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US Open: "L'impression d'être un hamster dans sa roue", le coup de blues de Caroline Garcia après son élimination

Éliminée au premier tour de l'US Open par une joueuse pourtant moins bien classée qu'elle, Caroline Garcia est apparue sans réponse après sa sortie du court.

Elle n'a pas la clé. Après son élimination au premier tour du tournoi olympique, pourtant organisé à domicile, la Française Caroline Garcia a également pris la porte de l'US Open dès son entrée dans le tournoi. Alors qu'elle avait hérité d'un premier tour largement à sa portée, la Lyonnaise a été sèchement battue (6-1 6-4) par la Mexicaine Renata Zarazua, pourtant classée n°92 à la WTA.

Après son match, Caroline Garcia a confié son impuissance au micro de RMC Sport. "On fait des entraînements, on essaie de faire les choses différemment, d'alléger un peu le programme de tournois pour passer du temps à s'entraîner dans un endroit un peu plus tranquille que tout le temps dans ce 'buzz' des tournois où tu cours à droite à gauche et tu as toujours l'impression d'être un hamster dans sa roue", a-t-elle confiée.

"Un jour ça ne tiendra plus"

Si la Française sent bien qu'il va lui falloir changer quelque chose dans sa manière d'aborder le circuit, elle ne semble pas avoir trouvé de réponse. D'autant que le système de classement WTA n'autorise pas vraiment les joueuses à s'octroyer de respirations. "Parfois, tu as l'impression d'être en train de courir dans ta roue, d'essayer de trouver un moment pour sortir, mais tu n'arrives pas trop à trouver la sortie du tunnel. (...) Il y a le classement, ce truc des points en permanence de 'ah, j'ai bien joué à cette période-là, si je joue pas je vais les perdre...' Est-ce que c'est la manière la plus saine de jouer au tennis? A un moment donné, ça ne la devient plus vraiment... Le circuit devient comme il est: de plus en plus intense, de plus en plus demandant physiquement et émotionnellement. On a déjà entendu plusieurs joueurs se plaindre un peu et dire que pour l'instant ça tient, mais qu'un jour ça ne tiendra plus."

Éric Salliot