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jeudi 9 juillet 2015

Caricatures Trompétistes


Quelques unes de mes caricatures sur le site apprendre-la-trompette.fr
Ça tombe bien je recherche toujours mon second souffle!

Guillaume Néel©

Guillaume Néel©

mardi 10 janvier 2012

Le Poète-Poète à la trompette

(mine grasse noir)

J'ai découvert Boris (sans ses soirées discos) à 16 ans par le truchement de ce poème :

Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale

Ça sera par un soir horrible
Clair, chaud, parfumé, sensuel
Je mourrai d’un pourrissement
De certaines cellules peu connues
Je mourrai d’une jambe arrachée
Par un rat géant jailli d’un trou géant
Je mourrai de cent coupures
Le ciel sera tombé sur moi
Ça se brise comme une vitre lourde
Je mourrai d’un éclat de voix
Crevant mes oreilles
Je mourrai de blessures sourdes
Infligées à deux heures du matin
Par des tueurs indécis et chauves
Je mourrai sans m’apercevoir
Que je meurs, je mourrai
Enseveli sous les ruines sèches
De mille mètres de coton écroulé
Je mourrai noyé dans l’huile de vidange
Foulé aux pieds par des bêtes indifférentes
Et, juste après, par des bêtes différentes
Je mourrai nu, ou vêtu de toile rouge
Ou cousu dans un sac avec des lames de rasoir
Je mourrai peut-être sans m’en faire
Du vernis à ongles aux doigts de pied
Et des larmes plein les mains
Et des larmes plein les mains
Je mourrai quand on décollera
Mes paupières sous un soleil enragé
Quand on me dira lentement
Des méchancetés à l’oreille
Je mourrai de voir torturer des enfants
Et des hommes étonnés et blêmes
Je mourrai rongé vivant
Par des vers, je mourrai les
Mains attachées sous une cascade
Je mourrai brûlé dans un incendie triste
Je mourrai un peu, beaucoup,
Sans passion, mais avec intérêt
Et puis quand tout sera fini
Je mourrai.

B. Vian

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C'est biensur une petite bêtise à retrouver sur le délicieux blog d'AMBre



lundi 7 juin 2010

Miles Davis



L'image qui m'a le plus marqué de Miles Davis.
Tout son corps est en tension.

(source : Peinture encre de chine et retouche numérique)

Comment parcourir plusieurs Miles sans bouger de sa chaise



Miles Dewey Davis III, compositeur et trompettiste américain, fut l'une des premières superstars de jazz. Bienheureux l'homme qui lui offrit une trompette quand il n'avait pas 10 ans. Durant toute sa carrière, il fut à la source de beaucoup d'évolutions dans le jazz.
Il caractérisa son jeu par une fragilité qu'il arrivait à donner au son.
Il s'est aussi distingué par sa capacité à découvrir et à s'entourer de nouveaux talents.

Sur le plan politique, il s'engagea beaucoup pour la lutte contre le racisme et mis en avant son tempérament ombrageux, voire colérique.
(wikisource)



(Source : peinture à l'encre de chine)

vendredi 21 mai 2010

C'est si bon



(encre de chine)

Les surnoms Satchmo ou Satch (bouche en forme de sacoche ) ou aussi Dippermouth (bouche plongeante) faisaient référence à la manière dont il tenait sa trompette lorsqu'il en jouait; placée sur ses lèvres d'une telle façon que lorsqu'il jouait des heures, sa trompette lui laissait une marque sur sa lèvre supérieure. Étant donné qu'à partir d'un certain point, il n'était plus capable de jouer, il développa sa carrière de chanteur. Il ne mit pas pour autant sa trompette de côté, mais modifia son style de jeu et continua sa carrière de trompettiste.
Ses amis et les musiciens qui le cotoyaient l'appelaient habituellement Pops, terme qu'Armstrong utilisait lui aussi en général pour s'adresser à ses amis et aux musiciens qu'il cotoyait (à l'exception de Pop Foster, qu'Armstrong appelait toujours "George").

C'était un homme extrêmement généreux dont on disait qu'il avait donné autant d'argent qu'il en avait gardé pour lui-même. Armstrong était en fait un des principaux soutiens financiers de Martin Luther King Jr. et d'autres activistes pour les droits civiques, mais il préférait aider discrètement ce mouvement, et ne pas mélanger tant que possible ses opinions politiques et son art. L'apparente insensibilité au problème racial et les reproches de trop vouloir plaire au public blanc et de jouer face à des publics ségregés, tel un Uncle Tom n'étaient pas fondés. S'il n'avait pas la virulence apparente de Billie Holiday dans la lutte contre la ségrégation, ses prises de paroles, assez exceptionnels, furent d'autant plus efficaces. Une Lutte par le pacifisme, when the Saints go marching in.

le trompettiste au mouchoir blanc



Vivant dans un quartier difficile de la Nouvelle-Orléans, Louis Armstrong ne connut pas beaucoup son père et fut responsable d’actes de délinquance qui lui valut d'être envoyé dans un foyer pour enfants de couleur abandonnés : le Home for Colored Waifs.
C'est là-bas qu'il apprit à jouer du cornet à piston, grâce à un cadeau d'une famille d'origine russe qui le prit en affection.
Il assistait dès qu'il pouvait aux brass-bands (orchestre composé exclusivement de cuivre) et écoutait les vieux musiciens comme Bunk Johnson, Buddy Petit et surtout Joe « King » Oliver qui devint son mentor. Louis joua plus tard sur les bateaux de La Nouvelle-Orléans, et commença à voyager avec le fameux orchestre de Fate Marable, se produisant sur un bateau à vapeur qui naviguait sur le Mississippi.
Sur les conseils de son père spirituel, il quitta la Nouvelle-Orléans pour le rejoindre à Chicago. Peu après, sur les empressements de sa femme, la pianiste Lil Hardin Armstrong, il quitte le groupe de son mentor pour rejoindre des artistes plus connus à New-York et lancer ainsi véritablement sa carrière.



(source encre de chine et aquarelle)

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