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Particularités
Les rives naturelles ont été fortement
dégradées depuis le 19ème siècle ; actuellement 74 % des rives sont
artificielles (murs, enrochements, quais et ports, voies de communication), 23 %
semi-naturelles (prés et cultures) et seulement 3 % naturelles.
La protection des rivages naturels est
assurée par :
- le Conservatoire de l'Espace littoral et des
Rivages lacustres qui possède plusieurs domaines riverains : la Châtaignère
(Yvoire), les Grandes Salles (Excenevex, 15 ha), Le Miroir (Publier, 3 ha), La Gryère
(Lugrin, 2 ha)
- le Département : domaines de Montjoux
(Thonon, 4 ha) et de Rovorée (Excenevex et Yvoire).
- Les communes riveraines disposent de plages
naturelles ou aménagées, surveillées ou non.
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Etat de santé
L'état du Léman est suivi en continu
depuis 1960 dans le cadre de la CIPEL. Oligotrophe avant 1960 le Léman est devenu
eutrophe dans les années 70-80 pour retrouver actuellement un statut mésotrophe.
Présence de 159 stations d'épuration dans
le bassin versant du Léman (98,6 % de la population raccordée) dont 136 équipées pour
la déphosphatation.
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Mode de gestion
Contrôle sanitaire des eaux de
baignade par :
- DDASS Haute-Savoie, Cité Administrative,
rue Dupanloup, 74040 Annecy Cedex
Tél 04.50.88.42.70
- Canton de Vaud : Laboratoire Cantonal,
Les Croisettes, CH 1066 Epalinges
Tél : 021/316.43.43.
- Canton du Valais : Laboratoire
Cantonal, 2 rue Pré Amédée, CH 1950 Sion
Tél : 027/606.49.50.
- Canton de Genève : Service Cantonal
d'Ecotoxicologie, CP 78, CH 1211 Genève 8
Tél : 022.781.01.03.
Le contrôle des plages montre une très
nette amélioration de la qualité des eaux de baignade :
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1992 |
1997 |
1999 |
Nombre de plages contrôlées |
86 |
92 |
90 |
Bonne qualité (Qualité A) |
45 (52
%) |
65 (71 %) |
71 (79%) |
Qualité
moyenne (Qualité B) |
30 (25 %) |
24 (26 %) |
15 (17%) |
Momentanément
pollué (Qualité C) |
10 (12 %) |
2 (2 %) |
4 (4%) |
Mauvaise qualité (Qualité D) |
1 (1 %) |
1 (1 %) |
0 |
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Pêche :
150 pêcheurs professionnels et environ 5.000 amateurs.
Espèces les plus recherchées :
perche (Perca fluviatilis), corégone (Coregonus lavaretus, nom local :
féra, introduit en 1923), truite (Salmo trutta), omble chevalier (Salvelinus
alpinus), brochet (Esox lucius).
Autres espèces indigènes ou
d'introduction très ancienne :
anguille (Anguilla anguilla, très rare), spirlin (Alburnoides bipunctatus),
ablette (Alburnus alburnus), carpe (Cyprinus carpio), goujon (Gobio gobio),
chevaine (Leuciscus cephalus), vairon (Phoxinus phoxinus), gardon (Rutilus
rutilus, nom local : vengeron), rotengle (Scardinius erythrophthalmus),
tanche (Tinca tinca), loche franche (Barbatula barbatula), ombre commun (Thymallus
thymallus), chabot (Cottus gobio).
Espèces introduites :
(accidentellement ou volontairement ') :
brême (Abramis brama, 20ème S), épinoche (Gasterosteus aculeatus,
1872), poisson chat (Ictalurus melas, début 20ème S), barbeau (Barbus
barbus), lotte (Lota lota, 17ème S), perche soleil (Lepomis
gibbosus, 1898), écrevisse américaine (Orconectes limosus, 20ème S),
écrevisse signal ou de Californie (Pacifastacus leniusculus, 20ème S),
écrevisse à pattes grêles (Astacus leptodactylus, 20ème S).
D'autres espèces sont apparues de façon
exceptionnelle et ne semblent pas s'être maintenues : grémille ou perche
goujonnière (Gymnocephalus cernuus, 1963), esturgeon (7 individus en 1993-94,
semble avoir disparu), poisson rouge (Carassius auratus, 19ème S),
silure (1 individu en juin 1999).
Certaines d'entre elles sont souvent issues de l'aquariophilie comme le plécostome (1
individu en août 1988), sans oublier malheureusement la tortue de Floride (au moins
depuis 1993).
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