Incipit & coda
1 sonnet = 14 alexandrins = 168 syllabes
168 = 21 octosyllabes = 5 quatrains + 1/2 coda
Le même total peut englober deux mètres distincts :
- en alexandrins à l’aller,
- en octosyllabes au retour,
soit une mécanique palindrome asymétrique.
Ci-dessous prototype librement inspiré de Charles Cros.
Incipit et coda sans fin comptent en somme ample cocagne ; ils sont ravis d’ouïr ma voix. Mais pourquoi fabuler deux fois château de bois château d’Espagne en jeu pour la femme et la pomme ? Ai-je bien entendu raison qu’après l’été passe saison d’hiver, par printemps, par l’automne dont tantôt s’abolit le faste enclos atone ; ou de Santé nul mur qui m’aurait arrêté ? Je me distrais de tout, contraste entre humble chèque et loi de l’offre à voir au travers des carreaux. Ça manquait d’un détail ; en gros, les six zéros dedans le coffre ôtaient soif du calice évêque. Nos compagnons marchant au pas d’aucuns héros n’en trouvaient pas ni l’eau, ni soleil, ni pastèque.
Ni l’eau ni soleil ni pastèque D’aucuns héros n’en trouvaient pas Nos compagnons marchant au pas Ôtaient soif du calice évêque Les six zéros dedans le coffre Ça manquait d’un détail en gros À voir au travers des carreaux Entre humble chèque et loi de l’offre Je me distrais de tout contraste Nul mur qui m’aurait arrêté Enclos atone ou de santé Dont tantôt s’abolit le faste D’hiver par printemps par l’automne Qu’après l’été passe saison Ai-je bien entendu raison Enjeu pour la femme et la pomme Château de bois château d’Espagne Mais pourquoi fabuler deux fois Ils sont ravis d’ouïr ma voix Comptent en somme ample cocagne Incipit et coda sans fin
Robert Rapilly, dimanche 5 janvier 2014, à 07:56 [in Séverin] 3 commentaires - aucun trackback