Les amis d'enfance... Si vous vous en débarrassez pas à l'adolescence, c'est un truc que vous trainez toute votre vie.
Rien de plus fragile que des amis d'enfance : il suffit de les perdre de vue pour que, l'instant d'après, on doute de leurs existences.
Heureuse la femme qui épouse un homme qui n'a point de mère !
Mais à travers l'histoire, le destin décide de tendre la main.
On fait avec le vieux parent comme on a fait avec ses enfants. On fait ce qu'on sait faire. On devient tyrannique.
Le coeur d'une mère est le thermomètre des sentiments de ses enfants.
Il existe une loi politique et peut-être naturelle qui exige que deux voisins forts et proches, quelle que soit leur mutuelle amitié au début, finissent toujours par en venir à un désir d'extermination réciproque.
A mesure que j'avançais en âge, mon « hugolâtrie » grandissait, et chaque nouvelle oeuvre du poète, attendue avec impatience, était dévorée dès son apparition. Si j'entendais autour de moi grincer d'irritantes critiques, je me réconfortais en causant avec Berlioz, qui voulait bien m'honorer de son amitié et dont l'admiration pour Hugo égalait la mienne.
A sa mère on n'peut rien cacher, elle nous comprenait avant même qu'on sache parler.
- Vous avez peur ? - ... - Vous êtes tous pareil, Moi je pense que vous avez peur, ce ne serait pas humain de ne jamais avoir peur quand on est ici. - Quand j'étais petit, je dormais très mal, [...] ► Lire la suite