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Paris 2024 I "Tout a une fin"... mais quelle fin : "Une fête incroyable, un moment magique"

Simon Farvacque

Mis à jour 15/09/2024 à 01:15 GMT+2

Samedi, les Jeux de Paris 2024 ont apposé leur point final sur les Champs-Elysées, une semaine après la clôture des Jeux Paralympiques, en présence de nombreux athlètes et de 70 000 spectateurs. Marie-José Pérec ou autre Romane Dicko s'en sont réjouies. Charline Picon aussi, constatant en que "les gens (avaient) encore envie de vivre les émotions" de cet été marquant.

Des cris, des larmes et des exploits : condensé de Bleus merveilleux

"C'est une belle manière de dire au revoir, parce que tout a une fin." Marie-José Pérec a ainsi philosophé, en marge de la parade de clôture des Jeux de Paris 2024, organisée sur les Champs-Elysées. La triple championne olympique a précisé qu'elle croyait en des bienfaits pérennes de l'événement. Mais avant d'espérer en constater un bel héritage, elle voulait le clore dignement : "En général, cette avenue est réservée au football. C'est fabuleux de fêter toutes les personnes qui ont fait en sorte que ces Jeux soient réussis, de leur dire merci."
"J'ai vécu ma 'best life', des émotions que je n'avais presque pas vécues avant, a poursuivi une Pérec radieuse dans l'après-midi. Qu'est-ce que c'est bon, aussi, de vivre ces émotions par procuration." La soirée n'a pas détonné, à en croire Romane Dicko, doublement médaillée cet été en judo : "C'est une fête incroyable. C'est un moment magique. On profite à fond ! Cela fait du bien de profiter ensemble, de cette équipe de France olympique et paralympique."
On ne savait pas vraiment à quoi s'attendre
De quoi constater, une ultime fois, un engouement populaire (70 000 spectateurs) que l'on pouvait craindre plus brutalement décroissant, un mois après les Jeux Olympiques et une semaine après les Jeux Paralympiques. "On ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, a admis Charline Picon, médaillée de bronze en voile. La foule était super présente. Les gens ont encore envie de vivre les émotions des Jeux. C'est chouette que la fête se prolonge un peu."
"C'est un bonheur, a abondé Cléopâtre Darleux, gardienne des Bleues en handball. On peut échanger avec tous les athlètes, communier avec le public, les bénévoles, les volontaires… c'est une chance et une super journée." L'escrimeur Yannick Borel n'en pense pas moins : "C'est, à l'image de ces Jeux, un peu magique." Paris 2024 a même fini par s'offrir une douce revanche. "J'ai fait la cérémonie d'ouverture sous la pluie, rappelle Darleux. Là, en plus, on a le soleil".
Propos recueillis en zone mixte par Yannis Habachou.

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