rues de Bangui. Si la RCA bat l’Egypte à nouveau, cela attestera  indubitablement la maturité technique et professionnelle des Fauves et exclura toutes hypothèses du hasard comme les sceptiques l’ont évoqué après le match aller à Alexandrie.

 

Pour éviter tous désagréments au stade 20 000 places ce 30 juin, le président des supporters Hervé Ndotah, appel le public centrafricain  au calme et à la prudence. « Le match ne se jouera pas seulement sur le terrain mais aussi dans les tribunes. L’Egypte est une très grande nation de football, elle a perdu lors du match aller, donc, elle utilisera tous les atouts possibles pour gagner ce match retour.  C’est pourquoi,  je tiens à informer le public que nous devrions être disciplinés et prudents. Il suffit juste d’un petit dérapage pour que nous soyons disqualifiés», recommande le président des supporters des Fauves ce 29 juin.

Selon une source digne de foi, les Pharaons vont venir sans leur attaquant Mohamed Zidane qui est actuellement exclut de la sélection nationale égyptienne pour indiscipline.

 

Pour  mieux s’assurer  avant l’arrivée de leurs hôtes égyptiens, les Fauves ont livré le 28 juin un match de 3 fois 20 minutes au cours duquel la plupart des joueurs ont fait preuve de détermination. L’on peut même s’apercevoir que certains joueurs ont été très en forme, notamment, Foxy Kethevoama, Fernander Kassaï, David Manga ou encore Gervais Kago.

Le chouchou du match dernier en Alexandrie, Hilaire Momi, qui souffrait d’un léger paludisme, a aussi pris part du début à la fin à cette dernière séance. Franklin Anzité qui était également aux soins depuis plusieurs jours,  a fait un essai ce jeudi pour voir s'il pourra disputer le match du  samedi 30 juin.

Salif Keïta qui a écopé d’un carton rouge au match aller, laisse un vide considérable pour cette rencontre décisive contre l’Egypte.  Son absence est un énorme handicap  mais les Fauves ont prouvé à Alexandrie que même à 10  contre 11 ils peuvent toujours dévorer

Le gardien de but centrafricain, Geoffrey Lembet qui était rentré à Paris se soigner est de retour à Bangui depuis ce mercredi 27 juin. Malgré qu’il n’ait pas retrouvé ses bagages lors de son arrivée à l’aéroport Bangui M’Poko,  le Fauve Lembet a tout de même été très heureux de retrouver ses coéquipiers à Bangui.

Il est à rappeler que, les Pharaons ont reconnu leurs erreurs devant la nation égyptienne, dans une chaine de télévision locale, ce 15 juin. Ils ont par la même occasion promis d’apporter des corrections lors de ce match retour.

Il est de l’intérêt des fauves de ne pas décevoir le public centrafricain face à leur public en gardant le même état d’esprit qui leur a valu le bel exploit réalisé en Egypte.

Source:http://radiondekeluka.org

FIFA.com en Centrafrique

Publié le 28/06/2012 à 11:55 par 236foot Tags : Centrafrique Bamaras Fauves FIFA Football
FIFA.com en Centrafrique

 

Suite à la monté et au dernier exploit de nos Bamaras la FIFA s'est rendu en Centrafrique pour le programme de Goal

A première vue, la fifa.com République centrafricaine a le vent en poupe : revenus dans le Top 100 du Classement Mondial FIFA/Coca-Cola, les Fauves restent sur une victoire historique en Egypte en qualifications pour la CAN 2013. Pourtant, le quotidien des footballeurs locaux est encore loin d'être un confort. FIFA.com est allé sur place s'en rendre compte.

Sous les grands arbres de la forêt tropicale centrafricaine, dans les alentours de Mbaïki, à environ une heure de route de la capitale Bangui, se trouve un terrain de football. On nous dit que ce n’est pas juste un terrain. Ici, c’est un "stade". Un stade dont la surface est considérée comme étant de bonne qualité. Jugez plutôt : au beau milieu de la pelouse passe un chemin emprunté par le bétail et les habitants locaux. Toute une partie de l’aire de jeu est en terre ocre, le reste est parsemé d’une herbe inégale. Tant et si bien que tenter un contrôle sur cette surface relève du miracle.

Et pourtant, les joueurs des Vipères et des Finances opposés ce jour-là dans un match comptant pour la Ligue de la Lobaye - le championnat local -, vont réussir des contrôles orientés, des dribbles, des crochets, des feintes, les uns après les autres. Réagissant avec créativité aux inévitables faux rebonds, ces jeunes virtuoses de l'improvisation font vivre avec brio le football en fifa.com République Centrafricaine. 

"La Ligue de la Lobaye, ce sont sept équipes, sept arbitres dont quatre formés localement et trois formés par la FIFA", explique son président Jean Kongola. Cette compétition fait partie de la ligue régionale de Mbaïki qui compte ainsi 118 équipes réparties en sous-ligues. "On joue de février à juillet. On commence après la saison des pluies. Et il faut se dépêcher de finir car en juillet, les joueurs disparaissent." Pas de phénomène surnaturel derrière ces disparitions soudaines, bien au contraire. "C’est la chasse aux chenilles. Elles sortent à cette période, et tous les joueurs vont vivre dans la forêt pour faire la cueillette. C’est une source de vivres et de revenus ici", explique Kongola. 

La valeur d’une infrastructure
"Si on fait un terrain ici, sans clôture, sans protection, il sera défoncé deux jours plus tard". Cette fois, ce n’est pas d’une ligue locale dont on parle, mais bien du centre technique national de la fédération de football centrafricaine, près de Bangui. "C’est là que je dois accueillir mes sélections nationales, qu’ils doivent se préparer", enchaîne le président de la fédération, Patrice Ngaïssona. "Tout y passe : les bœufs, les moutons, les gens… Une simple clôture, financée par la FIFA, ce n’est pas rien pour nous". Financée par la FIFA, car la fédération n’en a pas les moyens.

En dehors du programme d’assistance financière FIFA, le gouvernement est la seule source de revenus pour la fédération, "et ils ont évidemment d’autres priorités que le football ici", précise le président. "Nous n’avons pas de sponsor pour l’équipe nationale, même pas de partenariat avec un équipementier". Pour équiper les sélections, il doit acheter les maillots de sa poche. Il fait de même pour les principaux clubs, masculins et féminins. "Ici, le football n’est soutenu que par la FIFA, et des individus qui font ce qu’ils peuvent pour le faire progresser", note Jean-Marie Dickeis, membre du comité exécutif de la fédération et président de la commission du football féminin. "Nous avons d’anciennes joueuses qui veulent entraîner, mais elles doivent d’abord être formées. Et un entraîneur, ici, il veut entraîner, il est formé, mais il n’a pas de plots, pas de ballons, rien pour faire vivre son club. Il doit tout acheter lui-même". 

Même constat au siège de la fédération : "Dans certains bureaux, vous ne trouverez rien pour travailler. Pas d’ordinateurs, pas d’Internet, à peine de quoi travailler sur papier. Il n’y a pas d’eau dans ce bâtiment, parfois pas d’électricité, l’étanchéité pose problème", résume le président. Financé par la FIFA à travers son fifa.com programme Goal et inauguré en 2005, le bâtiment souffre du temps, et des limites financières de la fédération, empêchée de consacrer des fonds à la maintenance des investissements passés d’anciens problèmes de dettes. "Le bonus de la FAP (Programme d'Assistance Financière de la FIFA) en 2010/2011 nous a fait du bien", sourit le président. "Mais on a privilégié les ligues régionales, avec des équipements notamment. On ne peut pas tout faire avec nos moyens, on doit faire des choix pour avancer. Avec le nouveau projet Goal, on pourra faire avancer les choses". 

Aussi bien que Marta
Notamment le football féminin, qui occupe une place importante dans les préoccupations de la fédération. La division 1 est proprement organisée, avec un calendrier fixe, des équipements, des arbitres. Plusieurs arbitres femmes officient même lors des matchs des hommes. Mais là aussi, les moyens font défaut. Mais pas l’envie de progresser.

"J’ai commencé le football à 14 ans, avec les garçons. Les deux fils de mon père adoptif jouaient, et moi j’ai voulu faire comme eux, même si ma mère adoptive me disait que ce n’est pas le travail d’une femme !" raconte Tatiana Yangueko, vice-présidente de la commission du football féminin. "Avant, on jouait pieds nus, les équipes féminines étaient reléguées sur les espaces à la périphérie, sans organisation. Aujourd’hui, le championnat est organisé, on sait qui sont les équipes, où elles vont jouer". Journaliste sportive de métier, elle a à ce titre participé aux formations FIFA/AFP en 2010, dans le cadre du programme "Gagner en Afrique avec l’Afrique" de la FIFA.

"Nos filles n’ont rien à envier à Marta, mais ça personne ne le voit", glisse un membre de la fédération. D’ailleurs, sur un terrain stabilisé de Bangui, ou l’équipe des Colombes est opposée aux Amazones, l’un des entraîneurs s’adresse à sa milieu défensive en l’interpelant "Gattuso ! Gattuso !", et fait de même pour sa milieu offensive avec des "Cristiano"…

Non loin de là, les garçons de la 2ème division de la ligue de Bangui s’affrontent, cette fois sur le gazon synthétique du stade Barthélémy Boganda, financé par la FIFA et le programme "Gagner en Afrique avec l’Afrique". Le terrain est constamment utilisé, du mardi au dimanche, à raison de deux matchs par jour, par la ligue de Bangui et ses divisions. On joue partout en Centrafrique.

Le retour des héros…
La chaleur est étouffante à Bangui. Peu de voitures circulent, les routes de la ville ressemblent à des pistes forestières. La pauvreté est omniprésente. Rien de tout ça n’aura empêché la population locale de se retrouver à la sortie de l’aéroport international de Bangui, ce dimanche 17 juin, pour venir acclamer la sélection nationale. La RCA a réalisé l’exploit d’aller à Alexandrie remporter le match aller du premier tour qualificatif pour la CAN 2013 face à l'Egypte. Le pays est fier voir ses couleurs représentées si haut par les "fauves". Pourtant, rien n’est fait, il reste encore un match retour à Bangui, le 30 juin, pour confirmer.

Qu’importe. Les hommes de l’entraîneur Hervé Loungoundji n’auraient même pas dû être dans cette position. "Pour les petits comme nous, c’est tellement plus difficile", résume Ngaïssona. Le président préfère rester réservé, peut-être par peur de la déception si le match retour ne devait pas être favorable. L’enjeu est de taille : jamais une équipe de la RCA ne s’est qualifiée pour une phase finale d’une grande compétition internationale.

Le groupe est jeune, et surtout très hétérogène. Certains jouent en deuxième et troisième division en France ou en Angleterre, d’autres ont rejoint des championnats africains plus relevés comme au Raja de Casablanca, et enfin quelques-uns font encore la richesse de la première division centrafricaine.

Cependant, à l’heure de la victoire, de la fierté, ces différences ne se font pas sentir. Les joueurs semblent profiter de ce moment de manière simple et naïve. Et à travers eux, c’est tout un pays qui se réjouit. À cet instant, ses Fauves viennent de lui offrir un cadeau immense : quelques scènes de bonheur venant cacher pour quelques temps les difficultés de la vie en fifa.com République Centrafricaine.

A lire sur le site de FIFA.COM

Le capitaines des Bamaras Eloge Enza-Yamissi sur FFootball

Publié le 27/06/2012 à 17:53 par 236foot Tags : Bamaras Centrafrique Football
Le capitaines des Bamaras Eloge Enza-Yamissi sur FFootball

 

Capitaine des Fauves du Bas-Oubangui, le milieu de terrain de l'ESTAC est l'un des héros de la victoire sur l'Egypte à Alexandrie (3-2). Né à Bangui mais parti en France à dix ans, Eloge Enza-Yamissi savoure la montée en puissance de la Centrafrique. (Photo Presse-Sports)

«Eloge, qu'est-ce qui vous a poussé à rejoindre la sélection centrafricaine il y a deux ans ?

Avant que je rejoigne les Fauves, le pays ne participait pas aux compétitions internationales, CAN ou Coupe du monde. Ce qui m'a motivé, c'est l'envie de faire partie de ceux qui écrivent une page d'histoire pour le pays. Etre parmi les premiers. D'ailleurs, mon petit frère Manassé nous a rejoints. C'était vraiment une motivation personnelle, je suis là par patriotisme et je ne force personne à venir jouer pour le drapeau. Après, on fait avec ce qu'on a.

 

C'est-à-dire ?

Imaginez, on n'a même pas de sponsor maillot, pas d'équipementier attitré. C'est le premier vice-président de la fédé qui a financé nos tenues. Ce n'est vraiment pas pour l'argent qu'on est là. On veut juste faire avancer le football dans notre pays. Je remercie mon club (Troyes) au passage, qui me permet d'être là aujourd'hui.

 

Comment expliquez-vous la passion qui entoure votre sélection nationale, actuellement 93e au classement FIFA ?

Ici, on n'a pas de gros moyens. Il y a beaucoup de misère dans mon pays mais le football apporte un peu de joie et de réconfort. Rendez-vous compte, on a un stade de 22 000 places, et quand on s'entraîne chaque jour, il est quasiment plein ! Vraiment, les Centrafricains aiment leur équipe ! Le retour d'Egypte, c'est comme si on avait gagné la coupe du monde. C'était fou !

 

«Le groupe est jeune, il y a un vrai potentiel»

 

Le mois de juin a bien commencé pour vous, et se terminera par le match retour contre l'Egypte le 30 juin à Bangui...

C'est vrai, on a battu le Botswana chez nous (2-0). Bon, après, on a perdu (2-0) en Ethiopie, on était parti un peu trop relax, trop sûrs de nous ! Après, il y a ce match à Alexandrie contre l'Egypte. En arrivant, on a trouvé des équipes qui s'entraînaient curieusement sur le même stade et à la même heure que nous ! Comme je l'ai dit à la presse égyptienne, le foot ce n'est pas un CV, c'est sur le terrain que cela se passe ! On était à 200%, et on a joué à dix pendant une heure ! Cette victoire nous donne énormément de confiance pour la suite...

Votre aventure avait commencé il y a deux ans, en fait ?

C'est vrai, on a d'ailleurs failli se qualifier pour la dernière CAN au Gabon. On avait battu l'Algérie chez nous, et tenu le Maroc en échec (0-0) deux fois. Le groupe est jeune, il y a un vrai potentiel. Quand est-ce que les clubs européens vont venir se renseigner sur nous ?»

 

Propos recueillis par Frank Simon( France Football)

Les fauves de centrafrique maître d'Egypte

Publié le 27/06/2012 à 11:31 par 236foot Tags : bamaras football afrique centrafrique
Les fauves de centrafrique maître d'Egypte

L’équipe de football de la République centrafricaine s’est imposée 3-2 en Egypte, ce 15 juin 2012, au deuxième tour aller des éliminatoires pour la CAN 2013. Les Fauves du Bas-Oubangui ont pris une sérieuse option sur la qualification avant le match retour, prévu le 30 juin à Bangui.

 

C’est un nouvel exploit pour le football centrafricain : ce 15 juin 2012 à Borg el Arab, les Fauves du Bas-Oubangui ont remporté une victoire aussi importante que prestigieuse en Egypte. Le score : 3-2 au deuxième tour aller des éliminatoires pour la CAN 2013. Jamais les Egyptiens n'avaient perdu à domicile un match de qualification pour la Coupe d'Afrique des nations.

Les Centrafricains ont réagi moins d’une semaine après une défaite décevante en Ethiopie (2-0) en qualifications pour la Coupe du monde 2014. Mieux : ils ont inversé une tendance très défavorable face aux septuples champions d’Afrique.

Dans un stade vide, les Egyptiens ouvrent en effet le score à la 10e minute via Mohamed Zidan. L’attaquant, opportuniste, reprend un ballon mal dégagé par un défenseur adverse.

Hilaire Momi égalise à la 26e minute en effaçant Essam El Hadary après une longue chevauchée. Mais la joie centrafricaine est de courte durée. Un Fauve est exclu dans la foulée.

Les Fauves reuits à dix

Difficile dans ces conditions de tenir le score. Mohamed Salah, déjà sauveur en Guinée (3-2) lors des éliminatoires pour le Mondial, double la mise à la reprise avec une frappe enroulée du pied gauche (47e). La balle finit sa course dans la lucarne opposée.

Bien des équipes auraient alors craqué. Pas celle de Centrafrique. Hilaire Momi égalise encore sur une inspiration pleine de sang-froid du numéro 10 des Fauves. Balancé dans la surface de réparation, ce dernier a la présence d’esprit de tacler le ballon vers Momi alors que les Pharaons se sont arrêtés de jouer. El Hadary est encore battu : 2-2.

Ce but de la 62e minute redonne force aux Centrafricains. Et DavidManga plonge le stade dans un silence encore plus profond avec le 3-2 (69e). Sur un beau mouvement collectif, ponctué par un une-deux, il reprend du plat du pied et fait exploser de joie toute son équipe.

Le 30 juin 2012 à Bangui, la République centrafricaine débutera le deuxième tour retour avec un avantage conséquent et l’espoir de décrocher une participation au troisième tour, dernière étape avant une première historique en Coupe d’Afrique des nations.